La conférence de presse en intégralité de Gennaro Gattuso après la victoire contre Lyon (3-0)

  • l’année dernière
C'est une belle soirée qu'on pu vivre les supporters Marseillais !! Très beau succès des Olympiens face à Lyon à domicile 3 buts à 0 grâce à des buts de Vitinha, Murillo et Aubameyang. L'OM se replace 8e au classement à 3 points du 5e Reims.
En conférence de presse, Gennaro Gattuso s'est longuement expliqué sur sa décision de changer de système, sur le match sérieux de ses joueurs et il a fini avec un petit mot pour Pape Gueye...
Retrouvez la conférence de presse d'après-match de Gennaro Gattuso  ...

Vidéo publiée le : 07/12/2023 à 00:59:00

Lien vers l'article de Maritima.info :
https://www.maritima.info/depeches/om/marseille/90485/om-ol-gennaro-gattuso-explique-pourquoi-il-a-decide-de-changer-de-systeme.html
Transcript
00:00 Bonsoir.
00:01 Bonsoir.
00:02 Alors, qui veut démarrer ? Allez, Joe.
00:06 Attends, on va te prendre le micro s'il te plaît.
00:09 Merci beaucoup.
00:10 Bonsoir coach.
00:11 Félicitations pour la victoire.
00:13 Ce soir, vous avez changé de système, vous défendiez à trois.
00:17 Est-ce que vous pouvez nous dire pour quelle raison vous avez adapté ce système de jeu ?
00:21 Merci.
00:22 Parce que nous avons étudié Lyon.
00:30 Parce que quand tu perds Condoblia, quand tu perds Roger, tu as des joueurs différents.
00:36 L'autre jour, si vous vous souvenez bien, j'ai dit que dans ce moment-là, mon égo,
00:42 mon égo de football, je le remettais un peu de côté.
00:46 Et la choix de faire ça, c'est celle-ci.
00:52 Nous avons étudié Lyon.
00:53 Nous pensions que avec les trois, c'est un centre qui doit arriver à la balle.
01:00 Il était toujours agressif.
01:01 Nous construisions à trois et en ampleur, toujours, carrière de droite et de gauche,
01:06 ils pouvaient nous donner une supériorité numérique en avant.
01:11 Et la choix a été faite pour ça.
01:14 Je dois remercier les joueurs.
01:17 Sincèrement, hier, quand nous avons commencé l'entraînement, nous avons essayé.
01:22 Ils n'étaient pas 100% convaincus.
01:25 Mais à la fin, ils ont été bons.
01:28 Ils ont cru dans ce que nous avons essayé.
01:31 Et aujourd'hui, la partie qui nous attendait est sortie.
01:34 Parce qu'on a étudié Lyon.
01:36 Quand vous perdez des joueurs comme Condoblia et Roger, effectivement, vous avez à disposition
01:42 des joueurs de différents profils.
01:45 Et si vous vous souvenez bien, effectivement, je vous ai dit l'autre jour qu'il fallait
01:52 que je me mette à part mon ego et mon credo footballistique.
01:56 Donc, on avait un choix à faire.
01:58 On avait étudié Lyon.
02:00 On a décidé effectivement de jouer avec trois défenseurs centraux, dont un très agressif,
02:05 justement pour construire derrière et utiliser la largeur de l'équipe, de passer le ballon
02:11 de gauche à droite et créer cette situation de surnombre.
02:16 Et donc, il faut que je remercie les joueurs parce que hier, quand on a commencé l'entraînement,
02:21 je les voyais, ils n'étaient pas convaincus à 100%.
02:25 Mais finalement, je pense qu'on a fait un bon match.
02:28 Et donc, c'est exactement le match dont on s'attendait.
02:33 Michel.
02:34 Bonsoir, Gennaro.
02:36 Bravo.
02:37 Est-ce que c'est la soirée parfaite, d'autant qu'il y avait beaucoup d'absents et que malgré
02:42 les absents, vous avez maintenant des joueurs qui sont en pleine confiance, plusieurs systèmes.
