JT DES TERRITOIRES - 18/11/23 - GAZA - SPORT - CAFÉ

  • l’année dernière
UN ARCHÉOLOGUE DE RETOUR DE L’ENFER DE GAZA
Le témoignage de l'archéologue René Elter, membre de l’ONG Première Urgence Internationale, était dans la bande de Gaza lors de l’attaque du Hamas. Vosges TV a recueilli son témoignage à son retour.
LES SPORTIFS DE LA POLICE NATIONALE REGROUPÉS À CLAIREFONTAINE
Ils sont policiers et athlètes de haut niveau, ils défendront les couleurs de la France aux Jeux Olympiques. TV78 les a accompagnés lors d’un regroupement au Centre National du football de Clairefontaine.
À TOULOUSE, UN CAFÉ QUI A DU CHIEN !
Avec notre partenaire viàOccitanie, nous vous emmènerons découvrir le premier café à chien. Ce lieu toulousain, qui ne désemplit pas, a pour ambition de permettre de partager un moment câlin avec notre meilleur ami et pourquoi pas de l’adopter.

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00:00 [Générique]
00:14 Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des territoires.
00:18 Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:20 Au sommaire de ce Grand JT, le témoignage de l'archéologue René Helter,
00:25 membre de l'ONG Première Urgence Internationale.
00:28 Il était dans la bande de Gaza lors de l'attaque du Hamas
00:31 et Vosges Télévisions a recueilli son témoignage à son retour, vous allez voir.
00:35 Ils sont policiers et athlètes de haut niveau.
00:37 Ils défendront les couleurs de la France aux Jeux Olympiques.
00:40 TV 78 les a accompagnés lors d'un regroupement au Centre National du Football de Clairefontaine.
00:45 Et puis avec notre partenaire Via Occitanie,
00:48 nous vous emmènerons découvrir le premier café à chien.
00:51 Ce lieu toulousain qui ne désamplit pas a pour ambition de permettre de partager un moment câlin
00:57 avec notre meilleur ami et pourquoi pas de l'adopter.
01:00 Commençons ce journal avec le souvenir, celui du 11 novembre et du 13 novembre.
01:07 Le 13 novembre 2015, Sébastien était au Bataclan avec un ami
01:11 venu du Sud spécialement pour assister au concert des Eagles of Death Metal dans la fosse.
01:17 L'homme a survécu au drame.
01:19 Huit ans après les attentats, il a tenu à se recueillir auprès des familles des victimes,
01:23 comme chaque année.
01:24 Pour Sébastien, après le drame, il est plus que jamais important de célébrer la vie.
01:28 Mélanie Fort l'a rencontrée pour 20 minutes TV.
01:32 Je suis là pour rendre hommage à ceux qui ont injustement perdu leur vie ce jour-là
01:37 et pour célébrer de l'autre côté le fait d'être encore là,
01:42 de pouvoir aimer, respirer, profiter.
01:46 Je viens chaque année à Paris pour faire cette commémoration qui est vitale pour moi.
01:53 J'étais avec un ami que je n'ai heureusement pas perdu ce soir-là
01:56 et qui vient d'être papa aujourd'hui.
01:59 C'est extraordinaire comme l'univers s'équilibre.
02:03 Et aujourd'hui, c'est une victoire de la vie, une double victoire de la vie.
02:08 J'ai appris ça en venant.
02:09 Je crois que ça a fait ma journée.
02:10 De voir tout le monde aujourd'hui, c'est très important parce qu'on prend un bain de vie.
02:17 On prend un bain de fraternité, d'empathie aussi.
02:22 On se sent proche des gens qui ont perdu quelqu'un.
02:24 On se sent proche des gens qui sont morts aussi.
02:26 Et on aimerait leur rendre hommage de la manière la plus juste.
02:31 On veut célébrer la vie aujourd'hui.
02:33 C'est pour ça qu'après, on va se retrouver pour échanger ce qu'on a fait.
02:38 Parce qu'il y a des gens qu'on ne voit qu'une fois dans l'année,
02:40 donc ici, aujourd'hui.
02:42 Et c'est pour ça qu'on est là aussi.
02:44 Perpétuer le souvenir de la Première Guerre mondiale devient de plus en plus compliqué avec le temps.
