Le Prolé, bar emblématique de la capitale gardoise, s'enrichit d'un nouvel espace pour fêter en fanfare un anniversaire important.
C'est un lieu incontournable de la politique locale nîmoise, de la culture et de la fête qui a récemment fait peau neuve. Pour l'occasion, la rue Jean-Reboul de Nîmes était fermée à la circulation: le Prolé, d'ordinaire très couru le week-end, était devenu incontournable ce samedi 25 novembre. A l'origine coopérative ouvrière, la Maison du prolétariat, créée à l'automne 1908, le Prolé (pour "Prolétaire") a toujours eu des gérants communistes (et la section du PCF est toujours locataire d'un étage). "115 ans d'histoire", rappelle Vincent Bouget, conseiller municipal et secrétaire départemental du PCF, qui a inauguré, aux côtés de la présidente des Amis du Prolé, Florence Thiébaut, la nouvelle salle du lieu, le "Prolé Ter".
Conformément à sa tradition d'accueil et de débat, d'ordinaire près des comptoirs en période de féria, le Prolé a créé un troisième espace qui accueillera conférences, expositions, spectacles, dans une ambiance plus feutrée que celles du bar d'hiver ou de la cour d'été. Un "lieu culturel plus intime", expliquait Florence Thiébaut lors de l'inauguration. Le décor de la nouvelle salle, 100 mètres carrés supplémentaires, rappelle l'origine ouvrière, avec ses tables montées sur d'anciennes machines à coudre. Il sera d'ailleurs possible d'y travailler, puisqu'elle dispose de multiples prises de courant, du wifi via un hotspot public qui appelle au coworking... gratuit. Car tout en se modernisant, le lieu tient à garder cet esprit populaire et abordable: « Le Prolé est un bar coopératif donc les gérants sont des bénévoles. Les bénéfices du bar vont aux salariés. Il n’y a pas d’enrichissement personnel », rappelle Florence dans le journal local Objectif Gard.
La gauche nîmoise ne s'y trompe pas: le Prolé est autant le lieu de rassemblement d'après manifestations que le cadre où se fêtent les victoires électorales, l'étape obligatoire des responsables politiques en visite... En doublant sa superficie, le lieu doublera-t-il son empreinte sur la ville? Deux ans avant les prochaines élections municipales, rien n'est plus souhaitable...
C'est un lieu incontournable de la politique locale nîmoise, de la culture et de la fête qui a récemment fait peau neuve. Pour l'occasion, la rue Jean-Reboul de Nîmes était fermée à la circulation: le Prolé, d'ordinaire très couru le week-end, était devenu incontournable ce samedi 25 novembre. A l'origine coopérative ouvrière, la Maison du prolétariat, créée à l'automne 1908, le Prolé (pour "Prolétaire") a toujours eu des gérants communistes (et la section du PCF est toujours locataire d'un étage). "115 ans d'histoire", rappelle Vincent Bouget, conseiller municipal et secrétaire départemental du PCF, qui a inauguré, aux côtés de la présidente des Amis du Prolé, Florence Thiébaut, la nouvelle salle du lieu, le "Prolé Ter".
Conformément à sa tradition d'accueil et de débat, d'ordinaire près des comptoirs en période de féria, le Prolé a créé un troisième espace qui accueillera conférences, expositions, spectacles, dans une ambiance plus feutrée que celles du bar d'hiver ou de la cour d'été. Un "lieu culturel plus intime", expliquait Florence Thiébaut lors de l'inauguration. Le décor de la nouvelle salle, 100 mètres carrés supplémentaires, rappelle l'origine ouvrière, avec ses tables montées sur d'anciennes machines à coudre. Il sera d'ailleurs possible d'y travailler, puisqu'elle dispose de multiples prises de courant, du wifi via un hotspot public qui appelle au coworking... gratuit. Car tout en se modernisant, le lieu tient à garder cet esprit populaire et abordable: « Le Prolé est un bar coopératif donc les gérants sont des bénévoles. Les bénéfices du bar vont aux salariés. Il n’y a pas d’enrichissement personnel », rappelle Florence dans le journal local Objectif Gard.
La gauche nîmoise ne s'y trompe pas: le Prolé est autant le lieu de rassemblement d'après manifestations que le cadre où se fêtent les victoires électorales, l'étape obligatoire des responsables politiques en visite... En doublant sa superficie, le lieu doublera-t-il son empreinte sur la ville? Deux ans avant les prochaines élections municipales, rien n'est plus souhaitable...
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NewsTranscription
00:00 Vive le Pralais, vive le Pralais, c'est l'air !
00:03 Pour eux c'est la maison du prolétariat qui a 115 ans d'histoire
00:10 et qui depuis 115 ans, tenue par des communistes,
00:16 depuis 115 ans, est une institution dans la ville,
00:20 à la fois un lieu festif, culturel, politique,
00:23 un lieu qui permet à tous les progressistes,
00:25 un lieu ouvert à tout le monde, à tous les électeurs de la ville,
00:29 et qui permet à tous les progressistes de trouver à la fois des moments de solidarité,
00:32 de fraternité et d'émancipation.
00:35 Agrandir le Pralais, c'est pour nous le moyen de réaffirmer que ce lieu est le carrefour des cultures,
00:40 qu'il est ouvert à toutes celles et tous ceux qui cherchent à comprendre le monde pour le changer.
00:45 Alors pourquoi agrandir le Pralais ?
00:47 Pour faire la note bien sûr, mais aussi pour développer au cœur de la ville notre projet culturel.
00:52 Nous allons continuer à tisser des partenariats avec les structures associatives,
00:56 les artistes, les acteurs de cette ville.
00:59 Ils sont trop nombreux pour que je puisse tous les citer.
01:02 Merci à Saletio qui a exposé sur nos murs,
01:05 qui nous a prêté des œuvres pour l'exposition inédite que nous vous proposons aujourd'hui.
01:10 On a pu racheter le local d'à côté, qui était un restaurant, historiquement,
01:18 et qui permet de pousser un petit peu les murs et qui fait que l'hiver,
01:23 parce qu'il y a la cour l'été qui rassemble beaucoup de monde et qui permet de faire plein de choses,
01:28 mais l'hiver qui permet d'agrandir le bar et qui va permettre de tenir à des événements culturels,
01:35 autour du livre, autour d'expositions, autour de débats d'idées,
01:42 qui font grandir les consciences et ça permet à la fois d'avoir un lieu de solidarité,
01:49 fraternité, un lieu festif à côté avec le bar et puis un lieu de culture.
01:54 (Applaudissements)
01:59 C'est la témoigne de la place prise par le...