• il y a 9 mois
L'OM n'avance plus au classement...Nouvelle défaite ce dimanche soir face à Lyon pour les Marseillais, un but à zéro. Alexandre Lacazette a ouvert le score juste avant la mi-temps après un contre favorable suite à un centre fuyant devant le but. L'Olympique de Marseille n'est pas arrivé à emballer le match malgré les entrées de plusieurs joueurs offensifs. L'OM est 8e et pointe à 7 points du podium. 
Dans le debrief du BDS, Enzo Buonalana, Jacques Bayle et Stef Martins ont reçu des supporters très énervés après la prestation des Marseillais 
Le replay du debrief du BDS après Lyon-OM ...

Vidéo publiée le : 05/02/2024 à 00:27:00

Lien vers l'article de Maritima.info :
https://www.maritima.info/depeches/om/marseille/91196/lyon-om-le-podcast-du-debrief-du-bds-apres-la-defaite-de-l-om-contre-lyon-1-0-.html

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00:00 Après chaque match de l'OM, suivez le débrief Maritima avec The Barber Company Marseille.
00:06 Votre coiffeur homme et barbier pour tous les styles.
00:09 The Barber Company Marseille, deux adresses, Galeries-Géant-La-Valentine et rue Montaigne à Saint-Barnabé.
00:15 Maritima, le débrief.
00:20 Quatrième match sans victoire pour l'Olympique de Marseille.
00:25 Toute compétition confondue après la défaite de ce soir, le match uni face à Monaco, la défaite en Coupe de France face à Rennes.
00:33 L'Olympique de Marseille n'avance plus. L'OM est huitième au classement ce soir à sept points du podium.
00:39 Troisième qui est Brest. On va débriefer de cette rencontre face à l'Olympique Lyonnais.
00:44 Si vous souhaitez nous appeler, 0442 41 36 15, 0442 41 36 15.
00:51 Je vais donner la parole à Jacques dans un premier temps.
00:55 Jacques, tu en parlais avec Karim pendant la retransmission, mais plus en profondeur,
01:02 quels enseignements tu peux tirer toi après cette nouvelle défaite des Marseillais ?
01:07 L'enseignement numéro un, c'est le manque de créativité de la part de l'OM.
01:13 On le dit régulièrement, si tu veux marquer au football, il faut prendre des risques.
01:19 Il faut essayer d'aller dribbler, il faut essayer d'aller provoquer.
01:22 L'OM ne provoque absolument pas.
01:25 Et celui qui représente le plus ça, c'est Pierre-Emerick Aubameyang.
01:29 Régulièrement, on le voit essayer de courir, mais quand il arrive en un contre-oing, il ne sait pas éliminer.
01:35 Et quand tu n'élimines pas, tu es toujours en surnombre.
01:38 Donc on a vu aussi en premier mi-temps, Iliman Ndiaye complètement esselé sur son couloir droit,
01:43 raté tout ce qu'il a entrepris.
01:45 Les gars, à un moment donné, il faut essayer de comprendre qu'est-ce qu'il manque à l'OM.
01:50 Il manque deux attaquants.
01:52 L'OM ne sait pas jouer qu'avec une seule pointe.
01:55 Ce soir, si tu avais mis Mbagna et Aubameyang, tu aurais eu la possibilité d'avoir quelque chose à trouver dans cette surface,
02:02 quelque chose à trouver dans l'axe.
02:04 Comment se fait-il que l'OM n'arrive pas à construire ?
02:08 Au fil des ans, au fil des saisons, au fil des mois, jamais un attaquant ne performe à l'OM.
02:13 Qu'est-ce qu'il manque ? Il manque des créateurs.
02:16 On va revenir sur tout ça en plus en profondeur tout à l'heure,
02:20 sur l'association et ce qu'elle était possible ce soir, Mbagna-Aubameyang.
02:24 Est-ce que ce soir, la défaite allait pour Gennaro Gattuso au plus pour les joueurs ?
02:29 On parlera aussi de la première de Quentin Merlin dans ce débrief du bar des supporters.
02:33 Steph, première réaction à toi après cette défaite marseillaise ?
02:37 Une désillusion de plus.
02:40 On était impatients de retrouver nos joueurs africains.
02:46 On en a parlé dans l'avant-match en se disant qu'on va retrouver de la créativité.
02:50 Sincèrement, c'est tout ce qu'il manque ce soir.
02:53 Ça commence à faire peur parce qu'on n'avance pas, on stagde.
02:59 Le podium se loigne de plus en plus.
03:02 Sincèrement, j'en avais parlé il y a peu de temps,
03:06 mais j'ai peur qu'on parte sur une saison blanche, il faut dire les termes.
03:11 Quand on voit ce soir ce que nous montre Pierre-Emerick Aubameyang,
03:15 ça fait mal au football et ça me fait mal à moi-même.
03:20 Je ne sais même pas s'il est sorti avec de la transpiration.
03:23 Comme on dit, tu peux perdre contre qui que ce soit, il n'y a pas de souci.
03:27 Mais il faut mouiller le maillot.
03:29 Ce soir, je suis désolé, il n'est pas digne de pouvoir porter nos couleurs.
03:33 Après, on va mettre du retail, claquer une doublée face à Metz,
03:36 mais c'est trop peu dans le jeu, il n'apporte strictement rien.
03:39 Je ne sais pas quoi faire avec ce joueur-là.
03:43 Si on continue comme ça, on va faire que dégringoler.
03:47 Attention, si tu ne viens pas faire un résultat positif face à Metz,
03:53 quand je parle de positif à domicile, c'est-à-dire la victoire.
03:56 De toute façon, face à Metz à domicile,
03:59 ce sera un match qui aura lieu vendredi soir, notez-le bien.
04:01 Ce sera bien sûr à suivre sur Maritima.
04:03 Il y aura une seule option, ce sera la victoire.
04:06 On reviendra à cette FES sur Pierre-Emerick Aubameyang au cours de ce débrief.
04:09 On va accueillir notre premier supporter qui a appelé le standard,
04:12 c'est Jean-Jacques.
04:13 Salut à toi, Jean-Jacques.
04:14 Bonsoir à tous.
04:15 Jean-Jacques, comment tu as vécu ce match ?
04:18 Est-ce que pour toi, la défaite ce soir, elle est logique des Marseillais ?
04:22 Oui, la défaite est complètement logique.
04:25 J'ai un peu entendu ce qui s'est dit auparavant.
04:28 J'adhère à certaines opinions.
04:30 Après, moi, je m'en remets, comme je vous l'avais dit la dernière fois sur l'antenne,
04:35 à ce que disait Corbis une fois.
04:37 Dans cette équipe, il n'y a pas de talent.
04:39 Et quand il n'y a pas de talent, on peut mettre toutes les stratégies au point.
04:42 On peut tout tenter.
04:44 Et quand il n'y a pas de talent, il n'y a pas de talent.
04:46 Globalement, je crois que la volonté est liée.
04:49 Malheureusement, la volonté est liée, mais il n'y a pas le niveau technique,
04:55 il n'y a pas l'efficacité.
04:56 Vous reprenez les statistiques, vous comprendrez tout.
04:59 Première occasion, 70ème minute.
05:01 En première mi-temps, on n'est jamais rentré dans la surface de réparation.
05:05 En premier corner, 63ème minute.
05:08 Après, si on me prend dans le détail, on ne va pas accabler les nouveaux venus.
