• l’année dernière
La bande de 22H Max réagit à "Un cri", la "dernière" chanson de Johnny Hallyday.

Category

🗞
News
Transcription
00:00 Rien à voir Pablo Piovivian, 6 ans après la mort de Johnny, un inédit est sorti aujourd'hui,
00:06 ça s'appelle "Un cri", on l'écoute et on en parle juste après.
00:08 Je vais lire simplement ce qu'il y a sur l'écran, un inédit de Johnny, on en pense quoi Pablo ?
00:35 Vous êtes un grand fan de Johnny ? - Oui, je suis un très grand fan de Johnny, j'ai beaucoup pleuré à sa mort il y a 6 ans,
00:41 donc vous imaginez bien que je suis ravi qu'un nouveau titre sorte à titre posthume.
00:47 Moi ce que ça m'a rappelé, c'est qu'il y a un critique musical qui s'appelle Arnaud Vivian,
00:52 qui avait mis en parallèle, parce que Johnny Hallyday était mort très peu de temps après ou avant Jean Dormaisson,
00:59 et il avait dit avec ces deux-là qui meurent, c'est toute une page du XXe siècle que l'on ferme,
01:06 notamment les 30 glorieuses, justement ce dont on parle, des rockers qui fument des clopes qui sont sur leur Harley, etc.
01:12 La vieille droite, parce que Jean Dormaisson et Johnny Hallyday incarnaient aussi un peu cette droite du XXe siècle,
01:18 et là, ça ressort 6 ans après sa mort et je me dis "Oh, en fait, c'est un spasme de cette droite-là,
01:26 c'est-à-dire qu'elle n'est pas tout à fait morte, elle est encore là, elle peut rebondir, elle nous rappelle,
01:31 on se souvient des 30 glorieuses, moi je vais être un peu p'tit, elle n'a pas les cheveux, mais moi c'est de ça que ça me rappelle.
01:37 Je me dis genre "Tiens, aujourd'hui, c'est la droite Wauquiez, la droite Ciotti, les machins,
01:42 l'hygiénisme de Christophe Barbier et de beaucoup de gens, les intelligences artificielles,
01:47 et là on revient à un espèce de truc un peu nostalgique.
01:52 - C'est terrible, le début de votre intervention, je me suis dit "Finalement, un mec qui aime Johnny,
01:56 il n'est pas fondamentalement mauvais, je me trompe sur ce garçon".
02:00 Et non, il revient sur ses vieux shows. C'est incroyable, vous êtes jeune et vous êtes vieux dans votre tête,
02:10 comme on l'est depuis... Je veux dire, vous savez, ces vieux communistes que tu trouves,
02:15 dont tu pensais qu'il en restait quelques-uns et que tu protèges parce qu'il y a peur que ça disparaisse,
02:20 finalement vous êtes le rétrigone. - Vous avez parlé de Johnny ?
02:22 - Non, moi j'adore Johnny, mais je ne leur amène pas à ce que vous dites sur les spasmes de la droite.
02:27 - Géraldine, c'est le dernier énergie de Johnny, "L'éfficialité n'aura pas d'autre accès".
02:31 - Non, non, non, non, vous y croyez qu'il n'y en aura pas d'autre ?
02:34 - C'est ce que dit l'éficialité !
02:35 - C'est purement mercantile, ce n'est pas le titre le plus réussi, d'ailleurs si on ne l'a pas connu,
02:38 c'est parce qu'il était plutôt raté. - Sur le dernier album, il n'en avait pas voulu à l'époque.
02:42 - C'est drôle parce que là, c'est un acte exclusivement, purement et uniquement mercantile
02:49 pour faire de l'argent, c'est une opération commerciale.
02:51 - C'est pour que Johnny vive encore ! - C'est une madeleine de pouce !
02:54 - C'est pour que Johnny vive encore ! - Et je suis ravie que Pablo applaudisse.
02:58 - On a eu l'inédit des Beatles il y a quelques jours, on a Johnny, c'est du marketing,
03:03 il y a des fêtes, il faut faire des cadeaux. - Finalement le capitalisme a du bon.
03:07 - Oui, et le rock... - C'est pas que du capitalisme, Johnny c'est pas que du capitalisme.
03:11 - Le rock, le roll et le blues, plus moins que la silla.

Recommandations