KRAL BURAK L'Ascension du Roi Turc

  • l’année dernière
Qu'est devenu Burak Yilmaz ?

D'Antalyaspor à Lille, en passant par Trabzonspor et le championnat chinois, retour sur l'incroyable parcours du Turc.
Transcript
00:00 Un colosse peut aussi avoir des pieds magiques.
00:02 Laisser l'argile au vestiaire et tout donner sur le terrain comme sur un champ de bataille,
00:06 Burak Yilmaz est un expert en la matière.
00:08 Et puisque les médailles en chocolat ne peuvent suffire pour nourrir ses muscles et sa détermination,
00:13 le géant turc est un finisseur clinique, un joueur de caractère, affamé de trophées et de records.
00:18 Celui que les turcs surnomment le roi Kral Burak a tout d'une grande figure guerrière.
00:23 Il continue d'écrire sa légende sur les prés européens,
00:25 alors que beaucoup l'imaginaient abandonner le haut niveau après un départ anticipé en Chine.
00:30 Et c'est le torse gonflé qu'il s'est préparé tout au long de sa carrière à relever de grands défis
00:34 et à porter haut les couleurs de son pays.
00:36 Comment Burak est devenu le roi de Turquie ?
00:39 Focus sur un porte-drapeau clivant et athlétique.
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00:45 Burak Yilmaz, c'est une allure qui détonne et interpelle.
00:49 1m88, un dos légèrement voûté, un regard habité.
00:53 Fils d'un ancien gardien de but professionnel, Burak a choisi le chemin inverse
00:57 en gardant pourtant le physique de l'emploi.
00:59 Il veut faire trembler les filets et non les protéger.
01:02 Très vite promis à une carrière au plus haut niveau,
01:04 ses bonnes premières saisons à Antalya Sport entre 2003 et 2006
01:08 le mènent dans le vestiaire des premiers grands clubs turcs de sa carrière.
01:11 Le Besiktas, où il jouera 55 matchs pour 7 buts,
01:14 et Fenerbahce avec 16 apparitions et 0 but.
01:17 Burak se heurte une première fois à la défaite.
01:20 Armé pour ce qu'il nomme une guerre, Burak révèle une âme de conquérant
01:23 et surtout de combattant.
01:25 "Je me sens prêt pour la guerre jusqu'au bout."
01:27 Ces mots du jeune Burak, en situation d'échec au Fenerbahce,
01:31 en disent long et jusqu'à preuve du contraire, il disait vrai.
01:34 Alors pour conquérir le trône de roi de Turquie,
01:36 Burak s'est mué en chef de guerre charismatique.
01:39 Après plusieurs saisons décevantes à Minasport
01:41 et un prêt non fructueux à Eskizéry Sport,
01:43 l'éclosion du colosse à Trabzonsport est fulgurante.
01:47 Métamorphosé après quelques mois d'adaptation,
01:50 Burak sous les ordres de Şenol Güneş marque 19 buts en 30 matchs en championnat
01:54 et porte son club dans une lutte pour le titre face à l'ogre de l'époque, Galatasaray.
01:59 En 2010 et à 25 ans, l'albatros turc sort enfin de sa coquille
02:03 pour deux saisons au sommet qui le révèle à travers l'Europe.
02:05 Efficacité, caractère, résilience, Burak est un combattant que les historiques s'arrachent.
02:11 Atlético Madrid, Arsenal, le téléphone sonne, la boîte aux lettres est pleine,
02:15 mais Burak a d'autres idées en tête, il ne veut qu'une chose, la gloire dans ce pays.
02:20 Pour devenir souverain, Yilmaz s'est montré fidèle à sa patrie.
02:23 Passé par les 4 grands clubs du pays à seulement 27 ans,
02:26 Yilmaz porte par la suite à deux reprises Galatasaray dans sa quête du titre de champion.
02:31 Et en bon chef de file, il brille dans les batailles clés.
02:34 Grand artisan du parcours des Turcs jusqu'en quarts de finale de Ligue des Champions
02:37 lors de l'édition 2012-2013, il est 3e meilleur buteur de la compétition avec 8 buts
02:43 derrière de petits attaquants de province tels que Cristiano Ronaldo ou Robert Lewandowski.
02:48 Dans un match décisif pour les 8e de finale,
02:51 Burak marquera l'unique but de son club qui les qualifiera face à Manchester United.
