Le Meilleur de l'info (Émission du 11/12/2023)

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Olivier Benkemoun revient sur la journée d'infos et de débats traités sur l'antenne de CNEWS dans #lemeilleurdelinfo

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00:00 - Le meilleur de l'info, bonsoir, avec cette porte, donc, cette porte derrière laquelle,
00:06 Yoann Usaï, derrière laquelle il y a trois ministres concernés autour d'Elisabeth Borne
00:14 par Basquiat, qui est vraiment un coup dur pour l'exécutif.
00:19 - Crise politique.
00:20 - Donc, ça c'est Matignon, ce soir, Elisabeth Borne reçoit...
00:25 Olivier Véran, Gérald Darmanin et Franck Riester, le ministre chargé des relations
00:30 avec le Parlement.
00:31 Et les présidents de groupe de la majorité.
00:33 - Pour dire quoi ?
00:34 - Pour essayer de trouver une solution.
00:36 - À toi.
00:37 - Voir comment est-ce qu'on peut faire passer ce texte, ou faire passer un texte en tout
00:40 cas, qui ne sera plus le texte du gouvernement, qui sera le texte, disons, grosso modo, pour
00:44 faire vite, des républicains et un peu de renaissance.
00:47 On va essayer de trouver une solution.
00:48 - On va essayer d'en reparler longuement tout à l'heure.
00:50 Bonsoir, Aréna Bellah.
00:51 Vous êtes porte-parole, unité SGP, Île-de-France.
00:54 C'était un texte important pour les policiers ?
00:57 - Oui, c'est un texte important.
00:59 - Il n'y a plus de texte.
01:00 - Pour l'instant, il n'y a plus de texte.
01:01 C'était peut-être des moyens en plus.
01:03 - Mais s'il y a un texte ?
01:04 - Il y a un texte.
01:05 - Il y a un texte.
01:06 - Il n'y a pas passé.
01:07 Mais c'est vrai que c'était un outil...
01:08 Enfin, c'est un outil qui peut être intéressant pour les forces de l'ordre, pour les policiers
01:12 et les gendarmes.
01:13 Un outil, justement, on en parlait plusieurs fois, à plusieurs reprises sur vos plateaux,
01:16 sur les problèmes de gestion d'immigration, sur le manque de moyens des policiers, donc
01:21 la règle générale et surtout au niveau de la législation.
01:23 Et là, c'était peut-être un outil qui était primordial pour nous.
01:27 - On va en reparler également.
01:28 Bonsoir, Tatiana Orlanar-Bazard.
01:29 - Bonsoir, Olivier.
01:30 - Gérald Darmanin a donc présenté sa démission à Emmanuel Macron, qu'il a reçue à l'Elysée,
01:35 qu'il a refusée.
01:36 Gérald Darmanin était ce soir sur TF1, au 20h.
01:40 On va l'écouter.
01:41 - Moi, je suis à disposition du président de la République.
01:46 J'ai présenté ma démission parce que c'est normal et que je suis un parlementaire, un
01:50 élu dans l'âme.
01:51 Et c'est un échec, bien évidemment, parce que je veux donner des moyens aux policiers,
01:55 aux gendarmes, aux préfets, aux magistrats pour lutter contre l'immigration irrégulière.
01:58 Le Parlement me l'a refusé, une alliance entre les filles et les rennes, aidée par
02:02 les LR.
02:03 Bon, voilà, ça les déshonore, mais il ne faut pas que ça nous empêche de donner la
02:06 moyen de protection des Français.
02:08 - Alors, il n'est pas sauvé, Tatiana Gérald Darmanin.
02:11 Ça ne veut pas dire, ce soir, sa démission n'est pas acceptée.
02:15 Ça ne veut pas dire que dans quelques semaines...
02:17 C'était lui qui portait le texte.
02:19 - Évidemment.
02:20 - C'est lui qui prend le camouflet.
02:21 - C'est dur pour Gérald Darmanin qui a incarné même ce texte depuis de longs mois, qui a
02:26 bataillé vraiment.
02:27 Alors, je pense que c'est compliqué pour le président de la République aujourd'hui
02:30 de s'en séparer pour diverses raisons, notamment pour les échéances à venir et surtout parce
02:34 que, je le répète, il y a un texte ce soir.
02:35 Il y a le texte du Sénat.
02:36 Donc, il y a trois possibilités ce soir.
02:38 C'est le retrait pur et simple du texte qui semble quand même assez compliqué.
02:42 C'est le retour de ce texte au Sénat.
02:44 Et puis sinon, c'est une commission mixte paritaire qui étudiera de toute façon ce
02:48 texte du Sénat.
02:49 La séquence tout à l'heure, le vote, le drame.
02:53 - Votant 548, exprimer 535, majorité 268 pour 270 contre 265.
03:02 L'Assemblée nationale a adopté.
03:05 En conséquence, le projet de loi est rejeté.
03:12 Prochaine séance demain à 9h.
03:17 Questions orales sans débat.
03:20 La séance est levée.
03:22 - Alors, à deux voix près, en réalité, il a manqué cinq députés Renaissance.
03:27 On a les noms, on a la liste.
03:29 On ne va pas vous les montrer, on n'est pas comme ça.
03:31 Mais eux, ils ont intérêt à avoir une bonne excuse.
03:34 - Une bonne excuse, oui.
03:35 Il y en a une.
03:36 - Une qui est une bonne excuse, elle était avec Emmanuel Macron.
03:39 - Non, mais c'est quand même effarant de ne pas avoir pensé à ça.
03:42 Ça montre une chose en réalité.
03:44 Ça montre que le gouvernement et Gérald Darmanin ne se sont rendus compte
03:48 qu'ils n'avaient pas de majorité au tout dernier moment.
03:50 Ils s'en sont rendus compte probablement aujourd'hui.
03:52 On le voit quand il prend la parole dans l'hémicycle Gérald Darmanin.
03:55 Il est défait.
03:56 Il est défait parce qu'il vient de se rendre compte qu'il avait perdu
03:59 et que cette motion de rejet, elle allait être adoptée.
04:01 Signe, signe qu'ils ont eu une paire bleue jusqu'au bout.
04:05 La présidente de l'Assemblée nationale a pris part au vote
04:08 alors qu'il est d'usage que la présidente ne vote jamais.
04:11 Là, c'est une députée Renaissance, évidemment.
04:13 Et bien Yael Brown-Pivet a voté contrairement à la tradition
04:16 qui veut que la présidente ne vote pas.
04:18 - Réda Bellage, vous avez participé à de nombreuses manifestations
04:23 il y a quelques mois contre la réforme des retraites.
04:26 Il y avait des tas de gens qui étaient contre ce texte
04:29 et le texte est passé.
04:30 Combien il y a eu de 49,3 qui ont été utilisés ?
04:32 Plus de 20.
04:33 - Sur le texte budgétaire, oui.
04:35 - Mais en tout cas, les textes qu'on ne voulait pas, ils sont tous passés.
04:38 Le texte que les Français veulent et les politiciens en particulier,
04:41 il ne passe pas.
04:42 - Oui, oui, oui.
04:43 Écoutez, comme je vous l'ai dit tout à l'heure,
04:45 c'était un outil de plus et je trouve ça dommage.
04:48 Je pense que des fois, il faut regarder ce que les gens font
04:51 pour changer les choses.
