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Une "marche civique contre l'antisémitisme" se tient ce dimanche 12 novembre à Paris à l'appel de Yaël Braun-Pivet et de Gérard Larcher, alors que les actes antisémites sont en hausse en France depuis les attaques du 7 octobre en Israël.

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Transcription
00:00 Vous savez, moi je suis frappé par la force de cette nation, de notre nation la France.
00:05 Je suis frappé par l'intelligence de ceux qui au bout du compte mettent leur bulletin dans l'urne.
00:10 Je suis frappé par les moments qu'ils choisissent pour se lever et pour venir défendre leurs convictions.
00:18 C'est pour ça d'ailleurs que je suis extrêmement choqué de ce qu'a dit le Président de la République.
00:21 Parce que ça ne ressemble pas à mon pays.
00:23 Sur quel moment, puisqu'il y a eu quand même des propos qui parfois étaient contradictoires,
00:28 à quel mot d'Emmanuel Macron vous faites référence ?
00:31 Condamner l'Israël parce qu'il bombarde des femmes et des bébés.
00:35 Je veux dire qu'il n'y avait aucune justification à ce qu'un pays se défende.
00:40 Évidemment que c'est déchirant de savoir que des enfants et des femmes sont morts.
00:46 Évidemment on sait aussi que dans un kibbutz en Israël,
00:48 des enfants, des femmes sont morts dans des conditions atroces.
00:52 Tout ça est désastreux.
00:53 Mais pourquoi est-ce que c'est arrivé ?
00:57 Parce qu'il y a des mouvements terroristes qui n'ont plus de limites.
01:01 Et le devoir des grands démocrates, le devoir...
01:04 Aujourd'hui si on avait De Gaulle, si on avait Churchill,
01:08 il dirait "Oui, levons-nous contre les terroristes tous ensemble, battons-nous.
01:12 Et nous avons l'obligation de vaincre, sinon c'est nous qui allons mourir."
01:16 Vous faisiez référence d'ailleurs, Elie Chouraki, tout à l'heure à François Mitterrand
01:19 qui pour un seul cimetière profané avait manifesté.
01:25 Il était le premier dans le cortège. L'absence d'Emmanuel Macron vous désole ?
01:29 Oui, complètement, bien sûr.
01:31 Le rôle du président de la République est d'être à la tête de ses enfants,
01:36 j'ai envie de dire, à la tête de ceux qui se battent pour la démocratie,
01:40 qui se battent pour la liberté, qui se battent pour l'honneur.
01:43 Où est l'honneur de la France aujourd'hui ?
01:45 Où est notre honneur quand on se cache, on se dissimule ?
01:49 On est loin de ça, on est loin de nos grands leaders.
01:53 Je suis désolé parce que j'ai vraiment de la sympathie pour notre président de la République.
01:57 En tout cas, j'en avais jusqu'ici.
01:58 Je trouve qu'il a fait des choses qui sont plutôt intéressantes
02:00 et auxquelles l'histoire rendra raison.
02:05 Mais là, je pense qu'il s'est totalement fourvoyé, totalement trompé et ça me navre.

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