GTA 6, FILMS PEAKY BLINDERS, ZELDA ET MINECRAFT... Le récap de la semaine (feat. @AdamBros )

  • l’année dernière
Cette vidéo est l'intégrale de Pop News épisode 31. Pop News, c'est l'émission qui récap l'actualité Pop Culture du moment. Ici, Adrien et Thomas sont accompagnés d'AdamBros et évoquent les brèves du moment avec notamment GTA 6, les films Peaky Blinders, Zelda et Minecraft ainsi que le long-métrage Blade. Mais aussi la grande discussion de la semaine : les films de grands réalisateurs sur des plateformes comme Netflix sont-ils sacrifiés ? Par ailleurs, Adrien vous livrera son point box-office, Thomas le radar des sorties et enfin, nous vous parlerons de nos recos du moment.

Vidéo enregistrée avec l'amicale participation de AdamBros

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#movie #news #podcast
Transcript
00:00:00 Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans Pop News épisode 31, un épisode de fin d'année.
00:00:04 Et avec, sans doute, notre dernier invité de l'année, nous sommes avec Adam Bross et Adrien.
00:00:09 - Salut Adrien quand même ! - Salut Thomas !
00:00:11 - Je suis pas l'invité ! - Salut Adam, comment vas-tu ?
00:00:14 - Écoute, ça va super et toi ? - Ça va super, on est très content de te recevoir.
00:00:19 Adam qui est tutué, tu es un vidéaste sur YouTube,
00:00:22 où tous les dimanches tu proposes des analyses de la pop culture en général.
00:00:26 Ça va aussi bien des séries qu'aux films, que les médias, mais aussi les influenceurs, les YouTubers, etc.
00:00:32 Et donc vraiment toutes les semaines, tous les dimanches, aux alentours de 15h si j'ai bien compris.
00:00:36 - Exactement, 15h pile.
00:00:37 - On te retrouve sur YouTube avec tes fines analyses sur la pop culture,
00:00:42 et on vous recommande évidemment d'aller suivre Adam,
00:00:44 même si, en toute vraisemblance, vous le connaissez mieux que nous.
00:00:48 Mais en tout cas, très content de t'avoir avec nous,
00:00:51 puisqu'on a décidé de te faire intervenir sur un sujet assez global, sur les films de plateforme.
00:00:56 Et c'est Adrien qui nous présentera le sujet tout à l'heure, mais plein plein de choses à dire.
00:01:01 Avant tout ça, qu'est-ce que c'est que PopNews ?
00:01:04 C'est le récap' hebdomadaire de l'actualité pop culturelle du moment,
00:01:07 tous les lundis à 20h30 sur twitch.tv/p0pnws,
00:01:11 et tous les mercredis sur les plateformes de podcast, mais aussi YouTube et Dailymotion.
00:01:15 N'oubliez pas de nous soutenir sur Ko-Fi à partir de 1€ par mois,
00:01:17 ce qui vous permet de poser vos questions et de participer à l'émission.
00:01:20 Et quand même, c'est pas peu dire, on est sur tous les réseaux sociaux,
00:01:23 sur TikTok, sur Instagram, sur Dailymotion, sur YouTube, sur Twitter, sur Facebook, sur WhatsApp,
00:01:27 sur Twitch tous les lundis à 20h30, je l'ai déjà dit,
00:01:29 et rejoignez-nous sur notre serveur Discord.
00:01:32 N'oubliez pas les étoiles, les commentaires, les partages.
00:01:34 Vous avez vu, j'étais bien préparé pour cette intro.
00:01:38 Et parlez de nous autour de vous pour qu'on puisse conquérir le monde.
00:01:43 Alors, comme d'habitude, les brèves, le point blanc de Sophie Zadrien, le gros sujet,
00:01:48 le radar des sorties, les recos, les pas recos, on verra bien.
00:01:52 Et puis après, ciao, bonsoir et à la semaine prochaine.
00:01:55 Allez, c'est parti pour les brèves de la semaine.
00:01:59 Alors, les brèves de la semaine, comment ne pas vous parler tout de suite du trailer de GTA 6 ?
00:02:05 Puisque le trailer de GTA 6 est sorti un petit peu par surprise,
00:02:09 en réalité, dans la nuit de lundi à mardi.
00:02:12 C'était prévu qu'il sorte mardi dans l'après-midi en France.
00:02:15 En réalité, il a fuité en version de mauvaise qualité sur Internet.
00:02:20 Et Rockstar, du coup, a décidé de prendre les devants.
00:02:23 Ils ont balancé le trailer un petit peu plus tôt que prévu.