04:52 Pour le coup, notre ministre de tutelle avait fait
04:55 des propositions intéressantes qui étaient favorables
04:57 en cas de délit, par exemple, ou de délit aggravé,
05:01 faciliter l'expulsion des immigrés en situation irrégulière.
05:07 Et puis, on a aussi le problème des OQTF,
05:10 que j'étais souvent sur votre plateau,
05:12 quand on l'a vu à la gare du Nord,
05:14 quand on a vu la jeune fille qui a été tuée.
05:18 Il y a plein de faits divers qui font que l'OQTF revient souvent.
05:22 Et l'OQTF, on n'arrive pas à s'en servir.
05:25 Ils attendent que la deadline arrive, ils ne partent pas.
05:28 Et puis, du coup, on repart sur une autre procédure.
05:31 Et ce texte facilitait justement le traitement des OQTF.
05:34 - Il y a eu de la petite politique, de la petite popole,
05:36 des arrangements entre les uns et les autres.
05:38 Écoutez Gérald Darmanin, vous allez commenter.
05:40 - Je constate que la motion de Roger et cette alliance des contraires
05:46 qu'a choisie la politique politicienne,
05:48 qui n'a pas choisi l'intérêt général,
05:50 et de voir des LR faire la béquille du RN et de la réjouissance de Mme Le Pen,
05:54 ça me fait mal.
05:55 Ça fait mal à tous les électeurs de droite et du centre.
05:57 Je suis certain que ça fait mal à tous les électeurs républicains
06:00 de voir ce parti se perdre désormais.
06:03 Aujourd'hui, la majorité des députés ne représente pas la majorité de l'opinion,
06:07 parce que l'opinion soutient ce texte.
06:09 Alors aujourd'hui, ils ont rejeté le débat.
06:11 L'Assemblée nationale ne discutera donc pas de l'immigration.
06:14 C'est improbable.
06:15 - Voilà, Gérald Darmanin considère qu'il y a eu un arrangement, en quelque sorte.
06:21 LR, RN, RN contre lui.
06:23 - Oui, mais parce que là, on est dans l'élément de langage.
06:25 Moi, je comprends que politiquement,
06:27 les Républicains aient en grande partie voté cette motion de Roger.
06:31 Parce qu'ils ont bien compris qu'au-delà du fait de détester Gérald Darmanin,
06:35 parce qu'il est toujours perçu par la droite comme étant un traître depuis 2017,
06:38 donc au-delà de cette détestation personnelle,
06:40 les LR avaient un intérêt politique à voter cette motion de Roger.
06:45 Parce que si ça revient au Sénat, ou si ça va en commission mixte paritaire,
06:49 c'est la droite qui va écrire cette loi immigration en grande partie.
06:52 Et c'est probablement ce qui va se passer.
06:54 Ce sont les Républicains qui vont façonner le texte à leur façon.
06:57 Donc, ils avaient politiquement intérêt à le faire.
07:00 - Qu'est-ce qui n'avait plus ce texte, Gérald Darmanin ?
07:03 Parce qu'on a entendu qu'il n'avait plus de sens, qu'il n'était pas assez puissant, etc.
07:07 Qu'est-ce qu'il avait perdu ?
07:08 - Il avait perdu plusieurs choses.
07:10 Par exemple, au Sénat, l'AMU, l'aide médicale d'État, était devenue l'AMU.
07:13 Et donc, on restreignait le champ des soins délivrés aux étrangers
07:17 qui arrivent en France en situation irrégulière.
07:20 Il y avait aussi la question, évidemment, du recoupement familial.
07:23 Il y avait plusieurs choses qui étaient extrêmement endurcies.
07:26 Il y avait aussi la question des métiers en tension.
07:29 Il y avait une régularisation exceptionnelle décidée par le préfet.
07:32 Et à la demande du travailleur, alors que ça avait été assoupli dans la commission des lois,
07:37 l'examen de commission des lois, puisque c'était une régularisation
07:39 qui devenait assez plus importante, on va dire.
07:41 Et puis, il y avait aussi la question des quotas, par exemple, d'immigration,
07:44 qui devaient être débattus chaque année au Parlement.
07:46 Donc, évidemment, ce texte avait été durci au Sénat, et Johan a raison.
07:49 C'est-à-dire que là, les deux possibilités qui souffrent, c'est quoi ?
07:51 De toute façon, en tout cas, c'est ce texte voté au Sénat, donc, qui avait été durci,
07:55 et qui sera donc soit au Sénat, sous la coupe, évidemment, des sénateurs,
07:58 où la droite est majoritaire, on le sait,
08:00 soit commission mixte paritaire avec sept sénateurs, sept députés.
08:03 Donc, là aussi, les ALR seront faiseurs de roi.
08:05 Donc, en effet, oui, c'est une équation, en fait, qui n'en est pas vraiment une, en réalité.
08:09 Et il y avait deux autres choses aussi dans le texte du Sénat,
08:12 que les Républicains pourront peut-être remettre en commission mixte paritaire.
08:15 C'est le délit de séjour irrégulier sur le territoire français, qui est très cher à la droite.
08:19 Et puis, il y avait la déchéance de nationalité pour les binationaux,
08:22 qui aurait tué une personne, par exemple, un policier, un gendarme,
08:27 qui représenterait l'autorité publique.
08:29 Donc, ce sont deux choses chères à la droite qu'ils pourront peut-être remettre en CMP.
08:32 – Bon, ça c'est intéressant.
08:34 Mais finalement, quel était le point le plus intéressant,
08:37 sur lequel vous paraissez le plus important, à part les occups TF,
08:40 parce qu'on en reparlera tout à l'heure.
08:42 – Oui, de manière générale, il n'y a pas de point plus intéressant,
08:46 ou pas assez, surtout le fait qu'on donne plus de moyens aux services
08:52 qui sont censés gérer la lutte contre l'immigration irrégulière.
08:56 Je vais donner un exemple sur la région parisienne et la Petite-Couronne.
09:00 On manque de 100 policiers pour gérer, justement, qui sont…
09:04 Vous avez une antenne à Paris, une antenne dans le 92, dans le 93, dans le 94.
09:09 Je ne vous raconte pas comment sont débordés les collègues de la Seine-Saint-Denis.
09:13 Et vous avez des petits services qui luttent contre les marchands de sommeil,
09:19 qui est un vrai sujet aussi.
09:21 Les collègues qui luttent tous les matins, qui font à peu près 6 interpellations
09:24 mises à disposition administrative en moyenne, minimum, chaque matin,
09:28 ce qui est énorme.
09:29 Et donc, ces collègues-là sont sous-effectifs.
09:32 Quand il y a une loi comme ça qui est adoptée,
09:35 nous, ça nous donne non seulement plus de moyens législatifs,
09:37 mais en plus, forcément, vu qu'il y a une volonté politique,
09:40 ça nous donne plus de collègues sur le terrain, plus d'effectifs,
09:44 plus de recrutements pour lutter contre cette immigration irrégulière.
09:47 – Si le texte revient, ce sera des collègues qui arrivent, on verra un peu plus tard.
09:52 Je voulais qu'on écoute quelques réactions à l'Assemblée.
09:55 – Le défi migratoire ne peut supporter des demi-mesures.