02:50 Pour la 8e année, les enfants de plusieurs écoles du pays d'Armance, dans l'Aube,
02:54 se sont retrouvés au pied du Monument aux Morts à l'occasion des commémorations autour du 11 novembre 1918.
03:01 Afin d'entretenir et de diffuser le souvenir de l'armistice,
03:05 et en particulier de tous ceux qui se sont battus pour la France en général.
03:08 C'est un reportage de notre partenaire Canal32 sur place.
03:13 La cérémonie est devenue un moment fort des commémorations autour du 11 novembre 1918 dans le département.
03:19 Un moment clé même, car il touche un public qui n'a pas l'habitude de rendre hommage à ceux qui se sont battus.
03:24 Le devoir de mémoire est parfaitement réalisé par ces enfants.
03:29 Ces enfants, avec le projet pédagogique, on arrive à leur inculquer un petit peu cet effort de présence sur les monuments.
03:38 Défilés, lectures, de lettres de poilus, dépôts de gerbes et chants dédiés à la thématique 2023,
03:44 à savoir les femmes dans la grande guerre, ont ponctué leur rendez-vous organisé cette année à Haut-Puison.
03:49 "Nous l'appelons le ramas de l'aube, nous grattons la nuit, nous y pensons le jour."
03:56 Une cérémonie présidée pour la première fois par la préfète de l'Aube.
04:00 "Une immense émotion, je crois qu'elle a été partagée par tous les participants à cette cérémonie,
04:04 qui est unique dans le département par son ampleur, j'en suis certaine, et à mon avis au-delà du département aussi.
04:11 Les enfants sont très curieux, ils posent beaucoup de questions et je pense que ça les intéresse.
04:16 C'est à nous, adultes, de faire cet effort de transmission."
04:20 Dans l'aube, comme ailleurs, politiques, Etats et associations essayent de poursuivre au quotidien cette sensibilisation aux faits historiques.
04:27 Le fait de s'adresser à un jeune public, qui plus est acteur de la cérémonie, sur un jour d'école est perçu comme un atout pour le futur.
04:34 "Le travail qui est fait dans les écoles et dans l'aube particulièrement est très très efficace.
04:40 On le voit aujourd'hui avec des jeunes de la plus petite école, de la maternelle et tout le primaire, mobilisés, sensibilisés.
04:48 Vous savez, ils se souviendront qu'ils sont venus déposer des fleurs ici au Monument aux Morts,
04:52 qu'ils ont participé avec les élus, avec leurs instituteurs."
04:55 L'édition 2024 de la cérémonie, désormais traditionnelle, sera organisée à vos noms.
05:02 "Plus près de nous, la guerre entre le Hamas et Israël fait toujours rage.
05:06 René Helter en est un rescapé. Il est archéologue et membre de l'ONG Première Urgence Internationale.
05:13 Début octobre, il était dans la bande de Gaza lors de l'attaque du Hamas.
05:17 Réfugié au sud du territoire palestinien durant trois semaines, il a enfin pu être évacué début novembre.
05:23 Il témoigne de son vécu et de ses inquiétudes pour ceux qu'il a laissés en Palestine, aujourd'hui dévastés par la guerre.
05:29 Marie-Daniel Rogovitz et Hélène Leplal ont rencontré pour Vosges Télévisions. Regardez.
05:34 C'est un rescapé, le Vosgien René Helter, archéologue et membre de l'ONG Première Urgence Internationale,
05:40 était dans la bande de Gaza lors de l'attaque du Hamas.
05:42 Réfugié au sud du territoire palestinien durant trois semaines, il est évacué et de retour en France le 3 novembre.
05:49 Mais le traumatisme est toujours présent. Il y a eu cette attaque insensée, comme il dit sur son téléphone,
05:56 les photos avant et après le 7 octobre.
05:59 Ça, c'est le 4 octobre. On a voulu se faire plaisir, on s'est acheté des glaces.
06:06 À 6h30, je suis sorti de chez moi et au moment où je ouvre la porte, des centaines et des centaines de roquettes sont tirées,
06:13 partent dans le ciel de Gaza vers Israël. C'était très impressionnant.
