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Le 4 décembre 2023 marque le premier jour de la Semaine du numérique et des sciences informatiques. Au programme : plus de 3000 événements organisés en France pour promouvoir les formations et débouchés possibles dans ce secteur auprès des collégiens et lycéens. Un secteur qui manque d’attractivité, notamment auprès des jeunes filles, et qui pourtant recrute massivement. On fait le point avec Rémi Ferrand, directeur général de Talents du numérique et Peggy Vicomte, déléguée générale de Femmes@numérique.

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Transcription
00:00 2023 c'est la première édition de la Semaine du numérique et des sciences informatiques.
00:08 Ça se déroule donc tout début décembre.
00:11 C'est plein d'événements qui sont organisés à travers la France avec l'objectif de promouvoir
00:15 ces filières, ces métiers, pour répondre à la demande, à la recherche de talents,
00:20 de profils spécialisés dans le secteur de la tech et du numérique.
00:24 Je vais répondre évidemment à quelques-unes des questions des téléspectateurs, mais
00:28 surtout à mes experts qui vont nous apporter les éclairages nécessaires sur cette semaine.
00:33 Rémi Ferrand est en plateau avec nous.
00:34 Bonjour.
00:35 Bonjour.
00:36 Directeur général de l'association Talent du numérique, vous œuvrez pour l'attractivité
00:39 des formations et des métiers dans ce domaine.
00:42 Vous êtes également depuis 2022 le représentant de la Fédération Synthèque en Pays de la
00:46 Loire.
00:47 Un petit mot peut-être sur Talent du numérique.
00:49 70 établissements d'enseignement supérieur font partie de votre association, ainsi que
00:55 2850 entreprises.
00:57 C'est la particularité de notre association de réunir les établissements de formation
01:02 et les entreprises de numérique sur le sujet de l'attractivité puisque tous les métiers
01:05 techniques et scientifiques du numérique sont en pénurie.
01:07 Ce sont le monde professionnel et le monde de l'enseignement supérieur qui sont unis
01:11 pour créer notre association il y a une quinzaine d'années maintenant.
01:13 On œuvre justement pour permettre la rencontre entre les professionnels et les collégiens,
01:18 les lycéens, pour leur faire connaître les parcours, la diversité des métiers.
01:21 Nous sommes à l'initiative de cette semaine du numérique et des sciences informatiques.
01:24 Cette implication n'est pas nouvelle mais les besoins sont croissants.
01:28 On va présenter notre autre invitée, Pégui Vicon, directrice générale du collectif
01:35 Femmes at numérique.
01:36 Bonjour.
01:37 Femmes at numérique, initiative en faveur d'une meilleure représentation des femmes
01:41 dans ces filières et métiers du numérique, née en juin 2018 à l'initiative de six
01:46 associations.
01:47 Là aussi on voit la représentativité autour de ces sujets.
01:50 On peut citer Lucie Greff, Numéum, Talent du numérique évidemment, la FMD, la CGE,
01:56 Social Builder, plein d'acteurs publics, privés, associatifs.
02:00 Je voulais qu'on commence par une question de contexte parce qu'on parle de combien
02:03 de postes à pourvoir aujourd'hui dans ces métiers du numérique ?
02:07 Aujourd'hui on est sur un besoin de plus de 200 000 emplois à horizon 2027 et le sujet
02:14 c'est qu'on a un manque, on parle de guerre des talents, on a un manque de ressources,
02:20 tout secteur confondu.
02:21 On sait que 8 métiers sur 10 vont être impactés et sont déjà impactés par le numérique
02:26 et donc voilà, Femmes at numérique, la baseline de Femmes at numérique, c'est pourquoi se
02:29 priver de 50% des talents, on pourrait régler une partie du problème si on embauchait les
02:34 jeunes femmes qui souhaitent travailler sur ces filières.
02:37 Et puis beaucoup de créations d'emplois qui sont prévues aussi dans ce secteur.
