Hausse du péage en 2024 : le train coûte cher, les frais pour la voiture augmentent, que faire ?

  • l’année dernière

Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui il revient sur l'annonce faite par le gouvernement sur l'augmentation des tarifs du péage en 2024.

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Transcript
00:00 - Europe 1, Pascal Praud.
00:02 - Et de 11h à 13h réagit "Sétémoigné" au 01-90-3921 avec Pascal Praud sur Europe 1.
00:08 - Alors, que faisons-nous à l'instant ?
00:12 Emmanuel Macron, je vous propose de l'écouter.
00:14 Il était aux obsèques de Gérard Collomb ce matin à Lyon.
00:18 - Et si, lors de ma cérémonie d'investiture,
00:22 vous versiez d'inoubliables larmes,
00:26 c'est à nous, à moi,
00:32 d'être aujourd'hui étreints par le chagrin inconsolable ?
00:38 Le vent se lève.
00:44 Il faut tenter de vivre.
00:48 Vous avez enfin, cher Gérard,
00:52 changé ma vie.
00:56 - Parole émouvante du président de la République qui a donc prononcé
01:00 l'oraison funèbre de Gérard Collomb, le maire de Lyon.
01:04 À 2h25, je vous propose de parler de la hausse des péages d'autoroutes
01:08 qui sera inférieure à 3% le 1er février 2024.
01:12 C'est le ministre chargé des Transports, Clément Beaune, qui l'a annoncé.
01:16 Le ministre parle d'une hausse limitée, mais quand même, on ne sait plus quoi faire
01:20 puisque le train est assez cher, les billets sont hors de prix,
01:24 si on choisit de prendre la voiture, les prix du carburant sont élevés,
01:28 et maintenant les frais d'autoroutes, alors que les sociétés d'autoroutes, je crois,
01:32 gagnent plutôt bien leur vie, si j'en crois les statistiques.
01:36 Je vous propose donc d'écouter Clément Beaune,
01:40 il était ce matin sur RMC. - Les prix des péages augmentent chaque année, au 1er février,
01:44 depuis des décennies, et c'est notamment lié à l'inflation.
01:48 L'année, il y a eu une hausse importante, de 4,8%, et je veux le dire,
01:52 parce qu'il y a beaucoup de fake news, l'année prochaine, il y aura une hausse limitée,
01:56 inférieure à 3%, à partir du 1er février, donc rien avant, rien notamment pour les vacances de Noël
02:00 et ceux qui partent en voiture, en famille, elle sera inférieure à 3%.
02:04 On est lié par un contrat, c'est ça qui fait qu'il y a une augmentation chaque année,
02:08 pour tenir compte des investissements, les sociétés d'autoroutes font un boulot pour déployer des bornes électriques,
02:12 pour entretenir nos routes, pour plus de sécurité, c'est bien, pour payer des gens qui nous dépannent
02:16 à la sécurité, il faut rémunérer tout ça, c'est normal, mais il faut trouver un équilibre entre
02:20 la transition écologique, les investissements et le pouvoir d'achat.
02:24 [Musique]
02:28 - L'argument de l'inflation, il s'entend toujours pour la hausse des produits
02:32 ou la hausse en l'espèce des autoroutes,
02:36 il ne s'entend jamais pour les salaires, c'est-à-dire que
02:40 les salaires n'augmentent pas en France en fonction
02:44 de l'inflation, donc si tout augmente et que votre salaire n'augmente pas,
02:48 votre pouvoir d'achat baisse, je pense que vous comprenez
02:52 M. Boubouc, ce résumé. - Ah oui, c'est une logique implacable !
02:56 - Je pense qu'on n'a pas besoin d'être sorti des hautes études
03:00 pour comprendre cela. - Nullement !
03:04 - Jean-Pierre, chauffeur-livreur, qui habite au Beauvais.
03:08 - Oui, bonjour Pascal, bonjour à tout le monde, je suis heureux de vous réentendre et que vous
03:12 vous sentez un petit peu mieux. On était tous un petit peu attristés, même si vous avez été remplacés.
03:16 - Mais Laurence, exactement... - Laurence est merveilleuse.
