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Hier soir sur France 2, un des membres de groupuscules d'extrême droite s'est exprimé pour expliquer son combat comme vous pouvez l'entendre sur la vidéo ci-dessus. La veille, huit individus ont été arrêtés et placés en garde à vue après leur participation à une manifestation qui avait été interdite par la Préfecture à Lyon. Parmi ces individus, figurent six hommes et deux femmes âgés de 18 à 34 ans.
Sur des vidéos publiées sur les réseaux sociaux, notamment sur la page Facebook du groupe « Les Remparts », des individus masqués tiennent une banderole « l’immigration tue » et crient « Islam hors d’Europe ! ».

En dépit de l’interdiction, environ une centaine de personnes avaient pris part à ce cortège qui avait été initialement organisé en réaction à la mort de Thomas, 16 ans, à Crépol. Lors de cette manifestation, plusieurs affiches ont été collées portant divers slogans comme « Thomas 16 ans tué par des barbares », ou « Thomas tué car blanc » ou encore « Justice pour Thomas.»

Plusieurs groupes ont participé à ce rassemblement sur la Presqu’Île de Lyon. Malgré une interdiction prononcée quelques heures plus tôt en raison du risque de troubles à l’ordre public, la manifestation a eu lieu.

Depuis le drame, les groupuscules d’extrême droite ainsi que l’extrême droite parlementaire et une partie de la droite ont abondamment commenté la mort de Thomas, 16 ans, qui illustre à leurs yeux la montée de l’insécurité dans les zones rurales. Lyon est l’une des places fortes de l’extrême droite en France.

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Transcription
00:00 Alors, qui sont ces militants de l'ultra-droite lyonnaise ?
00:05 Sur les réseaux sociaux, ils sont de plus en plus nombreux à s'afficher publiquement.
00:09 Nous avons choisi de flouter les visages et de ne pas dévoiler les noms.
00:13 Nous avons rencontré l'un de ces influenceurs, un étudiant de 22 ans qui dit rêver d'une Europe blanche et chrétienne, sans immigration.
00:23 Inclure le monde entier, c'est quelque chose de très utopiste.
00:27 Déjà condamné pour participation à une manifestation interdite, il affirme être fiché S par les services de renseignement.
00:34 Il en fait même une fierté.
00:36 Ça peut être une médaille parce que ça montre l'investissement que j'apporte à la cause.
00:42 Là, vous vous rendez compte que ce genre de phrase, ça peut marquer, ça peut choquer ?
00:46 Peut-être que ça peut choquer, mais être un militant identitaire, c'est se faire traquer par la République jusque chez soi.
00:52 Je ne me reconnais pas nécessairement dans les valeurs républicaines.
00:55 Comme ce militant, ancien membre d'une liste d'extrême droite à des élections locales,
00:59 la mouvance identitaire lyonnaise entretient parfois des liens concrets avec des partis politiques.

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