Sibyle Veil, PDG de Radio France, invitée exceptionnelle de France Bleu Saint-Étienne Loire

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00:00 - Notre invitée exceptionnelle ce matin dans le 6/9 France Bleu Saint-Etienne Noir, c'est
00:03 Sybille Veil, présidente de Radio France.
00:05 Bonjour Sybille Veil.
00:06 - Bonjour Yann, bonjour à tous les auditeurs de France Bleu Saint-Etienne Noir.
00:10 - Soyez la bienvenue sur France Bleu Saint-Etienne Noir.
00:13 Au lendemain de ce France Bleu Live, de ce concert entre le groupe Terre Noire et la
00:18 maîtrise de la Loire, on a l'impression quand on parle de ce concert ce matin, Sybille Veil,
00:22 que le mot émotion est au-dessus de tous les autres.
00:25 - Alors c'était une soirée je pense pour tous ceux qui étaient dans l'opéra absolument
00:30 bouleversante.
00:31 C'était un groupe stéphanois qui monte, qui a un succès de plus en plus grand partout
00:37 en France, qui était en plus accompagné de ces jeunes de la maîtrise du département
00:43 et c'était une émotion dans la salle extraordinaire et j'espère que quand nos auditeurs découvriront
00:49 ce concert à l'antenne, ils partageront cette émotion-là aussi.
00:53 Donc c'était un anniversaire des 10 ans, vraiment fêté dans la joie, dans l'émotion
00:57 et c'était très fort pour tous.
00:59 - Ce France Bleu Live effectivement que l'on découvrira dans les mois qui viennent sur
01:03 les antennes de France Bleu et donc de France Bleu Saint-Etienne Noir.
01:05 Sybille Veil, une partie de votre parcours passe par la Loire ?
01:08 - Ah mais vous en savez déjà !
01:10 - On travaille !
01:11 - Alors en effet, il y a quelques années, enfin il y a maintenant, ça ne me rajeunit
01:17 pas, c'était il y a je pense une vingtaine d'années maintenant, j'avais 20 ans, pendant
01:22 ma scolarité, j'étais à l'ENA et nous faisons un stage en préfectoral et j'étais
01:27 à la préfecture de Saint-Etienne.
01:29 Le préfet de l'époque s'appelait Michel Morat, je me souviens du président du conseil
01:33 général qui était Pascal Clément, qui a marqué aussi la vie politique française
01:40 et ça a été 6 mois que j'ai beaucoup apprécié, j'ai découvert le département, je suis allé
01:45 à Montbrison, à Firmini, à Rive-de-Gillet, j'avais découvert pas mal d'endroits très
01:53 attachants et c'était des très bons souvenirs.
01:56 - Vous êtes quasiment comme chez vous du coup à Saint-Etienne et ici dans ce studio
01:59 de France Bleu Saint-Etienne Noir, on est ravi de vous avoir sur notre antenne ce matin
02:04 Sybille Veil, notamment pour parler de votre livre, au commencement était "L'écoute
02:08 sans finir" avec la société du défouloir, c'est édité chez l'Observatoire, on va en
02:14 parler de ce livre, c'est la société des réseaux sociaux que vous dénoncez notamment
02:21 dans ce livre, vous la comparez à l'île au plaisir dans Pinocchio, un lieu où tout
02:25 est permis, un défouloir, certains s'y perdent totalement, c'est le cas de ces deux jeunes
02:29 Stéphano à écouter.
02:30 - C'est vite influencé, donc à partir de là c'est avoir la liberté de prendre un
02:34 pas de recul et de voir ce que tu prends, ce que tu prends pas et qu'est-ce que toi
02:37 t'en fais avec ton propre opinion.
02:39 Et encore le choix, est-ce qu'il est vraiment de nous, est-ce qu'il est extérieur, avec
02:44 les algorithmes, avec même l'influence de notre entourage, que ce soit nos parents ou
02:48 quoi que ce soit, moi ça me déprime un peu tout ça.
