Thomas Sotto reçoit Jordan Bardella, président du Rassemblement national, dans les 4 vérités.
Category
📺
TVTranscription
00:00 [Musique]
00:02 Bonjour et bienvenue dans les 4V, Jordan Bardella.
00:04 Bonjour Thomas Soto, merci de votre invitation.
00:06 Je vais le poser ici.
00:08 Neuf jours après le meurtre épouvantable de Thomas,
00:10 16 ans, à Crépole, les politiques n'en finissent pas de polémiquer
00:12 et la mort de ce jeune homme sert même de prétexte.
00:14 On l'a vu ce week-end à la violence
00:16 chez certains extrémistes. La mémoire de Thomas
00:18 et le respect de sa famille ne commanderait-il pas
00:20 un peu plus de décence et un peu plus de dignité, Jordan Bardella ?
00:23 De la part de qui, monsieur Soto ?
00:25 De la classe politique en général.
00:27 Ce qui s'est passé il y a quelques jours
00:31 est un drame qui se veut l'expression de la terreur quotidienne
00:36 que vivent des millions de Français dans notre pays
00:38 et des millions de parents qui sont extrêmement inquiets
00:40 de voir leurs enfants sortir dans les rues de France
00:43 parce qu'ils savent qu'ils risquent de se faire agresser,
00:46 qu'ils risquent d'être importunés en rentrant chez eux.
00:48 Et cet ensauvagement de notre société, c'est précisément
00:52 la responsabilité, en tout cas d'une partie...
00:54 Vous employez le même mot que Gérald Darmanin, "ensauvagement".
00:56 Gérald Darmanin qui emploie les mêmes mots que ceux du Rassemblement National
00:59 que nous exprimons depuis 30 ans dans notre société,
01:02 à savoir cette expression de la montée de l'insécurité
01:05 et de l'effondrement de l'autorité de l'État.
01:07 Mon rôle, notre rôle, le rôle de la classe politique,
01:10 c'est de faire en sorte que ces drames ne se réitèrent pas dans notre société.
01:15 On ne connaît pas le mobile de ce crime.
01:17 Oui, enfin, excusez-moi, on peut refaire l'histoire 107 ans.
01:20 Il y a un jeune de 16 ans qui est mort parce qu'il a été assassiné,
01:24 ce sont les termes du Président de la République,
01:26 parce qu'il a été là au mauvais endroit, au mauvais moment.
01:28 Ce ne sont pas les termes de la justice.
01:29 Et ce sont en tout cas les termes des témoins, des gens qui étaient sur place
01:32 et qui disent "ces jeunes de cité qui se sont comportés,
01:35 ce sont mes mots, comme des prédateurs, sont venus pour planter des Blancs
01:38 et sont venus pour planter des jeunes".
01:40 Donc pour vous c'est un crime raciste.
01:42 Monsieur Soto, je ne suis pas à la place de la justice.
01:44 Ce que je dis, c'est qu'il y a dans notre pays...
01:46 Vous dites que c'est un crime raciste.
01:48 Une haine qui monte chez une partie de la jeunesse,
01:52 une partie de la jeunesse en très grande partie issue de l'immigration,
01:55 qui se comporte en France comme les ressortissants d'un état étranger,
01:58 qui haït, déteste et combat tout ce qui représente de près ou de loin la France
02:03 et qui ne trouve pas face à elle un état autoritaire.
02:06 Est-ce que vous avez confiance dans la justice française ?
02:08 Allez-y, précisez votre question.
02:10 C'est déjà une question.
02:11 Je trouve la justice de notre pays beaucoup trop laxiste, Monsieur Soto.
02:14 Quand le procureur dit que les mobiles ne sont pas encore établis,
02:16 qu'à ce stade de l'enquête, ça viendra peut-être ou ça ne viendra pas,
02:19 le mobile raciste n'a pas été retenu, vous ne le croyez pas ?
02:22 Je pense que de refuser de voir la réalité en face, Monsieur Soto,
02:25 comme le font une partie des journalistes,
02:27 une partie de la classe politique et médiatique depuis de trop nombreux jours
02:30 et depuis de trop nombreuses années certainement,
02:32 c'est une autre forme de menace et de violence qui est exercée contre les Français.
02:36 Moi, je dis les choses, je vois la réalité en face
02:39 et je vois que nous avons un pays aujourd'hui
02:41 où les Français ont peur de sortir dans les rues,
02:44 où l'insécurité n'épargne plus aucun territoire de la République française
02:48 et qu'il y a dans notre pays une agression gratuite toutes les 44 secondes
02:51 et 120 attaques au couteau par jour.