02:41 Exactement, il y a un rapport important de France Stratégie et de la Dares sur les métiers
02:45 en 2030 et le premier métier en 2030 en termes de recrutement c'est l'ingénieur en informatique
02:50 devant les métiers de la santé, du service à la personne, donc c'est le premier emploi,
02:54 c'est l'ingénieur en informatique.
02:55 On estime qu'il manque en gros 10 000 diplômés par an dans le numérique chaque année, donc
03:01 ces mille s'accumulent bien évidemment, d'où le fait qu'on soit tous et toutes mobilisés
03:07 pour faire en sorte que ces métiers trouvent leur public.
03:10 Alors, cette journée, je disais que c'était la première édition, mais en fait c'est un
03:14 peu un renommage aussi de ce qui se faisait par le passé, la journée NSI.
03:21 Pourquoi est-ce que ça a changé ? Est-ce qu'il y a une nouvelle impulsion qui est donnée
03:25 par rapport à la journée NSI ?
03:27 Alors, ça a changé notamment puisqu'il fallait donner un peu plus de temps et de
03:32 plus ample créneau pour les entreprises, l'établissement de formation, les centres
03:35 de recherche pour s'organiser, pour faire ces fameux événements et faciliter la rencontre.
03:40 Ça nous permet aussi d'avoir des temps extra-scolaires le mercredi et le samedi pour permettre encore
03:44 une fois de toucher pas uniquement les collégiens et les lycéens, mais aussi parfois leurs
03:48 proches qui sont des prescripteurs, on le sait, en matière d'orientation.
03:51 Donc une journée, ça ne suffisait pas ?
03:52 Ça ne suffisait pas et ça permet aussi de démultiplier le nombre d'événements.
03:57 On avait une centaine d'événements l'année dernière, on a 400 dates prévues entre le
04:02 4 et le 9 décembre, donc ça permet aussi une explosion des événements et on peut
04:06 s'en résumer.
04:07 Alors quand on parle des métiers du numérique, on parle de quel métier exactement ? On a
04:12 une citation là, un ingénieur en informatique, d'accord, pas que ça ?
04:15 Non, les métiers du numérique, c'est différents métiers, il y a 15 métiers phares, mais
04:20 en fait il y en a beaucoup plus.
04:21 On peut travailler dans le numérique dans l'agriculture par exemple, aujourd'hui on
04:25 sait qu'un agriculteur ou une agricultrice peut utiliser des capteurs et un programme
04:30 pendant la mise bas pour aller se reposer et surveiller la mise bas à distance.
04:35 On parle aussi de numérique dans la santé, pour peut-être détecter des cancers de manière
04:40 non invasive.
04:41 En fait il y a toute une catégorie de métiers.
04:43 Est-ce que ce sont des métiers derrière ? Par exemple métier d'agriculteur, ça reste
04:45 un métier d'agriculteur, il faut une formation spécifique et non pas en numérique.
04:51 Il faut savoir utiliser bien sûr ces nouveaux outils, mais ça ne demande pas une formation,
04:53 une filière ?
04:54 Non, ça ne demande pas une filière, mais par contre ça demande de bien comprendre
04:57 le sujet et de bien maîtriser les nouvelles technologies et c'est tout le sens qu'on
05:01 souhaite aussi donner à ce type de visite.
05:03 Ce n'est pas uniquement les métiers.
05:04 Réduire le numérique à de la programmation informatique serait leurrer les jeunes générations
05:10 qui doivent résoudre les problèmes de santé, de transition énergétique, d'alimentation
05:14 plus locale et plus directe.
05:16 Et puis là on apporte du sens aussi.
05:18 C'est tout l'intérêt de ce travail sur la communication du numérique et ce qui fait
05:23 qu'on n'a peut-être pas su parler à certains publics, notamment au public féminin, c'est
05:28 voilà porter la question du sens, le sens du numérique, à quoi ça sert.