06:21 J'avais l'impression en fait qu'une énorme pieuvre était en train de se réveiller
06:26 et qu'elle a jeté ses tentacules tellement qu'il y avait de roquettes.
06:30 Il peine à trouver ses mots pour ces trois semaines passées à se protéger des bombardements incessants.
06:35 Quand vous avez des roquettes qui partent dans un sens, elles vont bien tomber quelque part.
06:41 Et puis ensuite, vous avez des bombes qui tombent pas loin de vous.
06:44 Et vous pouvez constater par le bruit, parce qu'on a eu cette chance justement de ne pas être exposé directement,
06:53 mais par le bruit, vous entendez des immeubles qui s'écroulent.
06:56 Il a laissé derrière lui son équipe et surtout ces jeunes Palestiniens d'une vingtaine d'années
07:00 qu'il formait au métier de l'archéologie à la valorisation du patrimoine.
07:05 Et son téléphone, qu'il ne quitte pas, lui permet de rares contacts, mais note pas son inquiétude.
07:11 Ça c'est une journaliste d'Al Jazeera, j'ai essayé de lui écrire, je ne sais pas si elle est encore vivante.
07:16 La tragédie humaine prime, mais la guerre n'épargne pas non plus les sites archéologiques dont il avait la responsabilité.
07:22 En fait, on était en train de clore un très gros chantier qu'on a commencé au début de cette année.
07:29 C'est un cimetière de la période romaine qui est daté entre le 1er siècle avant Jésus-Christ et le 2e siècle après Jésus-Christ.
07:37 Un ensemble totalement inédit pour la région.
07:41 Par sécurité et parce que ce n'est pas son rôle, il se refusera à commenter le conflit.
07:46 Il concèdera juste que l'attaque du Hamas a été un électrochoc.
07:50 Au gouvernant du monde, dit-il, d'éteindre le feu.
07:55 C'est l'Organisation météorologique mondiale qui a fait ce constat.
07:59 En seulement 50 ans, le nombre de catastrophes climatiques a été multiplié par 5.
08:04 Connaître les risques naturels et technologiques et ainsi adopter les bons gestes face à eux devient donc primordial.
08:12 C'est l'objectif de la journée, tous résilients face aux risques instaurés par le gouvernement depuis 2022.
08:18 En Corse, les élèves de l'école du Ponte Aleccia ont testé un jeu permettant de découvrir les différents risques de manière ludique.
08:26 Le lieutenant Frédéric Orsoni répond aux questions de Pierre Pasqualeni et de Anjoursini pour Télépaese.
08:33 À Ponte Aleccia, on a bien évidemment les risques naturels comme les inondations.
08:39 On a bien vu dans les années 2015-2016 où ça a été quand même assez important.
08:44 Mais il y a aussi d'autres risques comme le transport de matières dangereuses, on a le dépôt d'explosifs pas loin non plus.
08:51 On a vraiment mis ça en relation avec la commune, avec le lieu dans lequel ils vivent.
08:56 Et ils ont pu voir des vidéos ou des photos de choses qui se sont passées ici.
09:03 Et du coup, ils se sentent vraiment concernés.
09:05 Ils ont pu aussi recueillir des informations dans les familles.
09:10 Enfin, on en a beaucoup discuté dans notre entourage.
09:13 Le principe, c'est de faire que les enfants et les adultes également aient une culture du risque.
09:20 Savoir comment se comporter en cas d'aléas et savoir aussi, puisque ça rejoint beaucoup à la prévention,
09:28 comment faire pour qu'on ait de moins en moins de chances dans le futur d'aller vers ces risques, vers ces aléas.
09:38 À Firmini, dans la Loire, depuis 2020, deux professeurs et un groupe d'élèves ont créé une web radio
09:45 afin de mieux comprendre ce qu'est un média.
09:47 Cette semaine, ils ont eu la fierté d'inaugurer leur tout premier studio d'enregistrement.
09:52 Et pour l'occasion, ces journalistes en herbe ont interviewé leur directeur académique.
09:57 Marylis Pariot était présente pour TL7 dans la Loire.
10:01 4, 2, 7, il y a quoi du 2, 7 ?
10:03 4, 2, 7.
10:05 La radio qui ressemble à tous les élèves.