00:02:27 Le trailer est un carton absolu,
00:02:29 puisqu'il a enregistré le même nombre de vues que le trailer de GTA 5 en 12 ans,
00:02:35 en seulement 24 heures.
00:02:37 C'est incroyable.
00:02:38 C'est pas mal.
00:02:39 C'est combien ? Là, il a plus de 100 millions ?
00:02:41 Là, il a 141 millions de vues.
00:02:43 141 millions, mon dieu, en une semaine.
00:02:46 C'est hallucinant.
00:02:47 Et le trailer le mérite, par contre.
00:02:49 Le trailer est incroyable.
00:02:50 Trailer que j'ai trouvé bizarre.
00:02:52 On a fait une vidéo sur notre chaîne YouTube, que vous pouvez aller voir,
00:02:54 sur Dailymotion aussi,
00:02:56 où on analyse le trailer.
00:02:57 Tout le monde l'a fait, mais il fallait quand même qu'on passe par là.
00:03:00 Parce que le trailer nous a quand même vachement impressionné.
00:03:02 Moi, je l'ai trouvé assez dense dès le début.
00:03:06 J'ai fait "mais qu'est-ce qui se passe ? Il y a trop de choses à l'écran,
00:03:08 c'est même dur à capter".
00:03:10 Et en le revoyant, tu fais "ok, ça va être une tuerie".
00:03:13 Toi, Adam, t'en as pensé quoi de ce trailer ?
00:03:16 Moi, je ne suis pas un grand joueur de GTA.
00:03:18 J'ai GTA V et j'ai joué un peu au GTA précédent,
00:03:22 mais je ne dirais pas que j'étais ultra hypé.
00:03:24 Non, ce que j'ai trouvé surtout intéressant, c'est le leak dans la soirée.
00:03:29 Et ce phénomène qui prend de plus en plus d'ampleur.
00:03:32 Ça intervient en plus, cinq jours après créer une Reynolds,
00:03:35 ils ont dû faire une story pour demander aux gens d'arrêter de faire fuiter des infos
00:03:39 pour Deadpool 3.
00:03:40 J'ai l'impression qu'on assiste à une émergence de l'industrie des fuites
00:03:44 à Hollywood ou en tout cas dans la pop culture.
00:03:47 Je trouve ça très intéressant parce qu'on voit que
00:03:49 ces entreprises qui étaient habituées à avoir le contrôle sur le teasing,
00:03:53 le marketing, etc., sont petit à petit en train vraiment de le perdre
00:03:56 avec Internet et voir comment elles arrivent à réagir
00:03:59 et à naviguer dans tout ça.
00:04:01 Donc ça, je trouvais ça très intéressant.
00:04:03 Je pense que Rockstar a fait le bon move
00:04:05 de sortir directement le trailer en HD.
00:04:07 C'était ce qu'il fallait faire, le damage control a été fait.
00:04:10 Mais Rockstar, pas de bol parce qu'il y a quelques mois,
00:04:13 il y a eu aussi des gros leaks autour du jeu
00:04:17 qui montraient vraiment du gameplay.
00:04:19 Ce n'était pas des vraies versions,
00:04:23 mais ça en montrait déjà pas mal.
00:04:24 Et tu sens que Rockstar a du mal, comme tu dis, à contrôler tout ça.
00:04:27 C'est un peu poreux et il y a du souci à se faire du côté des studios.
00:04:31 Après, il n'empêche que le trailer a cartonné, il n'y a pas de souci.
00:04:35 Mais c'est intéressant de voir qu'ils n'ont pas trop le choix
00:04:38 de tout verrouiller, comme les scénarios de séries, de films.
00:04:41 Ils sont un peu obligés de tout cacher, de tout mettre sous scène
00:04:44 pour ne pas que ça sorte. C'est assez hallucinant.
00:04:47 La vérité, c'est qu'il y a tellement de monde qui travaille sur ce genre de projet
00:04:50 que maintenant, ce n'est plus possible.
00:04:52 Moi, je me souviens même que pour Spider-Man No Way Home,
00:04:55 en plus des fuites qu'il y avait eu en amont,
00:04:57 pareil, le trailer avait fuité quelques heures avant
00:05:00 avec les VFX qui n'étaient pas finis.
00:05:02 Je me souviens, il y avait encore les fonds bleus.
00:05:04 C'est pareil, c'est impressionnant.
00:05:06 C'est ouf.
00:05:07 Clairement, les gens sont tellement à l'affût de la moindre information
00:05:10 que maintenant, les liqueurs sont rois dans ce genre de cas de figure.
00:05:14 Voilà pour GTA 6.
00:05:16 Si vous voulez plus d'informations et nos théories sur ce qui va arriver,
00:05:19 puisque c'est pour 2025 quand même,
00:05:21 GTA 6, c'est une sortie PS5 et Xbox Series.
