Alexandre Arcady, réalisateur du film "Le Petit Blond de la Casbah", était l'invité du 20H de Ruquier pour évoquer la recrudescence de l'antisémitisme depuis l'attaque du Hamas en Israël du 7 octobre.
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00:00 Il y a quelques semaines, vous m'avez invité pour parler de l'actualité.
00:02 Je vous avais écrit une lettre en disant que ce n'était pas ma place et à d'autres de parler de l'antisémitisme et de cette bonté absolument incroyable.
00:09 On avait lu un court extrait.
00:10 Exactement.
00:11 Et aujourd'hui, je pense qu'il a raison, comme Franck Tapirou a raison.
00:15 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, il faut prendre la parole, il faut être devant, il faut dire, il faut s'exprimer.
00:19 Il faut s'exprimer et dire on n'a pas peur et on va utiliser les mots qu'il faut pour expliquer, pour combattre et pour aller de l'avant.
00:28 Parce que c'est plus possible. On ne peut pas vivre dans un pays.
00:31 On est citoyen français dans de la...
00:33 C'est absolument intenable qu'Arthur soit obligé d'être sécurisé, par exemple.
00:38 Sous protection.
00:39 Sous protection. C'est intenable.
00:40 Ce n'est pas possible.
00:41 Et ça représente qui ?
00:43 Un groupe, un groupe minuscule d'agitateurs qui agissent sur les réseaux, qui font peur parce que la majorité des gens ne sont pas antisémites en France.
00:54 Moi, je le sais.
00:55 Je viens de faire un film, on vient d'en parler, le petit blond de la Casbah, qui raconte mon enfance en Algérie.
01:00 Une enfance dans le vivre ensemble tout à fait naturel.
01:05 Juifs, arabes, chrétiens, on était dans ce même immeuble, dans une ville lumineuse extraordinaire.
01:12 Aujourd'hui, où est il, ce vivre ensemble ?
01:14 Il est cloisonné.
01:16 Mais quand on va dans mes salles en ce moment, il y a des applaudissements à la fin du film et même des youyou.
01:22 Ça veut dire que le film est vu par seulement pas seulement par les Français d'Algérie ou la communauté juive, mais par l'ensemble de la population.