• l’année dernière
Transcription
00:00 ...
00:07 Chaque année, au début du mois d'août,
00:10 Saint-Pierre et Miquelon met la culture basque à l'honneur
00:13 durant une semaine.
00:14 Depuis le XVIe siècle, les habitants du pays basque,
00:17 à cheval sur la France et l'Espagne,
00:20 entretiennent des liens avec l'archipel français
00:23 d'Amérique du Nord.
00:24 D'abord venus pour la chasse à la baleine,
00:27 les pêcheurs basques vont s'implanter durablement
00:30 à Saint-Pierre et Miquelon au fil des siècles.
00:32 Aujourd'hui, un patronyme sur trois
00:35 est originaire des 7 provinces de l'Ushkézi.
00:38 Que ce soit en apprenant la pelote,
00:40 en participant à la chorale
00:42 ou simplement en recherchant les traces de leurs aïeux,
00:45 chacun entretient des liens forts et vivants
00:48 avec le pays de leurs ancêtres.
00:50 Avec la récente construction de la Maison Basque,
00:53 les Saint-Pierrets s'ancrent un peu plus
00:56 dans cette diaspora qui a essimé la planète entière,
00:59 cette fameuse 8e province du Pays basque.
01:02 Les liens qu'entretient l'archipel avec le Pays basque
01:10 sont anciens.
01:11 Tout commence avec la plus grande pêche
01:13 qu'aient connu Saint-Pierre et Miquelon,
01:16 la pêche à la morue.
01:17 Peyo Urutia a travaillé sur l'histoire
01:19 de cette activité lucrative qui a créé
01:22 ces liens si forts avec le Pays basque.
01:25 -Les bacalhaus, surtout à cette époque,
01:27 sont de grands.
01:29 On peut voir le taille des bacalhaus
01:31 qu'on pesait en 1960.
01:32 Quand les Basques vont à Terre-Nova,
01:34 au début du XVIe siècle,
01:36 ils n'avaient pas une grande intérête pour les bacalhaux.
01:39 Les Basques vont à Terre-Nova, au Canada,
01:42 pour peser les bacalhaux et les vendre.
01:45 C'est un produit qui se vend bien.
01:47 Pourquoi ?
01:48 Par les rigoures de la croissance chrétienne.
01:51 En cette époque,
01:52 à peu près 140 jours par an,
01:54 on ne pouvait pas consommer de viande.
01:56 Il fallait donc avoir accès à des pêches
01:59 pour compléter les préceptes de l'Eglise catholique.
02:02 Il fallait donc un pêche chez les bacalhaux.
02:05 -La morue ainsi pêchée est vendue en avare
02:08 et à l'intérieur de la péninsule.
02:10 Les armateurs en tirent de gros profits à l'époque
02:13 et la consommation de ce poisson se répand rapidement.
02:16 ...
02:18 -Un, deux.
02:19 ...
02:20 -Jean-Louis, Beignat et Batit sont musiciens professionnels.
02:24 Plusieurs fois par an, ils parcourent la planète entière
02:28 à la rencontre de la diaspora basque.
02:30 De San Francisco au Brésil, en passant par la Nouvelle-Calédonie,
02:34 les trois compères sont de tous les rassemblements.
02:38 Cette année, ils partent eux aussi.
02:40 Ils partent à la rencontre de la diaspora basque.
02:43 Cette année, ils partent eux aussi pour Saint-Pierre-et-Miquelon.
02:47 -Ils sont tout à fait ambassadeurs.
02:50 Nous, on aime notre pays basque.
02:53 On arrive dans un autre pays basque.
02:56 Saint-Pierre-et-Miquelon,
03:00 vous avez tous les ingrédients qu'on retrouve ici.
03:03 On a de vieux cultures.
03:05 L'astronomie, les sports basques,
03:07 la culture vivante, la danse, le chant, comme dit Batit.
03:12 Il manque la langue.
03:14 C'est pardonnable. C'est une immigration très ancienne.
03:17 -San Sebastián, c'est la capitale du Pays basque du Sud.
03:23 Avec une population de 180 000 habitants,
03:26 c'est un pôle économique majeur.
03:28 Ruangchou essaie de revenir régulièrement ici.
03:32 Pour ce miclonais d'adoption,
03:34 se promener le long de la baie de la Cancha,
03:36 c'est faire une sorte de pèlerinage.
03:38 -C'est chaleureux.
03:40 C'est calme.
03:42 Se promener, ça te révient.
03:46 C'est ça.
03:47 Les anciens temps, où je me suis promené aussi,
03:52 à chaque fois que j'arrive au Pays basque,
03:54 à San Sebastián,
03:55 j'essaie de me promener par ici plusieurs fois.
03:59 Pour ça même, c'est pour...
04:02 Pour revenir dans ta tête en arrière
04:06 et voir les images que t'avais avant
04:07 et les images que tu vois, que tu ressens aujourd'hui.
04:11 C'est toujours si beau.
04:13 -La famille de Ruangchou ne rentre que rarement au Pays basque.
04:17 Alors, chaque moment passé ici,
04:19 c'est l'occasion de créer des souvenirs.
04:21 Et venir se promener ici, avec son petit-fils,
04:25 c'est important pour lui.
04:26 -La-la-la-la-la-la !
04:28 La-la-la-la !
04:30 La-la-la-la-la-la !
04:33 -Dans le cadre de la fête basque,
04:36 la chorale banquienne coroua
04:39 a décidé de mettre un peu d'animation.
04:41 Nous sommes ici pour vous chanter deux petites chansons
04:44 histoire de bien démarrer la soirée.
04:47 -Oci, oci, oci, oci,
04:51 merci, cari, merci.
04:53 -Depuis le XVIe siècle,
04:55 les Basques, qui se sont installés ou ont simplement fait escale
04:58 à Saint-Pierre-et-Miquelon,
05:00 ont eu à cœur de laisser une trace de leur passage.
05:03 Ils ont ancré au cœur de ce petit territoire d'Amérique du Nord
05:07 une identité forte qui a traversé les siècles.
05:09 ...

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