L'invité du jour - Patrick Bruel
Aujourd’hui c’est Patrick Bruel qui est venu rendre visite à Thomas et Marie. L’occasion de parler de son actu entre la sortie de son album et sa tournée qui débutera en 2024.
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00:00 Bonjour ! Oh pardon, on était en train de discuter avec Patrick Bruel qui est notre invité aujourd'hui.
00:06 Bonjour, bienvenue Patrick Bruel !
00:08 Bonjour, bonjour Patrick ! En train de se dire qu'il était affûté, tout beau, tout aminci, tout ça.
00:12 Je m'étais préparé pour... Je viens de finir un tournage, donc je m'étais mis en forme pour ça.
00:17 Puis je vais essayer de garder, pour l'échéance importante de la tournée.
00:22 Alors justement, Patrick Bruel, vous êtes là parce qu'il y a une nouvelle version de votre album,
00:26 encore une fois, qui sort avec cinq chansons inédites.
00:28 Vous serez également en tournée, vous l'avez dit, dans toute la France dès le mois de février 2024.
00:32 Alors il y a ce titre qu'on va entendre, Origami, que vous chantez avec Icar, que j'aime beaucoup.
00:37 "Je veux profiter de mes 20 ans, au moins 120 ans".
00:39 Alors comment ça se fait ? Est-ce que vous profitez de vos 20 ans depuis 120 ans ?
00:42 Je crois. Je crois que je profite le plus possible, que j'essaye d'être toujours en mouvement, toujours enthousiaste.
00:53 Et puis de garder cette capacité d'émerveillement intacte.
00:56 Comment vous faites pour ne pas qu'il s'émousse cet enthousiasme ?
00:58 Parce que tous les chanteurs, les artistes, dans toutes les professions, au bout d'un moment, on se dit tous "on en a marre".
01:03 Vous, on a l'impression que vous n'en avez jamais marre.
01:05 Parce que c'est finalement une quête d'amour qui est récompensée à chaque fois.
01:12 Qui pourrait en avoir marre de se présenter sur une scène, de chanter avec 1000, 2000, 3000, 15 000, 20 000 personnes
01:19 qui chantent avec vous des chansons que vous avez créées à un moment donné ?
01:22 Il y a un mec, on a eu marre à un moment, Jean-Jacques Goldman, lui, il a dit "stop".
01:25 Oui, c'était différent.
01:27 C'était un choix très assumé, mais qui peut se comprendre aussi.
01:34 Mais vous dites, on a toujours plaisir à se présenter devant les gens, mais les gens ne suivent pas forcément.
01:40 Vous, ce qui est quand même incroyable, c'est qu'à chaque fois que vous vous présentez, les gens sont au rendez-vous.
01:43 Comment vous expliquez ça ?
01:45 Je ne l'explique pas.
01:46 J'espère que quand je vois cette affiche, quand je vois cette tournée qui arrive, et cet échange, ce partage qu'on a toujours eu,
01:56 les gens répondent présent parce que la dernière fois qu'ils sont venus au concert, ils ont trouvé ça chouette,
02:01 ils ont trouvé ça fort, émouvant, et ils se sont dit "tiens, on va revenir".
02:05 Mais on va même essayer de convaincre ceux qui ne sont jamais venus de venir.
02:08 Et ceux qui viennent pour la première fois deviennent aussi des très bons ambassadeurs.
02:11 C'est comme Télémath, en fait, on regarde de père en fils et de mère en fille, etc.
02:14 C'est Patrick Bruel.
02:15 Pour les quelques dizaines de personnes sur Terre qui n'ont pas encore vu Patrick Bruel sur scène, regardez, ça ressemble à ça.
02:20 Et notez déjà qu'il sera le 27 février à Narbonne, le 5 mars à Orléans, le 9 mars à Tours,
02:23 le 24 mai à Marseille, à l'Accord Arena de Paris, les 14 et 15 mars.
02:26 Et vous aurez droit à ça.
02:28 Encore une fois.
02:32 Encore une fois.
02:34 C'est une fois au-dessus de la loi.
02:36 Un, deux, un, deux.
02:39 C'est le défi entre les bourrines et les hommes.
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03:57 C'est le défi entre les bourrines et les hommes.
04:00 C'est le défi entre les bourrines et les hommes.
04:03 - Le public la connaît.
04:06 - On entend vraiment le texte.
04:09 Une personne ne vous a jamais oublié.
04:12 Vous connaissez depuis très longtemps.
04:15 Elle a un message pour vous.
04:18 - C'était juste pour faire une grosse bise à mon copain.
04:21 Je n'ai pas réussi à le rappeler.
04:24 J'étais sans connexion. J'ai trouvé un système.
04:27 L'anecdote, c'était pour faire mes excuses.
04:30 J'ai cassé un truc il y a très longtemps avec des copines.
04:33 On était dans la petite maison.
04:36 C'était un disque d'un chanteur.
04:39 On lui a cassé juste pour l'énerver.
04:42 J'ai cru qu'elle allait nous tuer.
04:45 Je te fais une bise.
04:48 Je t'embrasse. Au revoir.
04:51 - Marion, comment vous vous retrouvez sur Marion?
04:54 - C'est Marion de "Et toi, François, et toi, Laurence".
04:57 - C'est Marion.
05:00 - Qu'est-ce que c'est, cette anecdote?
05:03 - Marion, c'est mon amie.
05:06 Ma complice de toujours.
05:09 C'est la fille de Georges Suffert.
05:12 Un très grand journaliste.
05:15 L'anecdote, c'était qu'à l'époque,
05:18 j'étais très fan de Sardou.
05:21 Et eux n'étaient pas spécialement fans de Sardou.
05:24 Ils n'en pouvaient plus.
05:27 Un jour, ils me l'ont...
05:30 - Ils l'ont cassé?
05:33 - Ils l'ont cassé.
05:36 - Ils ont raillé.
05:39 - Vous êtes tarés.
05:42 - Vous vous énervez?
05:45 - Oui.
05:48 - "Lac du Connemara", c'est une chanson de droite ou de gauche?
05:51 - C'est une très belle chanson.
05:54 Un hymne chanté par tout un public.
05:57 Sardou terminait son spectacle avec,
06:00 mais je crois qu'il commence avec.
06:03 - Il y a un autre titre, "L'instit",
06:06 pour votre maman.
06:09 - C'est de cette profession extraordinaire,
06:12 de ces gens qui donnent les premières clés
06:15 aux enfants pour entrer dans la société.
06:18 C'est un travail valorisé.
06:21 L'instituteur, l'enseignant, le transmetteur.
06:24 - C'est votre façon de faire de la politique?
06:27 - Oui, celui qui donne l'envie de lire.
06:30 La lecture, c'est l'apprentissage
06:33 de la liberté, de la démocratie,
06:36 de la liberté d'expression.
06:39 Sans la culture, on n'ira nulle part.
06:42 C'est par la culture et l'éducation
06:45 qu'on va aller mieux.
06:48 Et à penser la paix.
06:51 - On a tous une chanson de Patrick Bruel en tête.
06:54 Marie, c'est quoi?
06:57 - C'était ma chanson préférée au monde.