Pascal Praud et vous - Présidentielle 2027 : «La première mesure que nous engagerons est un référendum sur l'immigration», annonce Bardella

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Transcription
00:00 - Vous avez gagné beaucoup de batailles le Rassemblement national ces dernières années,
00:03 d'abord sur le plan moral, puisque mis à part M. Dupont-Moretti,
00:08 personne ne vous fait plus le procès d'être un parti nazi,
00:13 ce qui a pu exister dans les années 70.
00:16 Et ceux qui le font en tout cas, vous l'avez dit, c'est sans doute contre-productif.
00:20 En revanche, il y a une bataille que vous n'avez pas gagnée.
00:22 C'est la bataille de la crédibilité. Est-ce que vous êtes armé pour gouverner ?
00:26 Est-ce que vous avez les hommes qu'il faut ? La qualité qu'il faut ? La compétence qu'il faut ?
00:31 L'exercice du pouvoir ? Non, vous ne l'avez pas.
00:33 Et ça, c'est une bagarre qui est la plus importante, la compétence.
00:38 Est-ce que demain, le programme est fait ?
00:40 Est-ce que les 10 mesures que vous prendrez, vous les savez déjà ?
00:44 Est-ce que les 100 jours, parce que tout le monde s'accorde à dire
00:46 qu'il faut 100 jours pour changer la France,
00:48 est-ce que c'est trop tôt de poser cette question ?
00:51 Ou est-ce que c'est déjà en place ?
00:53 - Non mais, non seulement nous serons prêts,
00:56 mais nous nous y préparons chaque jour que Dieu fait.
00:59 Et que tous les jours, nous travaillons avec l'ensemble des gens qui nous accompagnent,
01:04 l'ensemble de nos députés qui travaillent,
01:07 et que nous avons vivement incité à se spécialiser.
01:10 Et quand on regarde aujourd'hui dans les différents sondages,
01:12 je ne vais même pas vous parler du bilan d'Emmanuel Macron qu'on a présenté comme un Mozart de la finance,
01:16 et dont le moins qu'on puisse dire, c'est que les 12 points supplémentaires de dette,
01:21 l'aggravation spectaculaire de la balance commerciale ou l'augmentation de la pauvreté,
01:25 ne sont pas à mettre au crédit de gens qu'on présentait comme des experts.
01:28 Donc les experts c'est très bien, mais à un moment donné il faut aussi...
01:30 - Avec la parenthèse du Covid ?
01:31 - Oui, bon, elle est un peu facile cette parenthèse du Covid.
01:34 - Elle est chère.
01:34 - Il y avait toujours une parenthèse,
01:35 Zicoel Sarkozy il y avait une excuse,
01:36 François Hollande il y avait une excuse,
01:37 Emmanuel Macron il y avait une excuse.
01:39 La première mesure que nous engagerons, c'est un référendum sur l'immigration.
01:43 Parce que je pense que tant qu'on ne met pas dans la constitution française le référendum,
01:48 ce n'est pas une question.
01:49 Vous savez qu'un référendum c'est deux choses,
01:50 soit c'est une question, oui/non à une question qui est posée par le pouvoir,
01:53 soit c'est un texte de loi que vous soumettez à l'approbation du peuple français.
01:57 Moi je pense que tant qu'on ne fait pas passer par référendum
02:00 l'ensemble du bouclier politique, juridique, administratif, économique,
02:05 pour protéger la France de vagues migratoires qui n'en sont qu'au début du commencement,
02:09 incluant dans ce texte la priorité nationale,
02:11 les aides sociales réservées aux familles françaises,
02:13 la suppression du droit du sol,
02:15 l'expulsion systématique des délinquants, des criminels étrangers.
02:19 Mais pour une raison très simple Pascal,
02:21 c'est que si on ne met pas ces mesures-là dans la constitution,
02:25 si on ne fait pas rentrer dans la constitution française l'ensemble de ces textes,
02:28 il y aura toujours, et c'est ce que je reproche au gouvernement
02:31 avec ce texte de loi sur l'immigration,
02:32 une jurisprudence européenne, une jurisprudence internationale
02:35 qui viendra casser notamment les expulsions et les procédures d'OQTF.
02:40 Donc il faut rendre le bouclier face à l'immigration,
02:43 le bouclier juridique, il faut le rendre intouchable.
02:46 Aujourd'hui l'État français décide de 25% de sa politique d'immigration,
02:49 le reste c'est l'Union Européenne, les juridictions européennes
02:52 et les juridictions internationales.
02:54 Donc premièrement, référendum sur l'immigration que nous enverrons dès les premières semaines.
02:59 - Sur les autres sujets, sujets économiques notamment,
03:00 Marine Le Pen pencherait à gauche, souligne les experts là aussi.
03:05 - Oui, les experts de qui ? C'est qui les experts ?
03:08 - Les experts...
03:09 - Super, les experts ils ont un très bon bilan.
03:11 - Les experts qui regardent son programme.
03:13 - Deuxièmement... - Son père était libéral,
03:16 elle n'est pas tout à fait sur cette ligne là.
03:19 - Mais nous conduirons, et je le dis, une politique économique raisonnable
03:22 à destination à la fois des ménages à qui on a vocation à rendre du pouvoir d'achat,
03:26 et ça sera notamment l'objet d'une de nos premières mesures
03:28 qui sera la baisse de la TVA de 20% à 5,5% sur le carburant,
03:32 sur l'électricité, le gaz, le fuel, parce que je pense que se chauffer et se déplacer
03:36 alors que c'est un bien de première nécessité est en train de devenir un produit de luxe
03:40 dans la sixième puissance économique mondiale,
03:41 et à destination des entreprises,
03:43 notre objectif ce n'est pas de faire partir les entreprises,
03:45 c'est qu'il y ait encore plus d'entreprises en France
03:47 pour défendre les intérêts français,
03:49 et je pense que le drame de notre pays aujourd'hui c'est qu'il pue suffisamment de grands capitaires.

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