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PAF : Analyses, décryptages et investigations sur les émissions télé ! 




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Transcription
00:00 Alors déjà, ça a commencé très jeune, ça a commencé je pense vers l'âge de 7-8 ans.
00:04 En partie, je vais dire la plus grosse partie, c'est plutôt des tics effectivement.
00:09 Vraiment au niveau du visage, j'en ai beaucoup mais même au niveau des membres également.
00:16 Et aussi il y a certains tocs aussi qui viennent prendre un peu trop de place.
00:21 Ce sont des tocs qui sont arrivés plus tard ?
00:23 Non, en même temps.
00:25 En même temps, ne serait-ce que de descendre des marches, quelquefois il faut absolument que j'en saute une.
00:32 Ce genre de choses. Donc non, ça arrive en même temps je dirais.
00:35 Au fur et à mesure ça évolue.
00:36 Qu'est-ce que vous pouvez raconter peut-être à ceux qui nous regardent ?
00:38 Quels sont ces tocs qui vous pourrissent un peu la vie ?
00:42 En fait, c'est très rapide je dirais, mais ça m'arrive quelquefois de par exemple marcher, là il y a des carreaux.
00:49 Quelquefois non, il faut absolument que je mette le pied sur celui-ci plutôt que celui-là.
00:54 Et c'est vraiment pour moi incompréhensible finalement parce que ça arrive, je ne vais pas dire instinctivement, mais très rapidement en fait.
01:02 C'est-à-dire que si vous ne marchez pas sur le bon carreau ici, dans ce studio, qu'est-ce qui se passe dans votre tête ?
01:09 Ça vous met dans un état de stress ?
01:10 Oui, tout à fait. En fait, c'est comme une pression, que ce soit les tics ou les tocs finalement.
01:14 Je sens une intensité, une pression qui monte en moi.
01:18 Et pour moi, la seule manière de la soulager, c'est ou de par exemple faire ça ou ça, un tic moteur,
01:24 ou de solutionner un peu cette pression en faisant ce besoin que j'ai sur un carreau ou autre chose.
01:32 Mais c'est-à-dire que c'est des tocs qui viennent comme une impulsion ou il y a des tocs répétitifs dans votre vie ?
01:37 Des tocs que vous avez tous les jours ?
01:39 Répétitifs, non, je dirais pas.
01:41 C'est instantané ?
01:42 Oui, tout à fait.
01:43 Vous voyez une escalier, vous vous dites "tiens, il faut absolument que je monte l'escalier en sautant une marche".
01:47 Oui, tout à fait. Mais si par exemple je les monte plusieurs fois dans la semaine,
01:51 effectivement ça va être un peu répétitif dans ce cas-là.
01:54 Mais non, c'est sur le moment finalement.
01:56 Vous nous racontiez aussi que vous avez besoin de toucher les poignées de porte parfois 15 fois d'affilée.
02:00 Alors non, pas jusqu'à la moi, finalement. Il y a peut-être d'autres personnes où c'est le cas.
02:05 Mais non, les poignées, pas spécialement finalement.
02:11 Non, pas les poignées, d'accord.
02:13 Non.
02:14 Comme disait mon équipe tout à l'heure qui vous a pris le téléphone.
02:16 Marvin, quel autre type de toc ?
02:19 Quel autre type de toc ? Ça m'est arrivé de tourner sur moi-même.
02:23 Quand j'étais plus jeune et que je faisais du foot par exemple, j'avais ce besoin de tourner sur moi-même.
02:29 Ça peut être un geste technique.
02:31 Oui, voilà, c'est un passement de jambe ou ce genre de choses.
02:34 Non mais c'est vrai, j'avais besoin de faire un tour.
02:36 Une fois que le tour était fait, c'est bon, je me sentais mieux finalement.
02:39 Et ça, c'est tous les jours ?
02:40 Tout à fait.
02:41 Est-ce que vous savez d'où ça vient ?
02:42 Du tout.
02:43 Est-ce que vous vous êtes déjà peut-être allé voir un spécialiste pour vous aider à ne plus avoir ces tics et ces tocs ?
