• l’année dernière


Retrouvez "Europe 1 Bonjour" sur : http://www.europe1.fr/emissions/le-5-6

Category

🗞
News
Transcription
00:00 En finir avec le tabou du redoublement à l'école, c'est l'objectif de Gabriel Attal.
00:05 Le ministre de l'Éducation nationale évoquait une maltraitance à laisser des élèves entrer en 6e sans savoir lire, écrire et compter.
00:13 Ce sont ces mots. Aujourd'hui, le redoublement est rare, moins de 5% en 2022. Mais alors pourquoi, Louise Salé ?
00:20 Et bien parce que le redoublement a été jugé inefficace pour améliorer les résultats.
00:25 En 2014, il est donc devenu exceptionnel, possible uniquement en cas de longue absence pour maladie ou pour se réorienter au lycée.
00:32 Claude Lelievre est historien de l'éducation.
00:35 « L'évaluation internationale PISA a montré que les pays qui avaient un taux de redoublement faible avaient de meilleurs résultats que ceux qui avaient un taux de redoublement fort.
00:46 Cela dit, il s'agit de la scolarité obligatoire, il ne s'agit pas de l'ensemble de la scolarité.
00:51 Il peut se faire que des redoublements puissent être bénéfiques plus tard, en particulier au niveau du lycée. »
00:57 Mais pour les petites classes, plusieurs études ont montré que le redoublement avait des effets négatifs sur la confiance en soi.
01:03 Ces dernières semaines, le ministère a sondé les établissements à ce sujet.
01:06 Et à l'écrasante majorité, pour les profs, le redoublement n'est pas adapté.
01:11 Il demande plutôt qu'un accompagnement personnalisé soit instauré pour aider les élèves à rattraper leur retard lorsqu'ils intègrent le niveau supérieur.
01:19 Les explications de Louis Salet pour Europe 1.

Recommandations