Une vision, certes réaliste, mais un brin défaitiste de l'hôpital, vu par les étudiants en médecine.
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00:00 Est-ce que l'Octel fait encore rêver les plus jeunes générations ? Non.
00:07 Le premier point, ça va être l'encadrement.
00:10 Fournir un encadrement de qualité aux jeunes, une formation avec des maîtres de stage qui
00:15 puissent les former correctement, mais également les respecter et considérer leur travail.
00:18 D'autre part, on va voir l'aspect rémunération puisque pour un étudiant qui a bac + 3, 4,
00:25 5 et payé moins qu'un lycéen en bac pro, la traitée de l'hôpital peut poser des questions.
00:32 Pour les internes par exemple, le délai de 48 heures légale pour le temps de travail
00:38 qui n'est pas respecté et qui avoisine les 60 heures pour appel insumique, finalement
00:44 contribue à faire fuir les internes de l'hôpital.
00:48 Là, de notre génération, il y a une libération de la parole.
00:55 Les étudiants ne vont plus supporter ce que les étudiants à l'époque pouvaient tolérer,
00:59 à savoir tout ce qui va être relatif aux discriminations, aux violences sexuelles, qui
01:02 sont des problèmes qui sont pointés du doigt et contre lesquels il faut lutter.
01:06 D'autre part, dans le changement de mentalité, il va également y avoir la perception du
01:10 travail.
01:11 On va avoir par exemple les étudiants qui ne vont plus vouloir consacrer autant de temps
01:14 qu'ils pouvaient le faire pour le passer à leur carrière, mais qui vont plus se concentrer
01:18 également sur leur vie personnelle, ce qui va forcément induire un changement au niveau
01:22 du mode d'exercice.
01:23 On voit par exemple dans la traduction sur les carrières hospitalières qui étaient
01:28 à l'époque le symbole de l'élite de la carrière hospitalière.
01:32 Et pour la première fois cette année, 6% des postes de chef de clinique assistante
01:36 ne sont pas pourvus, alors que ça constitue la base de la carrière hospitalière.