02:51 - Sybille Veil, les réseaux sociaux c'est fini, on arrête ?
02:53 - Alors ce que disent ces deux jeunes est très intéressant, je pense que très peu
02:59 voudraient couper complètement et revenir en arrière, pour beaucoup, nos auditeurs
03:03 aussi qui sont sur Facebook, sur d'autres réseaux, ça permet de contacter ses proches,
03:08 ça permet de garder le contact avec des gens, de s'informer, de s'exprimer.
03:14 C'est pas les réseaux sociaux moi que je pointe du doigt dans mon livre.
03:20 - C'est l'usage qui en est fait par certains.
03:21 - C'est l'usage et c'est la manière dont ils sont aujourd'hui paramétrés avec deux
03:27 choses.
03:28 D'une part le fait que pour que vous y passez le plus de temps possible et que ce soit addictif,
03:33 en fait ce qu'on pousse c'est les contenus qui sont souvent les plus extrêmes, où
03:38 il y a de la haine, de l'indignation, parce que c'est ça qui retient l'attention.
03:41 Et ce que cherchent les concepteurs de ces réseaux-là c'est de vous retenir le plus
03:44 longtemps possible, c'est l'économie de l'attention, c'est votre temps de cerveau disponible qui
03:49 intéresse les concepteurs de ces réseaux parce que ça permet d'avoir de la recette
03:55 publicitaire.
03:56 Et de l'autre côté c'est aussi le fait qu'au fur et à mesure ce sont toujours des
03:59 contenus semblables à ceux que vous avez déjà regardés qui reviennent vers vous,
04:04 donc vous finissez par avoir toujours les mêmes idées sous les yeux et ça aussi c'est
04:09 très dangereux parce que vous n'êtes plus habitué à voir des idées différentes.
04:12 Et ça aussi c'est très dangereux dans un monde où il faut savoir être confronté
04:18 à l'autre.
04:19 - Justement ce que vous dites c'est que quand il y a une voix différente qui arrive,
04:22 on est traité de menteur tout simplement.
04:24 Comment on fait pour ne pas tomber dans le politiquement correct et continuer de transgresser,
04:32 de bousculer, d'interroger les différences chez des auditeurs ou des lecteurs qui sont
04:37 façonnés de la manière dont vous venez de parler ?
04:40 - C'est tout le sens de ce que j'essaye de décrire, c'est-à-dire qu'aujourd'hui
04:46 ces réseaux rétrécissent notre horizon et qu'il faut être à l'écoute de voix
04:50 dissonantes, à l'écoute de voix qui expriment une opinion qui n'est pas la sienne, à l'écoute
04:57 d'inspiration aussi.
05:00 L'écoute c'est quelque chose qui stimule l'imaginaire, c'est-à-dire que là où
05:06 quand vous regardez une image, c'est l'imaginaire de l'autre qui vous est présenté.
05:10 Quand vous écoutez, vous devez développer votre propre image mentale.
05:14 Et donc ça stimule aussi votre créativité, votre capacité à développer votre imaginaire.
05:20 Et je pense que ça ce sont aujourd'hui des qualités notamment pour les jeunes qui
05:23 sont extrêmement précieuses dans un monde où avec les développements de l'intelligence
05:28 artificielle, on va devoir avoir toujours cette créativité, ce que l'homme peut apporter
05:34 de plus que la technologie.
05:36 Et donc ça l'écoute je pense y participe comme tout ce qui peut stimuler la créativité.
05:40 Et justement Radio France est pionnière en la matière parce que l'accompagnement des
05:44 jeunes à travers les podcasts, les créations pour la jeunesse, cette création de l'imaginaire
05:50 sans image, c'est une pierre angulaire de votre mandat.
05:55 Vous avez tout à fait raison.
05:57 Il y a quelques années, on a développé des premiers podcasts pour enfants et on a vu
06:01 au moment de la crise du Covid, leur écoute bondir parce que les parents étaient à la
06:07 recherche d'alternatives à des contenus qui n'étaient que sur écran, que ce soit sur
06:12 Youtube, que ce soit sur la télévision pour leurs enfants qui n'avaient plus l'école.