02:48 Donc, j'ai envie de demander si c'est vraiment le match, la soirée parfaite.
02:53 Je pense que tu es le plus content ici, que tu aies été le premier à poser des questions
02:59 sur un changement un peu tactique.
03:02 Non, je pense que, en ce moment, je répète, je suis content.
03:09 La partie avec l'AEK, nous avons été fortunés.
03:12 C'était un bon match.
03:14 Beaucoup d'erreurs.
03:15 Nous avons gagné avec l'EN, c'était le même.
03:17 Ce n'était pas le match que nous avions fait aujourd'hui.
03:21 Et aujourd'hui, j'ai aimé l'esprit, j'ai aimé la volonté.
03:26 C'est vrai que, avec l'AEK, nous avons essayé de jouer très agressif, d'aller homme
03:31 contre homme, mais aujourd'hui, nous n'avons pas été homme contre homme.
03:36 Nous étions toujours deux contre un, en phase défensive, quand nous rompions avec le
03:40 centre de la partie, mais j'ai aimé l'esprit, j'ai aimé l'attitude.
03:44 Je répète, en ce moment, nous devons faire de tout pour mettre les joueurs dans leurs positions.
03:50 Je suis content de la prestation de tous les deux, de tous les deux qui ont fait un travail
03:54 incroyable.
03:55 De Mourinho, qui, chaque fois qu'il est appelé en chaos, fait des choses très importantes,
04:01 à droite et à gauche.
04:02 Ce soir, nous avons perdu Klaus, qui était malade, qui a vomi toute la nuit, qui a eu
04:13 une entissication alimentaire, des dents étroites, qui est venu sur la table.
04:17 Je pense que nous devons continuer sur cette voie.
04:22 Il nous reste quatre matchs à jouer, 16 jours, aujourd'hui, 15 jours, 14 jours.
04:27 Je pense que la chose la plus importante, c'est de reposer, de vivre la vie en santé,
04:32 et de donner le maximum dans ces quatre matchs.
04:35 Je le remercie de nouveau aux joueurs, car ils ont été vraiment exceptionnels.
04:40 Oui, effectivement, on a eu quelques problèmes contre l'Ajax et contre Rennes.
04:45 On n'a pas joué aussi bien contre l'Ajax et contre Rennes qu'on a joué ce soir.
04:51 Ce soir, j'ai bien aimé notre état d'esprit, notre volonté.
04:55 C'est vrai qu'on a essayé de jouer de cette manière contre l'Ajax, à savoir des situations
05:00 d'un contre un.
05:01 Mais ce soir, c'était plutôt des situations de deux contre un, grâce à notre animation
05:08 défensive.
05:09 Mais j'ai bien aimé notre état d'esprit, notre attitude.
05:13 En ce moment, ce qui est important, c'est vraiment de mettre les joueurs à l'aise,
05:17 de les bien mettre dans leur position.
05:20 Je suis très content de la performance, de l'attitude de mon équipe, et aussi du travail
05:25 de Maurio, qui est très important à chaque fois qu'il est voulu à droite et à gauche.
05:31 À chaque fois que je fais appel à lui, c'est quelqu'un qui répond présent.
05:35 On a perdu Jonathan Kloss hier soir.
05:39 Il a eu la fièvre.
05:41 Il a vomi toute la nuit, mais il a serré les dents.
05:45 Il a décidé de venir avec nous sur le banc.
05:48 Et c'est vrai qu'il nous reste quatre matchs à jouer dans l'espace de 14, 15 ou 16 jours.
05:54 Ce qui est important, c'est vraiment de bien récupérer et vraiment essayer de donner
06:00 le maximum pendant les matchs à venir.
06:04 Est-ce que vous pensez que ce schéma tactique peut être une solution sur le long terme,
06:08 même quand les absents seront de retour ?
