• l’année dernière
Transcription
00:00 J'apprécie d'accompagner des entreprises qui cherchent à faciliter la vie aux gens,
00:07 qui cherchent à répondre à un besoin et non pas créer un besoin artificiel.
00:10 Je m'appelle Kelly Massol, je suis la fondatrice de la marque Les Secrets de Loli.
00:21 Pour la saison 3 de Chis Mercedes, je suis mentor cette année et je suis
00:25 particulièrement fière d'accompagner les mentorés.
00:29 J'ai le plaisir d'accompagner la société Homme et Dom,
00:32 qui est une application spécialisée dans quelque chose que j'apprécie particulièrement,
00:36 qui est l'immobilier.
00:38 L'échange avec Kelly s'est révélé percutant.
00:42 Elle peut faire peur de prime abord, bien sûr, mais en fait moi j'ai besoin de ça.
00:48 Je ne veux pas des gens gentils, je veux des gens qui soient justes et pertinents.
00:52 Ce n'est pas parce que je suis mentor que je vais être maman.
00:54 Je vais avoir un comportement bienveillant et à la fois je vais dire ce qui ne va pas.
00:59 C'est dur pour celui qui donne la vision à une entreprise,
01:03 parfois c'est dur et il y a ce sentiment de solitude.
01:06 Et ce sentiment de solitude, je l'ai perçu chez elle.
01:08 Donc au-delà juste de chercher des financements, je pense qu'il y a aussi beaucoup d'humains.
01:14 C'est la différence entre le mentorat et être business angel uniquement,
01:18 donner, injecter de l'argent ou ce genre de choses-là.
01:20 Mentorer, ça veut dire prendre tous les ponts d'une entreprise.
01:24 Et l'entreprise c'est de l'humain aussi.
01:26 Et en tant que chef d'entreprise, l'humain...
01:29 Moi je ne peux pas aller pleurer dans les bras de mes équipes pour leur dire
01:32 "Ça ne va pas, c'est compliqué, c'est trop dur" ou "La charge mentale est trop grande".
01:36 Il faut avoir effectivement un exutoire.
01:38 Et l'exutoire entre guillemets du cercle personnel,
01:41 il n'est pas suffisant parce qu'en fait vous ne parlez pas d'égal à égal.
01:44 L'avantage d'un mentoré et d'un mentor, c'est d'être sur la même fréquence
01:48 et de savoir comment on reçoit toute cette charge mentale émotionnellement.
01:51 En fait, il y a quelqu'un en face qui sait de quoi vous parlez.
01:54 C'est pouvoir faire le point ensemble dans l'honnêteté et la franchise
01:59 et de dire "Ça, ça ne va pas".
02:01 Mais par contre, ça on peut le corriger facilement.
02:03 Et ça, c'est ça qui est intéressant je pense.
02:05 De l'autre côté, j'accompagne Osco,
02:11 qui est une entreprise, une start-up qui développe des cocktails sans alcool.
02:17 Il y a combien de personnes qui ne boivent plus d'alcool ?
02:20 Il y a la moitié des Français qui diminuent leur consommation d'alcool.
02:23 Donc tu peux t'adresser à 50% de la population des consommateurs.
02:27 Tu vois ?
02:28 Donc tu n'es plus dans une niche.
02:29 Je leur ai réouvert l'esprit.
02:31 Parce que la première question que je leur ai posée, c'est "Quel est votre client ?"
02:35 En fait, elles m'ont décrit un client et ma réponse a été
02:39 "Est-ce que c'est vraiment votre client ou est-ce que c'est le client que vous imaginez
02:43 pour vous ou est-ce que c'est le client idéal ?"
02:44 J'ai leur demandé de prendre de la hauteur là-dessus.
02:47 C'est là-dessus sur lequel on a travaillé, la construction de communautés,
02:49 prendre de la hauteur, réidentifier mieux son personnage, son type de client
02:55 et adapter sa communication non pas qu'à une cible, mais à une cible qui est beaucoup plus large.
02:59 Tu peux être une option au-delà du sportif
03:02 pour, effectivement, tous ceux qui, par conviction religieuse, décident de ne pas boire.
03:07 Va chercher cette communauté-là.
03:09 Et du coup, hier, tu disais que tu allais chercher au tout début
03:13 une petite partie d'influenceurs pour t'aider à communiquer sur la marque.
03:17 Et c'est comme ça que tu as...
03:18 La micro-influence, ouais.
03:20 Et dans ces cas-là, tu fais de la micro-influence.
03:22 Et ta micro-influence doit refléter toutes ces multiples cibles.
03:26 C'est exactement à ce moment-là.
03:28 Tu vas pas aller chercher un épicurien.
03:30 Tu vas aller chercher un épicurien,
03:32 tu vas aller chercher quelqu'un qui pratique sa religion,
03:35 tu vas aller chercher quelqu'un qui fait du sport.
03:40 Aujourd'hui, sur nos réseaux, on voit beaucoup de nos produits, mais on voit personne.
03:43 Donc, l'identification est plus compliquée pour un consommateur.
03:46 Et à pas vouloir incarner, nous, la marque.
03:48 Mais en fait, on l'a pas incarnée.
03:49 Elles sont hyper posées.
03:51 Et elles se posent les bonnes questions.
03:53 Elles ont un questionnement, en fait, sur la construction des communautés.
03:58 Elles comprennent que le nerf de la guerre, c'est de construire une communauté.
04:00 Ce qui va être très intéressant, c'est de voir si vraiment elles ont eu des déclencheurs.
04:07 Et c'est là où je vais voir si j'ai correctement travaillé,
04:11 en leur donnant des clés et des levées de croissance.
04:14 [Musique]