Un mois dans les médias - 30/11/2023 - Partie 1

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00:00 [Générique]
00:18 Bonjour et bienvenue dans ce nouveau numéro d'Un mois dans les médias.
00:21 Chaque mois, on vous jette un coup d'œil dans le rétroviseur de l'actu.
00:24 C'est aussi l'occasion de vous expliquer avec mes invités
00:27 comment se fabrique l'information que vous consommez chaque jour grâce à nos médias.
00:32 Avec moi en plateau, Delphine Noyaux, rédactrice en chef adjointe de La Nouvelle République.
00:36 Bonjour Delphine.
00:37 Bonjour.
00:38 Mathieu Djuar, rédacteur en chef d'Infotour et de 37°.
00:40 Bonjour Mathieu.
00:41 Bonjour.
00:42 Ravi de vous accueillir à nouveau pour ce numéro d'Un mois dans les médias.
00:46 Nous recevrons en deuxième partie Sébastien Canevey, étonnant professeur de droit qui, à 64 ans,
00:53 s'est trouvé une seconde carrière de youtubeur avec sa chaîne "Vous avez le droit".
00:57 Elle totalise 250 000 abonnés à ses contenus de décryptage.
01:02 Il avait donc toute sa place évidemment dans cette émission.
01:06 Tout de suite, c'est l'info dans le rétro, un premier récapitulatif des événements marquants des semaines qui viennent d'arriver.
01:13 Ça y est, il est enfin là.
01:21 Le centre aquatique du Val d'Amboise ouvre finalement ses portes,
01:24 huit ans après le début du projet.
01:27 Plus de subventions publiques, jusqu'à nouvel ordre pour le jouet les tours FC Touraine.
01:33 Une annonce dure à avaler avec un certain sentiment d'injustice.
01:37 L'étoile métropolitaine est prête à naître.
01:40 C'est le message martelé par les élus locaux et entités concernées à l'attention de Christophe Béchut.
01:45 Les précautions sont prises.
01:48 D'ici mercredi, tout doit être stocké à l'abri en prévision de la tempête Kiaran.
01:53 Après le grand nettoyage, il ne reste plus qu'à croiser les doigts et espérer passer entre les mailles du filet.
01:59 Plutôt gros coup de vent que tempête en Indre-et-Loire, mais qui laisse tout de même des traces.
02:04 Ici à Buaye en Touraine, à la mi-journée, 15 domiciles étaient encore privés d'électricité.
02:09 D'ici la mi-novembre, les 22 enfants accueillis ici dans deux structures de micro-crèches appelées les Osio,
02:17 vont se retrouver sans solution de garde.
02:20 La préfecture vient en effet de décider de fermer définitivement les deux structures,
02:25 pourtant reprises en mars dernier par un nouveau gérant.
02:28 8h20, Vincent est en pleine tournée.
02:32 Non pas de courrier, mais de repas.
02:34 - Bonjour Monsieur Alain.
02:35 Il vient 4 fois par semaine chez Yves pour livrer le déjeuner.
02:39 C'était en 1983 et 40 ans plus tard, on célèbre encore cette marche d'un mois et demi entre Marseille et Paris.
02:47 Ce week-end a joué les tours, une trentaine de personnes ont marché contre le racisme, comme à l'époque.
02:52 Le début d'un chantier qui était très attendu.
02:55 A l'université de Tours, le retrait symbolique du premier carreau de revêtement du site d'Etaner a eu lieu ce matin,
03:02 car une partie de ces locaux qui datent des années 70 va être entièrement rénovée.
03:07 6 millions d'euros sur les 17 millions du fonds France 2030 pour produire les véhicules routiers de demain,
03:13 octroyés à la région Centre-Val de Loire.
03:17 - Dans cette partie, on va parler de l'abandon du projet de passerelle cycliste sur la Loire.
03:22 Mais on commence par un sujet qui mobilise beaucoup de monde, des citoyens, des enseignants, et fait couler beaucoup d'encre.