00:05:25 Pas de mention du PC dans cette annonce,
00:05:27 ce qui montre qu'on va certainement l'avoir plus tard sur ordinateur.
00:05:31 On nous a révélé le personnage principal de Lucia.
00:05:34 On nous a confirmé que Vice City serait de nouveau le théâtre des opérations.
00:05:38 C'est la première fois depuis 2003 et GTA Vice City.
00:05:41 Techniquement, c'est très impressionnant, comme tu l'as dit, Adrien.
00:05:43 Et puis, voilà.
00:05:44 Conferons notre vidéo spéciale sur YouTube et sur Dailymotion,
00:05:48 puisque c'est aussi disponible là-bas.
00:05:50 Voilà pour GTA 6.
00:05:52 On est partout, absolument.
00:05:53 Alors, est-ce qu'il sera partout lui aussi ?
00:05:55 C'est le film The Legend of Zelda
00:05:57 qui nous a été annoncé il n'y a pas très longtemps.
00:06:00 Et Westball, son réalisateur,
00:06:02 nous a déjà donné une petite note d'intention
00:06:04 de ce qu'il voudrait faire de ce film.
00:06:07 En fait, Westball, le réalisateur du Labyrinthe,
00:06:09 vise un Miyazaki en live action.
00:06:11 Rien que ça.
00:06:12 Le mec a quand même une grosse, grosse ambition.
00:06:15 Ce qui est très bien.
00:06:16 Je préfère qu'il ait des grosses ambitions plutôt qu'un petit truc.
00:06:19 Mais voilà, donc Westball, je le rappelle,
00:06:20 on le connaît pour la franchise Le Labyrinthe.
00:06:21 Il se lance dans l'adaptation du jeu The Legend of Zelda,
00:06:24 le jeu le plus connu de Nintendo après Mario, je pense.
00:06:28 Grand fan de la série, il le dit lui-même,
00:06:29 il est admirateur des films de Miyazaki.
00:06:31 Il aimerait combiner les deux, en fait, ces deux passions.
00:06:34 Il voudrait que ça se mette,
00:06:36 ça s'imbrique super bien ensemble dans le projet Zelda au cinéma.
00:06:39 Pour lui, en fait, il décrit ça comme une vision
00:06:41 d'une aventure fantastique unique,
00:06:43 inspirée par l'émerveillement caractéristique des œuvres de Miyazaki.
00:06:48 Donc, c'est super.
00:06:49 Sur le papier, ça peut être très, très cool.
00:06:51 Westball, c'est pas non plus Kubrick.
00:06:53 Faut pas déconner.
00:06:55 C'est le Labyrinthe, ce qui est une trilogie très sympathique.
00:06:58 J'aime bien, mais voilà.
00:06:59 En ce moment, il bosse quand même sur le nouveau Planète des Singes.
00:07:02 Il est en post-prod sur le nouveau Planète des Singes,
00:07:04 donc par contre, une trilogie que j'aime beaucoup, la nouvelle trilogie.
00:07:07 Là, le quatrième épisode qui relance, j'imagine, un petit peu la franchise.
00:07:11 Le Royaume.
00:07:12 Le Royaume de la Planète.
00:07:13 Les titres sont de plus en plus longs pour ça.
00:07:16 C'est quoi le Royaume de la Planète des Singes?
00:07:17 Oui, je crois que c'est ça.
00:07:18 Je crois que c'est ça.
00:07:19 Oui, c'est possible. Alors c'est Jane Planet, les gars.
00:07:25 Allons-y. Pour le petit côté technique, en fait, le film est une coproduction entre Nintendo et Sony,
00:07:31 avec à l'écriture David Connolly et Westball au scénario et à la réalisation, ainsi qu'à la production.
00:07:39 Le film n'a pas encore de date de sortie.
00:07:40 C'est aussi quelque chose qui sera annoncé d'ici quelques temps par Nintendo.
00:07:44 Nintendo, qui a l'air d'avoir le vent en poupe, quand même, niveau adaptation.
00:07:47 Après Mario, Super Mario Bros, le film qui avait fait un carton monstrueux au cinéma cet été,
00:07:52 enfin un petit peu avant l'été même, et qui sera d'ailleurs dans le top 3 des films les plus vus
00:07:58 et qui a le plus rapporté au box-office mondial en 2023.
00:08:01 Donc, je ne sais pas ce que vous en pensez, vous, du fait que ce soit pas un parfait inconnu,
00:08:05 parce que Westball a quand même quelques films à son actif,
00:08:07 mais ce n'est pas non plus forcément le mec qu'on mettrait derrière Zelda pour le porter à l'écran.
