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SportTranscription
00:00 -Avoir une douche à gauche ?
00:01 -Deux douches.
00:02 -Ca, c'est beau.
00:14 (Propos inaudibles)
00:16 (Bruit de la pluie)
00:17 (...)
00:20 (...)
00:23 (...)
00:27 (...)
00:30 (...)
00:33 (Bruits de pas)
00:36 (...)
00:39 -Je vais juste s'abrire.
00:41 (...)
00:49 (Bruit de la pluie)
00:52 (...)
00:55 (...)
00:58 (...)
01:02 -Dégagez-vous légèrement plus.
01:03 (...)
01:13 (...)
01:16 (...)
01:19 (...)
01:23 (...)
01:26 (...)
01:29 (...)
01:34 (...)
01:37 (...)
01:41 (...)
01:44 (Bruit de la pluie)
01:47 (...)
01:50 (...)
01:53 (...)
01:57 (...)
02:00 (...)
02:03 (...)
02:06 (...)
02:09 (...)
02:13 (...)
02:16 (Bruit de la pluie)
02:19 (...)
02:22 (...)
02:26 (...)
02:29 (...)
02:32 (...)
02:35 (...)
02:38 (...)
02:41 -Allez, gars !
02:43 (Bruit de la pluie)
02:44 -Bravo, mon dieu !
02:45 (Bruit de la pluie)
02:48 -On peut ouvrir tous les deux ?
02:49 (Bruit de la pluie)
02:53 (...)
02:56 (Cris de joie)
02:58 -Allez, les gars !
02:59 (Cris de joie)
03:00 -Allez, Franck !
03:02 (Bruit de la pluie)
03:05 (...)
03:08 (Bruit de la pluie)
03:11 (...)
03:14 (...)
03:18 (Bruit de la pluie)
03:21 (...)
03:24 (...)
03:27 (...)
03:30 (...)
03:34 (...)
03:37 (...)
03:40 (...)
03:43 (...)
03:46 (...)
03:50 (...)
03:53 (...)
03:56 (...)
03:59 (...)
04:02 (...)
04:06 (...)
04:09 (...)
04:12 -On est à droite.
04:13 (Bruit de la pluie)
04:14 -C'est ballé !
04:16 (Bruit de la pluie)
04:19 (...)
04:22 (...)
04:25 (...)
04:28 -On est à droite.
04:30 (Bruit de la pluie)
04:31 -C'est ballé !
04:32 (Bruit de la pluie)
04:35 (...)
04:38 (...)
04:42 (...)
04:45 (...)
04:48 (...)
04:51 (...)
04:54 (...)
04:58 (...)
05:01 (Cris d'encouragement)
05:04 (...)
05:07 (Cris d'encouragement)
05:10 (...)
05:14 (...)
05:17 (...)
05:20 (...)
05:23 (...)
05:26 (...)
05:30 (...)
05:33 (...)
05:36 (...)
05:39 (Bruit de la pluie)
05:42 (...)
05:46 (...)
05:49 (Cris d'encouragement)
05:52 (...)
05:55 (...)
05:58 (...)
06:02 -Reste comme ça, Tidav.
06:04 (Cris d'encouragement)
06:07 (...)
06:10 (...)
06:13 (...)
06:16 (...)
06:20 (...)
06:23 (...)
06:26 (...)
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07:01 (...)
07:04 (...)
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07:11 (...)
07:14 (...)
07:17 (Cris d'encouragement)
07:20 (...)
07:24 (...)
07:27 (...)
07:30 (Cris d'encouragement)
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07:49 (Cris d'encouragement)
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08:02 (...)
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09:47 (...)
09:51 (...)
09:54 -On a déjà énormément de bonheur,
09:57 et surtout, pour moi, un sentiment de délivrance,
10:00 parce que j'ai trouvé l'intensité de la compétition extrêmement forte,
10:05 et avec les bateaux qu'on avait proches de nous,
10:08 et les bateaux lointains, c'était une pression
10:11 qui a été dure à tenir pendant 17 jours.
10:15 La première sensation, c'est de la délivrance.
10:18 -En fait, ça fait quelques heures qu'on sait
10:21 qu'on allait plus ou moins gagner,
10:24 et on s'est interdit complètement de le dire.
10:27 Et du coup, c'est un poids énorme qui se libère.
10:31 C'est très beau, oui.
10:34 -Ah !