02:53 Cette réalité, c'est une réalité que tous les Français voient
02:56 et qu'il nous faut désormais combattre.
02:59 Et si nous en sommes là aujourd'hui, quand on nous parle...
03:01 Excusez-moi, moi je ne tolère pas les procès en récupération.
03:03 Les procès en récupération politique...
03:05 Non, les procès en récupération politique sont là pour masquer la réalité
03:09 et généralement, ils sont utilisés par ceux
03:11 qui ont une responsabilité morale dans la situation
03:13 parce qu'ils ne veulent pas voir, Monsieur Soto.
03:15 La justice ne fait pas de politique.
03:16 Soyons francs, toute cette suspicion, elle repose sur les prénoms
03:18 des jeunes interpellés.
03:19 Est-ce qu'on peut juger des individus à leur prénom ?
03:21 Est-ce que le prénom créerait dans la France de 2023
03:23 ou dans votre esprit une présomption de culpabilité ?
03:25 Mais, Monsieur Soto, qui a dit cela ?
03:27 Dans quel monde vivez-vous ?
03:29 Si vous ne voyez pas aujourd'hui, je ne le crois pas,
03:31 si vous ne voyez pas aujourd'hui dans notre société
03:34 qu'une grande partie de la délinquance de rue
03:36 est le fait de l'immigration, est le fait de notre incapacité,
03:39 ce qui ne veut pas dire, encore une fois, que tout ce...
03:41 Mais pardon, ça c'est une chose, mais ça ne veut pas dire
03:43 que ce soit ça la cause de Crépol.
03:45 Ce qui ne veut pas dire que tous les gens qui sont arrivés en France
03:48 commènent des crimes et des délits, heureusement,
03:50 et l'immense majorité respecte les lois de la République.
03:53 Mais il y a un lien aujourd'hui, évident,
03:55 entre l'ensauvagement de notre société
03:57 et notre incapacité à maîtriser les flux migratoires.
04:01 On nous répond, ces jeunes sont français.
04:03 Excusez-moi, mais c'est bien ça le problème, Monsieur Soto.
04:06 Et on devrait s'interroger tous, collectivement.
04:08 Peut-être pas nous, parce que nous, on n'a pas de responsabilité là-dedans.
04:11 Pourquoi est-ce qu'on a aujourd'hui sur le sol de la République française
04:13 des gens qui sont incontestablement d'ici, de France,
04:16 mais dont l'âme est ailleurs, et qui aillent au combat,
04:19 tous ceux qui représentent notre société ?
04:21 Qu'est-ce que vous proposez contre ça, pour lutter contre ça ?
04:23 Je pense qu'il faut rétablir l'autorité de l'État,
04:25 et qu'il faut rétablir l'autorité dans l'État.
04:27 Il faut évidemment un tournant en matière pénale,
04:29 parce que la justice, aujourd'hui, vous m'interrogez sur ma confiance
04:32 ou ma défiance vis-à-vis de la justice, elle ne fait plus peur.
04:34 Et elle ne fait plus peur parce qu'elle est beaucoup trop laxiste,
04:37 et quand on voit, par exemple, on se souvient de l'affaire Lola,
04:41 on se souvient de l'affaire Axel Dormier,
04:43 on se souvient de l'affaire de Philippe Moguillot,
04:45 ce chauffeur de bus à Bayonne, qui a été laissé pour mort
04:48 parce qu'il a demandé à des gens dans son bus de porter le masque,
04:51 il a été tabassé, je crois que ces assassins ont pris 13 et 15 ans de prison.
04:56 Est-ce que vous croyez que c'est sérieux quand on note gratuitement
04:59 l'avis d'un français qui n'a rien demandé, qui travaille ?
05:01 Et moi j'en ai un peu ras-le-bol qu'on s'en prenne systématiquement
05:04 à la majorité silencieuse, à la France qui bosse,
05:07 à la France qui n'emmerde personne.
05:08 Les parents de Thomas étaient des restaurateurs,
05:10 c'est cette France qui fait vivre le pays,
05:12 c'est cette France qui ne casse pas,
05:14 c'est cette France qui n'embête jamais personne
05:16 et c'est cette France qui ne trouve jamais à ses côtés,
05:19 à son chevet, le soutien de l'État et une justice implacable.
05:22 Donc je pense qu'il faut durcir les sanctions en matière de justice
05:26 et nous nous portons notamment la fin des aménagements de peine
05:29 pour toute peine de prison prononcée au-delà de six mois ferme
05:33 parce que je pense que l'atteinte à l'intégrité physique
05:36 doit retrouver un caractère sacré.