10:07 Bonjour à toutes et à tous, bienvenue sur la radio 4, 2, 7, la radio de Valdec.
10:11 Voici la première interview des élèves du collège Valdec-Rousseau dans leur nouveau studio d'enregistrement.
10:17 L'invité du jour, Thierry Diclet, le directeur académique de la Loire.
10:20 Merci pour vos questions.
10:22 Les trois journalistes en herbe sont en quatrième et sont fiers d'avoir préparé l'interview.
10:27 Grâce à cette table de mixage et des micros flambant neufs,
10:30 financées à hauteur de 8600 euros par l'État et le département,
10:34 les élèves vont pouvoir créer leurs propres émissions.
10:37 Et ils commencent à saisir les bases du métier de journaliste.
10:40 Il ne faut pas croire toutes les informations qu'on nous donne, il faut vérifier.
10:43 Il y a beaucoup de fake news et il ne faut pas croire à tout ce qu'on nous dit.
10:46 C'est pour ça qu'il faut regarder aussi sur les médias et pas que sur les réseaux.
10:49 Indispensable pour les deux professeurs en charge de ce projet,
10:52 l'éducation aux médias et à l'information est nécessaire dans la société actuelle.
10:56 La première chose qu'on leur apprend c'est qu'est-ce qu'un média ?
10:58 Parce que la plupart du temps, pour eux, un média c'est un réseau social.
11:02 Donc c'est très important pour nous de leur apprendre ce qu'est un média
11:04 et on leur apprend également ce qu'est une information.
11:06 Parce que ça peut paraître anodin mais c'est très important de comprendre ce qu'est une information.
11:10 La déontologie, la vérification ou encore le parcours de l'information,
11:14 voilà les codes journalistiques que les professeurs transmettent.
11:18 Fiers de leurs élèves, ils vantent les mérites de l'enseignement de projet.
11:22 On s'est rendu compte surtout du fait que le média radiophonique
11:25 permettait surtout l'exigence de l'écriture parce que tout passe par une préparation écrite
11:29 et donc on a une valorisation évidente des compétences orales et écrites chez nos jeunes.
11:33 Le collège de Firmini n'est pas le seul à être doté d'un studio d'enregistrement.
11:38 Huit en tout dans la Loire sont installés.
11:41 Parce que la transmission des savoir-faire est essentielle,
11:44 les compagnons du Tour de France prennent soin de leurs apprentis.
11:48 En offrant à ces futurs menuisiers, couvreurs ou bien encore plombiers leur caisse à outils.
11:53 C'est une cérémonie Bon enfant qui s'est déroulée tout près de Limoges,
11:56 au cœur du centre de formation de ces artisans d'exception.
11:59 Pour cette à Limoges, Tom Capron a rencontré Vivian Bauri, formateur en menuiserie et en ébinisterie.
12:06 Les outils, en fin de compte, on les garde longtemps, toute une vie.
12:10 Et c'était important de pouvoir donner les outils de base de la caisse à outils
12:15 auprès de ces apprenants puisqu'il y a ce moment d'échange
12:19 et ce moment peut-être de passation ou de transmission, j'en sais rien, de métier et de passion.
12:26 Il y a vraiment un travail d'équipe, une cohésion de groupe
12:29 et ça on le trouve ici à la FED, en centre de formation, mais aussi dans les entreprises.
12:34 Donc on essaie de former au monde du travail, mais aussi au monde en général.
12:42 Après la caisse à outils, si vous ne voulez pas sortir votre machine à coudre,
12:45 voici le bonus réparation textile, lancé officiellement la semaine dernière
12:50 par le ministère de la Transition écologique pour lutter contre le gaspillage.
12:54 Doté d'un fonds de 154 millions d'euros,
12:56 le dispositif permet aux consommateurs d'obtenir un rabais pour faire réparer
13:01 ses vêtements et ses chaussures au lieu de les jeter,
13:04 à condition que le cordonnier ou le retoucheur soient labellisés.
13:08 Ils sont très peu à Bordeaux et en Gironde, comme l'a constaté Dominique Parmentier
13:11 pour TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest.
