Interview de Pierre-Frédéric Nyst, président de l'UCM

  • l’année dernière
AVENIR - Interview de Pierre-Frédéric Nyst, président de l'UCM
Transcript
00:00 Vous présentez votre Memorandum aujourd'hui. Quelles sont les priorités de ce Memorandum ?
00:04 Il y a cinq grandes priorités. Vous vous en doutez, on commence par l'emploi et la formation.
00:09 Je pense que c'est important. C'est vraiment un message qui revient des entrepreneurs.
00:14 On a des difficultés à engager. Donc tout ce qui concerne les métiers en pénurie, c'est le premier point.
00:19 Ensuite, on a la fiscalité. Même s'il n'y a pas eu de réforme fiscale, c'est un sujet de préoccupation pour les indépendants.
00:26 La simplification administrative. On a la transmission aussi environnementale, la transition.
00:33 Ça, c'est important parce qu'on est engagé dedans et on doit être accompagné.
00:38 On doit être aidé, valorisé sans être sanctionné. Et puis toute une série de mesures au quotidien aussi pour nos entreprises.
00:47 C'est important. Il y a la protection des consommateurs. C'est une chose. Mais il y a la protection aussi du fournisseur.
00:53 Je pense que c'est important aussi. Aider dans le cadre de faillite, d'accompagnement quand les choses vont mal.
01:01 On doit pouvoir en parler. Et puis chez UCM, vous savez, on est un des plus grands défenseurs du statut des indépendants.
01:08 Donc ça, c'est important. Principalement les pensions et aussi des améliorations du droit passerelle de façon un peu plus individuelle,
01:16 peut-être un peu moins forfaitaire. Ça, ce sont vraiment les grandes lignes de notre Memorandum.
01:21 – Sur l'emploi, est-ce que vous pouvez citer l'une ou l'autre piste phare que vous avancez ?
01:26 – Sur l'emploi, d'abord les métiers en pénurie par exemple. On a un projet qui correspond en fait à une réflexion.
01:34 Nous sommes demandeurs d'emploi. Quels sont les freins pour pouvoir aller travailler ?
01:38 Il faudra mettre de l'argent dans la voiture, dans le carburant. Donc sur la mobilité, il faudra travailler.
01:45 Il faudra également placer les enfants, faire garder les enfants. Donc on a des idées de crèches, d'entreprises également.
01:53 C'est important, c'est assez innovant. Et puis combien est-ce qu'il va nous rester en poche in fine ?
01:58 Donc c'est aussi bien sûr de travailler sur la fiscalité. Ça, c'est important sur les métiers en pénurie.
02:03 À côté de ça, il y a des mesures que l'on souhaite qui sont des mesures liées à la flexibilité, je vais dire la modernité du marché du travail.
02:12 Probablement travailler un peu plus le dimanche parce qu'il y a de la demande très clairement.
02:17 Aussi avoir une possibilité d'heures supplémentaires plus importante, revoir le système des congés,
02:23 revoir toute une série de choses pour coller plus véritablement à la réalité. Et on a une difficulté bien sûr avec l'absentéisme.
02:31 Vous vous en doutez dans les PME. C'est très lourd et on doit pouvoir travailler, peut-être être un peu audacieux par rapport à ça,
02:39 peut-être revoir le système du salaire garanti. C'est vraiment des messages que les entrepreneurs nous donnent lors de nos visites d'entreprise.
02:47 Et quel message vous transmettez aux politiques par le biais de ce mémorandum ?
02:51 Alors on demande aux politiques non pas de l'argent, non pas 36 choses comme ça. On va leur demander de faire leur job.
02:57 Leur job, c'est de nous écouter, de nous comprendre et de nous aider là où UCM demande, réclame.
03:03 Dans le mémorandum, il y a une gradation comme ça. Et c'est de préparer un terrain sur lequel nous allons pouvoir nous développer,
03:10 faire ce que nous pouvons faire de mieux, c'est-à-dire accroître nos entreprises, faire grandir nos entreprises et effectivement pouvoir se développer.
03:22 Ça, c'est important. On aura besoin d'aide dans certains cas. Quand il y a des difficultés, on a vu les inondations, on a vu la crise Covid.
03:30 On a besoin sans doute d'aide aussi pour la transition environnementale. Mais en même temps, on sait très bien que les finances publiques ne sont pas illimitées.
03:40 Mais on a besoin de compréhension. On a besoin d'un cadre aussi très clair. Je vous rappelle que nous représentons des PME, des indépendants et des PME, pas des multinationales.
03:51 Donc il y a aussi un terrain concurrentiel sur lequel il faut travailler. C'est ce que nous demandons aujourd'hui aux politiques.
03:59 [Musique entraînante diminuant jusqu'au silence]

Recommandée