• l’année dernière
Le président de la République ne veut pas être « plus gentil ». Emmanuel Macron a prévenu ce mardi 21 novembre que l’objectif du plein-emploi, qu’il s’est fixé pour son second quinquennat, « c’est pas gagné encore ». Et de lancer à l’adresse de ceux qui voudraient une « pause » dans les réformes ou une politique plus populaire : « Réveillez-vous », « nous n’y sommes pas ».

Comme l’a annoncé l’Insee à la mi-novembre, le taux de chômage a enregistré une légère hausse au troisième trimestre, à 7,4 % de la population active en France (hors Mayotte), contre 7,2 % au deuxième trimestre. Des chiffres qui marquent au mieux une pause dans la baisse, au pire une inversion de la courbe dans le mauvais sens.

Le chef de l’État, en présentant ce mardi à l’Élysée un nouveau programme pour accompagner la montée en puissances de certaines petites et moyennes entreprises, a pourtant vanté son bilan de réformes et sa politique de l’offre.

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Transcription
00:00 on va devoir continuer à mettre beaucoup d'énergie collectivement
00:03 pour le pays et continuer à avancer,
00:04 parce que je vois avec inquiétude, je vous le dis franchement,
00:07 le discours ambiant.
00:09 Et j'ai le sentiment, quand je regarde ces derniers mois,
00:12 qu'on serait arrivé.
00:15 Quand j'écoute les grands débats, au fond,
00:18 l'assurance-chômage, les retraites,
00:22 on peut redistribuer pour revenir en arrière.
00:27 Les réformes, on pourrait mettre sur pause.
00:30 C'est le moment de savoir comment on va être plus gentil,
00:32 comment on va engager.
00:35 Réveillez-vous.
00:37 Je vous le dis en toute sincérité. Réveillez-vous.
00:39 On est à 7% de taux de chômage.
00:42 Il y a aujourd'hui, au moment où je vous parle,
00:45 des restaurateurs qui n'arrivent pas à ouvrir en pleine saison
00:48 parce qu'ils n'arrivent pas à embaucher.
00:50 On a des hôtels qui ne sont pas ouverts à plein
00:52 parce qu'ils n'arrivent pas à embaucher.
00:54 On a des entreprises dans tous les secteurs
00:56 qui voudraient se développer et qui ne prêtent pas de clients
00:58 parce qu'ils n'arrivent pas à embaucher.
01:00 On a des finances publiques qui ne me donnent pas le sentiment
01:02 qu'on peut lâcher l'effort non plus.
01:06 Donc quiconque pense que le temps est au repos
01:12 au mauvais compromis, c'est-à-dire celui qui se fait
01:14 contre l'énergie de l'Etat, de la société civile,
01:18 de notre tissu économique,
01:21 qui pense qu'on pourrait, en quelque sorte,
01:23 dans le moment que nous vivons,
01:25 quand je vois nos voisins qui sont pour certains
01:26 en train de rentrer en récession,
01:28 les tensions géopolitiques sont mauvaises pour l'économie,
01:31 nous ralentir, on ne vit pas dans le même monde.
01:35 -Je crois.
01:36 ...

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