06:11 Est-ce qu'il sert aussi les attaquants ?
06:13 On a vu Aubameyang et Vicinia ensemble, ils en ont un peu l'habitude.
06:16 Ils ont été très bons tous les deux.
06:17 Est-ce que c'est aussi grâce au schéma ?
06:19 No, on va voir.
06:21 Si j'étais sûr de gagner tous les matchs, je jouerais toujours à trois, sans aucun problème.
06:26 On va voir les équipes que nous affronterons, comment elles jouent.
06:30 Je pense qu'en ce moment, on peut...
06:34 Ce n'est pas facile, ce n'est pas été facile.
06:37 Je répète, préparer la partie de ce genre ici, hier, ce n'était pas facile.
06:42 Je répète, la face des joueurs ne m'avait pas convaincu.
06:46 Mais nous avons travaillé deux jours, nous avons étudié Lyon.
06:51 Nous sommes allés décis pour utiliser ce schéma que nous avons utilisé aujourd'hui.
06:57 Nous étions convaincus de pouvoir mettre en difficulté Lyon.
07:01 J'ai pris de nombreuses responsabilités, mais la face des joueurs ne m'avait pas convaincu.
07:06 Mais nous avons insisté, nous n'avons pas choisi de mourir de cette façon.
07:14 Et aujourd'hui, ils nous ont remis des prix.
07:16 Mais je répète, il faut voir les autres équipes, comment elles jouent.
07:21 Quand nous étudions l'Orient, nous ne l'avons pas encore étudié.
07:24 Nous ne connaissons pas Brighton, nous devons encore jouer Montpellier.
07:29 Nous allons voir comment ils jouent, quelles sont leurs caractéristiques.
07:32 Si nous pouvons le faire, nous le ferons.
07:36 Sinon, nous allons dans une autre direction.
07:41 Nous allons voir, nous allons voir un peu.
07:44 Si j'avais la certitude de gagner tous les matchs en jouant une défense à trois,
07:48 je proposerais ce système de jeu à chaque fois.
07:53 Mais nous allons voir en fonction des adversaires.
07:55 Ce soir, ce n'a pas été facile, mais on a préparé le match.
07:59 Ce n'a pas été une préparation très facile.
08:03 Parce que, comme je vous ai déjà dit, quand j'ai vu l'expression des joueurs,
08:07 j'avais l'impression qu'ils n'étaient pas si convaincus que ça sur le système de jeu.
08:13 Mais on a travaillé ce système de jeu pendant deux jours.
08:16 On a bien étudié l'Olympique de Lille.
08:18 Et finalement, on a pris cette décision de jouer en 3-5-2.
08:23 Et je pense que moi, j'ai assumé beaucoup de responsabilités.
08:28 On pensait qu'on pouvait utiliser ce système de jeu justement pour faire mal à l'Olympique de Lille.
08:34 Mais quand j'ai vu l'expression des joueurs, je n'étais pas sûr à 100%.
08:38 Mais on a insisté là-dessus.
08:40 On a décidé que c'était vraiment une question de vie ou mort.
08:44 Et finalement, on a été récompensé.
08:46 Après, on va voir Lorient.
08:48 On va commencer à étudier Lorient.
08:51 On n'a toujours pas commencé à le faire.
08:53 Après, il y a Brighton.
08:54 C'est une équipe qu'on connaît.
08:55 Après, il y a Montpellier.
08:57 Mais tout dépend de la manière de jouer des adversaires.
09:02 Donc, on va voir si ce n'est pas faisable de jouer en 3-5-2.
09:06 On va adopter un autre système de jeu.
09:09 Je pense que ce n'est pas une question de modus.
09:12 Aujourd'hui, l'équipe était réactive.
09:15 Elle était prête à battre.
09:18 Elle était prête à faire des courses sans balle, avec balle.
09:23 Je pense que c'est trop facile de jouer comme ça aujourd'hui.
09:29 Parce qu'on a changé de mode.