05:14 Ils n'ont pas été flamboyants, mais il va falloir un peu attendre.
05:19 J'ai vu précédemment les commentateurs accabler Obama-Yang.
05:24 C'est vrai qu'Obama-Yang n'est pas à la hauteur.
05:26 Sauf qu'Obama-Yang, je vais continuer à lui faire confiance
05:30 parce qu'il est peut-être le seul joueur de cette équipe.
05:32 Même si il y a des gens, si on peut lui faire du respect.
05:34 Jean-Jacques, il a encore du crédit pour toi, Pierre-Mrico Obama-Yang ?
05:37 Pour moi, il a du crédit pour la bonne et simple raison que c'est, entre guillemets,
05:43 un vrai joueur de foot qui est capable d'authentiques exploits.
05:46 J'aimerais qu'on évoque le cas d'N'Jai.
05:50 On s'est débarrassé de Vitina, qui ne servait à rien.
05:54 Malheureusement, on aurait pu transférer N'Jai de la même façon.
06:00 Qu'est-ce qu'il apporte ? Il apporte rien. Obama-Yang, on l'est sur un coup.
06:05 C'est vrai qu'il n'a pas la volonté. On peut s'interroger sur sa volonté de faire.
06:10 Il ne mouille pas le maillot, comme on disait précédemment sur l'antenne.
06:14 Mais il y a des joueurs à côté de ça. N'Jai est désolant.
06:19 J'adhère à l'opinion que j'ai entendue tout à l'heure.
06:24 On voit une saison blanche, je pense, entre 6e et 12e place.
06:28 Parce qu'on n'a pas les moyens, on n'a pas le niveau pour aller plus haut.
06:33 Il n'y a pas de patron, il n'y a pas de nid.
06:35 On n'a pas les leaders qu'on aurait pu avoir précédemment. On n'en a même pas un.
06:40 Je ne serais pas inquiet parce qu'on a pris suffisamment de points pour se maintenir au milieu du pire.
06:45 Juste pour revenir sur le débat d'Obama et Young.
06:49 Si on fait juste la comparaison sur le match de ce soir.
06:52 Regarde l'attaquant d'en face, Lacazette.
06:54 Regarde comme il s'arrache sur tous les ballons.
06:57 On ne peut pas parler d'âge ou d'expérience. Ils ont à peu près le même âge et le même expérience.
07:00 Ils ont joué les deux dans des grands clubs.
07:02 Regarde la différence sur le terrain d'un match de Lacazette ce soir et du match d'Obama et Young.
07:08 Moi je suis désolé, pour moi c'est trop peu.
07:10 Au vu de son statut et de son passé, c'est trop peu.
07:13 C'est vrai, tu as complètement raison.
07:15 Mais après, malheureusement, tu as l'équipe que tu as.
07:18 Le mercato est terminé.
07:20 Tu as raison que Lacazette a "en tiré" Obama et Young.
07:24 Mais regarde bien, la seule occasion que tu te crées, c'est Obama et Young qui se l'a créé.
07:27 Et tu te dis, il n'y a que lui.
07:29 Attention, et c'est terrible ce que je dis.
07:31 Dans la majorité ambiante, il n'y a que lui qui peut réussir à faire quelque chose.
07:35 Là, il est en dessous de tout.
07:39 Moi, je ferais plus confiance à un joueur comme Obama et Young qu'à d'autres joueurs qui n'apportent pas.
07:44 India, j'ai l'impression qu'il peut jouer toute la nuit et il n'apportera rien.
07:49 Harith a un très beau niveau technique, mais malheureusement, il est inconsistant.
07:55 Il n'apporte pas ses rapports.
07:57 Et Obama et Young, je ne vais pas défendre Obama et Young.
08:01 Je ne vais pas faire l'avocat d'Obama et Young.
08:03 Mais je ne pense pas que ce soit le problème d'Obama et Young.
08:06 On n'a pas de leader, on n'a pas de talent, on n'a pas de paillet, on n'a pas de Sanchez.
08:12 Jean-Jacques, est-ce que pour toi, peut-être la dernière chance de Pierre-Henri qu'Obama et Young, c'est cette association avec Faris Boumbania ?
08:20 Je pense qu'il va falloir tenter.
08:22 On ne peut pas juger le nouvel attaquant parce qu'il est rentré à 60 minutes, c'est compliqué.
08:27 Je ne veux pas faire une fixation sur India, mais je pense qu'il faut tenter l'association des deux.
08:35 J'ai vu faire quelques remises, je ne sais pas grand-chose, mais j'ai vu faire quelques remises.
08:41 Je me dis qu'il faut tenter.
08:43 Sachant que les autres ont asserné leur niveau.
08:46 Unai a asserné son niveau.
08:48 Il sera capable d'exploit, de prouesse, peut-être comme il avait fait quand il est arrivé en début de championnat.
08:53 Il en est capable, mais il n'est pas constant.
08:57 À mon avis, il n'apportera pas grand-chose.
09:02 Il faut tenter l'association des deux.
09:04 On verra si Gennaro Gattuso l'attente lors du prochain match vendredi à Metz.
09:09 Merci Jean-Jacques d'avoir été avec nous sur Maritima.
09:12 On va demander à Jacques ce qu'il en a pensé de Pierre-Emerick Aubameyang.
09:16 Jacques, tu as un peu entendu tout ce qui se disait en plateau.
09:20 Juste pour appuyer ce que tu vas dire,
09:23 tu comparais pendant la retransmission le match de Pierre-Emerick Aubameyang et d'Alexandre Lacazette.
09:29 Les stats sont flagrantes.
09:31 Pierre-Emerick Aubameyang a marqué zéro but.
09:34 Alexandre Lacazette en a marqué un.
09:36 Le nombre de ballons touchés pour Aubameyang est de 25.
09:39 Le nombre de ballons touchés pour Alexandre Lacazette est de 40.
09:42 Le problème avec Lacazette et Aubameyang, c'est que ces joueurs-là ont un nom.
09:50 Lacazette est sur la fin, mais il est utile.
09:53 Il marque, il sort, il est crevé, il est fatigué.
09:55 Pierre-Emerick Aubameyang, on joue trop avec son nom.
09:58 Si ce joueur-là ne s'appelait pas comme ça et qu'il soit à l'OM, tout le monde lui sauterait dessus.
10:05 Mais Jacques, il a un pédigré quand même derrière lui. Il a une carrière derrière lui.
10:08 Oui, mais avant, ça c'était avant.
10:12 Ce qui s'est passé avant, on m'a dit "oui, mais il était à Chelsea, il pouvait être au Real Madrid, je m'en fous".
10:17 Aujourd'hui, je juge ce que je vois maintenant.
10:20 Ce soir, j'étais à Lyon contre Marseille.
10:23 Ce soir, j'ai vu Aubameyang qui n'a rien fait.
10:26 Et à un moment donné, quand tu ne mets pas l'intensité pour aller récupérer le ballon...
10:30 Moi, je veux bien, Jean-Jacques, que vous nous disiez "Ndiaye".
10:32 Mais on ne parle pas d'Ndiaye, on parle d'Aubameyang.
10:34 Après, on pourra parler d'Ndiaye. Il n'y a pas de problème.
10:36 Mais là, on parle d'Aubameyang.
10:38 Est-ce qu'à un moment donné, il va provoquer ?