06:16 Et donc ça a commencé à avoir un essor et un succès considérable.
06:20 On a eu plus de 100 millions d'écoutes de podcasts pour enfants qu'on enregistre depuis
06:25 ce lancement fin 2018.
06:27 Et ça apporte quelque chose de différent, c'est-à-dire que les enfants, comme pour
06:31 la lecture, ils doivent développer leur imaginaire.
06:34 Ça participe aussi à l'apprentissage de la lecture parce que le fait d'écouter
06:40 des mots, ça permet de développer aussi la capacité dans votre cerveau de découper
06:47 des groupes de mots, d'être plus à l'aise dans le rapport aussi à l'oral et à l'expression.
06:53 Donc c'est quelque chose de très important qu'on développe.
06:55 On comprend bien que le service public a un rôle très important à jouer dans la formation
07:02 de nos futurs citoyens.
07:04 On va continuer d'en parler avec les enjeux qui nous attendent dans les années à venir
07:08 pour l'audiovisuel public.
07:09 Sybille Veil, présidente du groupe Radio France qui est notre invitée exceptionnelle
07:11 jusqu'à 8h sur France Bloss, Saint-Etienne-Loire.
07:14 "Au commencement était l'écoute", voici le titre de votre livre édité chez l'Observatoire.
07:19 Très très bon début de journée.
07:20 Ici matin, revient dans un instant.
07:24 A l'heure 45, Sybille Veil est notre invitée.
07:27 David Velverde.
07:28 Comment mieux s'écouter, comment mieux se parler aussi c'est important et c'est au
07:31 cœur de votre ouvrage "Au commencement était l'écoute", Sybille Veil, présidente
07:36 de Radio France.
07:37 Le service public a encore l'ambition d'être une porte de sortie dans le contexte agité
07:42 qu'on vient d'écrire, ce qui fait beaucoup de bruit.
07:44 Parfois chez certains Français, ce sont les cris contre la manipulation.
07:48 Il y a cette crainte.
07:50 Écoutez ce Stéphanois.
07:51 Dans le service public comme ailleurs, on trouve malheureusement de plus en plus des
07:56 journalistes qui ne sont pas objectifs et qui ne relatent pas ce qui se passe réellement
08:00 dans le pays.
08:01 Et ça, ça attise parfois la colère, la défiance des Français.
08:07 Comment vous pouvez répondre, vous, en tant que présidente de Radio France, à cette
08:11 crainte qui est vraiment présente ?
08:12 Cette crainte se manifeste en effet par la perte de confiance de beaucoup de citoyens
08:19 à l'égard des médias.
08:20 C'est quelque chose sur lequel nous, on essaie d'apporter une vraie réponse parce
08:24 que le jour où les Français n'ont plus confiance dans l'information, ils iront
08:29 s'informer ou ils iront prendre des éléments d'actualité qui ne seront plus faits par
08:35 des médias et qui ne respecteront plus les principes de déontologie qui sont ceux par
08:41 exemple de nos rédactions.
08:43 C'est déjà un peu le cas.
08:44 Il y a beaucoup de Français qui versent là-dedans.
08:46 Malheureusement, c'est le cas.
08:47 Et je vais vous donner une anecdote très simple.
08:49 Qu'est-ce qu'il y a comme point commun entre les Gilets jaunes, les étoiles de
08:56 David qu'on a pu voir sur des murs dans différentes villes en France ces derniers
09:02 temps ? Le point commun, c'est l'instrumentalisation
09:06 faite par la Russie des événements qui sont produits en France pour pouvoir attiser la
09:11 haine, attiser les tensions, attiser la détresse, attiser les colères.
09:15 Donc ça veut dire qu'on peut être soumis à des tentatives de manipulation très fortes.