10:02 Les enjeux qui se posent à notre pays en matière de communautarisme islamiste,
10:08 de violence, de délinquance liée à l'immigration,
10:11 appellent des réactions fortes, puissantes.
10:14 Elles n'étaient pas dans ce texte.
10:16 Nous les proposons au gouvernement de prendre ses responsabilités pour les adopter.
10:21 – En espèce, nous avons, en votant cette motion de rejet,
10:24 protégé les Français, encore une fois, d'un appel d'air migratoire supplémentaire,
10:30 d'une prime à l'illégalité.
10:32 Contrairement à ce que M. Darmanin a voulu dire les derniers jours,
10:36 cette loi était une loi pro-immigration,
10:40 qui envisageait d'organiser l'accueil de plus en plus d'immigrés.
10:47 Il n'en était pas question, nous ne pouvons donc que nous réjouir de cela.
10:51 – Elle a l'air très heureuse, Marine Le Pen, parce qu'au fond, c'est la grande gagnante.
10:56 – Ah oui, elle a fait un beau coup, parce qu'elle a maintenu le suspense jusqu'au bout,
11:01 elle a attendu de voir comment les LR allaient se positionner.
11:03 Quand elle a compris qu'une majorité de Républicains allaient voter cette motion de rejet,
11:07 elle a dit "on y va", parce qu'effectivement, il fallait qu'elle soit sûre d'elle,
11:10 et elle a mis effectivement Gérald Darmanin en très très grande difficulté.
11:14 Donc précisément, oui, la gagnante de ce coup politique,
11:18 c'est incontestablement Marine Le Pen.
11:20 – Et là, elle dit aussi que ça ressemblait à une loi Canada Dry, très light.
11:24 – Oui, c'est bien le souci, eux considèrent, en effet, le RN considère
11:27 que cette loi n'était pas du tout assez dure vis-à-vis des problématiques d'immigration.
11:32 Certains diront qu'en fait, l'erreur initiale d'Emmanuel Macron,
11:36 c'est d'avoir voulu faire du deux en un dans cette loi,
11:38 c'est-à-dire de s'attaquer à la fois à l'immigration,
11:40 – Et en même temps, vous voulez dire ?
11:41 – Oui, à l'immigration, donc régler le problème.
11:43 C'était la phrase, vous savez, de Gérald Darmanin,
11:44 il faut être gentil avec les gentils, méchant avec les méchants.
11:46 Donc, ils auraient peut-être dû dissocier en effet cette partie-là,
11:48 en effet, de lutte contre l'immigration, et puis l'autre partie qui était plus
11:52 la régularisation, en effet, sans papiers dans les métiers dits en tension.
11:55 Et donc peut-être que ça, ça serait pu se passer,
11:57 parce que le problème aujourd'hui, c'est qu'on a en effet une alliance de la CARP,
12:00 assez incroyable, qui s'est passée sous nos yeux quand même cet après-midi.
12:03 C'est contre nature, c'est-à-dire qu'on a d'un côté le RN
12:06 qui considère que c'est une loi qui est extrêmement molle
12:09 contre l'immigration, contre la problématique aujourd'hui.
12:11 De l'autre côté, on a la gauche qui considère que justement,
12:14 au contraire, ça nous évite deux semaines de débat
12:18 extrêmement stigmatisant, raciste et xénophobe.
12:20 Et puis au milieu de ça, on a les LR qui considèrent qu'on a détricoté
12:24 la loi qui avait été votée au Sénat, et qu'il manque des choses
12:26 absolument essentielles dans cette loi.
12:28 Donc, on voit mal, si vous voulez, comment le débat va reprendre
12:31 forme à l'Assemblée nationale, quand la navette parlementaire
12:33 va se faire après le Sénat, et comment un vote va être possible.
12:36 Surtout que je rappelle, pardon, une dernière chose,
12:38 le "et" en même temps avait été aussi fait au sein de la majorité présidentielle
12:41 parce qu'on avait voulu aussi contenter l'aile gauche
12:44 avec le retoquage en coémission des lois, justement,
12:46 de certains éléments de ce projet de loi.
12:48 On essaye de contenter tout le monde, personne n'est content en réalité.
12:51 Enfin, si, ce soir, Mathilde Panot est heureuse aussi.
12:53 Nous allons épargner au pays deux semaines de discours
13:00 xénophobe et raciste.
13:01 Il a échoué à l'Assemblée nationale, ça fait maintenant un an
13:04 que M. Darmanin porte cette loi, donc il n'a qu'à partir
13:07 avec sa loi sous le bras, et nous demandons maintenant
13:10 à ce gouvernement de retirer cette loi.
13:13 Le texte va donc partir en commission, c'est ça ?
13:18 En commission mixte paritaire, probablement.
13:21 C'est l'hypothèse la plus probable, parce qu'il faut bien dire
13:23 aux gens qui nous regardent ce soir que ça n'est pas la fin
13:25 de la loi immigration.
13:27 Il y aura peut-être une loi immigration.
13:29 Deux choses sur Mathilde Panot.
13:30 D'abord, elle dit une chose ahurissante, elle considère
13:33 que parler d'immigration, c'est admettre qu'on est raciste.
13:36 On ne peut parler d'immigration que quand on est raciste.
13:38 Elle dit ça va nous éviter deux semaines de débats racistes
13:41 et xénophobes.
13:42 On a quand même le droit dans ce pays de parler d'immigration
13:44 sans être taxé d'extrémiste ou de raciste ou de je ne sais quoi.
13:47 Première chose.
13:48 Deuxième chose, il y a un paradoxe pour Mathilde Panot,
13:50 effectivement, qui a voté cette motion de rejet,
13:53 parce qu'elle dit ce texte est beaucoup trop à droite
13:55 pour nous.
13:56 Seulement, en votant cette motion de rejet, elle prend le risque
13:58 que le texte aille en commission mixte paritaire,
14:01 soit façonné par les Républicains et soit encore bien plus à droite.
14:05 Donc, il y a un paradoxe politique de ce point de vue là.
14:07 Mais il peut y avoir encore, si je comprends bien,
14:09 après la commission mixte paritaire, retour devant les députés,
14:13 remotion de censure.
14:14 Non, là, c'est uniquement pour un mot.
14:16 C'est-à-dire que lorsque le texte sort de la commission mixte paritaire,
14:19 il est voté au Sénat, voté à l'Assemblée nationale, sans débat.
14:22 C'est un vote simple.
14:23 Il ne peut pas y avoir une motion de censure à nouveau posée.
14:25 Il peut y avoir une motion de rejet.
14:27 Oui, il peut y avoir une motion de rejet.
14:29 Mais on imagine que si...
14:31 Mais comme les alliances sont folles, comme plus rien ne ressemble à rien...
14:35 Les choses sont quand même là un peu plus simples.
14:37 Parce que si le groupe Renaissance et les Républicains
14:40 sont parvenus à se mettre d'accord en commission mixte paritaire sur un texte,
14:44 on imagine qu'ils vont voter à l'Assemblée nationale.
14:46 Et donc, qu'il n'y aura pas besoin de 49.3 ou de je ne sais quoi.
14:49 S'ils sont d'accord en commission mixte paritaire,
14:51 ils seront d'accord dans l'hémicycle.
14:53 Dernier point technique, parce que ça devient très technique.