10:40 Est-ce qu'à un moment donné, il va pouvoir essayer de tripler un adversaire ?
10:43 Qu'est-ce qu'il nous a fait, Aubameyang, ce soir, les gars ?
10:46 Qu'est-ce qu'il nous a fait ? Est-ce qu'il fait un appel ?
10:49 Le peu de fois où il a récupéré le ballon, il est hors-jeu.
10:52 Alors, je conçois bien que c'est vrai que dans le milieu, on a toujours de la maladresse technique.
10:57 On ne lui envoie pas de ballon à terre.
10:59 Ça, jusque-là, je peux rejoindre.
11:01 Mais quand même, les gars, on attend autre chose d'un attaquant comme ça, d'Olympique de Marseille.
11:06 Il n'y a pas d'intensité, les distances de marquage.
11:09 Quand il est rentré à Mumbania, vous avez vu comme il va pousser, il va provoquer.
11:14 Il est utile, il bouscule.
11:16 Aubameyang, c'est fini pour moi, personnellement.
11:20 Aujourd'hui, Aubameyang, c'est cuit.
11:22 C'est la dernière année, il est en train de lisser sa dernière année.
11:25 Et je suis désolé, moi, personnellement, je n'avais pas un futur marseillais pour très longtemps.
11:31 On va demander à ce qu'il pense Karim, de Pierre-Emerick Aubameyang.
11:37 Salut à toi, Karim.
11:38 Bonsoir tout le monde.
11:39 Karim, juste pour... On est obligé de les comparer, Pierre-Emerick Aubameyang et Alexis Sanchez.
11:46 Parce que ce sont les deux derniers attaquants, les deux derniers numéro 9 qu'a connus l'Olympique de Marseille.
11:52 Ce qu'on peut reprocher aussi à Pierre-Emerick Aubameyang, c'est que sur ce genre de match,
11:55 où un attaquant ne touche pas beaucoup de ballons,
11:57 ce que faisait Alexis Sanchez, c'était de venir un peu plus bas sur le terrain,
12:01 venir demander les ballons dans les pieds.
12:04 Pierre-Emerick Aubameyang, malheureusement, il reste vraiment devant, il attend les ballons.
12:08 C'est ça aussi qu'on peut lui reprocher peut-être ?
12:10 Oui, le problème d'Aubameyang, il est clair, sa qualité première, c'est la vitesse.
12:15 Ce n'est pas un attaquant qui va garder le ballon, qui va faire remonter son bloc,
12:18 ou qui va pouvoir provoquer directement.
12:21 C'est surtout des cours de droite dans la profondeur.
12:24 Et même ça, il n'a plus les jambes.
12:26 Donc, il n'y a plus rien qui marche pour lui.
12:28 On le voit dès qu'il n'est pas associé avec quelqu'un.
12:30 Parce que sur les derniers matchs, sur le mois de décembre, il a été bon.
12:34 Mais il y a une grosse partie de Vicinia et des collègues qu'il avait à côté qui se déchiraient pour lui.
12:38 Parce qu'à la 70e, on ne l'avait toujours pas vu ce soir.
12:41 Et je ne sais même pas s'il transpirait.
12:43 J'ai une image en tête où il perd un ballon et je ne vois même pas une goutte de sueur sur son front.
12:48 Parce que ce n'est pas un joueur qui fait des efforts.
12:50 C'est un joueur qui attend son ballon en profondeur ou son ballon qui va lui tomber dans les pieds, dans la surface.
12:55 Et depuis le début de saison, c'est comme ça.
12:57 Donc, il y a un espoir qui plane au-dessus de lui.
13:00 Mais sa qualité première, ça restera la vitesse.
13:03 Et vu qu'il l'a plus, c'est compliqué de l'utiliser au Bamaian.
13:06 C'est de pire en pire.
13:08 Pour rester sur le point offensif à côté Marseille, parlons plus du collectif.
13:13 Ce soir, véritablement, le point négatif, le point qui doit être amélioré,
13:18 et on en parle à tous les débriefs pendant toutes les émissions du Bar de les supporters,
13:22 c'est l'animation offensive.
13:23 Et encore une fois ce soir, même s'il y avait les retours de Amin Harit et de Adin Unaï,
13:26 et même d'Ilim Alenjaï, on a encore de la difficulté dans les 30 derniers mètres.
13:31 Le problème, je pense, surtout ce soir, c'est que sur des joueurs créatifs,
13:35 on n'en a quasiment aucun qui a joué à son poste Harit, qui a joué en milieu relayer,
13:40 alors que c'est un numéro 10 de base, il est un cran en dessous.
13:43 Il faut faire les efforts pour défendre, remonter et avoir la lucidité de créer derrière.
13:47 Ça, c'est compliqué.
13:49 Adin Unaï, il est créateur, mais surtout au milieu du terrain.
13:54 Il arrive à sortir des ballons, il ne va pas aller provoquer ou faire la passe clé dans les derniers mètres.
13:59 C'est surtout pour se sortir d'un pressing ou quelque chose où il est important.
14:02 Et Ndiaye, sur un côté, il faut vraiment arrêter.
14:05 Il a fait des bonnes saisons à Sheffield, il n'était pas sur un côté enfermé.
14:10 J'aurais bien voulu le voir dès le début du match, par exemple, aux côtés d'Obameyang.
14:13 Et derrière, pourquoi pas le sortir pour faire rentrer Mbanya.
14:17 Mais pareil, à côté d'Obameyang, il faut arrêter de jouer dans un dispositif
14:21 où on a un seul attaquant qui est Esley.
14:23 Il ne se passe rien, les 60 premiers mètres de terrain, tout est bon.
14:27 En soi, le match est correct dans nos 60 mètres, mais dans les 30 mètres adverses, c'est un cas de verre à regarder.
14:33 Alors justement, tu parles un petit peu du choix de système, du choix de certains joueurs.
14:39 On va rentrer dans le débat de ce débrief du BDS.
14:43 La faute ce soir, elle est plus pour qui pour toi ?
14:45 Pour Gattuso ou pour les joueurs Karim ?
14:48 C'est un mélange des deux parce qu'ils auraient pu faire mieux quand même.
14:51 En face des joueurs de foot, ils doivent s'adapter à un système ou à autre chose.
14:54 Ils n'étaient pas dans les meilleures conditions, certes, mais c'est quand même leur faute aussi.
15:00 Après, Gattuso, pour moi, son 4-3-3, il faut qu'il l'arrête.
15:04 Il l'a tenté en arrivant, ça n'a pas marché.
15:07 Il est passé sur une défense à trois, ça a marché un peu mieux.
15:10 Là, il repasse sur un 4-3-3.
15:12 Et le problème, c'est qu'on va me dire qu'il fait avec les joueurs qu'il a en sa possession.
15:15 Mais il en a plusieurs des joueurs, sauf qu'il laisse sa chance à aucun jeune, par exemple.
15:19 Donc ça le ferme sur les possibilités.
15:21 On en vient à être heureux de voir Luis Enriquez sur un terrain,
15:24 alors que ça fait deux ans qu'on essaye de s'en débarrasser.
15:27 Il faut faire confiance à la jeunesse.
15:30 Pourquoi pas faire passer des joueurs à d'autres postes, essayer.
15:34 Mais il faut qu'il arrête avec son 4-3-3.
15:36 Ça ne marchera pas avec les joueurs qu'il a actuellement.