05:30 Donc on le sait, notamment le public féminin est très attiré par les métiers de la santé
05:34 puisque évidemment on guérit, on soigne et on améliore le quotidien.
05:38 Et en fait la santé sans numérique, à l'avenir, ce sera quand même très compliqué.
05:42 Donc rappeler à quoi le numérique change la vie, change le monde, est innovant et plein
05:48 de sens en soi en parlant d'agriculture, en parlant d'agroalimentaire, en parlant de santé,
05:54 tous ces secteurs étant impliqués dessus.
05:55 On a besoin de nouvelles compétences, mais est-ce qu'on a vraiment un problème d'attractivité
05:59 dans le numérique ? Parce qu'on a l'impression quand même avec cette start-up nation, la
06:03 french tech, on se dit bon tout le monde veut monter sa boîte aujourd'hui.
06:06 Est-ce qu'on a vraiment un problème d'attractivité ?
06:08 On a vraiment un problème d'attractivité.
06:09 Il y a une désaffection des jeunes vers ces métiers.
06:12 On a parlé de l'agriculture, de la santé.
06:14 Il y a quoi ? Une méconnaissance en fait des métiers et puis on pense qu'ils sont
06:18 digital natives, donc qu'ils savent l'utiliser, mais ils ne comprennent pas la conception,
06:21 ils n'ont pas envie de s'appliquer dans la conception et dans l'amélioration de nos
06:25 systèmes d'information.
06:26 On a parlé de métiers un peu connexes, évidemment il y a les métiers de direction
06:31 de système d'information, de cybersécurité qui lancent au cœur du numérique.
06:36 Et là on a une désaffection complète des jeunes et tout particulièrement des filles
06:40 qui ne se dirigent pas vers ces métiers.
06:43 Et pour rebondir, c'est vraiment de faire en sorte que les jeunes ne soient plus seulement
06:47 consommateurs, mais acteurs.
06:49 C'est-à-dire qu'ils sont évidemment consommateurs du numérique au quotidien, face à leurs
06:52 écrans, mais ils ne se posent pas la question de ce qu'il y a derrière.
06:54 Comment ces outils ont été développés, quels sont les services associés.
06:56 Donc c'est ce basculement entre la consommation et l'action et la réflexion aussi, puisqu'il
07:00 faut penser le numérique, que comportent tous collectivement.
07:04 Et pourquoi ce défaut d'attractivité ? Pourquoi on attire moins de jeunes aujourd'hui dans
07:10 ces filières, dans ces métiers ?
07:11 Alors il faut dire que déjà le numérique est aussi en croissance, voire hyper croissance,
07:15 donc nos besoins aussi ont explosé par rapport à plus tôt.
07:18 Oui c'est ça, c'est pour ça.
07:19 Est-ce que ce n'est pas un miroir déformant ? Est-ce que c'est l'accroissement de numérique
07:22 qui fait qu'on manque de talent ? Est-ce qu'on a vraiment un problème d'attractivité ?
07:26 Un peu des deux, vous allez me dire, c'est ça.
07:28 Oui, on voit qu'il y a un peu moins d'élèves ingénieurs, enfin de candidatures dans les
07:32 écoles d'ingénieurs ces deux dernières années.
07:34 Pour parler plus particulièrement des filles, on voit par exemple ces 2000 filles qui ont
07:39 choisi la spécialité NSI en terminal, et c'est une sur deux qui l'abandonnent entre
07:43 la première et la terminale.
07:44 Donc en fait, il y a finalement un gap à passer entre la partie technique du numérique
07:51 et l'explication de ce que ça peut amener dans notre projet des usages et dans notre
07:54 projet de société en fait.
07:55 Oui, ça c'est un levier intéressant.
07:57 Qu'est-ce qui va se passer ? Donnez-nous quelques exemples de ce qui va se passer pendant
08:01 cette semaine.