09:20 C'est très important qu'on conserve des médias dans lesquels les Français aient
09:24 confiance pour non plus donner le scoop et avoir l'information les premiers, mais
09:29 pouvoir donner cette information et que les gens aient confiance et qu'ils sachent qu'elle
09:33 est vérifiée, qu'elle est fiable, qu'ils peuvent avoir confiance dans ce qui est dit.
09:37 Et le jour où on met le bulletin dans l'urne, il faut qu'on sache pourquoi on le met,
09:41 dans quelles conditions ça se passe.
09:44 Donc c'est important de garder des médias qui ont des principes de vérification, d'indépendance,
09:53 d'une éthique, une honnêteté aussi, parce que le monnaie est très important, qui aient
09:58 ces principes-là et qui les portent pour que l'on continue dans notre pays de savoir
10:04 ce qui est juste et ce qui ne l'est pas.
10:06 C'est le cas, en tous les cas, on l'espère sur l'antenne de France Bleue et notamment
10:10 de France Bleue Saint-Etienne-Noire.
10:11 On a demandé à nos auditeurs et également à ceux qui nous lisent sur les réseaux sociaux
10:16 de nous expliquer pourquoi ils nous écoutent.
10:18 Marie-Christine nous dit "professionnalisme, pertinence, empathie, humour font de vous
10:22 une radio de très grande qualité".
10:24 Isabelle nous dit "je vous écoute car vous êtes un média fiable, vous donnez de l'info
10:29 locale mais pas que, c'est toujours intéressant et vous nous apprenez beaucoup avec humour
10:34 et bonne humeur".
10:35 Ça c'est France Bleue Saint-Etienne-Noire, notamment aujourd'hui, Sybille Vell.
10:38 A quoi ressemblera France Bleue demain ?
10:41 Je pense que ce que vous venez de décrire comme qualité de France Bleue, c'est-à-dire
10:48 la bonne humeur, la bienveillance, on en a énormément besoin aujourd'hui et je pense
10:53 qu'on va en avoir encore plus besoin dans les prochaines années.
10:55 Tout à l'heure on décrivait cette société qui devient plus dure avec une économie du
11:00 buzz où c'est les contenus qui sont les plus durs, qui sont les plus haineux, parfois
11:08 aussi qui sont les plus clashs, qui divisent le plus.
11:10 Ce qu'on retrouve, on a besoin en contrepoint de médias qui essaient de rassembler, qui
11:15 essaient d'apaiser, qui essaient d'apporter des solutions et ça c'est la patte de France
11:19 Bleue aujourd'hui et c'est ce que nous devons continuer de développer pour apporter autre
11:24 chose aux Français qui peuvent être fatigués de ce défouloir qu'on peut entendre dans
11:28 beaucoup de médias aujourd'hui.
11:29 Il faut qu'on apporte des solutions là où beaucoup mettent en avant avant tout les problèmes
11:34 et ça c'est l'avenir d'un média comme France Bleue et ça le rend plus nécessaire
11:40 que jamais dans la vie des Français aujourd'hui.
11:44 Ça c'est sur le fond et sur la forme aujourd'hui.
11:47 Il y a des téléspectateurs, des téléspectatrices de France 3 qui vous regardent ce matin et
11:52 qui vous écoutent en même temps sur France Bleue.
11:55 Il y a une application commune qui s'appelle ICI.
11:58 Vers quoi on va ? On va vers une fusion entre les deux organes radio et télé du service
12:05 public ?
12:06 Alors je ne parlerai pas du tout de fusion parce que l'objectif ce n'est pas que tout
12:10 le monde se ressemble et qu'on ait un seul média qui soit le même toute la journée.
12:19 En revanche, et vous avez pris l'exemple, ce matin nos auditeurs peuvent aussi découvrir
12:25 les visages des animateurs, des journalistes qu'ils aiment en regardant l'écran.
12:30 Ce qu'on filme dans ce studio ce matin va pouvoir le mettre sur internet.
12:36 Ça va permettre de faire connaître aussi ce qui est fait par notre antenne à des Français
12:43 qui ne connaîtraient peut-être pas.
12:44 Donc le monde des médias évolue à une vitesse considérable.