15:38 Merci en tout cas, Karim, d'avoir été avec nous sur Maritima.
15:41 Steph, ton avis à toi.
15:43 Le 4-3-3, il était bon. Gattuso, les joueurs, quel est ton avis là-dessus ?
15:47 On a vu que quand on était passé en 5-3-2, on avait réussi à faire notre fameuse série.
15:52 D'autant plus quand tu recrutes un Canter Merlin et que tu sais qu'à droite,
15:56 c'est Jonathan Klos, c'est deux joueurs qui aiment prendre de la vitesse et la profondeur
16:00 et qui sont très à droite dans les centres.
16:02 Donc le 5-3-2 te colle parfaitement avec les joueurs que tu as.
16:05 Donc pour quelle raison il passe en 4-3-3 ou en 4-4-2, ça il va falloir qu'il explique.
16:11 Il va falloir qu'il nous l'explique, parce que depuis qu'il est repassé avec une défense à 4,
16:15 on ne gagne plus. Ça c'est la réalité.
16:18 Mais je me répète, je ne veux pas tout mettre sur l'entraîneur.
16:22 Quand tu es aux 20 mètres et que tu dois frapper et que tu ne frappes pas, ce n'est pas Gattuso.
16:26 Quand tu dois faire un coup franc, que tu dois le mettre au point de pénalty
16:29 et qu'il y a un joueur dans le mur et que tu lui tires dessus, ce n'est pas la faute à Gattuso.
16:33 Quand tu tires des cornères au troisième poteau, ce n'est pas la faute à Gattuso.
16:36 Quand tu n'as aucune passe qui casse les lignes ou qui cherche la verticalité,
16:40 ce n'est pas la faute à Gattuso quand même.
16:42 Oui, j'entends qu'Akari me parle de Lucien Enriquez,
16:45 mais quand on voit que c'est un des joueurs qui a dû gagner le plus de duels
16:48 et qui a dû éliminer le plus de joueurs de Lyonnais côté Olympique,
16:54 c'est dire le niveau des autres, même si Enriquez fait de bons matchs depuis début janvier.
17:01 Mais c'est trop peu pour pouvoir gagner des matchs.
17:05 Comme tu vois l'état dans lequel est Lyon, sincèrement les gars, on est où nous ?
17:12 Lyon, 15e avant cette journée qui était barragiste et qui est sur la première place,
17:19 non barragiste à 15e, on rappelle c'est le 16e qui est barragiste et le 17 et le 18 qui vont descendre en Ligue 2.
17:25 Jacques, ce soir, est-ce qu'on peut pointer du doigt le choix de système de Gennaro Gattuso ?
17:30 On le rappelle, les Olympiens étaient habitués à jouer en 3-5-2,
17:34 même si face à Monaco, ils sont repassés dans un système plus en 4-3-3 comme ce soir.
17:39 Quelle est ton opinion là-dessus toi Jacques ?
17:42 Je vous rejoins et j'écoute Steph attentivement, c'est exactement ce que je pense.
17:47 Je pense que l'OM a besoin de deux attaquants,
17:50 mais le football français a besoin de deux attaquants.
17:52 À un moment donné, comment tu fais pour jouer tout seul quand tu es attaquant à l'OM ?
17:57 Ce n'est pas possible et en plus derrière toi, il n'y a pas de créateur,
18:00 il n'y a personne qui est capable de te donner un bon ballon.
18:03 Donc le système est important, les joueurs bien entendu sont tout simplement essentiels,
18:09 mais l'OM doit prendre conscience et surtout Gattuso,
18:12 de la possibilité que l'on a eue en 3-5-2, les matchs quand on a fait ce bon parcours,
18:16 c'était dans ce système-là.
18:18 Là pour l'instant, l'OM, le 4-3-3, il a voulu récupérer des joueurs,
18:23 ils nous prennent ce truc-là depuis très longtemps,
18:27 mais si tu me fais venir Mumbania et que tu le fais jouer tout seul en attaque,
18:31 même si c'est un bulldozer, même si c'est un tank, comme tu l'appelles, tu n'y arriveras pas.
18:37 Après les gars, il faut aussi penser, et je pense qu'on va en parler même un petit peu plus tard,
18:42 il faut se pencher sur l'ambiance et l'atmosphère qu'il y a à l'OM.
18:46 Les matchs, c'est bien de les observer, de les analyser,
18:50 mais il faut surtout penser à ce qui se passe à l'OM.
18:52 On va en parler après, mais c'est tout simplement indispensable d'essayer de crever la piscine.
18:58 C'est-à-dire Jacques, tu fais allusion à quoi ?
19:02 Je fais déjà allusion à Kloss. On nous l'a tué.
19:06 Le match de Kloss ce soir, tu as vu son entrée,
19:09 elle est tout simplement catastrophique, cataclysmique.
19:12 Tu ne le mets pas d'entrée, tu le punis encore une fois.
19:16 Donc tu mets Meite sur le couloir droit qui n'est pas un latéral droit,
19:20 et tu fais une offense à Kloss qui est ton meilleur joueur normalement.
19:25 Mais quand il est rentré, il a fait bêtise sur bêtise.
19:29 Ce joueur-là, il est complètement déstabilisé.
19:32 Il y a une atmosphère qui est en train de se créer à l'OM.
19:36 Tous ces joueurs-là qui sont...
19:38 On a eu un Bemba où on lui a demandé de partir, il ne fallait pas rester.
19:42 Moi, je veux bien qu'on fasse des bénéfices, je veux bien qu'on fasse des équilibres à l'OM,
19:47 mais à un moment donné, il faut gérer l'humain.
19:49 C'est l'essentiel.
19:51 Là, il n'y a pas d'atmosphère, là, il y a une mauvaise ambiance,
19:54 il n'y a pas de patron.
19:55 Quel est le leader à l'OM ?
19:57 Dites-moi qui est le leader à l'OM.
19:59 Samuel Gigo ?
20:01 Il n'y en a aucun.
20:02 Tu les as tous fait partir.
20:04 On les a tous fait partir.
20:05 Donc, moi, je veux bien tout écouter, je veux bien tout entendre,
20:08 qu'on m'explique, oui, mais non.
20:10 Les gars, on le dit régulièrement, avec Steph, dans le bar de supporters,
20:14 avec Karim, qui sont les caractériels, des Matteo Guendouzi,
20:18 des Alexis Sanchez, des Dimitri Payet,
20:20 parce qu'on parle d'un patron, mais un patron,
20:22 il faut qu'il soit là depuis un petit moment,
20:24 pour pouvoir avoir une identité dans un groupe.
20:26 Il faut que tu sois là depuis un moment,
20:28 pour pouvoir expliquer ce qu'est l'OM.
20:30 Ils viennent tous d'arriver, les joueurs, là.
20:33 Ils sont là depuis un an, qu'est-ce que tu veux qu'ils prennent ?
20:36 Le tricot de leader ? Ce n'est pas possible.
20:40 Amin Harit, il ne l'a pas, ce tempérament-là.
20:42 Aziz Ounaï, il ne l'a pas.
20:44 Valentin Rongion, le mécapitaine,
20:46 il n'y a aucune étoffe d'être capitaine.
20:48 Tu as exactement raison.
20:50 Et encore, tu en as oublié un, qui est en train de flamber,
20:53 du côté de la Turquie, c'est Sengiz Ender.
20:55 8 buts en 9 matchs.