13:14 Réparer plutôt qu'acheter du neuf, c'est le principe de ce nouveau bonus
13:18 qui vous offre entre 6 et 25 euros de remise si vous faites réparer vos vêtements.
13:23 Par exemple, 7 euros pour le rapiessage d'une pièce trouée, facturée habituellement 12 euros,
13:29 ou encore 25 euros de remise pour un ressemellage de chaussures en cuir à environ 90 euros.
13:35 Un dispositif diversement apprécié par les Bordelais.
13:38 - Vous pensez que vous allez vous en servir ?
13:40 - Pas vraiment, j'achète déjà mes vêtements en seconde main, donc j'ai rien à remettre.
13:45 - Actuellement quand j'ai des accros, je fais moi-même mais je n'ai pas du temps,
13:48 donc si j'ai un bonus pour le faire, pourquoi pas.
13:50 - Je ne suis absolument pas d'accord avec ça, parce que quelque part ça veut dire quoi ?
13:54 Ça veut dire que tout va être gratuit en France et pourtant rien n'est gratuit.
13:57 Donc ça veut dire que qui va le payer, vous, moi ou autres ?
13:59 - Ça peut inciter les gens à acheter des vêtements de qualité
14:01 parce qu'ils sauront qu'ils peuvent les garder, pourquoi pas.
14:04 - Il y aura ceux qui jouent le jeu et ceux qui montrent les prix.
14:06 Quoi qu'il en soit, pour en bénéficier, il faut vous rendre chez un professionnel
14:09 labellisé par les co-organises Refashion.
14:12 C'est le cas de cette cordonnière de la rive droite de Bordeaux,
14:15 une des rares indépendantes à avoir adhéré.
14:17 Mais aujourd'hui, elle trouve que le dispositif n'est pas intéressant
14:21 pour des artisans comme elle.
14:23 - C'est à nous de faire toutes les démarches
14:25 pour que les clients bénéficient de ces baisses, de ce bonus.
14:30 Et le problème, c'est qu'on n'a pas le temps.
14:32 Enfin, moi, je l'ai fait hier, j'ai fait cas pour une personne qui, justement,
14:36 effectivement, n'aurait pas fait réparer toutes ses chaussures
14:39 s'il n'y avait pas eu le bonus.
14:40 Sauf que ça m'a pris un temps fou
14:42 et que je ne pourrais pas le faire sur toutes les paires de chaussures.
14:44 Et on doit même avancer l'argent, finalement, puisqu'on baisse nos tarifs
14:48 et on sera remboursé plus tard.
14:49 Donc là, il y a un petit souci.
14:52 Les cordonnières, on n'a pas les reins assez solides.
14:54 Et puis, ce n'est pas notre rôle d'avancer les subventions Delta.
14:56 Enfin, c'est un peu bizarre.
14:58 À ce jour, une petite douzaine seulement de professionnels
15:01 sont labellisés en Gironde, 600 en France
15:03 et en majorité des grandes enseignes de vêtements.
15:07 Pas sûr que cela aide à lutter contre le gaspillage.
15:11 700 000 tonnes de vêtements sont achetées chaque année en France.
15:14 Les deux tiers finissent dans les décharges.
15:17 L'objectif du dispositif, c'est de réparer 21,6 millions de pièces d'ici 2018
15:22 contre 16 millions en 2019.
15:26 Tout à fait autre chose ouvre maintenant une large page consacrée au sport.
15:30 Né à Auckland, en Nouvelle-Zélande,
15:32 le deuxième ligne du stade toulousain, Emmanuel Meafoo,
15:35 a officiellement été naturalisé français par la préfecture de Haute-Garonne.
15:40 Il est désormais éligible pour jouer pour le 15 de France
15:43 et s'entraîner à chanter la marseillaise.
15:46 On l'écoute au micro de notre partenaire de la Dépêche du Métis.
15:50 Pour ma famille aussi, il y a bientôt le petit en décembre.
15:55 Ça me touche beaucoup au fond du cœur d'être finalement français.
15:59 Et je suis très fier.
16:01 Cette première marseillaise ?
16:03 Oui, là, j'entraîne à la maison un peu.
16:08 Quand le Bleu joue, j'essaie de chanter ce chanson.
16:13 Ça fait du bien d'être...
