Critique de Rien à Perdre #rienàperdre #virginieefira

Transcript

00:00 Avec Virginie Effira à l'affiche, vous avez de grandes chances d'avoir une petite merveille en film

00:06 et ça se prouve encore avec "Rien à perdre".

00:10 Et dans ce film, on est véritablement aux côtés de cette femme qui perd son enfant

00:16 enlevé par les services sociaux alors que celui-ci a eu un accident quand elle, elle était au travail la nuit.

00:23 On voit que cette femme finalement n'est pas une mauvaise merde certes.

00:27 Elle n'était pas là le soir car elle travaillait mais elle fait ça pour bien s'occuper de ses enfants,

00:32 pour bien les nourrir.

00:34 Elle leur donne tout ce qu'elle peut de l'éducation, de l'amour et c'est donc d'autant plus déchirant

00:41 quand on voit son petit dernier lui être retiré.

00:44 Et on ressent totalement son calvaire.

00:47 Ça prend aux tripes de voir ça, même des fois j'avais limite les larmes aux yeux.

00:51 Et le fait qu'on lui enlève son enfant, ça fait qu'elle se retrouve dans un cercle infernal.

00:57 Elle a l'impression que quoi qu'elle fasse, elle ne pourra pas le récupérer.

01:01 Donc au fur et à mesure, on la voit sombrer. C'est déchirant.

01:05 Et si ça marche aussi bien, c'est parce que Virginie et Fira, c'est une actrice extraordinaire.

01:13 Même ces deux enfants, ils sont très bien joués.

01:15 Et donc ça fait qu'on a une véritable empathie avec cette famille.

01:20 Mais rien à perdre, à l'image aussi du film "Comme une Louvre",

01:24 montre que les services sociaux s'attaquent beaucoup plus facilement aux classes populaires.

01:29 Voilà, c'est une mère célibataire qui doit travailler le soir.

01:33 Et en fait, les services sociaux, au lieu d'aider cette femme de lui apporter un appui,

01:37 elles vont lui mettre la tête sous l'eau en lui retirant son gamin

01:41 et en lui donnant l'impression que quoi qu'elle fasse, elle ne pourra jamais le récupérer.

01:45 Ça fait que ce film est d'une très grande puissance,

01:48 que ce soit par les propos de fond qu'il tient,

01:52 mais aussi l'émotion qu'il déclenche en nous.