09:31 Aujourd'hui, ça nous a aidés.
09:33 C'était la volonté de gagner les matchs.
09:38 La volonté de jouer sous pression.
09:42 Je pense qu'il faut donner des mérites aux jeunes.
09:45 Ils ont fait du travail et ont utilisé de grandes techniques.
09:50 C'est trop facile de dire que cette victoire est grâce à notre système de jeu.
09:56 Je pense que cette victoire est due au fait que les joueurs ont été très réactifs.
10:01 Ils étaient prêts à lutter.
10:03 Ils ont couru avec et sans ballon.
10:06 Je pense que ce n'est pas parce qu'on a changé le système de jeu qu'on a gagné ce soir.
10:11 Je pense que, certainement, ce changement de système de jeu a aidé.
10:16 Mais finalement, c'est la volonté des joueurs.
10:20 C'est la capacité de gagner les duels, de jouer sous pression.
10:25 Je pense qu'il faut féliciter les joueurs pour leur engagement ce soir.
10:31 Budo.
10:32 C'est la première fois que vous alignez Vitinha et Aubameyang ensemble.
10:36 Ils ont été très bons.
10:38 Quel bénéfice cette association peut donner à votre équipe ?
10:42 Le bénéfice de la partie de ce soir est que Vito donne de la physique.
10:48 Il donne un attaque à la profondé.
10:50 Il donne la possibilité à Pierre-Aubameyang d'aller plus loin.
10:55 Il donne la zone centrale.
10:57 Aujourd'hui, on l'a vu beaucoup de fois.
10:59 Il a pu se déplacer un peu sur la gauche.
11:02 Il a pu se déplacer un peu.
11:04 Il donne ceci.
11:05 Il ne donne pas de points de référence.
11:08 On vient à l'allier le jeu avec l'autre, on se met à l'abattre.
11:13 Ils ont donné beaucoup de points de référence.
11:19 Il donne la possibilité à Pierre-Aubameyang de se déplacer un peu dans la zone centrale.
11:24 Il peut aller sur la fache où il aime le plus.
11:27 Vito, je dois dire qu'il nous a donné des points de référence physiquement.
11:32 Il nous a donné des points de référence physiquement, mais aussi de qualité.
11:38 Il a perdu les deux matchs, mais il a une force incroyable.
11:43 Il est aussi très bon à défendre et à défendre les défenses adversaires.
11:50 Je dois dire qu'ils nous ont donné une très bonne main.
11:53 Je vous ai dit ceci avant la partie de ce soir.
11:56 La partie a commencé par eux.
11:59 Ils étaient les deux joueurs les plus importants qui pouvaient faire la différence.
12:04 Ils ont été très bons à nous faire respirer, à nous attaquer à la profondeur, à nous échanger.
12:09 L'un venait à l'allier, l'autre se met à l'abattre.
12:11 Je pense qu'ils ont fait un très bon travail.
12:14 Je pense que Vitinha a apporté beaucoup de choses sur le plan physique.
12:20 C'est un joueur qui attaque la profondeur.
12:22 Ça a permis à Pierre-Emerick Aubameyang de se balader un peu sur le côté.
12:27 Plusieurs fois, on l'a vu évoluer sur le côté gauche.
12:30 Ça nous a permis de varier un peu.
12:33 C'est difficile pour les défenseurs adversaires de suivre ces joueurs.
12:38 On ne sait pas forcément où ils vont se trouver sur le terrain.
12:42 Il y a un joueur qui vient chercher le ballon et l'autre qui plonge derrière.
12:47 Ça nous a donné beaucoup.
12:49 Comme j'ai déjà dit, Pierre-Emerick s'est déplacé beaucoup sur le côté gauche.
12:56 Vitinha a une qualité physique énorme.
12:59 Même quand il perd les duels, je pense qu'il a une force physique incroyable.
13:04 Ça se voit avec sa capacité de rompre le jeu, de faire des sprints en profondeur.