03:28 On parle de ces enfants qui dorment à la rue et qui sont dans la mesure du possible hébergés en dehors des circuits classiques de l'aigle d'urgence.
03:35 C'est ça qui nous intéresse.
03:36 Le maire de Blois, le député d'Indre-et-Loire Charles Fournier, ouvre des locaux,
03:40 et pour le député, sa permanence pour accueillir des familles avec enfants contraintes de dormir à la rue.
03:45 Le nombre, c'est une quarantaine en Indre-et-Loire, une trentaine dans le Blaisoir.
03:49 Une situation telle que la mobilisation a été peut-être sans précédent. Delphine ?
03:55 - Oui, je trouve quand même là, on a des élus qui, d'une certaine façon, en ouvrant les locaux comme ça,
03:59 qui ne sont pas des locaux normalement d'hébergement, se mettent hors la loi.
04:02 Ce n'est quand même pas banal.
04:03 Alors, on peut y voir un affichage.
04:05 N'empêche qu'ils le font et que ça permet quand même à des gens de manger et de dormir au chaud.
04:09 C'est quand même assez symptomatique aussi d'un moment là où on est dans une crise.
04:14 Il n'y a plus de place en fait.
04:16 Il n'y a plus assez de place d'hébergement d'urgence dans nos départements.
04:18 - C'est inquiétant Mathieu.
04:20 Et c'est cette inquiétude dont on se fait le relais.
04:22 - Oui, c'est inquiétant.
04:23 Après, le sujet revient tous les ans.
04:24 Et en effet, comme Delphine, tu le dis, aujourd'hui, il y a saturation.
04:27 Le 115 a enregistré plus de 48% d'appels en deux ans.
04:31 Donc, c'est dire un petit peu l'étendue du problème.
04:34 Et en effet, le nombre de places est restreint.
04:36 Les associations estiment entre 800 et places manquantes sur l'Indre-et-Loire.
04:40 Du côté de la ville de Tours, on estime qu'on pourrait en rajouter 200
04:43 et ça serait complètement pris.
04:44 Donc, c'est bien que des élus aussi de premier rang prennent un peu en charge le problème.
04:48 - Alors, il peut y avoir la question de la com politique ou de la sincérité de leur engagement ?
04:52 - Oui, on peut se poser la question.
04:55 C'est surtout leurs opposants politiques ou ceux qui n'y ont pas pensé peut-être qui peuvent se poser la question.
04:59 Il n'empêche que, certes, il y a une partie de com.
05:03 Mais c'est aussi le moyen de mettre le débat sur la place publique et de dire on fait quoi maintenant ?
05:07 Alors, il y a aussi des gens qui travaillent en coulisses, qui ne le disent pas et qui sont tout à fait honorables.
05:11 Ce n'est pas un souci.
05:13 Mais au moins, là, ça oblige à se poser la question et à trouver des moyens.
05:17 - Oui, concernant Charles Fornier, le député de Tours qui est hébergé à sa permanence,
05:21 c'est aussi la façon dont il voit son rôle de député.
05:24 Il le dit, je suis aussi un lanceur d'alerte.
05:25 Il l'avait fait sur ces tests de cheveux, sur les produits qu'il y avait dans ses cheveux et compagnie.
05:30 Donc, voilà, lui, il l'orchestre, il l'assume.
05:32 Mais en effet, comme vous dites, il le fait aussi.
05:35 Donc, c'est quand même un geste fort.
05:37 - Et en conséquence, la préfecture d'André-Loire, notamment, fait le point après cette séquence d'actualité.
05:42 Voilà, on voit Patrice Latron, le préfet, faire une journée en gros thématique autour de l'accueil d'urgence.
05:47 Mais le constat qu'il dresse est assez terrifiant.
05:50 Des millions d'euros injectés depuis 10 ans dans l'aide d'urgence et le constat de l'insuffisance malgré tout aujourd'hui.