12:49 Il faut que nous aussi on évolue dans la manière de le faire.
12:51 Et en ayant un partenaire comme France 3 qui est notre cousin, c'est un média de service
12:56 public, on partage les mêmes valeurs de déontologie, de souci d'avoir une information qui soit
13:01 fiable et qui soit de confiance.
13:03 On peut faire encore plus demain, plus de choses.
13:06 On peut traiter des sujets supplémentaires, on peut avoir une offre sur internet d'informations
13:12 qui soit encore plus complète, encore plus forte.
13:15 Et on le doit à nos auditeurs, on le doit aux Français d'être à la fois moderne,
13:20 de les accompagner au quotidien encore plus que ce qu'on peut faire aujourd'hui en essayant
13:24 d'inventer des manières nouvelles de le faire.
13:26 France Bleu continuera de s'appeler France Bleu dans les mois qui viennent ?
13:29 Alors justement c'est un vrai sujet de réflexion.
13:32 Parce que si on veut que les Français nous trouvent plus facilement, il faut qu'on ait
13:39 dans la durée un nom qui soit le même entre la radio, la télévision et le numérique.
13:45 Donc c'est un sujet sur lequel nous travaillons pour voir est-ce que comme ce qu'on a réussi
13:50 à faire sur France Info, où la radio, la télévision et le numérique portent le même
13:55 nom et il est aujourd'hui extrêmement puissant, c'est la radio France Info, la troisième
14:01 radio de France, l'application, c'est la première application regardée par les Français
14:06 pour s'informer.
14:07 Moi je veux le même succès pour nos antennes locales, donc il faut aussi qu'on ait un nom
14:11 qui soit simple, qui soit sans doute le même pour la radio, la télévision, le numérique
14:18 de manière à ce que les Français qui aiment ce média-là puissent facilement le trouver.
14:22 Ça sera sans doute ici ?
14:24 Ici c'est quelque chose qui, sur nos antennes, il existe depuis quelques temps.
14:29 Ici on parle d'ici, notre application s'appelle déjà ici, ça dit la promesse de ce média
14:34 qui est qu'on est un média qui parle de l'environnement, du local et c'est une promesse qui est simple.
14:41 Donc c'est une épice sur laquelle nous travaillons et dans quelques mois sans doute que c'est
14:46 celle-ci qu'on dévoilera, mais on est encore en train d'y travailler.
14:49 J'ai aimé, Sibyl Vell, pour terminer, la dédicace de votre livre à mes trois enfants
14:54 et à tous les vôtres.
14:56 On a parlé de l'importance de la jeunesse.
14:58 Les droits d'auteur de votre livre sont reversés à SOS Village d'Enfants.
15:02 Pourquoi ?
15:03 C'est une association qui s'occupe d'enfants qui sont placés parce que je pense que la
15:08 première source d'inégalité c'est quand dans la vie on démarre en n'ayant pas des
15:13 parents bienveillants qui vous écoutent.
15:15 Et c'est ça qui structure et qui construit chaque personne.
15:20 Hier soir j'ai été frappé d'une discussion que j'ai eue avec le directeur de la maîtrise
15:26 de la Loire qui me disait que pour accompagner les enfants placés dont le département doit
15:36 s'occuper, il y en a 2500 dans le département, ils ont créé des chansons pour la Pouponnière
15:42 qui est sous la responsabilité du département parce que d'avoir une musique qui vous accompagne,
15:49 une sonorité qui vous accompagne, ça vous construit pour la vie et je pense qu'il faut
15:52 donner la chance aux enfants qui grandissent de le faire dans des conditions où ils se
15:57 développent bien, où ce soit bienveillant et je pense qu'on a tous la même envie,
16:03 le même désir que les générations qui grandissent, face de ce monde, un monde encore
16:08 meilleur qu'aujourd'hui.
16:09 Merci Sibyl Veil, on vous rappelle votre livre au commencement était l'écoute édité
16:14 chez l'Observatoire Interview à retrouver sur francebleu.fr

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