03:20 - Mais Laurence est... d'abord, Laurence est merveilleuse.
03:24 - Je comprends que M. Boubouc... - M. Boubouc, il a été gentil avec elle.
03:28 - Attendez, je comprends qu'il préfère travailler avec Laurence Ferrari qu'avec moi, M. Boubouc.
03:32 - Vous avez écouté DJ Fab pendant deux jours ? - Non. - Il a pris ses libertés !
03:36 - C'est-à-dire ? - Ah bah le chef n'est pas là ! Des chroniques musicales, on veut, tu envoies là !
03:40 - C'est pas vrai ! - J'ai pas écouté, quoi.
03:44 - On était sur Europe 2 pendant deux jours avec DJ Fab. - J'ai écouté hier...
03:48 - Non, alors, on n'est pas sur Europe 2. - On est sur Europe 1 !
03:52 - Sur Europe 1 ! - C'est Europe 1 !
03:56 - Voilà ! - Voilà !
04:00 - Vous avez peur de Jean-Pierre, là. - Non mais c'est M. Liberti. - Ah oui, oui.
04:04 - M. sur Europe 1. - Europe 1. - Europe 1. - Europe 1. - Qui est le Lorin Mazel.
04:08 - Vous savez pas qui était Lorin Mazel ? - Si, si, bien sûr que si !
04:12 - Alors qui est-ce ? - On se connait très bien avec Lorin, en plus.
04:16 - Europe 1. - Oui. - Europe 1. Nous sommes sur Europe 1.
04:20 - Et Lorin Mazel, plus exactement Alain Liberti, qui est le Lorin Mazel, parce qu'il a des doigts comme des baguettes !
04:26 - Oh là là ! - Donc il mène tout cela ! - Eh oui !
04:30 - Ah mais j'espère qu'Alain ne prend pas mal, évidemment, cette petite fantaisie !
04:34 - Ah bon ! - S'il le prend mal ou pas, il nous a dit de parler de Rome 1 !
04:38 - Ça vous appartient, moi je veux pas être licencié ! - Mais, mais, mais...
04:42 - Moi j'ai que ça, monsieur, vous faites ce que vous voulez, moi je reste ici ! - Moi j'ai que ça !
04:46 (rires)
04:48 - Mais évidemment qu'il a de l'esprit et de l'humour, M. Liberti !
04:52 On le salue ! 12h28, c'est l'heure à laquelle généralement il...
04:56 - Qu'est-ce qu'il y a ? Continue ! - Il veut pas nous écouter !
05:00 C'est l'heure à laquelle il dit "je m'en vais" ! - Il attrape les plateaux !
05:04 - Il attrape les couverts ! - Il plonge sa main dans le bac à couverts !
05:08 - Bon, Jean-Pierre ! - Oui ?
05:12 - On est en train de se faire un ami de M. Liberti,
05:16 tout son entourage va lui dire "montre-moi tes mains !"
05:20 Les gens vont le croiser dans les dîners pour dire
05:24 "Alain, il y a quelqu'un qui parle de toi sur Europe 1, il dit que tu as des grandes mains,
05:28 est-ce que tu peux nous montrer tes mains ?"
05:32 - Mais non, pourquoi pas faire la pub ?
05:36 - Mais alors Jean-Pierre, on a mis Jean-Pierre ! - DJ Fab !
05:40 - Vous êtes un rabougri, DJ Fab ! - Ah oui, mais sinon...
05:44 - C'est son nouveau surnom, le crouton !
05:48 - DJ Crouton !
05:52 - 11h13, c'est Pascal Fray, vous suivez Europe 1.
05:56 - Pascal Fray, vous suivez Europe 1.
06:00 - Pascal Fray, vous suivez Europe 1.
06:04 - Pascal Fray, vous suivez Europe 1.
06:08 - Pascal Fray, vous suivez Europe 1.
06:12 - Pascal Fray, vous suivez Europe 1.
06:16 - Pascal Fray, vous suivez Europe 1.
06:20 - Pascal Fray, vous suivez Europe 1.
06:24 - Vous pourrez prendre le train.
