Pour atteindre son rêve olympique, Soukamba a réduit son activité professionnelle. Elle peut maintenant se concentrer sur sa discipline de prédilection : le 400 mètres.
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00:00 Mon club c'est une petite association sportive qui n'a pas les moyens de me salarier comme certains grands clubs.
00:07 Après moi je suis lavaloise, je suis née en Mayenne, donc c'est pour ça que je reste licenciée en Mayenne.
00:14 Et je sais que mon club fait tout ce qu'il peut faire pour m'aider à me développer et à atteindre mes objectifs.
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00:58 L'aménagement que j'ai aujourd'hui, je sens vraiment une grosse différence.
01:03 J'avais des grosses journées, j'enchaînais entre entraînement, j'enchaînais directement avec le travail et je retournais à l'entraînement.
01:11 Aujourd'hui, je ne travaille plus qu'une seule demi-journée par semaine.
01:17 Je rentre de l'entraînement, j'ai le temps de me reposer avant l'autre entraînement.
01:22 Donc je sens que je suis dans une pratique qui est plus professionnalisante.
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01:53 Moi je suis lavaloise, je suis née en Mayenne, je suis très attachée au stade lavalois et nouvellement le Laval-Avlois Athlée 53.
02:01 Donc ils mettent tout en œuvre pour pouvoir continuer à m'aider parce que l'athlée c'est quand même un sport où on est un peu en difficulté concernant les financements.
02:14 Donc mon club se charge de communiquer pour moi auprès d'entreprises, de me trouver des sponsors.
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02:25 On est une vingtaine de filles pour 6-7 places maximum.
02:36 Donc c'est très très concurrentiel.
02:38 Ça se joue un peu dans un mouchoir de poche et ça se jouera forcément à certains détails.
02:45 Donc quand on est à l'entraînement et qu'on sait qu'il y a ce petit truc qu'on peut apporter en plus, forcément on redouble d'efforts par rapport à ça.
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02:55 Il y a une pression qui est importante autour des Jeux.
03:01 On en parle partout, quand on est au travail, sur les réseaux sociaux, on va aller à la boulangerie, quelqu'un va nous parler des JO.
03:07 Si j'arrive à me mettre tout à bout et que j'atteins tous mes objectifs et que je n'y vais pas, je sais que j'aurais tout mis en œuvre et que je ne contrôle pas ce que les autres vont faire à côté de moi, etc.
03:19 Donc je pense que cette année c'est une année qui peut mettre beaucoup de pression et que c'est important de garder les pieds sur terre et de rester dans sa bulle quoi qu'il arrive.
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03:53 On a deux types d'amis, on a les amis qu'on a parce que c'est nos amis d'enfance, etc.
03:57 Et on a tout le côté où c'est les personnes qu'on a connues sur les compétitions, sur les entraînements.
04:04 Et c'est des personnes qui vivent à peu près le même quotidien que le nôtre, donc qui comprennent à peu près les contraintes qu'on a au quotidien.
04:11 Le samedi on a des grosses séances d'entraînement, des copines qui sont hors sport, elles ne peuvent pas comprendre le fait qu'on ne puisse pas sortir, que nous sommes fatiguées.
04:20 Nous on comprend le fait qu'on ne va pas se voir, on sait très bien pourquoi on ne se voit pas.
04:25 Donc notre petite réunion d'un resto par-ci par-là, c'est notre seul moment ensemble hors cadre sportif.
04:34 On sent que c'est l'année olympique, vraiment les séances là...
04:37 C'est combien de fois sur 50 ?
04:39 Je pense qu'on s'entraîne toutes et tous comme on peut, les athlètes de haut niveau s'entraînent, on fait tout ce qu'on a à faire.
04:45 Mais c'est vrai que l'environnement est important et donc être bien entouré, comme le disait Sousou, c'est super important.
04:51 La dernière fois qu'il y a eu les JO à Paris c'était il y a un siècle, la prochaine fois peut-être qu'on ne sera certainement plus là.
04:57 Donc vraiment c'est une grande chance de pouvoir vivre ces moments-là, donc on va les vivre à 100% et on va se motiver ensemble pour pouvoir vraiment réussir cet objectif-là.
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05:12 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]