00:08:14 Moi, ça ne m'étonne pas, au contraire, qu'ils aient mis un "réalisateur débutant".
00:08:19 C'est la technique Marvel qu'on a vu très fréquemment.
00:08:22 C'est-à-dire aller voir un mec qui sait à peu près tenir la caméra et tenir un tournage
00:08:27 et avoir, à mon avis, des producteurs ultra puissants derrière
00:08:31 qui vont pouvoir assurer le service minimum.
00:08:33 Et pour moi, Mario, le réalisateur de Mario, je ne sais même pas qui est le réalisateur de Mario,
00:08:38 je ne sais même pas dire quelle est sa patte tellement,
00:08:41 et pourtant, je pense que ce n'est pas un très mauvais film,
00:08:43 mais pour moi, on dirait un film de producteur, le film Mario.
00:08:45 Oui, oui.
00:08:46 C'est genre au mode, OK, qu'est-ce qu'il faut mettre dans un film Mario
00:08:48 pour que le film Mario soit OK et qu'il marche bien ?
00:08:52 Ils ont rempli toutes les lignes, ils ont coché toutes les cases,
00:08:54 et à mon avis, c'est ce à quoi on va avoir le droit avec ce Zelda.
00:08:57 Donc tu crois qu'il y aura une BO années 80 ?
00:09:00 Ouais, mais ils sont pas fous.
00:09:02 Ils sont pas fous.
00:09:04 Ouais, mais qui se dirige vers du Miyazaki, ça veut dire qu'il a quand même une envie d'autre chose.
00:09:07 Tu sens qu'il a envie d'une sorte de Mononoke version live-action, en fait,
00:09:12 de tout ce que je comprends pas.
00:09:13 Quelque chose me dit qu'il s'inspire plus des Breath of the Wild
00:09:17 que des tout premiers Zelda.
00:09:19 Du coup, s'il parle de Miyazaki, j'imagine vraiment une ambiance un petit peu
00:09:24 vaporeuse, brouillarde, de la plaine, la nature, etc.,
00:09:29 plus que combat, donjon, etc.
00:09:33 Mais je peux me tromper, bien sûr.
00:09:35 Ça paraît très logique parce que Nintendo fait aussi ses films pour vendre des jeux.
00:09:38 Bien sûr.
00:09:39 Peut-être si jamais le film se repose uniquement sur des jeux sortis il y a 30 ans.
00:09:43 À mon avis, l'objectif, c'est que les gens, en sortant du film, se disent
00:09:45 "J'ai envie d'acheter le nouveau Zelda", et le nouveau Zelda ressemblera probablement
00:09:49 plus aux nouveaux que aux anciens.
00:09:51 Bien sûr.
00:09:53 Peut-être que ça pourrait concorder avec la sortie du prochain Zelda,
00:09:55 parce qu'on n'a pas de date, mais...
00:09:57 Ah, Tears of the Kingdom, ça a mis combien, 5 ans ?
00:09:59 Entre Breath of the Wild et...
00:10:01 C'est vrai qu'on en est au co-tout début sur ce projet Zelda, donc pourquoi pas.
00:10:05 Ça sera peut-être pas très long.
00:10:06 Éventuellement.
00:10:07 Il y en a un qu'on est un petit peu plus proche de voir, quand même, c'est Blade.
00:10:12 Le film Blade, alors, pour rappel, le film a été annoncé...
00:10:15 Pour le voir, c'est ambitieux.
00:10:18 Alors, on a une date.
00:10:19 Est-ce qu'elle va être tenue ? Je ne sais pas.
00:10:20 Oui, c'est ça, parce qu'on avait une date, c'était en novembre, il y a un mois et demi.
00:10:25 Exactement.
00:10:25 Alors, le film Blade, pour rappel, le film a été annoncé en 2019.
00:10:30 On est en 2023, bientôt 2024, c'est toujours pas sorti.
00:10:33 Il a été annoncé avec un binôme de scénaristes et réalisateurs.
00:10:37 Les deux ont quitté le projet.
00:10:39 Il y a eu une date de novembre 2023 qui avait été annoncée dès 2022,
00:10:42 qui n'a pas été tenue, puisqu'il n'est pas sorti encore cette année.
00:10:45 Il y a eu le départ du coup des réalisateurs, qui a été remplacé par Yann Demange,
00:10:50 qui a réalisé notamment sur Lovecraft Country.
00:10:53 La date ensuite a été annoncée à septembre 2024,
00:10:57 a ensuite été de nouveau décalée à cause de la grève des scénaristes en mai.
