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Transcription
00:00 Entre 25 et 40% des personnes suivies pour radicalisation
00:03 sont concernées par des maladies mentales.
00:04 C'est ce que dit ce matin sur lefigaro.fr Gérald Darmanin,
00:07 le ministre de l'Intérieur, qui était hier soir sur TF1.
00:10 Je vous propose de l'écouter.
00:11 Il est adhérent à l'islam radical.
00:12 Donc la première chose à combattre et à continuer à combattre,
00:15 c'est l'islam radical.
00:16 Et puis il est malade psychiatrique
00:19 et il a arrêté les soins à la demande de certains médecins.
00:23 Et donc ce qu'il faut sans doute changer,
00:25 c'est le fait que le pouvoir public, le préfet, les policiers
00:28 puissent demander, exiger des injonctions de soins.
00:31 Aujourd'hui, ce n'est pas le cas.
00:32 Donc il faut savoir en tirer des conclusions.
00:34 Les policiers ne sont pas des médecins,
00:35 mais les policiers ont à gérer les personnes
00:39 qui sont sous des troubles psychotiques,
00:41 qui ont une santé mentale très détériorée,
00:43 qui par ailleurs adhèrent à l'islam radical.
00:45 Ils sont nombreux.
00:47 Il n'y a pas d'obligation de soins psychiatriques.
00:49 Je pense qu'une des conclusions de tout ça, ça doit être,
00:51 on en a parlé autour de la première ministre,
00:53 d'avoir des conclusions d'obligation de soins psychiatriques.
00:56 - Une obligation, une injonction de soins,
00:59 dit Gérald Darmanin.
01:00 William, qu'est-ce que ça implique ?
01:02 - C'est véritablement la zone d'ombre de ce dossier.
01:05 Un millier de radicalisés sont aujourd'hui en liberté,
01:09 suivis par les services de renseignement,
01:11 mais relèvent avant tout de la psychiatrie.
01:13 Le problème, c'est que l'injonction de soins
01:15 est forcément prononcée par un juste.
01:17 Cela nécessite donc que la personne concernée
01:19 commette un délit ou soit sur le point d'en commettre un.
01:22 Ce que propose le ministre de l'Intérieur,
01:24 c'est que cette obligation de soins soit impulsée par les préfets
01:27 au regard de la dangerosité des individus radicalisés,
01:30 car c'est aujourd'hui impossible pour les services de renseignement
01:34 de surveiller H24, 7 jours sur 7,
01:36 l'ensemble de ce public instable.
01:38 Et donc, le seul levier, c'est la priorisation.
01:41 Il faut décharger en quelque sorte le portefeuille de cibles à surveiller.
01:45 Et c'est d'ailleurs pour cela aussi que Gérald Darmanin
01:48 entend expulser systématiquement les islamistes étrangers.
01:52 William Molligny du service Police Justice de Rennes.

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