08:02 Alors très concrètement, on a demandé à nos entreprises, à nos établissements de
08:05 formation et aux centres de recherche d'aller à la rencontre des collèges et des lycées,
08:09 donc pour déjà exposer effectivement la réalité des parcours, avoir aussi ce rôle
08:15 de rôle modèle pour être palpable et tangible de ce qu'est un parcours et ce qu'est un
08:20 parcours professionnel numérique et réciproquement, on a demandé à ces organisations d'ouvrir
08:24 leurs portes aux collèges et aux lycées pour là encore une fois rendre concret ce
08:28 que c'est la vie d'un professionnel numérique puisque finalement l'objet c'est quand même
08:32 de déconstruire des représentations fausses ou négatives que les jeunes peuvent avoir.
08:35 Donc en facilitant la rencontre entre ces professionnels et ces jeunes, en disant à
08:41 ces jeunes voilà il y a des professionnels numériques proches de chez vous, c'est
08:44 encore une fois c'est concret et vous pouvez vous identifier, vous pouvez avancer, c'est
08:48 quand même ça l'objectif de cette semaine-là, c'est cette rencontre et rendre concret,
08:51 palpable, ces parcours.
08:52 Du côté du format numérique ?
08:53 Alors on a mené un partenariat entre les French Women in Big Data et l'Académie de
08:57 Paris, donc il y a des lycées qui ont levé la main pour aller visiter des entreprises,
09:03 plutôt des grandes entreprises sur l'Académie de Paris en l'occurrence cette année, mais
09:06 on espère évidemment le faire dans l'ensemble des académies.
09:09 Il y a aussi un des Girl's Tech Day qui vont se passer en Guadeloupe, parce que l'idée
09:15 c'est d'éviter le parisianisme et puis de démultiplier les actions sur le territoire
09:22 et de ne pas oublier les territoires ultramarins sur lesquels ce n'est pas le plus facile
09:28 d'agir sur ce sujet-là.
09:29 Alors on a une question d'une téléspectatrice Anne qui nous dit "mais comment faire en sorte
09:34 que les élèves soient réellement intéressés par ces événements ?"
09:37 Eh oui, il ne suffit pas de mettre en place des événements !
09:40 Alors il y a des obligations aussi...
09:42 Ah vous allez les forcer ?
09:44 Non, au sein de l'Education nationale en matière d'orientation.
09:47 Il y a évidemment des heures dédiées, 54 heures dédiées notamment à partir du lycée.
09:51 Et donc la découverte des métiers c'est quand même un grand enjeu de l'Etat, du gouvernement,
09:56 du ministère de l'Education nationale.
09:57 On sait qu'il y a dès la 5e maintenant une volonté de faire découvrir les métiers,
10:01 il y a aussi le stage 3e, il y a aussi le stage 2 secondes.
10:04 Donc en fait les rencontres sont déjà planifiées.
10:08 L'idée de cette semaine c'est quand même de faire en sorte qu'il y ait beaucoup d'événements
10:10 pour massifier, pour avoir une communication spécifique dédiée, pour au-delà de la
10:15 rencontre, toucher encore une fois d'autres médias tels que vous, faire passer la petite
10:19 musique du numérique, pour toucher aussi les parents, les proches, les enseignants et ainsi
10:23 de suite puisqu'on sait très bien que dans le choix d'orientation il y a des prescripteurs.
10:26 Donc au-delà de la rencontre, au-delà de la petite graine qu'on peut déposer, il faut
10:29 que la petite graine puisse pousser et donc il faut l'arroser et faire en sorte que l'environnement
10:33 soit bon et ça passe par toucher les proches de ces jeunes.
10:36 Même question, comment est-ce qu'on va motiver les jeunes filles à s'intéresser à cette
10:41 semaine, aux événements et puis à pousser un petit peu plus loin leur curiosité ?