14:55 S'il n'y a pas de texte de compromis comme le dit Johan,
14:57 en revanche là, il peut y avoir un souci.
14:59 Il peut y avoir à nouveau en effet une motion de rejet votée à l'Assemblée nationale.
15:03 Et ce texte peut être à nouveau retoqué comme on l'avait cru cet après-midi.
15:06 Ça, c'est une deuxième possibilité.
15:07 Le gouvernement ne peut pas être mis en difficulté,
15:11 plus en difficulté qu'il l'est déjà ?
15:12 Ça serait une énorme difficulté.
15:14 Vous imaginez bien si une motion de rejet est votée une deuxième fois.
15:16 Vous imaginez le problème.
15:17 Et là, pour le coup, avec à mon avis,
15:19 un remaniement gouvernemental absolument indispensable,
15:22 et voire même plus.
15:23 Pour moi, c'est un peu de la politique.
15:25 Mais nous, en tout cas, on espère que les choses iront très vite.
15:27 Parce qu'en un mois et demi, on a eu quand même deux attentats.
15:30 Et on était sur ce même plateau.
15:33 On commentait la problématique de l'attentat d'Arras
15:35 avec la situation administrative de l'assaillant.
15:39 Et pour nous, c'est un vrai problème.
15:41 Les JO arrivent très rapidement.
15:42 On a cette crainte, nous en tout cas, à force de l'ordre,
15:46 de gérer encore une situation dans laquelle on pourrait nous reprocher,
15:49 nous dire pourquoi vous n'avez pas fait.
15:51 Mais si on n'a pas les moyens rapidement de pouvoir lutter contre,
15:55 je parle des islamistes, bien sûr,
15:58 qui ne sont pas en situation régulière,
16:00 ça va être problématique pour nous.
16:02 Donc on espère que les choses iront très vite.
16:04 - Mais c'est ça, pardon, tout petit mot, c'est ça qui est aberrant.
16:06 C'est que les Français étaient majoritairement pour ce projet de loi.
16:09 Et majoritairement, près de 80% des Français
16:11 voulaient que ce projet de loi soit adopté.
16:13 Donc c'est ça qui est quand même fou, en effet.
16:15 C'était quand même une loi, contrairement à la réforme des retraites,
16:17 que les Français ne voulaient pas.
16:19 Et donc ce projet de loi a été rejeté,
16:21 alors que les Français majoritairement adhéraient à cela,
16:23 et adhéraient aussi, plus d'un Français sur deux,
16:25 à la régularisation des traversants papiers dans les métiers dits en tension.
16:28 - On regarde une dernière affaire de cette porte, il ne va rien se passer.
16:30 - Elle vous intéresse ?
16:32 - J'aimerais bien savoir ce qui se dit ce soir derrière cette porte.
16:34 L'affaire qui m'a fait bondir, moi, aujourd'hui,
16:36 c'est l'affaire du tableau de Diane et Actaeon,
16:39 où l'on voit la déesse Diane et ses suivantes,
16:43 surprises dans leur pulpeuse nudité.
16:45 Peut-être qu'on va les voir dans un instant.
16:48 Vous connaissez l'histoire de Diane et Actaeon ?
16:54 Vous savez que le malheureux chasseur, qui est à ta droite,
16:56 en train de les surprendre, sera bientôt transformé en cerf,
16:59 avant d'être mangé par ses chiens, comme le raconte la célèbre légende.
17:02 Que s'est-il passé avec ce tableau ?
17:04 Quand une professeure de français du collège, Jacques Cartier,
17:06 c'est dans les Yvelines, a décidé de montrer cette œuvre du 17ème à ses élèves,
17:10 il y en a plusieurs qui se sont dit choqués, détournés les yeux,
17:14 certains se disant offusqués, contraires à leur conviction,
17:18 contraires à leur religion.
17:19 Certains ont prétendu aussi que la professeure aurait tenu des propos racistes.
17:23 Un parent d'élèves a ensuite envoyé un courriel au chef d'établissement,
17:26 affirmant que son fils avait été empêché de s'exprimer pendant cette heure,
17:29 où il était question de ce tableau, et donc qu'il allait porter plainte.
17:34 La professeure de France a eu très peur.
17:37 Peur également des autres professeurs de tout l'établissement,
17:40 qui n'étaient pas en cours ce matin.
17:42 Ils ont manifesté, ils ont exercé leur droit de retrait,
17:45 certains ont dit que ça leur rappelait l'affaire Samuel Paty.
17:49 Avant que ça devienne un drame total,
17:50 Gabriel Attal est allé soutenir les profs de ce collège,
17:54 et voilà ce qu'il leur a dit.
17:55 À l'école française, on ne conteste pas l'autorité, on la respecte.
18:03 À l'école française, on ne conteste pas la laïcité, on la respecte.
18:08 À l'école française, on ne détourne pas le regard devant un tableau,
18:12 on ne se bouge pas les oreilles en cours de musique,
18:14 on ne porte pas de tenue religieuse.
18:17 Bref, à l'école française, on ne négocie pas ni l'autorité de l'enseignant,
18:22 ni l'autorité de nos règles et de nos valeurs.
18:25 Il y aura donc, je vous le dis, une procédure disciplinaire
18:29 à l'endroit des élèves qui sont responsables de cette situation,
18:33 et qui ont d'ailleurs en partie reconnu les faits.
18:36 Est-ce que ça vous a choqué, cette affaire ?
18:39 Je compartis un peu avec mes collègues de l'éducation nationale,
18:42 parce que ce que dit le ministre à la fin, c'est le problème avec l'autorité,
18:47 le respect de l'autorité, je pense que c'est le gros problème de notre société.
18:50 Je sais que ce soit dans l'éducation nationale ou pour les policiers, c'est la même chose.
18:55 On a un souci aujourd'hui,
18:57 beaucoup de jeunes ont un gros gros problème avec l'autorité,
19:00 et tant qu'on n'aura pas réglé ce problème de respect
19:03 envers les institutions républicaines et ceux qui la représentent,
19:07 ce sera toujours compliqué en fait.
19:09 Oui, très compliqué.
19:10 Tatiana, ce tableau, je le rappelle, juste quelques mots,
19:13 signé du cavalier d'Arpin, ce n'est pas une œuvre mineure,
19:15 parce que c'est au Louvre.
19:16 C'est un tableau qui se trouve au Louvre, pas loin de la Joconde,
19:18 et il est vu par des millions de visiteurs chaque année.
19:21 Mais on a des élèves et leurs parents qui n'ont pas supporté de le voir.
19:23 C'est terrible, parce que ça résonne quand même sacrément
19:27 avec ce sondage qui est sorti il y a quelques jours
19:30 sur les musulmans de France et leur rapport à la laïcité,
19:33 avec ce chiffre éloquent.
19:35 Souvenez-vous, 50% des personnes interrogées considèrent
19:38 que les élèves ont le droit de ne pas assister au cours
19:40 dont le contenu heurterait leurs convictions religieuses.
19:42 Donc ça dit quand même, ça en dit long quand même
19:45 sur ce qu'on voit là aujourd'hui,
19:46 sur ce qui s'est passé dans l'affaire Samuel Paty,
19:48 c'est ça aussi le souci,
19:49 c'est que ça nous fait quand même cruellement penser malheureusement
19:51 dans la dynamique là qui est en train de se mettre en place
19:53 avec ces élèves qui accusent cette professeure de français
19:56 d'être raciste, d'avoir tout dit des propos islamophobes,
19:58 ça nous fait penser malheureusement à cet engrenage infernal.