00:11:02 Nouveau scénariste, Michael Green, à qui l'on doit Logan et Alien Covenant,
00:11:06 est désormais une nouvelle date de sortie, 7 novembre 2025,
00:11:10 et pour l'instant, c'est celle à laquelle ils veulent se tenir.
00:11:13 Alors, c'est pas exactement... Je vous fais le rundown là-dessus,
00:11:15 mais c'est pas exactement la news qu'on va traiter aujourd'hui.
00:11:18 Par contre, c'est Maher Shalali, qui joue dans le film Le Monde Après Nous,
00:11:23 qui est sorti sur Netflix cette semaine,
00:11:25 et qui a pris la parole auprès de Entertainment Weekly,
00:11:30 qui est un média américain, qui l'a interviewé,
00:11:32 au sujet justement de "Où est-ce qu'on en est du projet Blade ?"
00:11:36 Et lui, il a dit... Bon, il a été évidemment très évasif,
00:11:39 mais il dit "On travaille dessus, la direction dans laquelle va le projet est encourageante",
00:11:42 et déjà pas mal, puisque les derniers bruits de conloir qu'on entendait à ce sujet
00:11:46 n'étaient pas franchement foufous.
00:11:47 C'est qu'il voulait se barrer, hein.
00:11:49 Oui, il menaçait de partir...
00:11:50 En plus, il a un rôle, il est pas coproducteur,
00:11:53 ou... Enfin, je sais qu'il a un rôle créatif, à mon souvenir.
00:11:55 Ouais, bien sûr, bien sûr.
00:11:56 Et a priori, les premiers scénarios lui prêtaient pas spécialement le beau rôle, en fait.
00:12:01 Donc, il avait menacé de se barrer carrément,
00:12:03 alors d'après les infos d'Insider, bien sûr.
00:12:06 Et là, il dit "Je pense qu'on va s'y remettre assez rapidement",
00:12:09 et lui, il dit que c'est encourageant en termes de "Où nous en sommes dans le projet ?"
00:12:13 "Qui dirige ce projet ? Qui écrit le script et qui le réalise ?"
00:12:16 Donc vraisemblablement, il dit qu'il est content de la nouvelle équipe créative
00:12:22 qui va s'occuper de Blade, mais pour l'instant,
00:12:25 y a pas de pré-production qui est calée,
00:12:26 y a pas de date de tournage qui est mise en place,
00:12:29 et 7 novembre 2025, c'est dans pas si longtemps que ça.
00:12:34 Attention au projet Blade quand même,
00:12:35 puisque les projets qui naissent dans la douleur comme ça,
00:12:38 c'est toujours un peu compliqué,
00:12:40 parce que quand il sortira en novembre 2025,
00:12:42 ça fera 6 ans qu'il aura été annoncé.
00:12:45 Ouais, ça fait penser à The New Mutants qui était sorti
00:12:48 je sais pas combien de temps après son annonce,
00:12:50 et qui était un film charcuté.
00:12:53 Clairement. Ça, c'est pareil.
00:12:55 Ça, typiquement, c'est des films de producteurs,
00:12:58 des films Marvel, etc.
00:13:00 C'est toujours compliqué pour les créatifs.
00:13:02 En général, on les appelle les "Yes Men",
00:13:04 c'est quelqu'un qu'on met juste en place pour faire son taf et dire "oui, oui".
00:13:07 Et puis, bon, bah...
00:13:09 A voir ce que ça va donner pour la suite.
00:13:12 Mais j'ai hâte quand même de le voir,
00:13:13 parce que pour l'avoir vu très récemment dans Le Monde Après Nous,
00:13:15 Marshall Haley, c'est quand même un acteur qui est très cool.
00:13:18 Il pourrait complètement...
00:13:19 Il va totalement éclipser, je pense, Wesley Snipes,
00:13:22 avec son interprétation, même si j'adore Wesley Snipes dans Blade.
00:13:26 Franchement, quand même, le mec a un charisme monstrueux.
00:13:29 Mais Marshall Haley, il est parfait.
00:13:31 Sur le papier, c'est le mec qu'il fallait.
00:13:33 Donc j'ai quand même très hâte que le projet se fasse
00:13:34 et j'espère qu'il va bien se faire.
00:13:36 Exactement.
00:13:37 Ça me fait un peu penser à la déclaration de Vincent D'Onofrio,
00:13:40 qui joue donc le Kaïd,
00:13:41 qui a déclaré, là, il me semble, hier ou avant-hier,
00:13:44 à propos de la série d'Hardeville,
00:13:46 que lui aussi, il était confiant
00:13:48 parce que ça avait été repris entre de bonnes mains.
00:13:50 Et je pense que Blade et D'Ardeville ont été deux projets
00:13:53 sur lesquels Kevin Feige a repris complètement la main
00:13:56 pendant la grève des scénaristes,
00:13:57 en disant "Ouh là là, ça va pas du tout,
00:13:59 qu'est-ce qu'on est en train de faire ?