10:44 Oui c'est vrai, il y a une vraie volonté du côté de FAMAT numérique de travailler
10:48 avec les académies pour sensibiliser les équipes encadrantes, les équipes enseignantes
10:54 aux enjeux de nos métiers parce qu'on ne peut pas leur demander de tout faire, de tout
10:58 connaître surtout.
10:59 Donc évidemment il y a une approche aussi pédagogique.
11:02 Nous-mêmes, entreprise et association, devons faire acte de pédagogie pour expliquer ce
11:08 qu'est le numérique aux équipes enseignantes et encadrantes.
11:11 Donc ça passe, je dirais déjà, par le corps professoral qui doit être impliqué dans
11:17 cette semaine et transmettre son envie de participer à ces événements.
11:22 Je me permets d'ajouter qu'on a du coup aussi le soutien de trois ministères, le
11:26 ministère de l'éducation nationale, le ministère de l'enseignement supérieur et le ministère
11:29 de l'économie et de finances.
11:30 Je vous montre bien que c'est un sujet et un enjeu sociétal mais également économique.
11:33 Donc les trois aussi mobilisent leurs troupes et ça nous fait débrouiller localement.
11:37 Donc merci à eux.
11:38 Un enjeu économique, sociétal, social aussi.
11:41 Oui, c'est la question de l'émancipation des femmes, de l'autonomie financière.
11:46 Est-ce que ces jeunes filles qui ont une appétence ou une compétence pour le numérique peuvent
11:51 y trouver des métiers où il y a des emplois bien rémunérateurs, stables ? Donc c'est
11:57 la question aussi de l'émancipation de ces jeunes filles.
12:00 J'ai quand même envie de vous poser cette question un peu piège.
12:04 Comment est-ce qu'on fait pour préparer des jeunes générations dans des écoles,
12:10 à travers des formations, à des métiers dont on ne connaît pas encore l'existence ?
12:14 Ça va tellement vite dans le numérique.
12:16 C'est le fameux apprendre à apprendre.
12:18 Ça veut dire qu'au-delà effectivement de l'apprentissage d'une technique ou d'une
12:21 science à un moment donné, on leur apprend comment apprendre.
12:24 Et donc on sait très bien, et Peggy le disait fort justement, que c'est un engagement sur
12:30 le long terme et qu'il y a la formation professionnelle, que certainement ils devront se former au
12:33 long cours pour rester effectivement bons dans leur métier ou dans leur futur métier.
12:39 Donc c'est ce fameux apprendre à apprendre qu'on a dans ces formations parce qu'effectivement
12:44 les compétences peuvent devenir caduques et donc il est bon d'être toujours vigilant
12:48 et de toujours se former.
12:49 Et cette semaine, elle est dédiée aussi à la formation continue ou pas seulement à
12:54 des jeunes filles mais aussi à des femmes ?
12:56 Alors la partie reconversion n'est pas forcément intégrée dans la semaine NECI qui est vraiment
13:02 une action qui est dirigée en direction des établissements scolaires.
13:05 Je me permets de revenir sur la question des soft skills en fait, c'est-à-dire l'approche
13:10 par compétence est une approche qui est très utilisée aujourd'hui dans l'éducation nationale
13:14 pour justement essayer d'aller au-delà de l'apprentissage des disciplines et des techniques
13:19 sur le comportement et l'adaptabilité de nos jeunes.
13:24 Donc pour les actions reconversion, formation continue et tout ça, il faut suivre vos associations
13:30 et vos initiatives tout au long de l'année.
13:32 Merci beaucoup Péguy Vicomte, délégué général de FAMAT numérique et Rémi Ferrand, directeur
13:36 général de talent du numérique.
13:37 Je vous souhaite une excellente semaine, prolifique.
13:41 Allez juste après on se termine avec notre rendez-vous avec David Lacombla qui va chroniquer
13:47 mais où va donc Twitter X ?

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