Sabrina Ouazani a répondu à nos différents et difficiles dilemmes !

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00:00 Ce voyage m'a fait comprendre ça aussi, de me rapprocher de moi-même
00:02 et des choses qui sont essentielles, importantes,
00:05 et de m'éloigner des choses superficielles.
00:07 Ou à France métropolitaine, évidemment.
00:10 Je suis un enfant de la métropole,
00:14 mais j'étais très très contente de découvrir
00:16 les territoires d'Outre-Mer, là en l'occurrence la Guyane.
00:19 Qu'est-ce qui m'a plu dans cette ville qu'il n'y avait pas en métropole ?
00:22 Je pense autant de nature,
00:23 même si on a la chance d'en avoir beaucoup quand même en France.
00:26 Mais là où j'ai grandi, moi, au 4000 à la Courneuve,
00:28 il y en avait peu, je ne vais pas le mentir.
00:30 De voir des gens qui ont autant conscience de notre terre,
00:33 d'à quel point il faut la préserver,
00:35 de la beauté, de la richesse, de ce qu'elle nous donne.
00:38 Je choisis évidemment la nature !
00:41 Même si j'ai beaucoup été habituée au bitume.
00:44 Là, citer les gens qui m'entourent, mon expérience,
00:46 mon enfance au 4000 m'a aussi inculqué des valeurs très très fortes.
00:51 Mais la nature, pour tout ce qu'elle nous apporte,
00:54 en apaisement, en lumière, en nourriture.
00:58 Évidemment avoir trop chaud !
01:00 Mais ça ne va pas la tête !
01:01 Je suis une enfant du soleil.
01:03 En Guyane, on se retrouvait avec...
01:05 Il y avait des moments où c'était tellement drôle
01:07 parce qu'il y avait Raphaël qui cherchait l'ombre là où il pouvait,
01:10 mais parfois juste derrière un tonneau, un petit bâtiment,
01:12 alors que moi, je cherchais le soleil désespérément.
01:15 En Guyane, il y a un climat très très particulier
01:17 parce qu'effectivement, il fait à la fois très chaud,
01:20 mais à la fois très humide.
01:22 Mes cheveux, on n'en parle même pas.
01:24 Ils étaient comme ça au bout de quelques minutes.
01:26 Mais je préfère ça que le froid et la neige.
01:29 Dormir dans un hamac.
01:31 Évidemment que la première nuit dans le hamac a été déroutante,
01:35 pour trouver l'équilibre, pour tout,
01:37 pour en sortir au milieu de la nuit, pour aller faire pipi.
01:39 Je t'en parle même pas.
01:40 Mais très très vite, je me suis retrouvée comme dans un petit nuage.
01:44 Les bruits ambiants des singes et des animaux,
01:48 de tout ce qui nous entoure.
01:49 J'ai vraiment apprécié le hamac.
01:50 Et du coup, mes premières nuits après cette expérience,
01:54 après cette aventure et ce voyage,
01:56 dans un lit, ont été compliquées.
01:58 Le hamac m'a manqué.
01:59 J'ai pas encore pu, mais j'ai hâte de redormir dans ce hamac.
02:01 Et c'est un cadeau très très précieux.
02:03 Évidemment que je préfère voyager avec des locaux.
02:06 C'est encore plus génial quand on a des gens qui nous font
02:09 découvrir la richesse de leur pays et la beauté de leur paysage.
02:13 C'est très très riche et très très éclectique la Guyane.
02:16 J'ai appris plein plein de choses.
02:18 Le rapport à la nature, la force et l'importance de la transmission,
02:22 le rapport avec les aînés, le rapport avec la famille.
02:26 Ce suffit de ce que la terre nous donne.
02:27 Je veux dire, quand je me suis retrouvée sur l'île d'Ayawande,
02:31 ils avaient leur jardin pour les légumes, la pêche pour pouvoir manger,
02:35 l'eau des pluies qui est récupérée pour la douche
02:37 et ensuite qui est filtrée pour qu'on puisse la boire.
02:39 Quoi ?
02:41 Une semaine sans téléphone ou une semaine sans ma famille ?
02:44 Mais une semaine sans téléphone,
02:45 même moi un an sans téléphone si tu veux,
02:47 je préfère ça qu'une semaine sans ma famille.
02:49 Ce qui a été le plus difficile pour moi dans ce voyage,
02:51 c'était justement d'être loin de mes parents, de ma famille.
02:55 Après, cette expérience que je n'avais jamais connue,
02:59 en fait, elle a été merveilleuse.
03:01 Moi, je me suis retrouvée avec les gens à être dans leurs yeux réellement,
03:05 à ne pas avoir envie d'ouvrir mon téléphone,
03:07 de regarder la notification entre anacondas et chauves-souris.
03:11 Je dirais chauves-souris.
03:12 J'ai eu la chance d'aller à la rencontre de ce papa et ce fils
03:15 qui nous ont fait découvrir leur passion, les chauves-souris,
03:18 et où pour moi, j'avais l'image de Dracula,
03:20 j'avais l'impression qu'ils allaient me sucer mon sang.
03:22 Finalement, j'ai pu en toucher, j'ai pu en caresser.
03:25 L'anaconda, il me faisait flipper.
03:27 En plus, il venait de manger, donc il était énorme.
03:30 Donc non, évidemment, clairement, je choisis la chauves-souris à l'anaconda.
03:34 [Son de cloche]

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