00:14:01 Touchez pas à mes jouets, je les reprends
00:14:03 et je vais vous montrer comment on fait les choses."
00:14:06 Donc je pense que c'est de là aussi
00:14:08 d'où vient la confiance de Marshall Haley.
00:14:10 C'est qu'à mon avis, en haut, ça a repris en main le projet.
00:14:14 C'est important.
00:14:14 On en parlait la semaine dernière, justement, au sujet de Disney.
00:14:17 Ils sont un peu en train de tous resserrer la vis,
00:14:20 notamment d'une onde de contenu,
00:14:22 mais aussi de leur qualité.
00:14:23 Donc c'est quand même assez rassurant de ce point de vue-là.
00:14:27 Kylian Murphy qui a pris la parole
00:14:29 au sujet d'un potentiel film, Peaky Blinders.
00:14:33 C'était dans une interview avec Margot Robbie,
00:14:36 de ce que j'ai compris.
00:14:37 Oui, c'est pas vraiment une interview,
00:14:38 c'est en ce moment Variety, le magazine américain Variety,
00:14:41 fait un format qui s'appelle "Actor on Actor"
00:14:43 où ils invitent plusieurs acteurs à échanger.
00:14:46 C'est des duos à chaque fois.
00:14:47 Il y avait Robert Doné Jr. avec Mark Ruffalo,
00:14:49 Bradley Cooper avec Emma Stone
00:14:51 et il y avait aussi Kylian Murphy et Margot Robbie.
00:14:53 Évidemment Oppenheimer versus Barbie.
00:14:55 Bien sûr.
00:14:56 C'est quand même le meilleur choix possible
00:14:58 pour un acteur en acteur.
00:15:00 Et alors, c'est une toute petite partie
00:15:03 de cet échange entre les deux acteurs
00:15:05 durant lequel Margot Robbie explique qu'elle est très fan
00:15:08 de Peaky Blinders
00:15:09 et elle interroge Kylian Murphy
00:15:11 sur la possibilité d'une suite au cinéma.
00:15:13 On sait que la série est terminée avec la saison 6,
00:15:15 mais beaucoup de fans espèrent une suite au cinéma.
00:15:19 Le créateur d'ailleurs de la série, Stephen Knight,
00:15:20 travaille actuellement sur un script de film
00:15:22 dans l'espoir de commencer un tournage,
00:15:24 si possible, début 2024.
00:15:26 Mais Murphy, dans l'entretien avec Margot Robbie,
00:15:29 explique qu'il est moins enthousiaste que le créateur.
00:15:32 En fait, il apprécie l'idée d'une suite,
00:15:35 c'est ce qu'il dit,
00:15:36 si l'histoire le justifie.
00:15:38 Mais il reste prudent,
00:15:39 il est soucieux de préserver l'héritage des six saisons
00:15:41 qui pour lui sont parfaites de Peaky Blinders.
00:15:45 Et je le cite, il dit
00:15:46 "Je trouve difficile la transition de la série au cinéma
00:15:49 et j'apprécie l'ambiguïté de la fin de la série,
00:15:51 mais je reste ouvert à l'idée si le scénario est convaincant."
00:15:53 Donc voilà, pour lui, il ne faudrait pas forcément toucher
00:15:56 à cette fin de série qui est sympa,
00:15:59 un peu ambiguë, qui n'a plus aux fans,
00:16:01 qui conclue bien la série.
00:16:03 Il faut vraiment que ce soit solide au cinéma
00:16:05 et que ce soit Knight, Stephen Knight,
00:16:07 Kervian pour tout ça.
00:16:08 Donc, c'est encore à l'état d'ébauche
00:16:11 et ça se trouve, ça ne se voit pas du tout.
00:16:12 Mais c'est vrai que ça donne du grain à moudre
00:16:14 un petit peu aux fans de Peaky Blinders.
00:16:16 Je comprends son point de vue en vrai,
00:16:18 parce que quand une fin de série s'est bien passée
00:16:22 et qu'au final, pour des volontés,
00:16:24 alors ça peut être créative,
00:16:26 mais ça peut aussi être financière,
00:16:27 de continuer un petit peu tout ça
00:16:30 et finalement de gâcher le final qui était bon précédemment,
00:16:34 ça me fait penser à ce que je n'aimerais pas
00:16:36 qui arrive au personnage de Loki après la saison 2.
00:16:39 Typiquement, je n'ai pas spécialement envie
00:16:41 qu'il le fasse revenir après cette jolie fin
00:16:44 de saison 2 de Loki.