05:56 - Oui, oui, dans le 41, dans le Loire-et-Cher, ils disent 310 places pour accueillir et ce n'est vraiment pas suffisant.
06:02 C'est vrai que la problématique, apparemment, il y a eu quand même beaucoup plus de demandes depuis cet été.
06:08 Très certainement liées à des arrivées de migrants, en fait, notamment avec des familles, des femmes qui peuvent être enceintes ou avec des enfants.
06:17 Et donc, là, on a normalement une obligation de les héberger ou ce qu'on appelle les mineurs isolés,
06:22 qui sont des jeunes qui arrivent seuls, dont on ne sait pas exactement l'âge, en fait, au départ.
06:27 Et eux, ils affirment avoir un âge, mais on n'a pas de papier.
06:30 Et là aussi, normalement, le département a l'obligation de s'en occuper.
06:32 - Le préfet de Loire-et-Cher, que vous citiez, a annoncé lundi, d'ailleurs, que toutes les places,
06:37 enfin, qu'il n'y avait plus perpu, aucun enfant qui dormait à la rue, les places ont été trouvées jusqu'au 12 novembre.
06:42 Une question sur comment on fabrique l'info autour de cette question-là.
06:45 Pourquoi y a-t-il peu ou pas de témoignage de ces familles, Mathieu ?
06:50 - C'est compliqué parce que, comme Delphine, tu le disais, c'est beaucoup de familles qui arrivent en France dans des situations compliquées.
06:56 Donc, il y a aussi une volonté de se protéger. Et les associations d'aide, également, sont un peu surprotectrices,
07:03 aussi, avec ces familles qu'elles accompagnent, un peu en dehors des clous de la République.
07:07 Donc, c'est compliqué de les approcher. Et c'est essentiellement la raison, je pense.
07:11 - Oui, c'est ça. C'est vrai qu'on a certaines familles même qui ont fait des procédures pour essayer d'avoir des papiers
07:17 ou un droit d'asile, enfin, quelque chose qui leur permette, justement, de démarrer une forme d'intégration.
07:23 Et quand on arrive à un moment donné avec des recours épuisés, qu'il n'y a plus forcément de solution administrative.
07:30 L'idée, c'est... Puisqu'on vous a pas donné de papier, il faut rentrer. Mais vous vous doutez bien que s'ils sont arrivés jusqu'ici,
07:36 c'est pas forcément pour repartir. Et par exemple, dans le Loire-et-Cher, ils nous donnaient comme chiffre sur 400 obligations
07:42 de quitter le territoire français par an, à peu près. Donc 400 personnes qui devraient partir. Et ils comptent une centaine qui est partie.
07:49 Là-dessus, il faut quand même se méfier parce qu'il y a les gens qui partent et qui reviennent. Parce que s'ils sont partis une première fois,
07:53 c'est qu'ils n'étaient pas dans le confort chez eux.
07:56 - Vous parliez du Loire-et-Cher, directificatif, c'est le 12 décembre pour l'hébergement des personnes en ce moment, annoncé par le préfet.
08:02 Et donc pas le 12 novembre. Allez, la séquence des plus maintenant.
08:05 Vos podiums, chers amis. On commence par l'ANR. Le plus lu du côté de l'Indre-et-Loire, eh bien, on parle d'une régulation des populations de serfs.
08:14 - Oui, alors franchement, c'est vrai que ça nous a un peu étonnés. Alors, je ne sais pas comment ça se prononce, le cerf Mounjak, peut-être.
08:20 Donc, si vous voulez comparer, on peut comparer avec la Jussie pour les rivières, les condos.
08:26 - Une plante invasive. - Une plante invasive, voilà, que vous avez dû voir au mois de septembre. Il y en avait absolument partout.
08:31 Eh bien, le cerf est comparé, voilà. - C'est le silure de forêt.
08:35 - Voilà, c'est le silure de forêt ou la Jussie, enfin voilà, comme on veut.