16:15 C'est la première fois français.
16:19 Dans 261 jours, ils défendront les couleurs de la France aux Jeux olympiques.
16:23 Pour préparer l'échéance, les athlètes de l'équipe de la Police nationale
16:27 se sont réunis pour trois jours de séminaire au Centre national du football de Clairefontaine.
16:32 Un moment privilégié à quelques mois des JO partagés par Gabriel Gontier pour TV 78.
16:37 On va te regarder.
16:39 Trois jours dédiés à l'optimisation de la performance.
16:42 La soixantaine d'athlètes de l'équipe Police nationale a participé à son dernier rassemblement
16:47 au Centre national de Clairefontaine.
16:50 Un moment privilégié à quelques mois des JO.
16:53 On a fait beaucoup d'activités autour de la prépa mentale,
16:57 que ce soit sur l'évaluation de la personnalité ou sur des points d'ancrage.
17:01 Pour moi, c'était une découverte déjà au niveau de la structure,
17:04 parce que c'est la première fois que je venais ici.
17:06 On a pu découvrir les sportifs qui ont intégré le dispositif récemment.
17:09 Aujourd'hui, on est 65 sportifs, donc c'était très enrichissant.
17:13 On arrive à rencontrer des champions médaille olympique,
17:16 on se retrouve à Clairefontaine dans le centre de football.
17:20 Ce sont des opportunités que l'on ne croise pas tous les jours, et c'est grâce à la Police.
17:26 L'objectif du séminaire, le partage d'expériences et la préparation physique et mentale.
17:31 Durant trois jours, les athlètes ont pu s'essayer à différentes activités collectives.
17:35 Un séjour durant lequel les sportifs ont également pu rencontrer d'anciens médaillés,
17:44 également membres de la Police.
17:46 Avec David Douillet et d'autres sportifs de haut niveau,
17:48 on est venu pour donner nos expériences autour des Jeux olympiques,
17:54 comment aborder cet événement planétaire.
17:57 Il y a du potentiel, il y a surtout un bon engouement,
18:00 il y a des jeunes qui sont très ambitieux.
18:03 Une initiative permise par la Police nationale,
18:06 qui soutient depuis 1982 les athlètes qui évoluent dans ces rangs.
18:10 On a fait un grand dîner hier soir,
18:12 on a les directeurs de la Police nationale qui sont venus à leur rencontre,
18:18 et c'était important pour les athlètes de voir à quel point l'institution s'investit pour leur soutien.
18:25 Et ce n'est pas sans émotion que la commissaire a dit au revoir à sa promotion.
18:33 Kevin Lyot est étraplégique de naissance.
18:35 C'est à l'adolescence qu'il a découvert le tir sportif,
18:39 après un passage à la Fête foraine.
18:41 Après une première participation au JO de Tokyo,
18:44 il espère décrocher le sésame qui lui permettrait de représenter la France au JO de Paris en 2024.
18:51 Regardez ce reportage de Damien Decran pour Lyon Capital TV, LCTV.
18:56 Comme chaque jour, Kevin Lyot est au pas de tir,
19:02 à l'entraînement.
19:03 Athlète de haut niveau, il pratique le paratir sportif à la carabine,
19:09 sur les distances 10 et 50 mètres.
19:12 Tétraplégique de naissance, il se passionne pour cette discipline dès son plus jeune âge.
19:17 J'ai commencé le tir il y a...
19:21 Ça fera bientôt presque 20 ans.
19:24 J'ai découvert en étant gamin, comme d'habitude à la Fête foraine,
19:29 que je m'en sortais pas mal.
19:31 On se mettait des petits challenges avec la famille, les cousins.
19:34 Et puis, quand mon père était dans l'armée, il m'a inscrit après dans son stand.
19:41 Je voulais faire une activité pour être un peu comme tout le monde.
19:44 Il y en a, c'était le foot, la mobilette, les trucs.
19:47 Et du coup, j'ai trouvé ce sport qui m'a permis aussi, dans la vie quotidienne,
19:53 de pouvoir me concentrer un peu plus, notamment pour les études.
19:56 J'étais souvent tête en l'air.
19:58 Et du coup, ça m'a amené du calme, de la concentration et tout ça.