20:57 Sengiz Ender, si tu veux, c'est un bon joueur,
21:01 mais il n'avait pas cette étoffe de leader.
21:03 Je ne te dis pas de leader.
21:04 Non, de leader, mais peut-être plus de leader technique.
21:06 Voilà, sur le terrain, des joueurs...
21:09 Nous, il nous manque des leaders, des leaders techniques,
21:12 des leaders butants.
21:14 Il manque beaucoup de choses.
21:16 Il manque de tout.
21:17 À cette Olympique de Marseille-là, on en rigole,
21:20 mais c'est vrai qu'on en rigole, on espère,
21:22 en moins en rigoler.
21:24 On va enchaîner avec Bruno, qui nous a appelés.
21:26 Salut Bruno.
21:27 Salut Enzo, salut Jacques, salut Steph.
21:29 Bruno, tu rejouais un petit peu à ce qui a été dit par Steph et par Jacques,
21:32 notamment sur le fait qu'il manque quelqu'un dans cette équipe
21:36 et ça se ressent un réel relais entre le coach,
21:39 entre la direction, entre l'équipe,
21:41 quelqu'un qui est capable de bouger un peu tout ça
21:44 et on sent finalement que le groupe,
21:46 on avait l'habitude de dire que le groupe vit bien,
21:48 on n'a pas l'impression que ce groupe-là,
21:50 il vit vraiment bien.
21:52 Non, mais de toute façon, vous avez mis le doigt dessus.
21:54 De toute façon, il y a une instabilité manifeste
21:58 dans le groupe de l'OM.
22:01 Je veux dire, tu changes de système tous les matchs,
22:06 tu as l'instabilité au niveau des joueurs,
22:09 ils arrivent, 6 mois après ils repartent.
22:11 Comment tu veux créer un groupe et réussir une saison ?
22:14 Tu sais, en règle générale,
22:16 quand tu manques ton début de saison avec ce qui s'est passé,
22:18 c'est très rare que tu réussisses une saison.
22:22 Et là, c'est ce qui est en train de se passer.
22:25 Mais il y a tout qui bouge dans ce club,
22:27 mais à tous les niveaux.
22:29 L'année dernière, on avait le meilleur ratio pour les blessures.
22:33 On a encore changé, on a viré le docteur
22:36 et regarde le résultat aujourd'hui,
22:38 on a que des blessures.
22:39 Mais c'est à tous les niveaux que ça ne va pas.
22:42 Et voilà, aujourd'hui, tcha-tcha le résultat de ça.
22:46 La saison est déjà très longue,
22:48 mais avant qu'elle se pisse,
22:50 ça va être encore très très long.
22:52 Après, il y a tout, il fait ce qu'il peut avec ce qu'il a.
22:55 Mais c'est vrai que changer de système tout le temps,
22:57 on avait un 3-5-2 qui marchait très bien,
22:59 on a mis 3 à Lyon,
23:02 c'est le bon Vauvolion qui en passe ce soir.
23:04 Ah oui, c'est pas le bon Lyon.
23:06 Voilà, c'est le bon Vauvolion qui est ce soir.
23:08 Mais nous, on a été encore plus nuls qu'avec ce 4-3-3.
23:12 Et comme il disait Steph, le meilleur joueur,
23:14 c'est encore Henry Ké sur le côté.
23:16 Je ne le supporte plus.
23:18 Quand tu regardes l'implication de la casette ce soir,
23:21 qui se bat comme un chien,
23:23 comme un chien qui a la galle,
23:25 l'autre même pas au contact.
23:27 Il perd un ballon, même pas au contact.
23:29 Rappelle-toi le deuxième but de Monaco,
23:31 quand tu perds le ballon et que se prend le but.
23:33 Tu l'as vu courir derrière le joueur ?
23:35 Non, même pas, il a marché.
23:37 Il marche, il marche. Il faut arrêter avec ce joueur.
23:39 Il faut arrêter.
23:41 J'ai un peu cru.
23:43 Dans quel compartiment ce soir tu trouves que les Marseillais ont été dominés ?
23:45 Pour le coup, je vais te dire,
23:51 on n'a pas été dominés,
23:53 mais c'est une équipe stérile.
23:55 Ce que je voulais dire, Bruno,
23:57 je vais reformuler ma question.
23:59 Dans quel compartiment du jeu
24:01 ou l'OM a été mis en danger,
24:03 ou l'OM n'a pas été meilleur
24:05 que les Lyonnais ce soir ?
24:07 Ils n'ont pas été meilleurs
24:11 au niveau de l'attaque, de l'implication,
24:13 au niveau de créer le danger.
24:15 Je crois que la première fois que tu rentres
24:19 dans leur surface, c'est à cinquante troisième minutes.
24:21 Mais quand tu regardes le but de Kemélion,
24:25 on le disait en direct
24:27 avec Enzo,
24:29 on perd, je crois, cinq duels sur le but.
24:31 Premier duel, c'est Samuel Gigo qui le perd.
24:33 Deuxième duel, c'est Leonardo Balerdi.
24:35 Et le dernier duel, c'est Babou Meïté.
24:37 Finalement, c'est peut-être aussi ce qui est révélateur.
24:39 Les duels n'ont pas été gagnés ce soir.
24:41 C'est ce que disait Bruno, on s'écrirait.
24:43 Dans l'envie, dans l'abnégation,
24:45 dans l'implication et dans l'impact,
24:47 on n'a pas été au niveau ce soir.
24:49 Et comment tu veux gagner un match professionnel,
24:51 notamment à l'extérieur,
24:53 quand tu ne mets aucune envie ?
24:55 On a joué à la Baballe, on a la possession du ballon,
24:57 on a plus de 60 %, mais c'est une possession stérile.
24:59 C'est une possession stérile.
25:01 C'est stérile, c'est stérile.
25:03 Et comme tu dis, il n'y a pas de leader dans cette équipe.
25:05 Il n'y a pas d'avoyeur.
25:07 Il n'y a rien.
25:09 Ça ne transpire pas la grinta, cette équipe.
25:11 Il n'y a rien.
25:13 C'est flagrant.
25:15 C'est flagrant.
25:17 Je veux dire, Obama Young, il a toujours la tête baissée.
25:19 Dès qu'il manque un truc, il n'est pas là
25:21 à motiver les jeunes, les cadres.
25:23 Mais ils sont où, les cadres ?
25:25 Les cadres qu'il y a dans cette équipe ?
25:27 C'est hallucinant.
25:29 Il n'y en a plus, on les a tous fait partir au Mercato d'été.
25:31 Je regardais une émission,
25:33 tu sais combien de mouvements de joueurs
25:35 depuis qu'il y a Longoria ?
25:37 165 mouvements de joueurs.
25:39 165 !
25:41 Comment tu veux créer quelque chose ?
25:43 Tu ne peux pas, c'est impossible.
25:45 Comment tu veux gagner ?
25:47 Je l'avais dit à plusieurs reprises, Bruno.
25:49 Je l'avais dit à plusieurs reprises.
25:51 Sous Sao Paolo ou sous Tudor,
25:53 c'est une énorme chance, parce que le plus dur dans le football,
25:55 c'est de réussir à fédérer
25:57 et de créer un groupe
25:59 qui va suivre le coach et le staff.
26:01 Qui est prêt à se tuer sur le terrain
26:03 pour son coach et son staff.