02:56 Paré à porter la Turquie, le poids de la nation ne pèse pas si lourd sur ses solides épaules.
03:01 La pression, il la mange au petit-déj.
03:03 Ses transferts suscitent des réactions clivées.
03:06 Personnage tranché, sûr et en dehors du terrain, Burak divise.
03:09 Soutien assumé du président Erdogan, Yilmaz se politise et pour la conquête du pouvoir,
03:14 il doit aussi mettre de son côté l'opinion. Mais ce ne sera pas une mince affaire.
03:18 Habitué des joutes fratricides en championnat,
03:21 il sème ses ennemis dans les tribunes un peu plus à chaque match.
03:24 Car arborer tous les maillots des grands de Turquie vous fait aussi devenir l'ennemi successif de tous.
03:30 Sauf qu'aucun défi n'est assez grand pour Burak.
03:33 Pour son retour au Besiktas en 2019, il est sifflé par ses propres supporters,
03:38 habité de la rancune de vieilles aigreurs d'un match face à Galatasaray 7 ans plus tôt
03:43 et d'une simulation agaçante.
03:45 Qu'importe, Yilmaz inscrit un doublé décisif le 2 février
03:49 pour son premier match avec son propre public contre lui.
03:52 Et après deux nouvelles saisons convaincantes sur le plan statistique,
03:55 25 buts en 41 matchs, Burak, un bon roi qui se respecte,
03:59 renverse une partie de l'opinion et devient un cadre de vestiaire.
04:03 Sa majesté sait éloigner les réflexions romantiques,
04:06 ses performances, elles, le rendent indispensable.
04:09 En sélection, Burak en remet une couche.
04:12 Ses détracteurs ne peuvent qu'admirer des performances solides en tous points.
04:16 Pour les qualifications au Mondial 2014, il devient le premier buteur turc
04:20 à marquer dans 5 rencontres officielles consécutives, 5 buts en autant de matchs.
04:24 Leader en sélection, sa longévité fascine.
04:27 En mars 2021, avec classe et caractère, il marque un retentissant triplé face aux Pays-Bas,
04:32 près de 15 ans après sa première sélection.
04:35 Le kral ne laissera pas sa couronne lui échapper, il est immortel.
04:39 Entre temps, en 2016 et à tout juste 31 ans,
04:42 il répond aux sirènes de la Super League chinoise et ses contrats juteux.
04:46 Quand beaucoup se persuadent de son déclin inévitable, Burak plante toujours.
04:50 19 buts en 32 matchs, il retrouve rapidement sa patrie tant aimée
04:54 et revient plus affûté que jamais.
04:56 Un an et demi d'absence et le roi fait son retour sous les couleurs de Trabzonsport,
05:00 le club qu'il a vu devenir le kral.
05:02 33, 34, 35 ans, ses performances continuent d'impressionner.
05:07 23, 16, 14 buts.
05:09 Son aventure et sa romance turque se terminent au Besiktas,
05:12 le premier des géants qu'il avait accueillis.
05:15 La boucle bouclée, la couronne complète.
05:18 Burak quitte le championnat turc pour un défi de taille,
05:20 s'intégrer dans un nouveau championnat.
05:22 Il doit prouver encore aux yeux d'une Europe curieuse cette fois
05:25 que le roi sait s'exporter.
05:27 Spoiler alerte, il sait !
05:29 16 buts en championnat de France pour seulement 28 matchs joués,
05:33 une fin de saison en boulet de canon et des mots forts.
05:35 On sera champion, vous êtes des chiens de combat, vous allez voir !
05:39 Contre n'importe qui, le chef de guerre est invincible,
05:42 gonflé comme jamais.
05:43 Sur le dos, la couleur rouge semble lui cier à merveille.
05:47 À l'île, comme en sélection turque, le roi respire la santé.
05:50 Bien loin le temps du discret autochtone
05:53 que tout le monde pensait incapable de s'exiler et d'apporter ailleurs.
05:57 Nul doute que Burak continuera d'avoir les crocs acérés
06:00 en bon roi qui se respecte pour porter la Turquie jusqu'à son dernier souffle.
06:05 Alors, pour toi, Burak Yilmaz est-il un grand attaquant européen ?
06:09 Merci d'avoir regardé notre vidéo !
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