20:00 Et donc on espère que le ministre va prendre les mesures qui s'imposent.
20:04 Il a fait en effet quelques annonces cet après-midi
20:06 lors de cette visite,
20:07 mais on rappelle quand même qu'il y a eu déjà 15 signalements
20:09 depuis la rentrée scolaire dans cet établissement justement
20:12 pour des faits similaires.
20:14 Et on rappelle aussi qu'il y a quand même un climat scolaire
20:16 depuis l'attentat d'Aras,
20:17 qui pose une vraie question par rapport à la sécurité des professeurs
20:20 et par rapport aux conditions dans lesquelles ils enseignent
20:22 certains cours en particulier.
20:24 Et il y avait aussi, excusez-moi, il y avait,
20:26 info police, il y avait aussi des groupes WhatsApp de parents
20:29 qui menaçaient de faire des actions,
20:32 enfin, rien n'a été fait bien sûr.
20:35 Je crois même que les groupes ont été supprimés depuis,
20:37 mais il y a aussi la responsabilité des parents
20:39 qu'il faut guetter vraiment.
20:41 Parce que là on n'en a pas parlé.
20:42 - On ne s'appelle pas du père de l'élève.
20:43 - Voilà.
20:44 - Il y a eu un courriel.
20:45 - Et justement, on a des craintes par rapport à ça.
20:48 - Gabriel Attal, c'est pour rien,
20:50 il n'y avait pas rien dans cet établissement.
20:53 - Non, mais il faut quand même se réjouir du discours
20:56 du ministre de l'Éducation nationale,
20:57 qui est, je crois, un discours qui fait du bien.
20:59 Il y a un volontarisme politique qu'on n'a pas l'habitude
21:03 de connaître dans ce pays, sincèrement,
21:05 surtout si on le compare à son prédécesseur.
21:07 C'est quand même le jour et la nuit.
21:09 Donc, je trouve qu'avoir ce ministre-là à ce poste-là,
21:12 c'est quand même pour l'instant quelque chose de plutôt rassurant.
21:14 Il est trop tôt pour tirer un bilan, on verra.
21:16 Mais en tout cas, il y a une volonté politique
21:18 qu'on n'avait pas vue depuis longtemps dans ce pays.
21:20 - Il faut faire très attention quand même,
21:21 même si les enfants, semble-t-il, se sont expliqués
21:24 et se sont excusés.
21:25 Il faut faire attention, c'est ce que rappelait également
21:27 Frantz-Olivier Gisberg sur le plateau de Midi News aujourd'hui.
21:30 - La vraie histoire, c'est que l'islam radical,
21:34 parce que c'est ça, même s'ils sont des enfants,
21:37 teste. Il ne faut pas céder.
21:39 Parce que si on cède, à chaque fois qu'on cèdera,
21:42 après, il y aura un nouveau pont jusqu'à la fin.
21:45 Et c'est ça, c'est à un moment donné,
21:47 on doit s'arrêter de céder.
21:50 Frantz-Olivier Gisberg, il dit le mot "islam radical".
21:53 "Islam radical", c'est ça.
21:54 Le mot n'a pas été prononcé par Gabriel Attal.
21:56 Le mot n'a pas été prononcé par les enseignants
21:58 ni par personne, là, aujourd'hui, en réalité.
22:00 - Mais Gabriel Attal, il a déjà prononcé ce mot-là.
22:03 - Non, non, mais je...
22:04 - Il ne l'a peut-être pas dit aujourd'hui,
22:06 mais je ne crois pas qu'il ait peur de nommer les choses.
22:08 Il l'a fait sur la Baïa, il a pris une mesure importante
22:11 sur la Baïa, c'est-à-dire parce qu'il avait conscience
22:13 qu'il y avait un antrisme de la part des islamistes
22:16 au sein de l'École de la République.
22:18 Donc je ne crois pas que ce soit quelque chose
22:19 qui l'effraie sémantiquement, en tout cas.
22:20 - Oui, mais vous avez vu également aujourd'hui
22:22 que le plus grand lycée musulman de France,
22:23 lycée AVOS de Lille, a perdu son contrat avec l'État.
22:25 Ça aussi, c'est symbolique, ça montre la dynamique
22:28 et le message.
22:30 Contrat qui représentait 500 000 euros
22:32 pour près de 500 élèves, dans son rapport
22:34 qui motive l'arrêt du contrat.
22:35 Le préfet du Nord, par exemple, pointait
22:37 qu'il manquait dans le centre de documentation
22:38 des ouvrages sur l'homosexualité ou la culture.
22:40 En revanche, il y avait des écrits de l'imam Iqwissen,
22:42 prédicateur dont on a parlé, accusé de propos antisémites
22:45 et misogynes par le ministre de l'Intérieur,
22:47 qui avait fui vers la Belgique après un arrêté
22:49 d'expulsion avant d'être expulsé vers le Maroc,
22:51 sans parler des financements étrangers,
22:53 et notamment des 900 000 euros venus du Qatar.
22:56 Donc la tentation de la dérive, elle existe,
22:58 elle est là, elle est palpable, on la voit,
23:00 et ce soir, on peut constater fort heureusement
23:02 qu'il y a une volonté politique.
23:04 - Il faut être extrêmement vigilant.
23:06 Alors c'est quand même une première.
23:07 Je rappelle qu'il n'y a que deux lycées de mémoire
23:09 qui sont sous contrat, justement,
23:10 deux lycées musulmans, il y en a un autre
23:11 près de Lyon, me semble-t-il.
23:13 Il faut être extrêmement vigilant vis-à-vis de ça,
23:15 en effet, avec ce qui se passe dans ces cours,
23:18 les enseignements qui sont donnés ou pas donnés,
23:20 justement, les censures qu'il peut y avoir,
23:22 les conditions, en effet, de financement,
23:24 qui sont parfois malheureusement, qui peuvent être opaques,
23:26 et puis la façon, il y a les ingérences,
23:28 en effet, étrangères, vous parliez de ce don qu'a tari,
23:30 et ça, c'est toujours la même problématique,
23:32 on a la même problématique dans les mosquées en France,
23:34 dans certains cas, avec, en effet, des imams
23:36 qui sont détachés de pays étrangers,
23:38 et qui parfois font des prêches,
23:40 qui ont parfois des visées malheureusement politiques.
23:42 - La crainte des frères musulmans, qui serait derrière tout ?
23:45 - L'entrisme, le salafisme.
23:47 - Simon Guillain, 21h30, Le Rappel des Tites, salut Simon.
23:49 - Bonsoir Olivier, et bonsoir à tous.
23:51 C'est donc l'information de ce lundi soir,
23:53 Gérald Darmanin a présenté sa démission à Emmanuel Macron,
23:56 qui l'a refusé. Cela fait suite à l'adoption
23:58 d'une motion de rejet préalable au projet de loi immigration,
24:01 une très lourde défaite politique pour le gouvernement,
24:04 qui ne pourra donc pas défendre son texte dans l'hémicycle.