26:05 Ça a marché les deux premières années,
26:07 avec Sao Paolo et avec Tudor.
26:09 Il ne fallait pas croire que ça marche tous les ans.
26:11 Et le jour où ça ne marche pas, voilà le résultat.
26:13 C'est que là, on repart à zéro.
26:15 Le projet repart complètement à zéro.
26:17 Et finalement, on n'était pas
26:19 voyants ou tout ça, mais je me rappelle
26:21 dans des débriefs, il y a un an de ça,
26:23 on disait, quand ça allait un petit peu moins bien,
26:25 on disait "attention, ne pas trop changer d'effectif".
26:27 Et finalement, le problème,
26:29 il arrive cette saison à l'Olympique de Marseille.
26:31 En tout cas, merci Bruno
26:33 d'avoir été avec nous sur Maritima
26:35 après ce Lyon-OM, on l'appelle défaite des Marseillais.
26:37 Un but à zéro
26:39 face à Lyon. Sur l'état d'esprit,
26:41 j'aimerais bien entendre Jacques.
26:43 Parce que Karim le disait,
26:45 je ne sais pas si c'est peut-être
26:47 une vue du stade,
26:49 parce qu'on sait que quand on regarde un match au stade et derrière la télé,
26:51 ce n'est pas la même vision.
26:53 Mais est-ce que pour toi, l'OM,
26:55 Jacques a été présent dans les duels ?
26:57 Est-ce que l'OM a gagné ses duels
26:59 ce soir ?
27:01 Présent, oui, mais pas assez.
27:03 Tu n'es pas assez agressif.
27:05 Les duels, tu ne les gagnes pas
27:07 parce que tu n'es pas assez incisif.
27:09 Tu peux faire
27:11 semblant d'aller au ballon
27:13 et c'est ce qui se passe.
27:15 C'est flagrant, combien de fois au milieu du terrain,
27:17 on s'est fait bouger.
27:19 Malheureusement, il n'a pas le physique pour.
27:21 Mais il n'y a pas cet état d'esprit
27:23 qui te permet de foncer.
27:25 Et ça, c'est impressionnant.
27:27 Au stade, on l'a vu régulièrement.
27:29 On s'est fait bouger, les gars.
27:31 Donc, je te dis,
27:33 les joueurs, c'est bien.
27:35 On n'est pas en train
27:37 de massacrer l'OM.
27:39 On est des amoureux de l'OM. On essaie de tirer un bilan
27:41 objectif. Avec cette équipe,
27:43 alors peut-être, bien sûr, j'espère et je souhaite
27:45 qu'on va battre Metz,
27:47 mais ce n'est pas l'objectif prioritaire de l'OM.
27:49 C'est quand même de finir dans les 4 ou 5 premiers.
27:51 C'est notre objectif.
27:53 Et tous ceux qui sont devant nous,
27:55 pour l'instant, ils jouent mieux au football que nous.
27:57 On ne crée absolument rien.
27:59 Et ça, c'est vraiment l'inquiétude.
28:01 Ça fait très longtemps qu'on a tiré
28:03 le signal d'alarme. On l'a dit,
28:05 le match Montpellier, déjà, de l'année 2023,
28:07 le dernier match,
28:09 on était en difficulté dans la créativité.
28:11 Et là, depuis, ça continue.
28:13 Ça continue, mais en plus,
28:15 c'est inquiétant.
28:17 Tu te demandes à quel moment on va être
28:19 capable de marquer un but.
28:21 Un but construit.
28:23 Les attaques placées
28:25 que tu réalises,
28:27 ces attaques placées, elles sont faites à l'arrêt.
28:29 Ce n'est pas possible.
28:31 Quand tu as un joueur
28:33 qui ne demande pas le ballon,
28:35 qui ne demande pas le ballon en profondeur,
28:37 les appels. Enzo, toi, tu t'occupes
28:39 de jeunes enfants. Tu leur apprends
28:41 à faire des appels,
28:43 des appels indirects.
28:45 Même si on ne te donne pas le ballon, ce n'est pas grave.
28:47 Le fameux jeu sans ballon. Qu'est-ce que le jeu
28:49 sans ballon ? Eh bien, on propose.
28:51 Si tu n'as pas le ballon, ce n'est pas grave.
28:53 Mais là, combien de fois
28:55 tu n'as absolument rien, même quand tu as le ballon,
28:57 quand on donne la touche, quand on a
28:59 le ballon dans les mains, on ne sait pas qui l'a donné.
29:01 Les gars, il faut analyser
29:03 ce qui se passe, quand même.
29:05 Ce n'est pas faire offense au joueur, pas faire offense
29:07 à l'entraîneur. C'est juste de la réalité.
29:09 Et si vous ne prenez pas conscience
29:11 de ça, moi je ne veux plus
29:13 m'abriter à "il manque lui,
29:15 il manque l'autre, il va revenir
29:17 lui, il va revenir l'autre".
29:19 Oh les gars, on est au mois de février,
29:21 c'est fini au mois de mai.
29:23 Donc à un moment donné, à force de penser
29:25 à lui, mais lui va arriver à force
29:27 de penser à demain, il faut vivre aujourd'hui.
29:29 Et aujourd'hui, on a perdu à Lyon.
29:31 Voilà, sans rien.
29:33 - Sans rien, c'est vrai,
29:35 le constat est alarmant, mais il est bon
29:37 ton constat, Jacques, sur
29:39 la situation de l'Olympique de Marseille.
29:41 On va accueillir Christopher, supporter.
29:43 Merci pour continuer. Salut à toi, Christopher.
29:45 - Salut l'équipe.
29:47 - Christopher, je vais peut-être poser une question
29:49 un peu dure, mais peut-être
29:51 qu'elle est réelle, cette question
29:53 et la réponse, elle va être
29:55 importante de ta part.
29:57 L'OM, huitième, ça fait mal de le dire,
29:59 mais est-ce que l'OM est à sa place, finalement, dans cette Ligue 1 ?
30:01 - On va dire que, pour l'instant,
30:05 ce qu'on a prouvé jusqu'aujourd'hui,
30:07 sincèrement, on est tout à fait
30:09 à notre place. On va espérer
30:11 quoi de plus quand on voit qu'on joue contre le
30:13 15e, contre Lyon à l'agonie,
30:15 qui n'arrive pas à mettre
30:17 un pied devant l'autre avant nous,
30:19 et qu'on va chez eux
30:21 et on ne sait plus jouer au ballon.
30:23 On ne sait rien faire. Combien
30:25 d'actions on a vues ce soir ?
30:27 Et combien d'actions, les matchs d'avant, on a vues ?
30:29 Combien d'actions, comme disait Jacques, des actions construites,
30:31 où en quatre passes, on est devant la cage adverse ?
30:33 Combien de fois
30:35 on a joué
30:37 vers l'arrière parce qu'il n'y avait pas de solution
30:39 devant ? Ou on était statique ?
30:41 Ou on cherchait du regard quintile
30:43 qui faisait un appel, il ne se passe rien,
30:45 il n'y a personne qui bouge. En jouant comme ça,
30:47 oui, on est à notre place.
30:49 Ça me fait mal au cœur de le dire, mais on est à notre place.
30:51 On va faire quoi ?
30:53 On va être... Allez, allez,
30:55 on peut peut-être espérer
30:57 aller en conférence libre si on continue comme ça.
30:59 Et encore, pour croiser les lois.