13:10 C'est ce que j'ai dit à l'équipe avant le match dans les vestiaires.
13:14 J'ai dit que ces deux joueurs-là allaient être les joueurs les plus importants.
13:19 Les joueurs qui pouvaient faire la différence.
13:22 Je pense qu'on a bien expliqué cette dynamique-là.
13:25 C'est vraiment ça la compétitivité entre ces joueurs.
13:30 Un joueur qui vient chercher le ballon et l'autre qui plonge derrière.
13:35 - C'est le troisième match en moins d'une semaine à domicile.
13:39 Le troisième match pas à guichet fermé.
13:41 Ça n'est pas arrivé depuis deux ans à Marseille.
13:43 Est-ce que ça vous affecte en tant que coach ?
13:45 Est-ce que c'est aussi un objectif pour vous de re-remplir le stade à pleine capacité pour ce genre de match ?
13:52 - Honnêtement, dans ces trois matchs, nous avons amené au minimum 180.000 personnes au stade.
13:58 Pour moi, le stade est plein.
14:00 Quand il y a 60.000 ou 62.000 personnes, pour l'atmosphère qu'il y avait, qui en veut plus ?
14:08 C'est normal qu'en ce moment, nous devons remonter la barrière.
14:12 Il manque 2.000 ou 3.000 personnes, mais on ne les voit pas.
14:16 Il y a une grande atmosphère et nous sommes contents.
14:20 Ces trois victoires nous font respirer un peu, mais en ce moment, nous n'avons rien fait.
14:28 Nous ne devons pas nous oublier.
14:30 Je ne sais pas si je peux le dire, je suis offensif en France, mais nous avons mangé beaucoup de merde.
14:36 Je l'ai dit aussi aux joueurs, nous ne pouvons pas nous oublier de la merde que nous avons mangé.
14:43 Ces trois victoires ne sont pas suffisantes pour nous continuer à travailler sérieusement et à préparer les matchs après les matchs.
14:51 Ne pensez pas que nous avons résolu nos problèmes.
14:55 Nos problèmes se résolvent quand nous avons une continuité de prestations et de résultats.
15:01 Mais, je l'ai dit aussi à ma équipe, nous ne devons pas nous oublier de la merde que nous avons mangé.
15:10 Je pense que lors des trois derniers matchs, nous avons fait venir 180 000 spectateurs au stade.
15:19 Pour moi, c'est plein.
15:21 Que ce soit 60 000 ou 62 000 personnes, je pense qu'il y a une sacrée ambiance au stade.
15:28 Qu'est-ce qu'on veut de plus ?
15:31 C'est vrai qu'il y a 2 000 ou 3 000 personnes qui manquent, mais je pense que ça ne se voit pas.
15:36 Il y a une belle ambiance et on est très content de ces trois victoires.
15:40 Mais effectivement, ces trois victoires nous permettent de respirer un petit peu, mais on n'a toujours rien fait.
15:48 Je ne sais pas si on peut dire cela en français, ou si c'est vulgaire ou pas, mais on a mangé beaucoup de merde.
15:55 Excusez-moi l'expression.
15:57 Je pense qu'on doit continuer à travailler.
16:01 On ne devrait pas oublier le fait qu'on a dû vivre cette expérience-là.
16:08 Il faut préparer match après match.
16:11 On n'a toujours pas résolu tous les problèmes.
16:14 Ça passe par la continuité en termes de prestations et résultats.
16:17 Mais comme j'ai déjà dit à mon équipe, il ne faut pas oublier ce qu'on a déjà vécu, ce qu'on a dû manger.
16:26 On va finir avec toi Bruno et ensuite Karim pour terminer.
16:30 Oui coach, vous avez un petit peu répondu, mais il y a une semaine il y avait beaucoup de pression sur l'OM avant les trois matchs.
16:36 Et après Strasbourg, vous étiez quand même assez en colère après votre équipe.