10:36 Avec les informations qu'on avait il y a 10 jours,
10:39 c'était le choix qui nous semblait le plus probable,
10:42 mais on savait qu'on n'avait pas toutes les cartes en main
10:46 et que personne ne les avait, donc il y avait une part de réussite,
10:49 et qu'à partir du moment où on avait pris cette option,
10:52 la meilleure chose qu'on pouvait faire,
10:55 c'était 1, finir premier de notre groupe,
10:58 et 2, courir contre le temps,
11:02 faire du mieux possible.
11:05 Cette ambivalence-là, elle n'était pas facile à gérer
11:08 parce qu'il y a des fois, on avait envie de contrôler
11:11 les personnes qui étaient avec nous,
11:14 et on pensait qu'il y avait mieux à faire.
11:18 Donc on a essayé de faire notre chemin comme ça.
11:21 -Les éléments de décision qu'on avait il y a 10 jours pour choisir,
11:24 ils étaient tout petits, il y a resté énormément d'aléatoires,
11:27 et donc il y a une part de réussite dans tout ça, oui.
11:30 -Je pense qu'un parti d'analyse qui a été correct aussi,
11:34 c'était que les routes étaient assez kiff-kiff
11:37 en termes de probabilité il y a 10 jours,
11:40 mais l'arrivée par le sud, à ce moment-là,
11:43 à 10 jours de prévision,
11:46 il n'y avait pas de vent, un truc zéro.
11:50 Ça peut pas... Statistiquement, ça peut pas être ça.
11:53 Et ça peut pas être pire, en gros.
11:56 S'ils sont pareils, et là, déjà, la route sud,
11:59 à la fin, il y a pas de vent, il faut juste
12:02 que ça s'améliore un tout petit peu et ça va aller mieux.
12:06 Bon, on a pensé beaucoup de choses comme ça,
12:09 mais en vrai, on sait aussi qu'on avait quand même déjà
12:12 investi pas mal de milles pour arriver à l'Alysée,
12:15 on n'allait pas tous les jeter pour repartir dans l'Alsace.
12:19 On allait tous les jeter pour repartir dans le nord,
12:22 pour puis repartir dans le sud,
12:25 ça faisait s'illionner l'Atlantique 4 fois en arrière.
12:28 Voilà, c'était ce qu'on trouvait le plus cohérent.
12:31 On fait la Jacques Vabre, on va dans l'Alysée,
12:34 on y reste, quoi.
12:38 Là, l'architecte Jean-Luc Avel...
12:41 - Bravo !
12:44 - C'est sûr qu'on a une machine incroyable.
12:47 On se sent plus ou moins tout le temps,
12:50 peut-être pas le plus rapide,
12:54 mais si on n'est pas le deuxième plus rapide de la flotte,
12:57 et bien ça, pour un bateau de course, c'est incroyable.
13:00 Il est super polyvalent, il accepte vraiment plein de choses.
13:03 Après, il est très exigeant aussi,
13:06 mais je pense que sur ça, nous,
13:10 on sait lui donner ce qu'il veut.
13:13 Vraiment, on a fait qu'il réglait le bateau,
13:16 tout la course.
13:19 D'ailleurs, on a découvert que les pilotes barrent mieux que nous,
13:22 ça, c'était pas très satisfaisant,
13:26 mais on a trouvé des modes de conduite du bateau
13:29 qu'on ne faisait pas trop avant,
13:32 et du coup, c'était vraiment à l'écoute tout le temps.
13:35 - C'est sûr que c'était hyper enrichissant.
13:38 La manière dont on maniait le bateau avant la course,
13:42 elle n'a rien à voir, on a appris chaque jour.
13:45 - Moi, j'avais jamais fait de transat en course,
13:48 je voyais ces 18 jours ou 15 jours comme quelque chose d'assez long,
13:51 et au final, ça passe assez vite,
13:54 parce qu'il y a vraiment tous les jours, tout le temps,
13:58 des choses à faire, des choses à apprendre, des choses à améliorer.
14:01 Je pense que là, à l'arrivée,
14:04 on a vraiment un haut niveau de connaissance du bateau,
14:07 et ça, c'est assez agréable.
14:10 Au-delà du résultat, le niveau de maîtrise,
14:14 c'est un niveau qui est assez important pour moi.
14:17 - Et comment avez-vous pu réussir ça ?
14:20 - Il est assez similaire à celui d'Ambrogio,
14:23 je ne connais pas très bien la classe 40,
14:26 mais je l'ai découverte ces 6 derniers mois.
14:30 En effet, le bateau est d'une polyvalence incroyable,
14:33 on n'a pas de trou,
14:36 il n'y a jamais de moment où on se dit "ça, ce n'est pas nos conditions".