02:50 Oui, je suis allé voir un neurologue étant plus jeune.
02:54 Finalement, on m'a juste prescrit des cachets qui m'endormaient.
02:59 Donc, à vrai dire, je n'ai pas continué le traitement.
03:03 Et voilà, finalement, j'ai préféré garder ça vu que c'est une partie de moi et avancer avec
03:12 plutôt que de me dire je prends un médicament qui va m'endormir.
03:15 Est-ce que ça a un poids dans votre quotidien et peut-être même dans votre vie amoureuse par exemple ?
03:19 Alors, la vie amoureuse, non, parce qu'aujourd'hui, madame me connaît par cœur et le sait très bien.
03:26 Elle connaît tous mes tics.
03:27 Mais c'est un poids, oui, c'est de la fatigue finalement, de réflexion, de calcul,
03:33 pour essayer de dissimuler des tics ou des tocs, tout ça, vis-à-vis du regard.
03:38 Vous l'avez dit tout de suite à votre compagne ?
03:40 Au bout d'un moment, si je fais ça, au bout d'un moment, elle va dire qu'est-ce qu'il fait là ?
03:43 Donc oui, je pense qu'elle l'a su.
03:46 Oui, j'ai essayé de les dissimuler.
03:48 Malheureusement, je n'ai pas réussi à chaque fois.
03:50 Non, pas malheureusement.
03:51 Oui, mais c'était mon avis à ce moment-là.
03:53 C'était mince.
03:54 Elle a vu que…
03:56 Et dans le travail ?
03:57 Dans le travail, je suis…
03:59 Vous faites quoi comme métier ?
04:00 Je suis auteur, compositeur, interprète.
04:02 Donc, quand je suis sur scène, pas du tout.
04:06 Tout va bien et je suis zen.
04:08 Je pense que je suis à ma place et pas anxieux ni rien.
04:11 Quand je compose, c'est pareil.
04:13 C'est vraiment dans la vie et les interactions, je dirais.
04:17 La vie et les interactions.
04:18 Florian, il y a des auteurs, acteurs et chanteurs qui eux aussi ont des tocs
04:24 qui disparaissent complètement une fois que la caméra s'allume,
04:27 une fois qu'ils montent sur scène.
04:28 En France, on a l'un des plus connus, c'est Vincent Lindon,
04:30 qui lui est bourré de tics, de tocs, que ce soit pas vraiment verbaux,
04:35 mais c'est plutôt des clignements d'yeux, la bouche qui se tord,
04:38 des espèces de grimaces.
04:39 C'est très fort, puisque je l'ai déjà rencontré, c'est impressionnant.
04:41 Mais par contre, dès que ça tourne, ça s'arrête.
04:44 J'ai rencontré aussi Benoît Poulvord, car lui, c'est dans un autre genre.
04:47 Je ne pense pas que vous avez ça.
04:48 C'est-à-dire qu'il a le toc du ménage, mais il a besoin que tout soit en ligne.
04:51 Par exemple, si sur sa table, il a une boîte de chewing-gum, un téléphone,
04:55 une bougie, il va falloir que tout soit aligné.
04:57 Et c'est comme ça dans toute sa maison, dans chaque chambre, chaque couloir.
05:00 Donc, Léonardo DiCaprio, lui, il faut qu'il marche sur les chewing-gum.
05:04 Et c'est sur le tournage d'Aviator que ça s'est développé.
05:06 S'il y a des chewing-gum par terre, il faut qu'il marche dessus.
05:08 Il faut qu'il suive les chewing-gum.
05:10 Donc, vous voyez, c'est très varié.
05:11 – C'est incroyable.
05:12 Joseph Agostini, comment ça se déclenche, ces tocs ?
05:15 – Ce n'est pas étonnant, effectivement, ce qu'on dit,
05:17 parce que c'est l'anxiété généralisée qui crée les tics et les tocs.
05:20 Et c'est souvent quand même une base d'insécurité relative.
05:25 Ça s'est parfois joué dans l'enfance.