06:28 - M. Ville-Dieu est avec nous, l'homme à la casquette que vous connaissez, Fabien Ville-Dieu,
06:32 qui était venu la semaine dernière pour nous annoncer
06:36 qu'il y aurait une grève. Alléluia, il n'y aura pas de grève.
06:40 - M. Ville-Dieu, vous êtes là ? - Oui, bonjour.
06:44 - J'en étais content, je prenais ça avec légèreté,
06:48 et j'avais raison, c'est-à-dire que vous avez été augmenté, si vous avez été augmenté,
06:52 je suis content pour vous parce que c'est la moindre des choses.
06:56 - Oui, on a été augmenté, après l'augmentation ne nous va pas,
07:00 elle ne va toujours pas, la question n'est pas de savoir si Sudray ou les Chino sont
07:04 contents de l'augmentation de salaire. - Vous avez été augmenté de combien ?
07:08 - On n'a pas signé l'accord, donc ça ne nous va pas, la question qui se posait c'était
07:12 commettre en grève pour arracher un meilleur accord, et nous on voulait le faire de façon unitaire,
07:16 c'est-à-dire avec plusieurs organisations syndicales, on n'a pas réussi,
07:20 comme on a entendu par les autres organisations syndicales, on se retrouvait donc tout seul, Sudray,
07:24 la question toute simple qui se posait c'était est-ce que tout seul Sudray on pouvait
07:28 faire bouger les lignes, remettre la direction au cours de la table négociation,
07:32 et on a estimé que ça serait trop compliqué. - Pourquoi les autres n'étaient pas avec vous ?
07:36 - Je ne vais pas parler à leur place, il faudra leur demander, mais d'abord
07:40 il y a quand même deux organisations qui ont signé l'accord, donc voilà, c'est quand même compliqué
07:44 de signer un accord et de se mettre en grève contre, et puis
07:48 ils étaient sur une autre stratégie. - L'augmentation de
07:52 salaire que vous allez avoir, vous pouvez nous donner
07:56 un étendu, vous pouvez nous donner une information là-dessus ?
08:00 - Ce que je peux vous dire c'est que
08:04 il y a beaucoup de chiffres, beaucoup d'annonces, on nous a annoncé 17%
08:08 d'augmentation sur les trois ans. - C'est pas mal ça 17% d'augmentation.
08:12 - Une augmentation de dingue quoi en fait.
08:16 J'invite tout le monde à démissionner des entreprises du CAC 40 et à venir
08:20 tous être recrutés à la SNCF, on a de telles augmentations, donc tout ça c'est
08:24 un fake, tout simplement. - Vous allez être augmenté de combien ?
08:28 - Il y aura une augmentation de 2,6%
08:32 à partir du 1er janvier, voilà, 2,6%, c'est-à-dire
08:36 qu'il va courir à peine l'inflation, parce qu'on est sur une inflation
08:40 si tout se passe bien de 2,6% en 2024, mais entre ce qu'on nous annonce
08:44 et ce qui se passe réellement, des fois on a un delta, on a des petites surprises.
08:48 Donc aujourd'hui les enjeux sont pas là, est-ce que les enjeux en termes de
08:52 négociations salariales à la SNCF qui est une entreprise importante
08:56 qui est une entreprise importante dans la décarbonation des transports
09:04 parce que si on veut que les gens quittent leur voiture,
09:08 ils utilisent des modes de transport décarbonés qui ne polluent pas,
09:12 il faut bien se tourner vers la SNCF, c'est le seul opérateur national
09:16 et aujourd'hui la SNCF n'est pas au rendez-vous parce que la SNCF n'arrive pas à recruter
09:20 et la SNCF voit une hémorragie de ce nombre de salariés.
09:24 Et donc nous on pense naïvement qu'il faut mettre tout le paquet
09:28 et notamment rendre la SNCF attractive, avant il y avait un statut,
09:32 tout le monde s'est bien marré, il n'y a plus de statut, il n'y a plus d'attractivité à la SNCF, il n'y a pas de salaire en plus.