00:16:45 Je préférerais qu'on en reste là.
00:16:47 Mais bon, les choses étant ce qu'elles sont à Hollywood
00:16:51 et chez Marvel, je pense que c'est assez naïf.
00:16:54 Mais bon.
00:16:56 Il y avait eu ça aussi avec Breaking Bad.
00:16:57 Bien sûr.
00:16:58 Le film qui avait suivi Breaking Bad avec...
00:17:00 El Camino.
00:17:01 Je ne veux pas spoiler la fin, El Camino,
00:17:02 qui était sympa.
00:17:03 Est-ce que ça valait le coup de faire une suite ?
00:17:05 Oui, mais après, je ne sais pas si ça gâche vraiment les séries.
00:17:08 Je l'ai vu parce que j'avais fait une vidéo sur la série Joey
00:17:11 qui était une sorte après Friends...
00:17:13 Qui était nulle.
00:17:14 C'est ça, qui était nulle et qui était une espèce de suite
00:17:17 et ça n'a pas du tout gâché Friends.
00:17:18 Tout le monde a pensé que Friends, c'est toujours bien,
00:17:21 même s'il y a une suite pourrie.
00:17:22 Tout le monde a juste décidé collectivement de l'oublier
00:17:25 et c'est très bien comme ça.
00:17:27 Donc là, vu que c'est un film et que ce n'est pas une nouvelle saison,
00:17:30 je pense que ça pourrait être effacé des mémoires rapidement.
00:17:33 Oui.
00:17:34 Si ce n'est pas bon.
00:17:35 C'est vrai.
00:17:35 C'est vrai que ça peut être soit un truc en plus, soit on l'oubliera.
00:17:38 C'est quelque chose qui se fait pas mal, d'ailleurs,
00:17:39 les passages de séries à films.
00:17:42 Je pense notamment...
00:17:43 Alors, ce n'est pas spécialement nous, notre public,
00:17:45 mais comme on appelle ça, tu sais, avec les acteurs britanniques,
00:17:52 "Série pour vieux", avec Maggie Smith, "Dunton Abbey",
00:17:57 qui a eu deux films.
00:17:59 Et a priori, alors, ce n'est pas étayé pour le moment,
00:18:02 il y aurait des rumeurs comme quoi la saison 4 de "Mandalorian"
00:18:05 serait un film en réalité.
00:18:07 Donc, à voir.
00:18:09 C'est possible que ça continue dans cette veine-là.
00:18:12 À une certaine époque, il y avait aussi des séries qui faisaient ça,
00:18:15 genre "X-Files", qui faisait des films entre les saisons.
00:18:17 Ce n'était pas déconnant.
00:18:19 Mais c'est vrai que ça se fait moins, quand même, je trouve.
00:18:21 C'est difficile quand même, je trouve.
00:18:22 On le voit pareil avec Disney+,
00:18:24 qui a du mal à faire le lien entre ses séries et ses films.
00:18:29 Ce n'est pas forcément le même public,
00:18:30 le public n'est pas aussi captif.
00:18:32 C'est compliqué parce que "Peaky Blinders",
00:18:34 ça peut être un énorme succès sur Netflix.
00:18:36 En salle, ça se trouve, ça ne représente pas assez
00:18:39 pour justifier le budget.
00:18:41 C'est ça.
00:18:42 Mais on en parlera tout à l'heure des films Netflix.
00:18:44 Pour le coup, combien de gens regardent sur Netflix,
00:18:47 mais combien de gens ne paieraient pas une place
00:18:49 pour aller le voir en salle ?
00:18:51 Mais bon, ça, c'est un autre sujet qu'on évoquera dans quelques minutes.
00:18:54 Ne vous inquiétez pas.
00:18:55 Dernière brève de la semaine pour vous,
00:18:58 c'est une news casting.
00:19:00 Deadline nous informe que l'actrice Emma Myers,
00:19:05 que vous connaissez pour le rôle d'Enid Sinclair dans "Wednesday",
00:19:09 la série mercredi sur Netflix,
00:19:12 aurait signé un contrat dans l'adaptation de "Minecraft".
00:19:15 Oui, il va y avoir un film adapté du jeu vidéo "Minecraft".
00:19:19 Actuellement, elle est dans "Family Switch" de "McG"
00:19:22 avec Ed Helms et Jennifer Garner.
00:19:25 Et elle rejoindrait Jason Momoa au casting de "Minecraft",
00:19:29 l'adaptation du jeu vidéo qui a vendu 300 millions d'exemplaires dans le monde.
00:19:33 Excusez du peu.
00:19:35 Le tournage serait prévu fin décembre en Nouvelle-Zélande.