05:27 Il y a comme ça quelque chose, on a engrammé des souvenirs
05:30 qui ne sont pas forcément… qui nous, en tout cas,
05:33 angoissent, qui font qu'on a besoin de s'auto-soulager.
05:36 Voilà ce que je dirais.
05:37 On s'auto-soulage avec les tics et les tocs.
05:40 Et je pense que, moi, je trouve ça très triste
05:42 quand vous dites qu'on vous a donné des médicaments, des cachets,
05:45 parce qu'en quelque sorte, je pense que vraiment, la thérapie,
05:48 la verbalisation, interroger le pourquoi,
05:51 ça permet vraiment de soulager et d'amoindrir.
05:54 – Je suis entièrement d'accord.
05:55 – C'est complètement.
05:56 – Alors, Vincent Lindon, c'est vrai que c'est le plus spectaculaire,
05:58 mais Francis Perrin qui était bêgue autrefois,
06:00 c'est vrai que quand il était sur scène, il ne bégayait…
06:02 – Mais c'est incroyable parce que là, on est au summum de l'angoisse
06:04 quand on monte sur scène, quand on tourne un film.
06:06 Et là, plus rien.
06:07 – Oui, mais c'est ce qu'on appelle la sublimation en psychanalyse.
06:10 C'est-à-dire qu'on peut transformer, en quelque sorte,
06:12 on se transforme sur scène.
06:14 Donc, on oublie, au nom justement de la technique,
06:17 au nom du talent, parfois, souvent, pour Vincent Lindon, c'est le cas.
06:21 Et il y a l'envie, comme ça, de se dépasser.
06:23 Et du coup, les tics et les tocs disparaissent.
06:25 Ça, c'est assez incroyable, effectivement.
06:27 – On sait s'il y a aujourd'hui des solutions pour ça ?
06:30 Bon, alors, apparemment, les cachets en dents, etc.
06:31 Mais est-ce qu'on peut solutionner ces problèmes ?
06:33 Parce que bon, les artistes vont sur scène,
06:35 mais est-ce qu'il y a un système pour essayer de gommer tout ça ?
06:38 – Je pense qu'en tout cas, il s'agit de s'attaquer à la cause.
06:42 Parce que sinon, on dit toujours que le symptôme se déplace.
06:45 C'est-à-dire que si ce n'est pas un tic ou un toc, c'est autre chose.
06:49 Ça peut être une dépression latente, ça peut être une difficulté d'être avec les autres, etc.
06:53 Donc l'angoisse, elle est flottante.
06:55 Donc je pense que c'est s'attaquer à la cause,
06:57 essayer de chercher vraiment pourquoi, dans son enfance, dans sa vie,
07:00 dans son développement psycho-affectif, pour s'en libérer.
07:03 – Vous avez posé des questions peut-être à vos parents, à votre maman ?
07:06 – Bah oui. – Est-ce que vous comprenez ?
07:08 – Bah oui, enfin je… – Elle vous dit quoi, votre maman ?
07:10 – Bah j'ai pas eu… Sincèrement, j'ai…
07:12 – Elle sait pas ? Elle sait pas expliquer ?
07:14 – Bah non. Alors, mon père, lui, en a eu, étant jeune, des tics.
07:17 – Ah, alors, ça c'est intéressant, ça.
07:19 – Oui, il y a un terrain, absolument.
07:21 – C'est héréditaire, ça peut être héréditaire.
07:23 – Il peut y avoir un terrain génétique héréditaire, effectivement.
07:25 Mais il faut pas s'arrêter là, c'est-à-dire que c'est pas parce qu'on a un terrain génétique
07:28 qu'on doit se dire, voilà, j'ai des tics, j'ai des tocs à vivre.
07:30 – Il les a encore, votre papa ? – Non.
07:32 – Non ? – Donc j'espère que…
07:34 – Ah oui, non, non, mais c'est bien. Mais est-ce qu'il s'est fait accompagner ?
07:36 – Non, du tout. – Ah, c'est passé comme ça ?
07:39 – C'est passé. – Donc ça peut passer ?