14:39 Et en plus d'être polyvalent,
14:43 c'est bien d'avoir deux pilotes,
14:46 mais il faut une belle machine, et avec ce bateau, on l'a.
14:49 - Binôme, en vrai,
14:52 on n'a pas beaucoup de temps pour se connaître,
14:55 ni à terre ni à mer, on a fait 3 courses ensemble,
14:58 et les deux autres, ce sont de toutes petites courses.
15:02 Du coup, on a appris à se connaître à l'âge agréable.
15:05 J'ai découvert que Nico,
15:08 il a un côté très très bien,
15:11 très très sincère,
15:14 et surtout, des fois, il arrive à être vraiment très zen.
15:18 Même dans les moments les plus durs,
15:21 c'est là qu'il rebondit le plus haut,
15:24 c'est comme un petit bal de tennis.
15:27 Plus il prend en chair, plus il rebondit haut.
15:30 Et ça, ça m'a donné plein d'énergie à moi aussi,
15:34 parce que moi, je me sens un peu fonctionner aussi comme ça,
15:37 mais dans une course en double,
15:40 où vraiment, tu partages tout,
15:43 on s'amenait vers le haut tout le temps.
15:46 Dès qu'on avait un moment dur,
15:50 ça allait devenir presque une force.
15:53 - Il y a Lucas Rosette qui a gagné la Mini Transat.
15:56 - Qu'est-ce qui se passe, vous, d'un coup ?
15:59 - Je ne pense rien,
16:02 c'est juste que finalement,
16:06 on a des partenaires incroyables qui nous suivent,
16:09 qui ont des beaux projets, comme en France,
16:12 et puis ça arrive qu'il y ait des projets qui ont de succès.
16:15 Mais en tout cas, dans l'histoire de la course au large en Italie,
16:18 il n'y a jamais eu de projet,
16:22 on va dire,
16:25 avec des sponsors qui te suivent,
16:28 qui te donnent la confiance de faire un nouveau bateau,
16:31 ce qu'on a fait nous.
16:34 Déjà, nous, on a été très courageux,
16:38 mais les sponsors derrière, eux, c'est presque des fous,
16:41 parce qu'ils nous ont suivis,
16:44 ils nous ont donné tous les moyens pour être là aujourd'hui,
16:47 et ça, c'est quand même un truc très important.
16:50 Et l'équation, c'est la même pour tous.
16:54 En Italie, on se fait faire de la voile,
16:57 c'est sûr, on n'a pas l'océan,
17:00 du coup, souvent, on a besoin d'apprendre à vos côtés,
17:03 par les Français, par la culture française,
17:07 et puis, on a deux mains et une tête, comme tous.
17:10 Je pense que oui, dans tous les sports,
17:13 quand il y a quelqu'un qui...
17:16 En fait, la course au large, c'est pas très connu, quand même.
17:19 Et du coup, en Italie, quand il y a quelqu'un qui gagne,
17:22 là, cette année, on gagne Jacques Vabre, Casca,
17:26 on t'est mini et mini 300 en série,
17:29 c'est sûr que, voilà, j'espère, en tout cas,
17:32 moi, ça me ferait énormément plaisir,
17:35 parce que j'ai déjà fait ce sport,
17:38 qu'il y avait des sponsors qui me donnaient la possibilité de le faire.
17:42 Moi aussi, quand j'avais 20 ans et que j'ai commencé la voile,
17:45 je savais même pas que ça existait, cette possibilité.
17:48 Alors, enfin, quand je suis arrivé à l'Orient,
17:51 je me suis dit "Bon, alors, on peut le faire".
17:54 -Mesdames et messieurs, la grande Birelli,
17:58 la grande Belgaria,
18:01 l'Inglaterre,
18:04 (...)
18:07 et nous, nous sommes à l'École de France.
18:10 Bienvenue à l'École de France, messieurs,
18:14 et bienvenue à l'Orient.
18:17 (Propos inaudibles)
18:20 (...)
18:23 (...)
18:26 (...)
18:30 (...)
18:33 (...)
18:36 (...)
18:39 (...)
18:42 (...)
18:46 (...)
18:49 (Cris de joie)
18:52 (...)
18:55 -Très bien. On t'a suivi...
18:58 -Au-dessus de son arbre. -Au-dessus de son arbre.
19:02 (Propos inaudibles)
19:05 -On va partir de la baie et on va,
19:08 bien sûr, je vous le rappelle, on a du cousin
19:11 avec Clément Giraud qui vont venir nous rejoindre
19:14 dans quelques minutes.
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