08:38 Et donc, le problème, c'est qu'en fait, il risque de bousculer toute la biodiversité des forêts.
08:43 Et c'est pour ça qu'il y a une autorisation pour les chasseurs de le tuer dès qu'ils en voient un.
08:48 - Du côté du 41, on parle de Beauval et cette saga familiale, malgré tout, qui, en ce moment, ne tourne pas très, très, très longuement.
08:54 - Mais non, parce qu'on a le frère et la sœur qui se déchirent. Donc, le frère, Rodolphe, est le président du parc.
09:00 La sœur avait des fonctions en communication et éducation. Et elle a été licenciée par son frère pour faute grave.
09:06 Donc, vous imaginez la saga. On a l'impression d'être dans un feuilleton à la Dallas.
09:10 Et c'est sûrement ce qui passionne les gens.
09:12 - Et c'est ça qui passionne. Mathieu, 37°. Damien 16 a enchanté le public de tour. Et vos pages aussi.
09:18 - Et nos pages et nos lecteurs. Comme quoi, un artiste qui a plus de 20 ans de carrière, qui...
09:22 - Et qui ne fait pas de promo. - Qui ne fait pas de promo, qui est absent dans les médias.
09:26 Voilà, on va le voir. On fait des photos, un beau compte-rendu.
09:29 Et en fait, il a son public de fans qui nous a beaucoup lus. Donc, ça nous fait plaisir parce qu'on aime bien la culture sur 37°.
09:34 - Et puis, des gourmandises sur le côté d'Infotour. - Sur le côté d'Infotour, voilà.
09:37 On aime bien la gourmandise. On aime bien tester les restaurants, toutes ces choses-là.
09:40 Donc, les palmarès, les pâtisseries, comme ça, c'est quelque chose que les lecteurs adorent.
09:44 - En vous lisant, on sait où il y a les meilleurs éclairs au chocolat, les meilleurs pains de campagne, les meilleurs flan.
09:48 - On est très gourmand aussi. - Ouais, on comprend bien.
09:51 - Coup de cœur, Delphine, l'opération NR. - Oui, sur un sujet dont on a déjà parlé dans cette émission.
09:57 Mais là, c'était la clôture au mois de novembre. Donc, de l'ANR s'engage contre les violences faites aux femmes.
10:02 Pourquoi la clôture au mois de novembre ? Parce que le 25 novembre, c'était la journée contre les violences faites aux femmes.
10:07 Et que ça fait 10 mois que la rédaction produit des enquêtes, des reportages sur le sujet.
10:12 Ils ont vraiment fait tout un focus là-dessus, interrogé toutes les parties prenant très, très gros dossiers.
10:16 Donc là, c'était la fin de cette opération annuelle. Ils s'engageront sur un autre domaine en 2024.
10:23 Mais je voulais quand même le signaler parce que ça a fini donc avec un ciné-débat au studio.
10:27 Et c'était vraiment une très belle opération.
10:29 - Mathieu, on parle de gourmandise tout à l'heure. On parle d'un autre type de gourmandise pour votre cœur.
10:33 - Après avoir bien mangé, il faut un petit peu se désaltérer. Donc, on va parler de la brasserie Showtime qui a ouvert ses portes à fond d'aide.
10:38 C'est une brasserie artisanale. La bière, ces dernières années, elle est redevenue un petit peu tendance avec tout un essor de micro-brasseries.
10:44 On en a pas mal en Touraine. On a la petite Maize, la MBT. Et ce qui est intéressant, justement, c'est que des brasseries installées,
10:49 comme les deux que je viens de citer, aident ces nouvelles brasseries également à s'installer.
10:52 Il y a une vraie solidarité entre brasseurs locaux. Et donc, j'invite tout le monde à aller tester la brasserie Showtime.
10:58 On en a parlé sur 37°, il faut le tour, allez-y.