09:36 - Moi je vous rejoins là-dessus, vous m'avez convaincu là-dessus que ça devrait être un monopole naturel
09:40 le train, qu'il faut mettre le paquet sur les investissements, qu'il faut rendre fiers
09:44 les gens de travailler à la SNCF et qu'il faut
09:48 les attirer d'une certaine manière par une politique salariale
09:52 offensive. Oui, je suis plutôt et j'entends plutôt ce que vous dites.
09:56 En revanche j'ai dû me tromper peut-être de bouton tout à l'heure et il est possible que j'ai
10:00 craché dans le micro. - Vous avez éternué quand même au visage,
10:04 on peut pas bien vider le cheveu. - Moi je dis toujours tout aux auditeurs, a priori sur ma console
10:08 j'ai un bouton, par exemple si je ne veux ne pas parler
10:12 donc là on m'a pas entendu parce que j'ai parlé
10:16 et visiblement je me suis trompé de bouton, j'ai appuyé sur celui-là et celui-là on m'entend
10:20 et en plus je pensais que... - Monsieur Villieu a cru que c'était un bug et a fait "allô ?"
10:24 - Monsieur Villieu a cru que j'étais désagréable avec lui.
10:28 Bon, je connais votre engagement, votre sincérité, votre authenticité
10:32 Fabien Villieu et souvent vous ne
10:36 parlez pas tant pour vous parce que vous, vous êtes un conducteur avec beaucoup de responsabilités
10:40 et vous avez un salaire qui est
10:44 disons important, même si vous pourriez être payé davantage
10:48 vu les responsabilités que vous avez, souvent on en a parlé ensemble, mais là où je vous
10:52 rejoins c'est de rendre cette grande maison attractive
10:56 et on rend attractif la SNCF avec un projet
11:00 d'entreprise. Alors est-ce que c'est le statut, je n'en sais rien, est-ce que c'est une politique
11:04 salariale, je n'en sais rien non plus, mais en tout cas la SNCF
11:08 doit être un fleuron de notre industrie.
11:12 - Et elle ne l'est plus. Elle l'a été, mais elle ne l'est plus aujourd'hui.
11:16 Et elle le sera de moins en moins demain. - En tout cas il faut espérer
11:20 qu'elle le soit parce que ça fait partie de la vitrine
11:24 je trouve de la France, la SNCF.
11:28 Merci beaucoup Fabien Villieu et vous nous avez donné au moins
11:32 un chiffre d'augmentation d'un peu plus de 2% à partir du 1er janvier.
11:38 Il est 12h37, alors je vois que
11:42 Louise, l'instant Louise peut-être.
11:46 - Ah, est-ce que DJ Fab a ça ? - Louise qui est revenue, elle était malade
11:50 elle aussi. - Mais Louise, qu'est-ce qui se passe ? - Elle est revenue aujourd'hui.
11:54 - Ah vous n'étiez pas là Louise ? - Comme vous Pascal, lundi, mardi.
11:58 - C'est bizarre, c'est vrai. - Tout le monde est absent en même temps.
12:02 - Les génies sont connectés.
12:06 - Mais qu'est-ce que vous aviez Louise ?
12:10 Louise, je le rappelle, qui arrive toujours vers 12h40 parce qu'elle s'occupe de Céline Géraud.
12:14 - Qui n'est pas là d'ailleurs. - Qui n'est pas là, mais elle s'occupe... - J'avais le Covid.
12:18 - Vous aviez le Covid ? - Oui, mais je suis testée négative là, tout va bien.
12:22 - Mais vous avez eu le Covid combien de temps ? - J'entends.
12:26 - Vous êtes devenue sourde avec les Covid. - Ça arrive, mais ça peut revenir.
12:30 - Ça peut revenir au bout de quelques jours. - Oui, mais là tout va mieux.
12:34 - J'ai repris mon énergie. - Mais je ne comprends pas, je vous ai quitté
12:38 - vendredi, vous n'aviez pas le Covid vendredi. - Apparemment si.
12:42 - Attends, on a pu chopper. - C'est peut-être Louise la cause de tout ?
12:46 - Non, puisque je n'avais pas le Covid.