16:40 Elle était quand même malade. Est-ce que vous estimez après ces trois victoires que ça va beaucoup mieux et que votre équipe est lancée ?
16:47 Je répète, la pression est très forte à Marseille.
16:54 Je suis né avec la pression. J'ai 46 ans.
17:02 J'ai toujours eu de la pression.
17:04 Je sais bien que la pression est plus forte à Marseille.
17:08 Mais pensez ici, il y a eu un moment négatif.
17:12 Mais les deux matchs que nous avons gagnés, aujourd'hui on semblait être en bonne santé.
17:16 Mais je ne sais pas si nous sommes en bonne santé.
17:18 Parce que les deux matchs que nous avons gagnés, nous les avons gagnés avec souffrance.
17:23 En démontrant qu'encore nous ne sommes pas la même équipe que nous étions aujourd'hui.
17:28 Parce que nous avons malheureusement souffert avec l'ex-OM.
17:31 Avec l'OM, c'était une partie, le premier temps pas bien fait.
17:34 Le second temps, je pense que c'était bien fait.
17:37 La squadre a mis du cœur et de la force.
17:40 Et nous, je pense qu'à ce moment, comme je l'ai dit avant,
17:43 nous ne devons pas penser que nous sommes en bonne santé.
17:45 Nous devons penser à travailler, à perdre le moins de joueurs possible.
17:48 Et reposer. Et après, jouer avec cette mentalité, cette intensité.
17:53 Mais la pression est juste.
17:56 Parce que quand tu es dans un club comme Marseille, tu as toujours de la pression.
18:02 Je l'ai dit avant, il y a 180.000 personnes dans trois matchs.
18:05 C'est normal qu'il y ait de la pression.
18:07 Aujourd'hui, c'était un mercredi.
18:09 Et il y avait 60.000 fans à l'hôpital le mercredi.
18:12 C'est normal que nous devons vivre avec cela.
18:15 Nous devons être bons.
18:17 Et nous devons nous rendre prêts, match après match.
18:21 Je pense que ça fait partie du job.
18:25 On est ici à l'OM.
18:27 Moi, j'ai 45 ans.
18:29 Le 9 janvier, je vais avoir 46 ans.
18:32 Je suis né avec la pression.
18:34 Je l'avais en tant que joueur, en tant que coach.
18:36 Je l'ai encore plus.
18:38 Et voire plus encore ici à Marseille.
18:42 C'est vrai qu'on a vécu un moment négatif.
18:45 Mais je ne pense pas, après ces trois victoires qu'on a eu,
18:48 qu'on est complètement guéri.
18:51 Je ne sais pas.
18:53 Parce que ces deux victoires-là, on a dû vraiment énormément souffrir.
18:56 Contre l'Ajax.
18:59 Et aussi contre Rennes, où notre première mi-temps a été très négative.
19:04 Alors que la deuxième mi-temps, je pense qu'on a bien joué.
19:07 Mais ça passe par la détermination.
19:09 Je ne sais pas, et je ne pense pas, qu'on est encore guéri.
19:13 Mais il faut éviter de perdre d'autres joueurs.
19:19 Il faut essayer vraiment de forger une bonne mentalité.
19:23 De jouer avec intensité.
19:25 Mais je pense que c'est juste qu'il y ait la pression ici à Marseille.
19:28 Ça fait partie du club.
19:31 Et on a eu 180 000 spectateurs lors des trois derniers matchs.
19:36 Et même ce soir, c'est un mercredi.
19:39 Et on a ramené 60 000 spectateurs au stade.
19:43 Donc je pense que c'est normal qu'il y ait la pression ici à Marseille.
19:46 On vit avec.
19:48 Et à nous de nous trouver prêts pour tous les matchs.
19:51 Allez Karim, on finit avec toi.
19:53 Bonsoir coach.
19:55 On voit des sourires.
19:59 Ce soir, on voit quand même une équipe qui est différente dans son état d'esprit.