07:41 – Je pense que… ou alors il a décalé ça sur autre chose, je sais pas, mais…
07:44 – Il ne faut pas oublier que de 5 à 10 ans, en général, on a des tocs.
07:47 C'est-à-dire que les enfants, ils développent des pensées magiques, etc.
07:50 – Je suis restée une enfant, j'ai le même truc, des carreaux sur les sols et tout et tout.
07:55 Je ne peux pas m'empêcher de marcher sur une ligne droite, quand il y a une ligne droite.
07:58 Si je ne marche pas sur la ligne droite…
08:00 – Quand ce n'est pas un valideant.
08:02 – Voilà, et moi, je ne peux pas m'empêcher sur les…
08:04 Alors, est-ce que c'est une obsession, docteur ?
08:06 Quand j'ai une plaque minéralogique de voiture devant moi,
08:08 je ne peux pas m'empêcher de faire l'addition des chiffres.
08:11 – Vous avez eu combien au bac en maths ? – Je ne peux pas m'en empêcher.
08:13 – Vous mangez des os ? – Au bac, mais je n'avais pas de maths.
08:16 – Ah, c'était dégueulasse.
08:18 – J'ai eu pendant longtemps un problème du même genre,
08:20 c'est-à-dire que moi, j'avais tendance… c'est pour ça que je pense que ça peut partir,
08:22 parce que moi, j'avais pas mal d'outils plus jeunes,
08:24 et notamment, j'avais l'obsession de dire les mots à l'envers,
08:27 mais pas en verlan, à l'envers, c'est-à-dire de la dernière à la première lettre,
08:30 et de faire des phrases en entier. J'étais capable de parler à l'envers complètement.
08:33 Par exemple, Pascal, c'est le l'acçap, et tous les prénoms, tous les noms,
08:37 tout ce que je voyais écrit, je le traduisais, je faisais la conversion à l'intérieur.
08:40 – Flippé. – Ça se voyait pas.
08:42 – Mais t'avais quel âge ? – Ça m'a… c'est parti vers 15-16 ans.
08:44 – Ah oui, quand même. – Ça m'a passé longtemps.
08:46 Et puis c'est parti d'un coup, comme ça. – Ah mais c'est incroyable, ça.
08:48 – C'était assez gênant. – Jean-Pascal, Antoine peut-être, particulièrement ?
08:51 – Non, moi, c'est le contraire, moi. Dès que je suis sur un plateau de téléwatch,
08:54 je fais toujours ça, ou ça. C'est vrai, tout le temps.
08:57 – Ah bon ? – Tout le temps.
08:59 Et dès que je suis en télé, après, c'est un tic, je ne l'ai plus.
09:02 Mais dès que je suis en télé, je fais toujours ça.
09:04 – Tu fais des grimaces ? – C'est des grimaces.
09:06 Mais c'est vraiment une habitude. Observer ou repasser.
09:08 Repassez les images, c'est vous. [Rires]
09:10 Non mais c'est vrai, et c'est une habitude, par contre, moi, que je n'ai qu'en télé.
09:13 – À dose homéopathique, ça permet vraiment de se rassurer.
09:15 Le problème, c'est quand c'est invalidant, c'est-à-dire quand on a plein…
09:18 – Ah ben là, ça gerce les lèvres, si je fais ça toute la journée.
09:20 – Oui, ça arrive, mais ça existe les cas graves, effectivement, handicapants.
09:24 – Ah oui, des cas extrêmes avec des phobies sociales, c'est-à-dire la peur de sortir
09:27 parce qu'on a des tics et des tocs, tout va, effectivement.
09:29 Et là, ça nécessite même une hospitalisation. Enfin voilà, ça peut aller très loin.
09:33 – Oui, mais enfin Marvin disait effectivement que les médicaments qu'il a sommés,
09:35 ce n'était franchement pas une solution. Il a peut-être raison, on est d'accord.
09:38 – Je pense que la molécule, de toute manière, n'est pas une solution.
09:40 Je pense qu'il faut vraiment aller vers des thérapies verbales.