05:38 Il faut évidemment durcir les sanctions contre les mineurs.
05:41 Ce drame sert en tout cas de prétexte à des militants d'ultra-droite
05:43 qui s'en sont servis, vous l'avez vu ce week-end,
05:45 pour manifester à Romand-sur-Isère et pour crier dans la même phrase
05:47 "Justice pour Thomas, islam hors d'Europe".
05:50 D'autres ont tagué sur une mosquée du coin
05:52 "Un bon musulman est un musulman mort, justice pour Thomas".
05:55 Qu'est-ce que ça vous inspire ?
05:56 Je pense qu'on ne répond pas à la violence par la violence
05:59 et on ne répond pas à la violence de la société
06:01 qui est un vrai débat, qui est un vrai sujet
06:03 que nous abordons ce matin par des expéditions punitives,
06:06 par une justice privée ou par des slogans vengeurs.
06:09 On y répond par l'autorité légitime de l'État
06:12 et la force des lois.
06:13 Le président de la commission des lois, Sacha Ouyé,
06:15 a renoncé à protéger le peuple français.
06:17 Il y a eu une responsabilité politique
06:19 et notamment une responsabilité politique du Rassemblement National.
06:22 Oui, mais tous ces gens ont une responsabilité dans la situation du pays.
06:25 Tous ces gens ont une responsabilité dans l'explosion des violences
06:29 aujourd'hui dans les villes, dans les campagnes, dans les territoires ruraux.
06:32 Et précisément ces gens-là qui aujourd'hui
06:34 ont une responsabilité politique et morale
06:36 dans ce que vivent les Français
06:38 viennent devant les caméras de télévision
06:40 en accusant et en portant une colère beaucoup plus lourde
06:42 à l'encontre de ceux qui dénoncent le laxisme,
06:44 l'insécurité et l'immigration
06:46 depuis 30 ans, mouvement politique auquel j'appartiens,
06:50 plutôt que contre ceux qui commettent des crimes et des délits.
06:52 C'est très révélateur, mais vous savez, les Français ne sont pas dupes
06:55 et je pense qu'il ne faut pas se tromper de débat.
06:57 Jordan Bardella, vous dites et répétez
06:59 que la plupart de nos problèmes viennent de l'immigration. Dans ce cas, pourquoi ?
07:01 Je n'ai pas dit cela, monsieur Soto.
07:03 Alors pardon, que beaucoup de nos problèmes viennent de l'immigration.
07:05 Non, mais je ne peux pas vous laisser dire
07:07 que la plupart des problèmes du pays viennent de l'immigration.
07:09 J'ai dit que la quasi-totalité de la délinquance de rue
07:11 venait de l'immigration.
07:13 Comme la délinquance est un des problèmes majeurs de notre pays,
07:15 selon ce que vous dites,
07:17 est-ce qu'il est un fait, sans doute ?
07:19 En tout cas, l'immigration est un problème important.
07:21 Est-ce qu'on peut dire que l'immigration est un problème important dans votre esprit ?
07:23 Non seulement l'immigration est un problème important,
07:25 mais l'immigration déstabilise
07:27 les grands équilibres de notre société.
07:29 C'est un sujet. On a le droit d'en parler sans être taxé
07:31 d'extrémistes, de racistes.
07:33 Mais je n'ai rien dit. Vous n'êtes taxé d'extrémistes ?
07:35 Je ne vous parle pas, vous, personnellement.
07:37 Mais on voit bien là
07:39 qu'on peut parler de ce sujet
07:41 sereinement, tranquillement, sur lequel
07:43 une majorité de Français s'accordent
07:45 à dire qu'on accueille beaucoup trop d'étrangers
07:47 dans notre pays et qu'il est temps aujourd'hui
07:49 de réduire la voilure. Dans ce cas,
07:51 et fort de ce constat, pourquoi ne pas voter le projet de loi du gouvernement
07:53 qui a été considérablement durci au Sénat
07:55 et qui arrive aujourd'hui aux commissions des lois et à l'Assemblée
07:57 comme un moindre mal, un mieux que rien ?
07:59 Parce que ce texte n'est pas un texte
08:01 contre l'immigration, c'est un texte
08:03 pour l'immigration. Et on voit bien que les conditions
08:05 dans lesquelles il a été durci au Sénat
08:07 seront très largement assouplies par la majorité
08:09 à l'Assemblée nationale. On le sait précisément.