12:50 - C'est l'inspecteur Colombo.
12:54 - Ça va se tester Olivier. - Oui, tout va bien.
12:58 - Oui, mais lui il faut tout tester chez Olivier.
13:02 - Il faut le faire rentrer dans la machine entièrement. - Il faut mettre des électrodes.
13:06 - Bon, il est 12h39.
13:10 - Il y a Jean-Pierre qui attend sur le bas côté, après la pub. - Oui, parce que Jean-Pierre
13:14 - on ne l'a toujours pas pris. - Non, après la pub, mais je n'ai pas dit.
13:18 - Après la pub, mais après quel pub, on ne sait pas.
13:22 - On a dit on rigole, on rigole, on ne voit pas le fond du bol. - Non, mais c'est connu ça.
13:26 - C'est connu comme expression. - Alors ça il est possible.
13:30 - Vous n'allez pas me faire passer pour un ringard. - Pas vous.
13:34 - Ça c'est le genre d'expression peut-être qui... - En Savoie, peut-être.
13:38 - Mais on rigole, on ne voit pas le fond du bol, ça c'est pas arrivé jusqu'au périphérique.
13:42 - C'est pas franchi. - C'est mes bisous.
13:46 - Je vous préserve, Pascal Treuil, et vous sur le repas. Et vous la listeuse des rangs 80, 30, 9, 21, comme Jean-Pierre.
13:52 - Et Géraldine, elle, qui a pris mes nouvelles. - Oui, voilà, merci, voilà, vous le dites.
13:56 - Géraldine, c'est autre chose que vous. - Qu'est-ce que j'ai dit tout à l'heure ?
14:00 - Que je ne vous ai pas envoyé de SMS parce que je savais que vous n'alliez pas répondre.
14:04 - Il m'a répondu. - J'ai répondu à tout le monde.
14:08 - Tout le monde, je réponds. - Vous répondez maintenant ? - Oui, je réponds.
14:12 - Vous répondez trop. Bon, Jean-Pierre, qui est chauffeur-livreur.
14:16 - J'ai toujours un problème. - Excusez-moi, mais on vous a fait patienter.
14:20 - Je ne me suis pas endormi, ça va. - C'est mieux que de ne pas s'endormir si vous êtes chauffeur-livreur.
14:26 - D'ailleurs, j'ai un slogan pour vous, Pascal, puisqu'il faut faire la pub.
14:30 "Celui qui n'est pas sur Europe 1 n'est pas malin."
14:34 - Ah, c'est pas bon ça ? - Et là, vous pourriez travailler au marketing.
14:38 - J'irai chercher mon chèque après la compta, ne vous inquiétez pas.
14:42 - "Celui qui n'est pas sur Europe 1 n'est pas malin."
14:46 - Alors Alain, il va adorer. - Ça arrive avec Alain. Il n'est pas chez Alain.
14:50 - Il n'est pas chez Alain.
14:54 - Même si vous avez des grandes ou des petites mains.
14:58 - Il a des grandes mains, on n'y peut rien.
15:02 - C'est fini là. - Monsieur Liberté a des grandes mains, on n'y peut rien.
15:06 - Nous, on est des témoins de la réalité, on rapporte les faits.
15:10 - C'est ça qui nous intéresse. Jean-Pierre, racontez-nous les péages.
15:14 - Vous prenez l'autoroute quand ? Tous les jours, vous prenez l'autoroute ?
15:18 - Ah, oui, oui.
15:22 - Attendez, parce que j'ai un monsieur qui me contacte en même temps, donc je lui fais signe qu'il peut se garer.
15:26 - Ah, ben non, je vous en prie. Mais il vous contacte avant de se garer, les gens vous contactent avant de vous...
15:30 - Oui, parce qu'il faisait signe, il croyait que la place n'était pas libre,
15:34 et puis en fait, si la place est libre à côté, donc je lui disais qu'il pouvait se garer tout simplement.
15:38 - Là, vous avez quoi comme voiture ? - Alors là, c'est un camion professionnel,
15:42 et ça m'arrive parfois, pour gagner du temps, effectivement,
15:46 de prendre le péage régulièrement. - Mais c'est un gros camion ?