31:01 Et c'est honteux.
31:03 Je ne sais pas
31:05 ce qu'il leur faut de plus.
31:07 Les supporters sont derrière eux.
31:09 On les pousse au cul à chaque fois pour qu'ils
31:11 donnent le meilleur d'eux-mêmes.
31:13 Et on voit ce que ça donne sur le terrain.
31:15 Il se passe rien. C'est fade, c'est stérile.
31:17 C'est un jeu ennuyant.
31:19 Je ne sais pas comment
31:21 mieux l'expliquer.
31:23 - Christopher, ce soir, il y avait
31:25 les joueurs de la Cannes qui étaient
31:27 de retour. Quel est ton avis
31:29 sur leurs prestations du soir à
31:31 Unai, à Arit, à N'Djaï,
31:33 à Faris Moumbania, même s'il est rentré quelques
31:35 minutes ? Quel est ton avis sur ces joueurs-là ?
31:37 - Pour Unai, au début
31:41 du match, c'était vraiment
31:43 catastrophique. Il ne se passait vraiment rien.
31:45 Rien du tout. Il n'y avait pas de...
31:47 Il ne provoquait rien. Les passes, c'était pas ça.
31:49 En fin de match, j'ai trouvé
31:51 qu'il a haussé un peu le niveau, surtout
31:53 dans les 10 dernières minutes où il essayait de dribbler,
31:55 de faire des gestes techniques,
31:57 de créer un décalage,
31:59 de se procurer des actions
32:01 ou des appels qui n'ont
32:03 pas été suivis, bien évidemment.
32:05 Mais Arit,
32:07 oui, je trouve
32:09 qu'il a été fidèle à lui-même quand même,
32:11 même s'il était un petit peu en dessous
32:13 de son niveau avant de partir à la Cannes,
32:15 j'ai trouvé personnellement ce soir.
32:17 Mais il tentait de dribbler,
32:19 il tentait de provoquer.
32:21 Mais comme il a dit Jacques tout à l'heure,
32:23 à un moment donné, il faut qu'on arrête
32:25 d'espérer les joueurs de la Cannes...
32:27 Oui, mais les autres aussi.
32:29 Dans les autres effectifs aussi,
32:31 les joueurs partent et pourtant ça marche.
32:33 Nous, ça marche pas. Quand ils sont là,
32:35 quand ils sont pas là, y'a rien qui fonctionne.
32:37 Y'a rien qui fonctionne.
32:39 - Steph, est-ce que
32:41 les joueurs qui étaient de retour ce soir
32:43 de la Cannes ont apporté quelque chose en plus ?
32:45 Est-ce que tu as ressenti leur retour ?
32:47 - Non, non, non.
32:49 On était là,
32:51 tous à le dire sur ce mois de janvier
32:53 avec leur absence,
32:55 et qu'il nous manquait énormément de créativité.
32:57 Mais on l'a vu,
32:59 ce soir ça a été un jeu
33:01 complètement stérile.
33:03 Et dès qu'on arrive dans la phase
33:05 de finition, c'est-à-dire dans les 15, 20 derniers
33:07 mètres, on n'arrive plus,
33:09 on bégaye.
33:11 La phase de construction
33:13 de l'arrière
33:15 jusqu'aux 60, 70 mètres,
33:17 on arrive à faire des décalages,
33:19 on arrive à remonter le ballon,
33:21 à faire ce qu'il faut. Et dès qu'on arrive face à une équipe
33:23 comme elle a joué Lyon ce soir,
33:25 en bloc bas, avec des lignes assez resserrées,
33:27 avant le match,
33:29 je disais qu'on avait 4 ou 5 joueurs
33:31 techniques qui étaient sur la pelouse.
33:33 On doit voir beaucoup plus que ce qu'on a vu ce soir.
33:35 Et on se répète,
33:37 c'est un Lyon
33:39 qui est à la cave.
33:41 C'est un Lyon qui est à la cave,
33:43 et ce soir, tu relances Lyon.
33:45 Et quand je regarde les équipes
33:47 qui sont devant nous, j'ai vu le match de Lille
33:49 cet après-midi, à la mi-temps il y avait 4-0.
33:51 Tu regardes Monaco jouer,
33:53 c'est 100 fois plus fort que l'OM.
33:55 Même Reims jouer, tu vas prendre plus de plaisir
33:57 à regarder Reims que de l'OM.
33:59 - Désolé, mais même Brest.
34:01 J'ai regardé Brest-Nice,
34:03 même si ça a fait 0-0 entre les deux équipes,
34:05 le contenu proposé par Brest
34:07 depuis le début de la saison, il est vraiment très cohérent.
34:09 Et si on regarde les individualités,
34:11 les individualités ne sont pas au-dessus
34:13 de celles de l'OM.
34:15 - Mais quand tu regardes le budget de Brest
34:17 ou de Reims qui sont devant toi, et le Ching,
34:19 tu dois avoir au moins 7 ou 8 fois le budget
34:21 de ces équipes-là. Et quand on regarde
34:23 intrinsèquement chaque joueur, me dis pas
34:25 que tu n'as pas une plus belle équipe que ces équipes-là.
34:27 Mais eux, qu'est-ce qu'ils ont fait ? Ça joue sur la régularité,
34:29 ça joue en essayant de construire
34:31 un groupe, et c'est chose faite.
34:33 Voilà.
34:35 Et ça, ça ne se fait pas en claquant des doigts.
34:37 Il faut arrêter chaque année
34:39 de changer 60 à 70%
34:41 de ton effectif. Et je ne parle que de l'équipe pro.
34:43 Parce que si on revient, c'est pas l'équipe pro,
34:45 c'est le club intérieur qui n'arrête pas de changer.
34:47 Et au bout d'un moment, il faut arrêter ça.
34:49 - Christopher, dernière petite question
34:51 pour toi. Maintenant, le prochain match, c'est Metz.
34:53 La victoire, elle est bien évidemment
34:55 impérative, mais en plus de ça,
34:57 les Martiens ont la chance d'être au Vélodrome.
34:59 Il va falloir s'imposer coûte que coûte
35:01 pour que, entre guillemets,
35:03 le Vélodrome et les supporters soient toujours
35:05 derrière cette équipe-là et ces joueurs-là.
35:07 - Ah oui,
35:09 pour moi, personnellement,
35:11 je trouve que
35:13 là, il y a une certaine
35:15 forme de cachure qui est en train
35:17 de se créer. Lyon,
35:19 je pense que ça risque
35:21 d'être la goutte d'eau qui fait déborder
35:23 le vase parce que je trouve qu'on a été quand même
35:25 assez patients. On a été assez patients
35:27 envers ces joueurs-là,
35:29 envers cet effectif-là,
35:31 ce groupe-là.
35:33 On dit Gattuso,
35:35 Gattuso, Gattuso, il fait avec
35:37 les moyens du bord. Comme disait
35:39 Steph tout à l'heure, quand le joueur
35:41 manque une passe, c'est pas Gattuso. Quand il manque
35:43 une frappe, c'est pas Gattuso. Quand il manque
35:45 un corner, un coup franc,
35:47 c'est pas Gattuso. Donc on a été
35:49 patients. On a quand même, comme
35:51 vous le disiez juste avant, un effectif
35:53 sur le papier qui est quand même assez beau.