24:07 Le ministre de l'Intérieur annonce ce soir
24:09 que le texte ne sera pas retiré pour autant.
24:11 Le ministère de l'Education détaille l'expérimentation
24:14 de l'uniforme à l'école, un guide de 4 pages
24:17 qui dévoile l'accompagnement à la mise en œuvre
24:19 d'une tenue vestimentaire commune.
24:21 "Cette démarche vise d'abord à renforcer la cohésion
24:23 entre les élèves et à améliorer le climat scolaire",
24:25 précise le ministère de l'Education.
24:27 Et puis le duo Barbie et Oppenheimer
24:30 dominent les nominations des Golden Globes,
24:32 récompenses cinématographiques et télévisuelles américaines.
24:36 Le film Barbie est nommé 9 fois,
24:38 notamment dans les catégories Meilleure Comédie,
24:40 Meilleur Réalisateur et Meilleure Chanson.
24:42 Et de son côté, le film Oppenheimer
24:44 compte 8 nominations, cher Olivier.
24:46 - Je crois que c'est le 7 janvier prochain, la cérémonie.
24:49 - C'est vous qui savez.
24:51 - Barbie + Oppenheimer, je crois que Barbie c'est 1,4 milliard de dollars
24:57 de recettes au box-office et Oppenheimer c'est 900 millions.
25:00 Ça fait beaucoup d'argent.
25:02 Et puis tout le scandale qu'il y a eu autour des Golden Globes.
25:05 Enfin, rendez-vous le 7 janvier.
25:07 Merci, merci Simon.
25:09 - On va revenir au texte.
25:11 Parmi ce que prévoyait le texte, et vous en avez parlé tout à l'heure,
25:14 il y avait le durcissement des obligations de quitter le territoire français.
25:18 Aujourd'hui, il y a 12 recours possibles actuellement.
25:21 Il n'y en aurait plus que 3 ou 4.
25:24 Il n'y en avait plus que 3 ou 4 en inscrivant toutes les personnes majeures
25:29 sous le coup de ce statut dans le fichier des personnes recherchées.
25:31 Ça, c'était une nouveauté.
25:33 Et on a fait ce petit tableau.
25:35 Il y a 65 000, un peu plus de 65 000, au QTF prononcés chaque année.
25:38 Il y en a un peu plus de 4 000 seulement exécutés.
25:41 Quand vous voyez ces chiffres, vous vous dites quoi ?
25:43 On ne bosse pour rien.
25:45 - Non, ce n'est pas qu'on ne bosse pour rien.
25:47 C'est que les collègues sont très courageux, ils ne lâchent rien.
25:50 Ça a été, je pense que quand il y a eu l'attaque de la gare du Nord,
25:53 on pensait que c'était un attentat terroriste.
25:55 Finalement, c'était quelqu'un qui avait une crise de folie.
25:59 Mais en tout cas, il faisait l'objet d'une OQTF.
26:02 Et des fois, vous avez des personnes qui ont même deux OQTF.
26:05 Donc nous, on fait le job, c'est toujours pareil,
26:08 mais ça reste de l'administratif.
26:10 Si jamais, en termes législatifs, on n'est pas en capacité
26:13 d'expulser les gens, c'est très compliqué pour nous.
26:16 C'est-à-dire qu'ils attendent la fin de leur OQTF,
26:19 et puis après, au fond, ils continuent à bâcler leurs occupations.
26:23 - Un cas très concret, c'était sur CNews aujourd'hui, ce matin.
26:26 Il y avait l'appel, il y a un appel quasiment à l'aide du maire DVD de Briançon.
26:30 Briançon, c'est une petite ville des Hautes-Alpes,
26:33 près de la frontière.
26:35 La présence de mineurs non accompagnés a explosé.
26:38 Plus 5000% d'augmentation, disait M. le maire ce matin.
26:42 - En 2015, deux ans avant le premier pic de crise migratoire,
26:49 on hébergait 25 mineurs non accompagnés au département.
26:53 Aujourd'hui, à la fin du mois dernier, on est à peu près 1380.
26:57 C'est 5000% d'augmentation.
26:59 On a eu successivement plusieurs refuges associatifs dans notre ville.
27:03 Ça a créé des cohabitations qui sont difficiles.
27:06 Imaginez la situation du maire que je suis.
27:08 On a une école primaire dans laquelle il y a des enfants.
27:11 Un squat à côté qui, du jour au lendemain,
27:14 s'est décrété l'envie d'accueillir des étrangers en situation irrégulière.
27:18 - Plus 5000% d'augmentation.
27:21 En fait, pour lui, c'est une réalité.
27:24 On débat à l'Assemblée, on rejette la possibilité de discuter un texte.
27:28 Lui, c'est du concret.
27:30 Il est en proie à ça.
27:32 En 2015, il y avait 25 mineurs non accompagnés.
27:34 Aujourd'hui, 1380, je le rappelle.
27:36 Selon la police aux frontières, depuis le début de l'année,
27:38 4600 majeurs et 1200 mineurs contrôlés, seulement une cinquantaine arrêtés.
27:42 Une cinquantaine arrêtés.
27:44 - Mais en l'occurrence, dans le texte "Immigration" porté par Gérald Darmanin,
27:47 il n'y avait rien, mais je dis bien absolument rien,
27:50 pas un mot, pas une ligne, pas une trace des mineurs isolés.
27:53 Donc le texte, adopté ou pas, de toute façon, on verra.
27:56 Mais ce texte ne permettra pas de résoudre ce problème-là,
27:59 qui est un problème absolument colossal pour notre pays,
28:02 d'ailleurs parce que ça coûte une fortune aux collectivités.
28:04 Vous savez que ce sont les départements qui prennent en charge les mineurs isolés
28:07 et ça leur coûte extrêmement cher.
28:09 Parce que les communes dans lesquelles ces mineurs isolés arrivent
28:12 ne savent pas où les loger, ne savent pas comment les surveiller,
28:14 ne savent pas quoi en faire, en réalité.
28:16 Et puis parce que ça génère évidemment une délinquance très importante.
28:20 Il est connu notamment par les policiers que ces mineurs délinquants,
28:23 qui sont d'ailleurs parfois exploités par des réseaux,
28:25 il faut aussi dire les choses, mais servent de guetteurs,
28:27 notamment pour les trafics de drogue.
28:29 Ce sont ceux qui, dans les grandes villes, dans les transports en commun,
28:32 vont essayer de détrousser, de voler les voyageurs, en partie.
28:36 Mais donc ces mineurs délinquants,
28:38 qui sont parfois des mineurs délinquants,
28:42 représentent effectivement un véritable problème pour la société.
28:45 C'est vrai qu'on fait peser là sur les départements
28:48 qu'il y a une obligation de mise à l'abri très importante.
28:51 Ils sont en effet débordés parce que les centres n'ont plus de piège.
28:54 C'est pour ça qu'il y en a beaucoup qui se retrouvent à la rue.
28:56 Je pense aussi à Lyon où c'est une vraie problématique.
28:58 Et puis en revanche, il y avait, me semble-t-il,
29:01 dans le texte qui a été voté au Sénat,
29:03 et qui a été détricoté lors de la commission des lois,
29:06 la mise en place d'un fichier national pour les mineurs délinquants.
29:11 Où on aurait pu avoir une identité et savoir si c'était des mineurs ou pas.