11:00 - C'était votre coup de cœur. Alors, on a très peu de temps pour aborder le thème suivant qui est cette passerelle sur la Loire.
11:05 Un projet de passerelle cycliste qui vient d'être abandonné au milieu du guet par la Métropole.
11:09 Trop coûteux, trop technique au vu de la faible utilité. Une centaine de cyclistes l'auraient utilisé chaque jour.
11:16 Sur le site, malgré tout, des enquêtes publiques de la Métropole, on le voit, il était marqué que,
11:21 on regarde la configuration actuelle du territoire, les franchissements supplémentaires s'avèrent nécessaires.
11:26 Quelque chose qui est nécessaire, dont on parle depuis longtemps et qui, au bout du compte, n'arrivera pas, Delphine.
11:30 - Eh oui, c'est ce qui paraît un peu dingue dans cette histoire, quand même. Des études où on étudie plusieurs variantes.
11:36 En 2003, j'ai noté, 2003, donc ça fait quand même des années que ça dure pour se rendre compte aujourd'hui
11:41 qu'en fait, c'est pas faisable parce que c'est trop cher, ce sera pas du tout intégré, etc. dans le paysage.
11:47 Donc c'est vrai que ça peut paraître un peu ridicule.
11:50 - Ouais, Mathieu, on est étonné quand même, peut-être, non ?
11:53 - Ouais, on est étonné surtout de la forme, en fait. Et, enfin, j'ai envie de dire étonné et non.
11:58 On est un peu habitué, dans ce territoire, à avoir des effets d'annonce sur des grands projets
12:01 où on annonce qu'on va faire ça, souvent, à grand renfort d'images de synthèse, des choses comme ça.
12:06 Et au final, ça fait pschitt. Donc c'est dommage, même si les complexités, on peut les comprendre,
12:10 qu'elles soient techniques, financières, on sait que les collectivités, aujourd'hui,
12:12 ben voilà, elles sont un peu dans le dur. Mais, bon, on a envie de dire,
12:16 "Mesdames et Messieurs les élus, avant de faire des effets d'annonce, faites les études et puis on en parle après."
12:20 - Ça pose la question, effectivement, de à quel moment, nous, on doit faire notre job.
12:24 Parce que quand il y a des grands projets, il y a l'annonce, il y a les études, il y a les votes,
12:31 il y a la coupure du ruban, la première pierre, enfin, il y a pas mal de choses.
12:35 À quel moment, nous, il est nécessaire de parler d'un projet, sachant que, ben, on a vu,
12:41 ça peut capoter jusqu'au dernier moment.
12:43 - Moi, je pense qu'il faut en parler dès le début, malgré tout, parce qu'on est quand même en démocratie,
12:47 les gens ont le droit de savoir quelles sont les décisions que leurs élus prennent, dans quoi ils s'engagent.
12:51 En plus, il y a quand même tout un tas de procédures où ils peuvent, justement, s'impliquer.
12:55 Des consultations, des enquêtes publiques.
12:57 S'ils s'opposent à un projet, ils peuvent faire un recours dans le tribunal administratif.
13:00 Et pour faire ça, il faut savoir que le projet existe. Donc il faut qu'on en parle dès le début.
13:04 - Oui, Mathieu. - Oui, tout à fait. C'est notre rôle d'en parler.
13:07 Après, c'est aussi notre rôle d'expliquer à nos lecteurs, nos auditeurs et téléspectateurs que, ben, voilà, toutes les phases.
13:13 Donc c'est de l'analyse aussi qu'il faut faire derrière. En fait, il faut faire beaucoup de pédagogie sur ces projets-là.
13:17 - Merci à vous deux. Merci à vous, Mathieu. Vous allez laisser votre place à notre invité.
13:22 Il cartonne sur YouTube avec sa chaîne de décryptage du droit et aussi de l'actualité.
13:26 Nous recevons Sébastien Canevey. À tout de suite.
13:29 [Musique]

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