Du lundi au jeudi, Laurent Ruquier présente dans "le 20H de Ruquier" le trombinoscope des personnalités qui ont marqué l'actualité.
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00:00 Et on commence par Gérald Darmanin, puisque au fond tout part de lui.
00:04 Il y croyait au débat autour de sa loi sur l'immigration.
00:08 Et effectivement, depuis il a proposé, on le sait, sa démission,
00:11 qui a été refusée par le président de la République.
00:14 C'est M. Darmanin qui doit être dans l'écran et pas Mme Borne.
00:16 Voilà, merci. On va changer.
00:19 On va rester dans l'ordre du Trombinoscope, si vous le voulez bien.
00:22 Donc M. Darmanin, voilà. Merci, ministre de l'Intérieur.
00:25 Et pourquoi je parle à nouveau de sa démission,
00:28 qui a été refusée par le président de la République ?
00:30 Parce que vous vous souvenez de cet humoriste de France Inter,
00:33 Guillaume Meurice, qui ne travaille pas si mal,
00:35 puisqu'il a ressorti de ses archives un tweet de Gérald Darmanin,
00:39 qui date de 2015.
00:41 Et M. Darmanin a tweeté à cette époque
00:44 « Comment Manuel Valls peut-il rester Premier ministre après une telle défaite ? ».
00:49 On est toujours piégé par les archives, Alain Duhamel.
00:52 On écrit toujours une bêtise dans sa vie.
00:56 Et en même temps, il est cohérent.
00:58 Il a déposé sa démission.
01:00 Il a proposé sa démission.
01:02 Pardon, c'est le président de la République qui l'a refusée.
01:04 Il aurait pu faire mieux que de la proposer.
01:05 Il aurait pu démissionner et, pardon, proposer sa démission,
01:09 c'est en gros savoir qu'on va vous dire non.
01:11 Oui, d'autant qu'on sait que dans ce type de cas,
01:13 il n'est pas rare quand même que ce soit une stratégie de communication réfléchie.
01:16 On ne sait pas bien ce qu'ils se sont dit hier lorsqu'ils se sont vus,
01:19 mais on peut imaginer qu'ils ont convenu de faire ça ainsi.
01:24 Est-ce qu'il faut un remaniement ?
01:26 Est-ce que ça peut être une solution ou ça n'apporterait rien ?
01:29 Ça sera peut-être à un moment, peut-être au début de l'année par exemple,
01:34 ça sera peut-être une nécessité pour relancer l'action d'un gouvernement
01:38 qui aura vraiment besoin de se relancer à ce moment-là.
01:40 Donc c'est imaginable.
01:42 Avant ou après les européennes ?
01:44 Si on part du principe qu'il faut que du point de vue de la majorité,
01:48 les européennes ne soient pas trop mauvaises,
01:50 c'est peut-être bien d'essayer de relancer avant.
01:52 Alors moi je pense qu'il y a deux façons de relancer
01:54 qui d'ailleurs peuvent se conjuguer ou doivent se conjuguer.
01:57 L'une c'est un vrai remaniement,
01:59 à condition d'avoir des gens dont on se dit ce que brusquement ils vont intéresser,
02:03 ce qui n'est pas acquis, il n'y a pas une liste disponible comme ça.
02:07 Et puis d'autre part il faut engager un certain nombre d'idées nouvelles,
02:10 concrètes, correspondantes, comme la loi en question, à ce qui intéresse les Français.
02:15 Je voudrais rebondir là-dessus.
02:16 Très vite, parce qu'il faut qu'on continue le trombinoscope.
02:18 Sur la relance qui est essentielle, moi il y a un dispositif
02:21 que le président de la République avait commencé à utiliser au tout début de son premier quinquennat,
02:24 qui est la capacité qu'il a depuis la réforme constitutionnelle de 2008
02:27 de réunir le Parlement en congrès à Versailles.
02:29 Et donc ça, que en janvier il réunisse l'ensemble des sénateurs et des députés en congrès à Versailles,
02:35 il ne l'a pas fait depuis 2019, alors qu'avant il avait même dit dans son programme
02:39 que ce serait un nouveau rituel politique qui pour moi est complètement salutaire
02:42 parce qu'il l'oblige à dresser le cap et à dessiner un nouveau récit pour le quinquennat.
02:46 Ça je pense que ce serait...
02:47 Mais là ça va être le cas.
02:48 L'autre solution, pardon il faut passer au visage...
02:50 Je vous jure, là, c'est vraiment Louis Morin, parce que je suis en train de...