09:42 – Mais bon, finalement, Marvin, vous arrivez à vivre correctement ?
09:45 – Ben vraiment, oui, et puis finalement, moi, mon médicament, ça a été la musique, je vais dire.
09:50 – Alors, à propos de musique, j'ai quand même montré, il y a Fichier-En-Grand,
09:53 mais je viens de montrer cet album, bravo Marvin.
09:55 [Applaudissements]
09:57 La vie trop au sérieux, là. – Tout à fait.
09:59 – Pas mal, pas mal. Donc voilà, et vous montez sur scène ?
10:03 – Ben bien sûr. – Et là ? Et tout va bien ?
10:05 – Et là, tout va bien, tout à fait. – C'est quand même énorme, il ne faut rien.
10:08 – Je vais revenir par rapport aux cas graves que vous évoquiez.
10:10 Alors, sans aller jusque-là, on parlait de Vincent Lindon tout à l'heure.
10:12 Lui, il a aussi un outil que beaucoup de gens ont, c'est que par exemple,
10:15 il est en train de faire quelque chose, il va être sur une émission de télé
10:17 ou en train de déjeuner avec une amie, et il va penser au nombre de polos,
10:21 par exemple, ou de t-shirts d'une certaine marque qu'il a, ça va l'obséder,
10:25 et il va être obsédé à l'idée de rentrer chez lui pour les compter,
10:28 pour savoir combien il en a. – Ah oui.
10:30 – Et ça, c'est quelque chose qui est très répandu et qui peut être pas invalidant,
10:33 c'est pas le mot, mais… – Ça existe, ça, c'est vrai.
10:35 Ce que dit Florian, Josépha Goscinny, ça vous parle, ça ?
10:37 – On peut avoir des tas de tocs, et surtout des tocs, des espèces de vis cachées,
10:42 c'est-à-dire on n'en parle pas, et ça nous isole, parce que du coup,
10:45 comme on n'en parle pas, et comme c'est tout le temps là,
10:47 il y a quand même quelque chose. Mais ce que disait Marvin,
10:49 moi je pense qu'il y a aussi l'amour qui vous a sauvé,
10:52 parce que quand même, vous parlez de votre compagne en disant
10:54 "elle me comprend, elle-même avait critiqué mes tocs".
10:56 – Oui, tout à fait, en fait, pour moi, vu que c'est un jugement,
11:01 finalement, on a peur de ce jugement-là, de faire quelque chose d'anormal,
11:06 d'une réaction ou des mouvements.
11:08 Quand on, je pense, se sent quand même accepté, ou qu'on a ce truc-là,
11:13 – Ça apaise.
11:14 – On est en accord avec ça, tout à fait.
11:16 – C'est-à-dire que ça calme les angoisses, ce savoir aimer,
11:18 accompagner ce savoir aimer, vraiment, ça calme, ça peut faire partir,
11:23 ça peut faire disparaître des tics et des tocs.
11:25 – Oui, parce que je pense que l'anxiété, c'est toujours une peur
11:28 de ne pas être aimé, de ne pas être accepté, au fond, c'est ce qu'il y a derrière.
11:31 Et quand on a cette possibilité d'être aimé par quelqu'un
11:35 qui nous accepte inconditionnellement, même avec nos infirmités,
11:38 alors là, effectivement, on se sent mieux.
11:40 – Elle est géniale, votre compagne, ça fait longtemps que vous êtes ensemble.
11:42 – Et des fois, on pense qu'on a tous le même truc.
11:44 – Oui, ça fait 8 ans, mais on se connaît depuis…
11:46 – Ça fait 8 ans que vous êtes ensemble.
11:47 – Ça va bien.
11:48 – Et elle vous a beaucoup aidé.
11:49 – Ah ben, ça m'est même arrivé à ce qu'elle me tienne la tête,
11:53 parce que je secouais trop ma tête, donc oui, c'est…
11:55 – Ah oui ? C'est génial.
11:56 – C'est beau.
11:57 – C'est génial, merci beaucoup Marvin.
11:59 [Applaudissements]
12:00 [Musique]

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