L'équipe de France féminine s'est largement imposée à Rennes face à l'Autriche grâce à Henry, Le Sommer et Katoto (3-0). Les filles d'Hervé Renard s'envolent vers le Final 4 de la Ligue des nations.
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00:00 - Déjà, si elle n'y était pas, qu'est-ce qu'on dirait ?
00:03 On commencerait peut-être par avoir un débat sur Hervé Renard et sur une dynamique qui ne prend pas.
00:08 Au sortir d'une Coupe du Monde où, effectivement, il avait eu peu de temps pour travailler,
00:11 mais moi j'avais quand même trouvé cette équipe de France intéressante.
00:14 Donc elle a été sortie au tir au but face à l'Australie.
00:17 Là, la Ligue des Nations, ça va lui permettre encore d'avoir des séances de travail
00:20 et d'affronter des adversaires directs de qualité.
00:23 C'est une étape, à mon avis, indispensable avant les JO.
00:27 Et ce soir, moi ce que j'ai aimé, c'est le retour de celles qu'on n'avait pas vues à la Coupe du Monde.
00:32 Kat Oto qui est rentrée en cours de match, Amandine Henry au milieu de terrain.
00:36 Donc c'est-à-dire que le groupe, il a bien vécu à la Coupe du Monde.
00:40 Il y a une réintégration de celles qui n'étaient pas là.
00:43 J'ai l'impression que les planètes s'alignent plutôt bien.
00:46 Et l'opération restauration image du côté de l'équipe de France féminine,
00:50 elle prend encore un peu plus d'ampleur et d'épaisseur avec Hervé Renard.
00:56 - Oui, l'image, l'image, l'image.
00:58 - Bah si, on parlait que de trucs à côté du foot il y a quelques temps.
01:01 Là, on parle ballon, c'est quand même plus agréable.
01:03 - Pays-Bas, Allemagne, Espagne, février prochain au menu des bleus d'Hervé Renard.
01:07 C'est une qualif qui va contenant.
01:09 Ah, on a quelqu'un qui n'est pas totalement d'accord.
01:11 Ils sont qualifiés, c'est plutôt une bonne nouvelle.
01:13 - Déjà, je suis assez sceptique sur les calages collectifs que tu peux obtenir sur une sélection
01:17 puisque par définition, tu as très peu de jours.
01:20 Et une sélection, c'est quoi ? C'est un poids émotionnel à gérer.
01:23 C'est le regard des autres.
01:24 Et là, ça va être... Elles n'ont jamais connu ça.
01:26 - Au JO ? - Oui.
01:27 Ce que je veux dire, c'est que l'aspect émotionnel, les finales fortes, les matchs amicaux,
01:30 ce qui va leur tomber dessus au JO, ça va être très différent.
01:34 Et je ne dis pas qu'elles n'arriveront pas à le surmonter, mais on va parler de toute autre chose.
01:39 Même par rapport à leur carrière de joueuse, aux grands matchs, on va parler d'autre chose.
01:43 - Ça règle, c'est ce qu'elles vivent en équipe de France féminine depuis assez longtemps.
01:46 - Non, non, non, c'est leur métier.
01:48 - Vu qu'elles n'ont pas obtenu de grands titres à chaque grande compétition,
01:51 elles sont attendues pour la gagner.
01:53 Elles n'y parviennent pas, donc il y a une pression.
01:55 Il y a eu la Coupe du Monde en France.
01:56 Il n'y a eu que des compétitions où elles ont l'obligation de gagner.
02:01 - Non, l'obligation peut-être de faire le dernier carré, parce que pour l'instant, le palmarès, c'est...
02:05 - Oui, mais elles ont l'obligation de gagner.
02:07 Donc, c'est toujours une déception si elles ne vont pas au bout, si elles ne gagnent pas.
02:10 Je pense que les JO sera une compétition en plus où elles auront ce poids-là sur les épaules.
02:14 - Déjà, la Coupe du Monde en France, il reste quelques joueuses,
02:17 mais on est loin d'avoir la totalité du groupe qui a vécu cette expérience.
02:20 Ceux-là, qui éventuellement, pouvaient s'y rapprocher.
02:22 Et je pense que les JO, c'est un tel objectif,
02:24 mais même pour les joueurs de l'équipe de France Espoir, dont tout le monde ne se fiche.