15:50 - Non, c'est un petit 3,5 tonnes frigo,
15:54 mais bon, on a vu quand même l'augmentation,
15:58 etc. - Vous prenez quelle autoroute ?
16:02 - Notamment l'autoroute A16.
16:06 - D'où à où l'A16 ? - Alors, souvent, c'est
16:10 de Beauvais à Lille-Adans, exactement.
16:14 - Vous payez combien pour faire Beauvais à Lille-Adans ?
16:18 - Alors, il y a une trentaine de kilomètres,
16:22 à peu près, et il n'y a encore pas très longtemps,
16:26 vous étiez à 4,50€ à peu près, et là, vous avez pris
16:30 quasiment 1€ en très peu de temps, en moins de 2 ans, d'ailleurs.
16:34 - Mais ce n'est pas vous qui payez ! C'est votre société !
16:38 - Mais ça a un coût quand même sur le fonctionnement
16:42 de l'entreprise. Mais quand je vais dans le Nord, par exemple, quand j'utilise l'autoroute A1,
16:46 enfin l'A16, l'A1 et l'A2, par exemple,
16:50 j'ai vu le péage, j'ai pris
16:54 3,4€ avec une voiture normale, j'ai pris 3,4€ facilement, en très peu de temps.
16:58 Alors qu'on sait très bien que le problème, c'est qu'aujourd'hui, la plupart
17:02 des autoroutes sont déjà remboursées depuis très longtemps.
17:06 Alors j'entendais tout à l'heure qu'il disait qu'il fallait quand même le coût du fonctionnement, etc.
17:10 Est-ce qu'il ne serait pas plutôt plus utile de nationaliser
17:14 ces sociétés-là, et que ce soit l'État... - On les a privatisés
17:18 il y a quelques années, donc je veux bien qu'on les renationalise aujourd'hui.
17:22 Mais moi, ça ne me gêne pas. Moins l'État est présent,
17:26 souvent mieux ça marche, pour tout vous dire.
17:30 Il y a des choses qui sont un monopole naturel, je parlais de la SNCF
17:34 tout à l'heure, que les sociétés d'autoroutes soient
17:38 données aux privés, si ça peut économiser
17:42 des fonctionnaires et des administratifs de l'État, franchement, je ne vais pas m'en plaindre.
17:46 Alors le prix de l'autoroute, ça met très difficile d'évaluer
17:50 pour moi si c'est le juste prix ou pas, si c'est cher ou pas cher, j'ai l'impression qu'on prend
17:54 quand même assez rarement l'autoroute, on le prend à titre
17:58 personnel, je parle... - Oui, même personnellement,
18:02 ça a un coût quand même... - Oui mais c'est assez rare l'autoroute, professionnellement
18:06 il y a beaucoup de gens qui circulent dessus, mais c'est
18:10 rare quand même... - Mais vous avez des professionnels qui le prennent régulièrement,
18:14 ça a vraiment un coût énorme
18:18 des fois dans les petites entreprises qui sont obligées de le prendre, ça a un coût énorme, etc.
18:22 Ou alors vous n'allez pas prendre l'autoroute et vous allez prendre des nationales
18:26 où ça va être bouché, etc.
18:30 Il y aura plein d'autres problèmes, et par sécurité et par temps,
18:34 parce que le temps aujourd'hui c'est de l'argent, c'est désolé de le dire comme ça,
18:38 par moments on est obligé, on fait le maximum pour satisfaire nos clients,
18:44 et puis des moments on le prend parce qu'on sait que
18:48 ça va bouchonner, que ça va être un petit peu compliqué d'être à l'heure, donc on va essayer de gagner
18:52 un quart d'heure par-ci, un quart d'heure par-là, donc voilà. - Eh bien j'entends bien Jean-Pierre,
18:56 j'entends ce que vous... - Et je tiens à remercier aussi
19:00 le monsieur de la NCCF qui n'a pas de... - De famille,
19:04 vous avez raison, Jean-Pierre. - Étant donné que je vais le prendre pour aller
19:08 en vacances chez mes filles dans le Nord...

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