20:03 Kevin Hedway obtient un premier titre national en junior.
20:06 Deux autres vont suivre chez les seniors.
20:08 Les bons résultats s'enchaînent.
20:10 Et c'est en 2020 que sa carrière décolle,
20:12 ce qui lui permet de participer à sa première Olympiade à Tokyo.
20:17 L'année suivante, en Norvège, il décroche le titre européen,
20:19 puis devient champion du monde par équipe à Lima au Pérou en septembre dernier,
20:23 avec un record du monde à la clé.
20:26 Aujourd'hui, il n'a qu'un objectif en tête,
20:28 réaliser les quotas pour décrocher son ticket pour Paris 2024.
20:32 Déjà, faire les Jeux de Tokyo, ce n'était pas espéré, mais je les ai faits.
20:37 Et là, c'est sûr que quand on en a déjà fait un, on veut en refaire un.
20:40 Donc oui, là, c'est l'objectif principal, c'est d'y participer.
20:45 Pourquoi pas faire mieux que j'ai fait à Tokyo ?
20:49 La course au sésame est donc lancée.
20:51 Kevin va s'envoler pour les Émirats Arabes Unis en décembre
20:54 pour une épreuve de la Coupe du Monde.
20:56 Mais c'est à New Delhi en mars prochain qu'il devra saisir son ultime chance
21:00 pour décrocher sa qualification et représenter la France
21:03 aux Jeux paralympiques de Paris 2024.
21:06 Ce n'est pas encore une discipline olympique, mais le bras de fer,
21:12 cette activité millénaire, pratiquée pour comparer sa force,
21:15 a été reconnue discipline sportive en 1977.
21:19 Un club dédié à cette discipline a ouvert ses portes en Isère
21:23 et son succès ne se dément pas.
21:25 Pour Télé Grenoble, Mirko Precci s'est essayé à la discipline.
21:29 Paume contre paume, face à face, c'est une guerre de force
21:36 qui se joue sur la table de bras de fer.
21:38 Freedom Fitness est le premier club à proposer ce sport en Isère.
21:42 Depuis son ouverture en juillet, le club accueille de nouveaux adhérents toutes les semaines.
21:47 J'ai rejoint le club il y a à peu près un mois.
21:49 J'ai commencé cette discipline parce que j'ai vu les autres pratiquer.
21:53 Ma curiosité a pris le dessus et j'ai voulu en savoir plus.
21:57 C'est pour aller chercher mes limites, parce que je sais que ce n'est pas uniquement
22:00 la force qui joue dans cette discipline, c'est également beaucoup de technique.
22:03 Ça fait 3-4 ans que je me suis intéressé au bras de fer.
22:07 Et puis là, ça fait 6 mois qu'on commence à s'entraîner pas trop mal.
22:11 Mais bon, on t'attonne.
22:12 Même en s'entraînant pas très bien techniquement,
22:15 au début, on a une bonne progression.
22:17 Cette épreuve de force est une activité millénaire,
22:19 pratiquée pour se comparer à un ami, à un rival ou à un membre de sa famille.
22:24 Le bras de fer a été reconnu comme discipline sportive en 1977.
22:29 C'est aujourd'hui un sport codifié, avec ses règles et ses techniques.
22:33 Ce n'est pas le bras de fer qu'on peut faire dans les bars ou autre.
22:36 Il y a des règles, il y a un travail spécifique à faire pour pouvoir progresser dedans.
22:40 On peut croire que celui qui est le plus fort, le plus costaud,
22:43 va être forcément le meilleur sur table.
22:44 Or, ça n'a rien à voir.
22:45 Au bras de fer, la clé, c'est le poignet.
22:47 Les adhérents travaillent spécifiquement les muscles pronateurs et fléchisseurs des avant-bras.
22:54 Dans le bras de fer, il y a deux axes à travailler.
22:57 Ce qu'on appelle le "rise" et le "cup".
23:00 Le poignet est super important au bras de fer.
23:01 C'est avec le poignet qu'on peut désactiver la force de l'autre.
23:04 Chacun applique sa technique et s'adapte à la technique qui s'y vit.
23:07 Donc c'est très rapide.
23:09 Un match ne dure que 5 secondes.