35:55 Faut pas se voiler la face
35:57 non plus. On a des bons joueurs
35:59 et on n'arrive
36:01 pas à produire du jeu. On perd
36:03 contre des équipes de bas de tableau.
36:05 On produit rien contre des équipes
36:07 qui, il y a
36:09 plusieurs années,
36:11 devaient les écraser 4-0 à la mi-temps.
36:13 Aujourd'hui, on va jouer
36:15 Metz. Moi, je vous le dis sincèrement,
36:17 je suis pas serein. Je suis pas serein.
36:19 On joue Strasbourg à domicile, je suis
36:21 pas serein. Bientôt, on va jouer Clermont,
36:23 on n'est pas serein.
36:25 On est l'Olympique de Marseille.
36:27 Et on a... On stresse
36:29 sur chacun
36:31 des clubs qui viennent chez nous.
36:33 On stresse. Puis on vile, on n'est pas bien
36:35 bientôt. Et à un moment donné,
36:37 faut quand même remettre
36:39 les poignes sur les lits et les barres sur les tés.
36:41 Cet effectif-là ne mérite pas
36:43 de porter le maillot du club.
36:45 Il va falloir qu'il se réveille et très vite.
36:47 Parce que pour moi, Lyon, là, c'est une cassure.
36:49 Parce que Monaco
36:51 a 10 contre 11
36:53 pendant
36:55 80 minutes.
36:57 On perd 2-1 à la mi-temps alors qu'ils sont à 10.
36:59 On revient exceptionnellement
37:01 sur une frappe d'une défenseur centrale. Faut pas l'oublier.
37:03 Il fait une frappe de 25 mètres.
37:05 C'est le seul attenté alors qu'on a des milieux
37:07 comme Condombia, comme Deretout
37:09 qui ont une frappe phénoménale
37:11 mais qui tombe jamais. Les attaquants
37:13 qui tombent jamais. Ils tombent à 9.
37:15 On ne fait rien.
37:17 Ce soir, on joue contre les 15e.
37:19 Chez eux, certes, premier ballon,
37:21 frappe, pleine barre. On se dit
37:23 "Oh, ce soir, ils ont envie."
37:25 Et après, plus rien. Après, c'est
37:27 terrible, calme, plat.
37:29 Donc à un moment donné, la cassure
37:31 pour moi déjà, elle a été faite à Monaco.
37:33 Là, ça s'est approfondi. S'il ne gagne pas
37:35 un match, je pense que ça va être
37:37 la bronca à chaque match.
37:39 - Ça sera à 21h au stade Vélodrome.
37:41 Merci, Christopheur, d'avoir été avec nous sur Maritima.
37:43 Steph, Jacques, on va conclure
37:45 ce débrief du BDF avec les top 3
37:47 et les flop 3. Jacques,
37:49 ton top 3, on va commencer
37:51 avec ton top 3. Les 3
37:53 joueurs, ou si tu en as moins,
37:55 qui ont un petit peu survolé le match.
37:57 Qui ont été un petit peu au-dessus.
37:59 - Survolé, on ne peut pas dire
38:01 survolé. Des joueurs qui
38:03 ont été pas trop mal.
38:05 Je vais te dire
38:07 Lucien Riquet,
38:09 Balerdi,
38:11 peut-être Amin Harit.
38:13 Et Jean Onana,
38:15 quelques fois, il a été
38:17 utile, mais c'est vraiment
38:19 pour essayer de trouver quelque chose, les gars.
38:21 Parce que c'est quand même
38:23 une piètre performance de la part de l'OM.
38:25 - Steph, les mêmes ? - Je le rejoins
38:27 complètement. Mais c'est les joueurs
38:29 qui ont été un peu plus en vue
38:31 par rapport aux autres, qui ont été tout simplement
38:33 vraiment en dessous de la moyenne.
38:35 Mais c'est trop peu.
38:37 Quand je te dis joueur d'OM,
38:39 quand je te dis avoir des ambitions
38:41 assez élevées, c'est trop peu.
38:43 - Et les flop 3, Steph ?
38:45 - Dans mon flop 3, il y a N'Diaye,
38:47 Aubameyang,
38:49 ah oui, Aubameyang, je l'ai oublié.
38:51 C'est un manque, je l'ai pas vu,
38:53 j'allais l'oublier. Aubameyang,
38:55 et je rajouterai
38:57 Meite,
38:59 qu'il est coupable
39:01 sur le but, mais après,
39:03 j'aurais jamais dû le mettre latéral droit.
39:05 C'est une faute d'Ogatouzou.
39:07 Mais voilà, et Meite,
39:09 sur ce match, a été en dessous. - Jacques, ton flop 3 ?
39:11 - Les mêmes, oui, je rajoute
39:13 Klos. A la place de Meite, je mets
39:15 Klos, parce que l'entrée de Klos,
39:17 elle est tout simplement catastrophique.
39:19 Les gars, on se rappelle
39:21 quand il a perdu le ballon, on se rappelle
39:23 aussi le coup franc qu'il a tiré, il y a eu un seul mec
39:25 dans le mur, il est capable de tirer sur le mec,
39:27 sur le défenseur. C'est pas
39:29 possible, c'est inadmissible.
39:31 Après, ce qui se passe dans
39:33 sa tête, moi,
39:35 je suis supporter de l'OM,
39:37 je suis là pour regarder les matchs,
39:39 c'est leur problème, ils ont qu'à le régler,
39:41 mais encore une fois, Klos, ce soir,
39:43 il est rentré, on pensait
39:45 qu'il allait nous apporter tout à fait autre chose,
39:47 ça a été encore une fois
39:49 un fiasco total. - Et bien voilà,
39:51 on clôturera ce débris
39:53 du BDS par les mots de Jacques.
39:55 Merci Jacques, merci Sted d'avoir été avec nous sur Maritima
39:57 ce soir. - Merci les gars,
39:59 bonne soirée. - Merci à tous, bonne soirée.
40:01 - Bon retour à toi Jacques et à Karim
40:03 de Lyon, merci à tous d'avoir été avec nous, de nous avoir
40:05 suivis. Malheureusement, défaite de l'Olympique
40:07 de Marseille, ce soir, un but
40:09 à zéro face à Lyon après un but d'Alexandre
40:11 Lacazette à la 38ème
40:13 minute de jeu. Cette défaite
40:15 marque le 4ème match sans
40:17 victoire de l'Olympique de Marseille.
40:19 Toute compétition confondue,
40:21 l'OM au classement est 8ème,
40:23 avec 29 points à 7 points
40:25 du podium. Troisième,
40:27 l'équipe de Brest qui est 3ème
40:29 avec 36 points. On reviendra
40:31 à longueur bien sûr pendant toute la semaine
40:33 sur cette rencontre face à Lyon, mais aussi on se projettera
40:35 face pour le prochain
40:37 match, face à Metz vendredi
40:39 soir. Ça sera bien sûr à suivre
40:41 sur Maritima et vous retrouverez dès demain
40:43 à partir de 17h30 le bar
40:45 des supporters autour de Margalie.
40:47 Excellente fin de soirée sur Maritima.
40:49 Après chaque match de l'OM,
40:51 suivez le débrief Maritima
40:53 avec The Barber Company Marseille.
40:55 Votre coiffeur homme et barbier
40:57 pour tous les styles. The Barber Company Marseille
40:59 Deux adresses, Galeries Géant
41:01 La Valentine et rue Montaigne à Saint-Barnabé.

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