20:05 Les trois matchs, même si vous n'êtes pas guéris, je comprends.
20:08 Mais les trois matchs apportent quand même des certitudes.
20:11 Ils confirment le bon comportement de l'équipe à domicile.
20:14 Et là, vous allez beaucoup sortir à l'extérieur.
20:17 Comment faire en sorte de rester sur cette lancée avec cette équipe-là, hors du vélodrome ?
20:25 Si je le savais, je répondrais tout de suite.
20:29 C'est facile.
20:31 On doit réussir à faire une victoire convaincante.
20:38 Je pense qu'il faut un peu de pression pour tirer cette négativité qu'on a hors de la maison.
20:47 Mais ça commence toujours par l'attitude.
20:50 Si on pense que les matchs durent 45 minutes, ce n'est pas assez.
20:57 Il faut continuer à faire des prestations et à avoir une mentalité.
21:02 Je pense qu'en ce moment, beaucoup s'opposent à la technique, aux passages.
21:09 Mais cette Ligue doit être forte physiquement.
21:12 Il faut tenir le poids, le coup.
21:16 Je pense que nous avons beaucoup manqué de cette cette cattivité un peu agonistique.
21:22 Quand ils nous touchent, on dirait qu'ils nous mangent.
21:25 Aujourd'hui, on a eu la sensation d'aller à Lyon.
21:29 Une sensation que nous avons subie beaucoup de fois.
21:32 Je pense qu'il faut améliorer cet aspect et donner de la continuité.
21:37 Si je savais la réponse, je vous répondrais tout de suite.
21:45 Mais je pense qu'on doit essayer vraiment de jouer mieux à l'extérieur.
21:52 Il va falloir un déclic parce qu'effectivement, on a eu des résultats négatifs à l'extérieur.
21:57 Si on pense que les matchs durent 45 minutes, je pense que ce n'est pas suffisant.
22:02 Il faut trouver de la continuité en termes de performance, en termes de mentalité.
22:08 Tout le monde pense souvent à l'aspect technique, la qualité du pass, etc.
22:15 Mais je pense qu'à la Ligue 1, ça se joue beaucoup aussi sur les duels.
22:19 Le fait d'être très fort dans les duels, les 1 contre 1.
22:22 Je pense qu'effectivement, ce soir, par moment, on aurait pu être encore meilleur.
22:30 Le fait d'être un peu plus méchant, plus intelligent et malin.
22:36 Merci, bonne nuit.
22:38 Merci.
22:41 Je pense que c'est encore difficile de jouer avec l'Orient.
22:53 Je ne suis pas 100% sûr.
22:55 Je dois parler avec les médecins.
22:57 Ils m'attendent.
22:58 Je dois parler maintenant.
23:00 Je te répondrai demain, jeudi ou vendredi.
23:04 On fera la presse.
23:06 Je te répondrai.
23:07 Mais on verra.
23:10 Il y a encore quelque chose.
23:14 Je ne suis pas sûr à 100% s'il sera apte pour le prochain match contre l'Orient.
23:23 Aujourd'hui, on est mercredi.
23:25 Demain, c'est jeudi.
23:26 Donc, vendredi, lors de la conférence de presse d'avant-match, j'aurai plus d'informations
23:31 à vous fournir par rapport à ça.
23:33 Mais je ne suis toujours pas sûr s'il sera apte pour le match.
23:37 Je vais faire le point avec le staff médical.
23:40 Je veux féliciter PAP.
23:48 Après quatre mois, c'était une joie incroyable pour lui et pour nous.
23:54 Félicitations à PAP qui a eu son opportunité aujourd'hui.
24:00 Je voulais aussi féliciter PAP qui, après quatre mois de distance, a eu une joie.
24:08 Il a eu cette possibilité.
24:10 Espérons qu'il ne filme pas encore deux contrats.
24:12 Merci.
24:13 Il attendait la traduction.
24:22 Merci.
24:23 [Rires]

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