29:16 Tout le monde était inscrit sur un fichier.
29:18 Voilà, exactement.
29:19 On avait une problématique, vous l'avez soulevée,
29:22 sur ces petites villes de province qui sont pas loin de Menton.
29:24 Et mes collègues m'avaient dit qu'en général,
29:26 les acteurs sociaux font nos jobs.
29:30 Et dès le soir même, en général,
29:33 quand ils prennent en gestion ces gamins-là,
29:35 ils fuguent dans la soirée.
29:37 C'est une vraie problématique.
29:38 Bon, on se retrouve dans un instant.
29:40 Je voulais vous montrer une image de Clément Bonne et Jean Castex,
29:43 peut-être tout à l'heure, parce que vous avez parlé du train.
29:45 Vous êtes détroussé dans les trains.
29:47 Le train de nuit, c'est le retour des trains de nuit.
29:49 Exactement. Premier Paris depuis 20 ans.
29:52 Il est arrivé à 7h30.
29:53 Il est arrivé à 12h de voyage.
29:55 Exactement. Bon, mais à suivre dans un instant les dernières infos
29:57 de la guerre en Israël, 66e jour et cet appel lancé
30:00 par Benjamin Netanyahou sur lequel on va revenir.
30:02 Au 66e jour de la guerre, l'armée israélienne a publié
30:18 des images violentes de combats dans les ruelles
30:20 de la bande de Gaza.
30:22 Il y a plusieurs unités, une qui a pris en charge
30:25 deux terroristes du Hamas, qui a ensuite guidé
30:27 depuis le sol des frappes aériennes.
30:29 Et puis, sur ces images, qui ont été envoyées aujourd'hui,
30:33 l'armée, dans une mosquée du camp de Djiélaba,
30:37 montre une grande quantité d'armes,
30:40 un laboratoire de production d'armes, etc.
30:42 Ça fait partie des découvertes quotidiennes,
30:44 mais les combats sont hyper violents et meurtriers,
30:46 particulièrement à Hanounès et Rafa,
30:48 où l'armée est toujours à la recherche de l'ennemi numéro un,
30:50 le cerveau du 7 octobre, le chef du Hamas,
30:52 qui s'appelle Yahya Sinouar.
30:54 La barre des 100 soldats tués a été dépassée
30:57 dans les rangs de Tsal, 104 pour être précis.
30:59 Et le seul message de Benjamin Netanyahou
31:02 ces dernières heures, le voici, est adressé
31:04 à ceux qui combattent dans le rang des terroristes du Hamas.
31:07 Ces derniers jours, des dizaines de terroristes du Hamas
31:14 se sont rendus à nos forces.
31:16 Ils déposent leurs armes et se rendent à nos soldats héroïques.
31:19 Cela prendra du temps. La guerre est toujours en cours,
31:22 mais c'est le début de la fin du Hamas.
31:24 Je dis aux terroristes du Hamas, c'est fini.
31:29 Ne mourrez pas pour Sinouar. Rendez-vous, maintenant.
31:32 Alors, est-ce que c'est le début de la fin ?
31:36 Qu'est-ce que ça veut dire ? En tout cas, preuve que des dizaines
31:38 de terroristes se rendent leurs armes.
31:41 Il y a eu des images qui ont été diffusées par la télévision israélienne
31:44 avec des hommes déshabillés, encadrés par l'armée.
31:47 Beaucoup de ces images ont été diffusées à la fois sur la télé
31:50 mais sur les réseaux sociaux.
31:52 Ce n'est pas l'armée qui les diffuse, mais elle ne dit pas
31:55 que ça n'existe pas. Le Hamas dit de son côté que l'État est breument.
31:58 Il n'y a pas que des membres, paraît-il, du Hamas
32:01 dans les rangs de ceux que l'on voit ici.
32:04 Moi, ce sont des images qui m'ont rappelé l'Irak, en réalité.
32:07 Johan, la même chose. C'est un peu humiliant, d'ailleurs,
32:10 pour ceux qui sont dans la rue de cette manière.
32:13 Ce n'est pas une communication habituelle de l'armée.
32:16 Oui, absolument. Après, moi, je ferais toujours partie
32:19 de ceux qui ont davantage tendance à croire
32:22 à un État démocratique plutôt qu'à un groupe terroriste
32:25 tel que le Hamas.
32:28 Si ce sont des terroristes que l'on voit ici filmés,
32:31 autant dire que ça ne me choque pas du tout.
32:34 Je vais être très clair avec vous. Si ce sont des terroristes
32:37 qui, à ce moment-là, ont été faits prisonniers par le Hamas,
32:40 je ne considère pas que ce soit problématique.
32:43 S'il y a des civils, là, oui, c'est problématique.
32:46 Pourquoi on les met tous nus comme ça ? C'est pour savoir s'il y a des explosifs.
32:49 Oui, naturellement. C'est une question de sécurité.
32:52 Pour être sûr qu'il n'y ait pas d'armes sur eux, qu'il n'y ait pas d'explosifs, etc.
32:55 C'est tout à fait logique.
32:58 Honnêtement, je ne sais pas d'où viennent ces images.
33:01 Je ne sais pas qui sont ces personnes.
33:04 Ce que je sais, c'est que là, pour le coup, je rejoins Yoann, en effet.
33:07 On comprend la volonté de fouiller, de voir s'il y a un danger potentiel
33:10 ou si éventuellement, le cas échéant, ce sont peut-être des civils
33:13 ou des terroristes qui sont rentrés sur le territoire israélien
33:16 le 7 octobre et qui ont participé au massacre.
33:19 Cela dit, en termes d'images, ça pose quand même aussi une question
33:22 parce qu'en effet, pour l'opinion publique, montrer ces images-là,
33:25 ça peut aussi être à double tranchant et il peut y avoir un côté un peu humiliant.
33:28 Vous savez, Israël veut sauver sa peau.
33:31 Je crois que la communication, c'est important,
33:34 mais ça passe quand même en second plan.
33:37 En fait, c'est une question de survie. Vous avez raison de le rappeler.
33:40 Ils pensent à ça d'abord et avant tout. Avant la communication, bien sûr,
33:43 c'est important, l'opinion internationale, mais eux, ce qui les intéresse,
33:46 c'est qu'il n'y ait plus jamais de 7 octobre.
33:49 Les images sont importantes et même avec les images, on ne croit pas.
33:52 Il y a des négationnistes. Vous le savez, on l'a répété,
33:55 même pour le 7 octobre, même pour les massacres du 7 octobre,
33:58 même malgré les images, il y a des gens qui n'y croient pas.
34:01 Les témoignages, ça ne suffit pas. Il faut des images.
34:04 Regardez ce qui se passe avec les viols. C'est exactement la même chose.
34:07 Pas d'image. Pas d'image. Donc les témoignages ne suffisent pas
34:10 et on remet tout en cause. - Non, justement, pardon.
34:13 Pas d'image, c'est bien justement le problème et c'est là où les terroristes
34:16 le ramassent et sont pris au piège. C'est qu'eux-mêmes se sont mis
34:19 dans leur propre piège parce qu'ils ont filmé des images qui accréditent cela.
