Pour 68% des Français, le qualificatif “méprisant” s’applique bien à Emmanuel Macron selon un sondage Elabe/BFMTV

  • l’année dernière
69% des Français estiment que la réélection d’Emmanuel Macron a été “une mauvaise chose le pays” selon le dernier sondage Elabe/BFMTV. 62% (+2 points) souhaitent que la mobilisation contre la réforme des retraites continue. 57% des Français ne jugent pas crédible la baisse des impôts pour les classes moyennes, alors qu’Emmanuel Macron a annoncé "deux milliards de baisses d'impôts pour les ménages" ce lundi. Enfin, pour 68% des Français, le qualificatif “méprisant” s’applique bien au chef de l’État.

Category

🗞
News
Transcript
00:00 suite à la prestation d'Emmanuel Macron, deux chiffres.
00:02 68% des Français jugent que le président de la République,
00:06 le qualificatif de méprisant, peut être appliqué au président de la République,
00:10 et 69% pensent que sa réélection est une mauvaise chose pour le pays.
00:14 - Oui, ça fait trois semaines que le président de la République est omniprésent,
00:18 discours, interviews, déplacements,
00:20 et on voulait savoir si ça avait de l'effet, si l'opinion bougeait.
00:23 - La réponse est non.
00:24 - La réponse pour l'instant est non.
00:28 À la question première, qui est celle du cap, Emmanuel Macron,
00:31 dans son premier quinquennat, on était pour lui ou contre lui,
00:34 mais on lui reconnaissait qu'il avait un cap.
00:35 Ce cap, c'était la réforme.
00:36 Bien là, on a effectivement près de deux tiers des Français
00:40 qui considèrent que ce cap, ils l'ont perdu.
00:41 Et les interventions de présidents, dont celle d'hier,
00:43 ne suffisent pas pour l'instant pour effacer la séquence que l'on a connue.
00:48 La deuxième information qui est intéressante,
00:50 qui nous permet aussi de voir les attentes de l'opinion,
00:53 on a vécu un conflit social très profond, qui a duré plus de trois mois.
00:58 On a aujourd'hui sept Français sur dix, quand on les interroge pour BFMTV,
01:01 qui nous disent que la priorité, c'est de rassembler et d'apaiser
01:04 avant de réformer en profondeur le pays.
01:07 Donc, ça ne veut pas dire une attente d'une pause,
01:09 mais ça veut dire en tout cas l'attente d'une méthode différente
01:12 que pour l'instant, en tout cas, les Français que nous interrogeons ne voient pas.
01:16 Voilà.
01:17 Donc ça, c'est des points, j'allais dire, qui nous permettent d'évaluer
01:20 ce qui s'est passé depuis trois semaines et de voir que ça ne bouge pas.
01:23 Donc s'il y a un moment reconquête de l'opinion, en tout cas,
01:27 ça prendra beaucoup de temps.
01:28 - On en est très loin.
01:29 - On en est très loin et on n'en voit pas les premiers,
01:31 sauf sur deux électorats.
01:32 L'électorat socle d'Emmanuel Macron, celui du premier tour,
01:35 qui est quand même sensible à la remise en mouvement du président de la République.
01:38 - Ça fait quoi, ça ? 25 % des Français ?
01:41 - Oui, c'est ça.
01:42 - Non, mais c'est plus électorat.
01:43 - Exactement.
01:43 Et puis, les cadres qui sont sensibles à une partie du discours,
01:46 ils restent très opposés à la réforme des retraites,
01:48 ils sont sensibles, par exemple, au discours sur les succès obtenus
01:51 en matière d'investissement des entreprises étrangères en France,
01:54 ce qui s'est passé sur Choose France,
01:56 ou des perspectives meilleures sur l'emploi.
01:59 C'est un peu meilleur qu'il y a quelques semaines.
02:01 Et enfin, le dernier point, c'est que tout ça ne suffit pas à effacer,
02:05 c'est notre débat, à effacer la séquence sur les retraites,
02:08 puisqu'on a une opposition qui reste très forte,
02:10 comme si finalement, elle n'avait pas bougé,
02:12 alors que pourtant, la mobilisation, maintenant,
02:14 a du mal à s'affirmer aussi fortement que c'était il y a quelques semaines.

Recommandée