Vincent Roy : «Il y a une peur d’enflammer les quartiers.»

  • l’année dernière
Vincent Roy : «Tous ces gens ont peur. Il y a une peur d’enflammer les quartiers, il y a une peur que les émeutes reprennent. […] Quand l’Etat a peur, le peuple ne le respecte plus, car la peur se sent, ça vous prend aux tripes et ça vous immobilise.» 
Transcript
00:00 les présidents d'universités ne bougent pas.
00:02 Évidemment, si ces mêmes étudiants
00:06 avaient prôné des slogans ou écrits des slogans,
00:09 que sais-je, d'extrême droite,
00:12 il est bien évident qu'immédiatement,
00:14 tout le monde serait intervenu ou pour les museler
00:17 ou pour les condamner.
00:19 Là, rien.
00:20 Vous voyez, tout ça est connexe, d'une certaine manière,
00:24 dans le cas qui nous occupe là,
00:25 tout ça est connexe du fait
00:28 que le président de la République ne se présente pas
00:31 à la manifestation contre l'antisémitisme.
00:34 Encore une fois, on voit bien
00:36 pourquoi ces présidents d'universités ne font rien,
00:38 pourquoi l'État ne fait rien, sauf un mot de la ministre,
00:43 c'est vraiment "service minimum",
00:45 mais parce que tous ces gens ont peur.
00:48 Il y a une peur derrière.
00:49 Il y a une peur d'enflammer les quartiers,
00:51 il y a une peur que les émeutes reprennent,
00:53 il y a véritablement une peur.
00:55 Et quand l'État a peur, ce n'est pas bon.
00:58 Parce que le peuple ne le respecte plus.
01:01 Parce que la peur, ça se sent,
01:03 ça vous prend aux tripes et ça vous immobilise.
01:05 Sous-titrage ST' 501
01:07 [Musique]

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