34:22 Souvenez-vous quand même de Shani Louk. C'est eux-mêmes qui ont filmé
34:25 une femme dénudée à l'arrière d'un pick-up où on comprenait
34:28 qu'elle avait subi en effet des violences. C'est eux-mêmes qui ont filmé
34:31 par exemple telle colgate avec l'entrejambe maculée de sang et avec
34:34 les tendons d'achilles tailladés. - Sur une chaîne concurrente d'info,
34:37 il y a la représentante de l'État palestinien interviewée qui a dit
34:40 "Moi les viols, je n'en ai pas entendu parler". - Oui, mais c'est ça qui est...
34:43 Alors, ça c'est absolument aberrant parce que si vous voulez, il y a quand même
34:46 aujourd'hui, on commence quand même à documenter non seulement ce qui s'est passé
34:49 le 7 octobre dans les kiboutes, lors de la Rev Party.
34:53 On a aussi quelques informations qui sortent désormais de la captivité
34:56 de certains otages qui sont sortis de captivité et où il y aurait eu en effet
35:00 aussi des violences sexuelles et ce silence assourdissant, non seulement
35:03 de certaines féministes, mais aussi d'organisations nationales, je pense
35:06 notamment à ONU Femmes jusqu'à il y a très peu de temps, pose une vraie question.
35:09 C'est-à-dire que le féminisme qui est censé être universaliste, là tout à coup,
35:12 on fait le tri entre les femmes et les juifs, ça veut dire quoi ?
35:15 C'est absolument aberrant et ce silence des féministes, parfois, est assourdissant.
35:19 - Je ne sais pas si vous avez entendu sur notre antenne la ministre israélienne
35:21 de la Condition féminine qui disait toute l'horreur des témoignages
35:25 qu'elle avait attendus et toute l'incompréhension vis-à-vis du comportement
35:29 des ONG, on va l'écouter.
35:31 - Les témoignages que nous avons reçus sont très difficiles à supporter.
35:40 Vous voyez des côtes cassées, des seins coupés, des organes sexuels mutilés,
35:46 vous ne pouvez pas imaginer.
35:49 Nous avons contacté toutes les organisations féministes des droits de l'homme
35:55 partout dans le monde.
35:57 Aucune ne nous a répondu, aucune n'a rien dit.
36:02 Ce silence témoigne ô combien l'antisémitisme est plus fort
36:05 que toutes ces organisations des droits de l'homme et des enfants.
36:16 - En tant que ministre de la Condition féminine en Israël,
36:19 je ne leur ferai plus jamais confiance.
36:21 Ce silence est une honte pour le monde.
36:28 - Vous vous rendez compte de ce qu'elle dit,
36:32 je ne ferai plus jamais confiance aux organisations, aux ONG.
36:34 - C'est bien normal et nous sommes un paquet à ne plus faire confiance
36:37 à des ONG qui ou n'ont pas réagi le 7 octobre ou ont réagi d'une manière
36:41 extrêmement molle, d'une manière extrêmement bidu.
36:44 Oui, je crois qu'on s'en souviendra, ça très clairement.
36:46 Mais vous savez, qui est-ce qui nie aujourd'hui ces actes abominables ?
36:50 Qui est-ce qui dit "oh les viols, on ne sait pas si ça a eu lieu".
36:53 Qui dit "il y a peut-être aussi Israël qui en rajoute un peu,
36:56 est-ce que ce ne serait pas des soldats israéliens qui auraient
36:58 éventré des femmes pour faire croire à la barbarie du Hamas".
37:01 Qui est-ce qui nie tous ces actes-là, des bébés dans les fours ?
37:04 Mais ce sont les antisémites, quelqu'un qui est normalement constitué,
37:07 quelqu'un qui n'a pas la haine du juif, mais il ne nie pas cela.
37:11 Ce sont les antisémites qui nient.
37:13 Il faut dire les choses telles qu'elles sont.
37:15 Et vous savez, les antisémites, il y a un antisémitisme latent en France,
37:18 mais partout dans le monde, cet antisémitisme-là,
37:20 il est révélé depuis le 7 octobre au grand jour,
37:23 mais il existe depuis très longtemps.
37:25 Et les antisémites qui ont la haine du juif, vous ne les ferez pas changer d'avis, vous savez.
37:28 Je voulais vous montrer, pour terminer, deux images.
37:30 Pour ne pas être arrivé à empêcher les propres antisémites sur leur campus,
37:33 les principales présidentes d'universités américaines ont été entendues par le Congrès,
37:37 on vous en a parlé la semaine dernière, elles ont été absolument nulles.
37:40 Au moment de l'audition, où elles disent rien, elles ne reconnaissent rien.
37:43 Une d'entre elles a quand même démissionné,
37:45 présidente de la prestigieuse université privée américaine UPEN à Philadelphie.
37:49 Et le chef de son conseil d'administration a également annoncé samedi soir sa démission.
37:54 Mais il y a un vent pour les soutenir, il y a vraiment une montée en puissance pour les soutenir.
38:00 Et puis dernière image, moi ça m'a étonné, c'était hier lors de la cérémonie d'investiture
38:03 du nouveau président argentin.
38:05 Je ne sais pas si vous avez vu ce qu'il a fait, Javier Milha,
38:07 il a offert une ménora, un chandelier de ranoukka à Volodymyr Zelensky,
38:11 qui visiblement ne s'y attendait pas tellement.
38:13 Il a un rapport assez secret finalement au judaïsme, Zelensky,
38:18 peut-être on peut remettre l'image en boucle.
38:20 Mais alors paraît-il que Javier Milhaï a étudié avec un rabbin argentin,
38:24 très imprimé, très intéressé par la conversion.
38:27 Il s'est rendu sur la tombe du rabbi Lubavitch à New York
38:30 lors de son premier voyage à l'étranger.
38:32 Et il a promis que le pays où il allait transférer l'ambassade argentine,
38:38 il s'est engagé à transférer l'ambassade argentine de Tel Aviv à Jérusalem,
38:42 ce serait sa première destination à l'étranger en tant que président.
38:45 Oui, il a un rapport particulier, dit-il, apparemment au judaïsme.
38:51 Juste, je rappelle que le cadeau qu'il a fait à Emmanuel Macron,
38:54 c'est un maillot de foot, une équipe de foot argentine,
38:57 où il y avait écrit dessus "Vive la liberté bordel", qui était son slogan.
39:00 Et que le président de la République s'est beaucoup fait critiquer,
39:03 notamment par l'opposition, par Olivier Faure et par d'autres,
39:06 pour avoir fait la promotion de ce slogan qui est un peu particulier.
39:10 Il y a un jour où il ne se fait pas critiquer le président de la République,
39:13 y compris pour un maillot de foot.
39:15 Ou pour une menorah.
39:16 Merci, merci Tatiana. Merci beaucoup Johan.
39:19 Merci Adabel Hache d'avoir été avec nous ce soir.
39:21 Je n'ai pas eu le temps de vous montrer l'image de Clément Beaune avec Jean Castex,
39:25 ce n'est pas grave, peut-être qu'on vous la montrera plus tard.
39:28 Julien Pasquet vous la montrera dans Soir Info.
39:31 Ah ben si, quand même, la voilà.
39:33 Le retour des trains nus. Merci.
39:35 Merci Valérie Actin et Maxime Lavandier dans un instant.
39:38 Soir Info, bye bye.
39:40 - Je vais y aller. - Ok.
39:42 [Musique]

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