02:27 Mais là, tout d'un coup, ça devient un enjeu national.
02:31 Je pense que pour elles, c'est très différent.
02:33 - Je rappelle juste que dans la sélection française,
02:37 il y a énormément de filles qui ont gagné la Ligue des champions.
02:40 Certaines, elles l'ont déjà gagnée sept fois.
02:42 Donc, ce n'est pas du tout des filles qui n'ont jamais rien gagné de leur vie.
02:44 - Ça doit faire rire.
02:45 - Et en plus, elles vont jouer leur match au Parc des Princes.
02:47 Donc, pour les parisiennes, c'est la maison.
02:50 - Et puis, elles n'ont rien gagné en sélection.
02:51 - Oui, peut-être, mais ce n'est pas du tout des filles qui sortent d'équipe qui ne gagnent rien.
02:54 Les lyonnaises, c'est la meilleure équipe du monde.
02:57 - Collectivement, en portant le maillot de l'équipe de France, c'est vrai qu'il y a un poids.
02:59 On le sent bien.
03:00 - Oui, mais elles vont se sublir.
03:02 - En tout cas, à chaque fois qu'il y a une compétition internationale
03:05 avec l'équipe de France féminine, on attend qu'elles la gagnent,
03:07 parce qu'elles n'y sont jamais arrivées.
03:08 - Il y a un truc différent.
03:09 Justement, comme en plus ce sont des joueuses qui ont gagné en club,
03:12 on a cette exigence-là.
03:13 - Oui, bien sûr, on a une exigence.
03:14 - Il y a un truc différent quand même, là, si je puis me permettre.
03:17 Hervé Renard.
03:18 Hervé Renard, lui, en tournoi, il connaît le chemin de la victoire.
03:21 - Oui, et la dernière fois, c'est pour ça qu'on a gagné.
03:23 - Tu ne peux pas gagner à chaque fois, Etienne.
03:25 - Non, mais, Nabi nous dit, là, maintenant, il y a Hervé Renard,
03:29 donc en grand tournoi, il a l'expérience.
03:31 - Mais, Attends, mais, Etienne.
03:32 - Mais bon, ça n'a pas...
03:33 - Il a déjà réussi à insuffler du bonheur dans l'équipe.
03:36 Déjà, c'est ça qui s'est passé à la Coupe du Monde.
03:38 Elles étaient beaucoup plus heureuses après la Coupe du Monde qu'avant.
03:40 Il y avait un groupe qui s'était reformé.
03:41 - Mais, non, mais là, je pense qu'il faut arrêter, là.
03:42 Il faut arrêter cette histoire-là.
03:43 - Je suis désolée.
03:44 - C'est plutôt ça, non ?
03:45 - Je suis désolée.
03:46 - Mais, exactement.
03:47 - Pas du tout.
03:48 Pour gagner une compétition nationale, il faut que le groupe...
03:49 - Ça, c'est l'histoire pour endormir les enfants, je dirais.
03:50 - Pas du tout.
03:51 - Hervé Renard, c'est un bon entraîneur.
03:52 - Et sur les grands tournois, il a montré qu'il était capable de faire des choses avec des sélections.
03:56 Enfin, ça n'a pas été suffisant la dernière fois.
03:58 - On attend, mais Étienne n'a pas le droit comme de me...
04:00 - Si ça avait été Corindiac la dernière fois, on serait tombés d'une heure.
04:02 - Non, mais là, je ne suis pas d'accord avec Étienne.
04:04 Je veux dire, là, c'est un peu trop facile.
04:05 Ce qu'il dit, ça n'a pas été le cas de la dernière fois.
04:07 Tu te souviens des circonstances dans lesquelles il a récupéré l'équipe ?
04:10 Tu te souviens des cas de tombe de blessure également qu'il y a eu ?
04:12 - Pas de cas carré, non.
04:13 - Pas de cas carré, non.
04:14 - La nuance, c'est bien aussi.
04:15 - Par rapport au bonheur, c'est les résultats qui font l'ambiance et pas le contraire.
04:22 Moi, j'ai toujours eu cette conviction-là.
04:23 - Donc, c'est très bien qu'elles aient été qualifiées pour le Final Four.