08:11 Et vous voyez, pendant que
08:13 Bruno Le Maire, j'ai écouté votre chronique juste avant
08:15 notre interview, annonce
08:17 le durcissement des règles d'accès au chômage
08:19 pour les seniors, Mme Berger,
08:21 porte-parole du gouvernement, ministre,
08:23 s'est exprimée hier en indiquant que
08:25 le gouvernement refuserait de
08:27 restreindre l'accès aux aides sociales
08:29 pour les étrangers qui
08:31 arrivent en France. Je suis en désaccord
08:33 avec cette politique parce que je pense
08:35 que nous faisons
08:37 face aujourd'hui à une immigration
08:39 de guichet social et qu'il faut
08:41 réserver les aides sociales aux familles
08:43 françaises. Deuxièmement, moi je ne voterai pas ce texte
08:45 de loi parce qu'il contient notamment en son sein
08:47 ce fameux article 3.
08:49 - C'est pas faire de la politique comme les autres, comme les vieux, faire de la popole
08:51 à l'ancienne, les petits calmeux ? - Non, monsieur Soto, je fais pas de popole.
08:53 Il y a un article dans ce
08:55 texte de loi, qui est l'article 3,
08:57 qui prévoit l'un des plus grands appels
08:59 d'air migratoires de toute la Ve République.
09:01 - Il a été supprimé par le gouvernement. - Il va revenir, vous le savez très bien,
09:03 à l'Assemblée Nationale, puisqu'il va permettre
09:05 de régulariser les travailleurs clandestins.
09:07 Donc en gros, vous arrivez sur le sol français,
09:09 vous violez les lois, vous vous maintenez illégalement, vous obtenez des droits.
09:11 C'est ce qu'on a fait au Royaume-Uni.
09:13 Au Royaume-Uni, après le Brexit,
09:15 on a facilité l'accession au titre
09:17 de séjour. Résultat, aujourd'hui, quelques
09:19 années après, ça a été un appel d'air considérable
09:21 et l'immigration n'a jamais atteint
09:23 des records aussi élevés
09:25 au Royaume-Uni. Donc c'est une prime à l'illégalité
09:27 et on voit bien là, si vous voulez, que ce texte
09:29 de loi est très largement insuffisant.
09:31 - Il y aura une motion de censure ou vous voterez une motion de censure ?
09:33 - Il y aura peut-être des motions de censure.
09:35 Laissons ce texte arriver à l'Assemblée Nationale.
09:37 En tout cas, ce gouvernement, il a un bilan
09:39 et il a battu tous les records en matière d'immigration.
09:41 Moi, je suis favorable à l'organisation
09:43 d'un référendum sur l'immigration, parce que
09:45 je pense que tant qu'on ne met pas dans la Constitution
09:47 française l'ensemble du bouclier
09:49 politique, juridique, administratif
09:51 pour protéger la France de vagues migratoires
09:53 qui, je le dis au peuple français,
09:55 ne sont qu'au début du commencement.
09:57 Quand vous regardez la démographie
09:59 de continents voisins, notamment africains,
10:01 on n'en est qu'au début du commencement.
10:03 Donc, soit on accepte cette ruée vers l'Europe,
10:05 soit on s'en prémunit, on s'en protège
10:07 et moi, je serai en tout cas aux élections européennes
10:09 le porte-parole de cette France
10:11 qui ne veut plus et ne peut plus prendre sa part
10:13 en matière d'immigration. - On va se dire quelques mots de la situation
10:15 en Israël et de ses conséquences chez nous en France,
10:17 avec le 10 octobre et les attaques terroristes du Hamas.
10:19 Le RN est très en pointe sur son soutien
10:21 à la lutte contre l'antisémitisme.
10:23 Compte tenu de l'histoire de votre parti, ça intrigue
10:25 certaines personnes. Que répondez-vous à ceux qui disent
10:27 que, pour vous, défendre les Juifs
10:29 est une façon de mieux taper sur les musulmans ?
10:31 - Que ces propos,
10:33 puisqu'ils viennent des plus hautes autorités de l'État
10:35 et notamment du président de la République, sont irresponsables
10:37 quand on connaît l'état de grave
10:39 tension communautariste que traverse notre pays
10:41 et, accessoirement, la menace terroriste.