23:11 Les plus serrés peuvent s'allonger jusqu'à 40 secondes.
23:14 Dans de nombreux pays de l'Est, le bras de fer est le sport national.
23:18 En France, la discipline ne compte que 17 clubs pour 350 licenciés.
23:24 Partons maintenant à la découverte d'un concept original.
23:26 On connaissait les cafés à chats.
23:29 Place désormais au premier café à chiens à Toulouse.
23:32 Le lieu unique en Occitanie a pour ambition de permettre de partager un moment câlin
23:37 avec notre meilleur ami et pourquoi pas de l'adopter.
23:40 Pour Via Occitanie, Hervé Lisa a eu du mal à résister à la tentation.
23:44 Caliner un chien tout en buvant un thé ou en mangeant une tarte,
23:51 c'est ce que propose ce salon dans le centre-ville toulousain.
23:54 Je pense qu'il sent l'odeur de mon chien sur mes vêtements.
23:58 Des chiens appartenant aux gérants mais aussi en recherche de foyers comme Melon.
24:04 Cet arriégeois de 6 mois, le Canité veut sensibiliser
24:07 sur une adoption réfléchie et responsable.
24:10 Il a été récupéré par l'association Musotopia,
24:12 une association de protection animale qui récupère des chiens abandonnés
24:16 et/ou maltraités et qui les place dans des familles d'accueil.
24:19 Nous, on collabore avec cette association toulousaine.
24:22 L'idée, c'est qu'on mette en lumière ces chiens qui sont à la recherche d'une famille
24:27 et qu'en venant au Canité, le processus d'adoption
24:30 ou de trouver une famille d'accueil soit beaucoup plus rapide.
24:33 Pas question de chouchouter ces animaux n'importe comment.
24:35 Sur chaque table, une charte sur le comportement à adopter.
24:39 On parle un petit peu à la place du chien pour que ça soit mieux perçu.
24:42 Comme par exemple, laisse-moi venir à toi, ne m'appelle pas plusieurs fois par mon prénom,
24:46 j'ai la tête qui tourne, pour que les gens se rendent compte que ce sont des animaux,
24:50 des êtres vivants et qu'il y a une façon de s'adresser à eux et que ce ne sont pas des peluches.
24:54 Un concept dont le respect de l'animal qui séduit la clientèle.
24:58 Ça m'a tout de suite plu de savoir qu'il y avait des chiens
25:01 et qu'on pouvait passer du temps avec eux dans un café et pouvoir travailler.
25:04 C'est toujours agréable de venir manger dans un salon de thé
25:06 et en plus avec les chiens, ça rajoute un petit plus. Moi j'adore.
25:09 Et pour ceux qui souhaiteraient amener leurs chiens, des ateliers spécifiques sont programmés.
25:13 Deux fois par mois environ, on organisera un événement canin.
25:16 Il peut y avoir des ostéopathes animaliers par exemple
25:19 ou une éducatrice comportementaliste qui viendront,
25:22 feront une petite conférence, mettront en place quelques ateliers.
25:24 Des événements autour du bien-être animal donc.
25:27 Le café est ouvert tous les jours, du mardi au samedi.
25:33 Et puis le prix de flore 2023 a été attribué à Maria Pourcher
25:38 qui a été récompensée pour son roman "Western".
25:41 Avec ce septième roman, l'Avogéenne native d'Épinale signe un des textes marquants de la rentrée.
25:46 "Western" raconte la rencontre d'Alexie et de Chloé,
25:49 un acteur à succès et une femme qui a décidé de vivre seule avec son fils,
25:53 retranchée du monde et à la campagne.
25:56 Chloé Bekbedé a recueilli sa première réaction.
25:59 Abel Quentin, Mravalek, Ongo,
26:02 dans ces noms-là, tout est littéraire, tout est rock, tout est pointu.
26:06 C'est exactement le club auquel on a envie d'être identifié.
26:09 Je suis très très fière de rejoindre notre club.
26:12 Voilà, c'est la fin de cette édition. Merci à tous de l'avoir suivie.
26:15 On se retrouve très vite pour une nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
26:19 Au revoir à tous.
26:20 Sous-titrage ST' 501
26:22 [Musique]

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