10:43 Je crois que
10:45 placer des fatwas sur la tête
10:47 d'un certain nombre de responsables politiques,
10:49 comme l'a fait le président de la République, est particulièrement
10:51 irresponsable. Je pense que... - Ça revient à placer une fatwa
10:53 sur notre tête ? - La menace... Quand on va expliquer
10:55 qu'on est du côté des Français de confession juive
10:57 parce qu'on veut taper sur le musulman,
10:59 oui, en quelque sorte, le président de la République
11:01 met des fatwas. Et je trouve que, quand on est le chef de l'État
11:03 et le garant de la sécurité des Français, c'est irresponsable.
11:05 Mais il n'en reste pas moins que, aujourd'hui,
11:07 l'idéologie islamiste et l'islam politique
11:09 menacent nos compatriotes de confession juive.
11:11 Ça fait 15 ans que nous alertons
11:13 notre pays sur ce sujet.
11:15 Et je pense que le Rassemblement national,
11:17 que mon mouvement politique et que Marine Le Pen
11:19 sommes désormais le meilleur
11:21 bouclier pour protéger les Français de confession juive.
11:23 - À propos de l'antisémitisme, vous avez semé le trou, vous le savez,
11:25 en n'étant pas clair sur ce que vous pensiez de Jean-Marie Le Pen.
11:27 Alors je vous propose de réécouter quelques-unes des déclarations
11:29 du fondateur du Front National.
11:31 - Je ne dis pas que les
11:33 chambres à gaz n'ont pas existé.
11:35 Je n'ai pas pu
11:37 moi-même en voir. Je n'ai pas
11:39 étudié spécialement la question.
11:41 Mais je crois que c'est un point
11:43 de détail de l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale.
11:45 - Monsieur Durafour et Dumoulin,
11:47 obscur,
11:49 obscur
11:51 ministre de l'ouverture,
11:53 dans laquelle il a d'ailleurs immédiatement
11:55 disparu, le Parti communiste,
11:57 lui, perd des forces
11:59 tandis que l'extrême-droite
12:01 ne cesse d'en gagner.
12:03 (applaudissements)
12:05 Monsieur Durafour,
12:07 crématoire,
12:09 merci de cet aveu.
12:11 - On peut ajouter à propos
12:13 de Patrick Bouel, monsieur Bourrelle aussi, on fera une fournée
12:15 la prochaine fois. - Vous n'avez pas honte, monsieur Soto, franchement ?
12:17 - Non, je voudrais savoir si vous avez toujours du mal à répondre à la question
12:19 sur l'antisémitisme de Jean-Marie Le Pen. - Monsieur Soto, j'ai été parfaitement
12:21 clair sur cette question.
12:23 La rupture politique entre Marine Le Pen et Jean-Marie Le Pen
12:25 a eu lieu il y a plus d'une décennie, en 2015.
12:27 Maintenant, si vous croyez que
12:29 ce matin, sur le service public,
12:31 payés avec l'argent de ceux qui nous regardent,
12:33 dans une émission de qualité comme la vôtre,
12:35 avec les problèmes que connaît le pays,
12:37 il faut qu'on reparle de propos de Jean-Marie Le Pen
12:39 qui ont 35 ans.
12:41 - Il s'agit de clarifier votre position
12:43 d'il y a deux semaines. - Sauf votre respect, monsieur Soto.
12:45 Tombez bien bas.
12:47 - A vous de l'apprécier.
12:49 Est-ce que vous serez
12:51 toujours avec
12:53 son nom m'échappe, Gerd Wilders,
12:55 associé à Gerd Wilders,
12:57 dont le projet au Pays-Bas est la sortie des Pays-Bas
12:59 de l'Union Européenne. Est-ce que ce sera toujours votre associé ?
13:01 - C'est-à-dire ? - Vous savez que dans son projet
13:03 européen, ça va couper, il faut qu'on aille vite, il y a la sortie
13:05 des Pays-Bas de l'Union Européenne. - Max, si vous n'aviez pas passé peut-être
13:07 cinq minutes sur le propos de Jean-Marie Le Pen,
13:09 qui a quatre ans et quinze ans et qui est sorti
13:11 de la vie politique, on aurait peut-être eu plus de temps pour parler
13:13 de ce qui intéresse les Français. Mais enfin,
13:15 je suis très heureux de voir que les alliés
13:17 du Rassemblement National arrivent aujourd'hui
13:19 au pouvoir dans un certain nombre de pays en Europe,
13:21 ce qui veut bien dire que nous représentons aujourd'hui
13:23 un espoir et que malgré les petits
13:25 tentatives de rediabolisation à laquelle
13:27 vous êtes compromis
13:29 et soumis ce matin, les Français
13:31 et les Européens ne sont pas du tout... - Merci,