00:19:38 Pour l'instant, on n'a zéro information sur le synopsis de ce film.
00:19:43 Mais écoutez, j'espère...
00:19:45 - On va casser des briques. - Voilà.
00:19:46 J'espère que ce sera une bonne adaptation, comme l'a été "Lego".
00:19:51 "Lego", le film.
00:19:52 Et pas une mauvaise adaptation de jeu vidéo, comme il y en a eu tellement.
00:19:56 Moi, j'ai peur que ce soit une adaptation comme "Lego".
00:19:59 Parce que j'ai l'impression qu'on en a vu 15 des films "Lego".
00:20:04 Donc si c'est pour arriver et faire un film pseudo-méta
00:20:07 avec des petites blagues toutes les deux secondes sur "Oh là là, on est en 2D,
00:20:11 on a un grand graphisme pourri, et regarde, je peux créer tel truc
00:20:14 car on est dans "Minecraft", je ne vais pas aimer."
00:20:17 - C'est sûr que ça va être ça. - Oui, c'est sûr.
00:20:19 Le public cible va être fou quand ils vont mixer deux conneries
00:20:24 pour en faire une maison.
00:20:27 - Mais ça, tu vois... - Je suis tellement boomer de "Minecraft".
00:20:29 C'est un film, à mon avis, qui ne peut pas vivre seul sur "Minecraft".
00:20:33 Comme "Lego", ils vont mettre des références partout dedans, sinon ça ne fonctionnera pas.
00:20:37 - C'est comme si tu faisais un film "Fortnite" qui arrivera. - C'est évident.
00:20:41 Ce sera pareil, tu vas dire "Regardez, j'ai un skin banane".
00:20:43 "Ah oui, c'est rigolo, il a un skin banane comme dans le jeu."
00:20:46 - Ce sera ça tout le temps. - Est-ce que quelque part,
00:20:47 on ne serait déjà plus le public ? Je ne sais pas.
00:20:50 Mais en tout cas, "Minecraft", pour moi, c'est un projet casse-gueule au possible.
00:20:55 Je ne sais pas comment ils vont faire ça,
00:20:57 mais j'espère qu'ils vont réussir à le faire.
00:21:00 Surtout que cette fois, il n'y aura pas Phil Lord et Chris Miller derrière.
00:21:04 Oui, on le demanderait.
00:21:06 Ça, c'est un problème, parce que c'est vrai que pour faire un bon film à la "Lego",
00:21:09 il faut quand même avoir des bons producteurs derrière et des bons scénaristes.
00:21:14 Adrien, je te propose de passer au point box-office de cette semaine, s'il te plaît.
00:21:18 Oui, et je vais commencer par "Wish", le dernier Disney en date,
00:21:21 qui fait 628 000 entrées en France pour sa première semaine.
00:21:24 Donc, ce n'est pas mal. C'est très OK en France.
00:21:27 - C'est OK. - Il se débrouille bien.
00:21:28 À l'international, il est déjà à plus de 100 millions de dollars,
00:21:31 ce qui est moins bien.
00:21:33 Ça aurait pu être quand même un peu plus sympa.
00:21:36 Je suis désolé, mon chat apparaît.
00:21:38 - Ah, la mascotte ! - Voilà.
00:21:42 Toujours au bon moment, toi.
00:21:44 Je continue mon point box-office avec Napoléon.
00:21:48 Napoléon, qui lui, par contre, a déjà récolté 170 millions de dollars
00:21:51 au box-office mondial, donc le dernier film de Ridley Scott, qui cartonne pas mal.
00:21:55 En France, il a déjà fait 1 145 000 entrées,
00:21:58 ce qui est très cool, même si, encore une fois, il y a des fantaisies dans Napoléon.
00:22:02 - Quelques-unes. - Quelques-unes.
00:22:04 - Surtout, il a coûté très, très cher. - Il a coûté très cher.
00:22:06 C'est vrai qu'il a coûté très cher.
00:22:08 Et il y aura une version qui sortira sur Apple TV+ dans quelques temps.
00:22:12 - De quatre heures. - De quatre heures.
00:22:13 Tout ça, ça se rentabilisera peut-être avec Apple, etc.
00:22:16 Il y a des deals, évidemment.
00:22:17 Mais au cinéma, ce n'est pas si mauvais que ça.
00:22:20 Le garçon et le héron, qui fait le meilleur démarrage
00:22:24 pour un film d'animation Ghibli aux USA.
00:22:26 C'est assez impressionnant, parce que ce qui est, pour moi,
00:22:29 le garçon et le héron, un film vraiment destiné aux adultes.
00:22:31 C'est quand même un film vachement plus facile,
00:22:35 enfin, plus difficile à aborder qu'un Mononoke ou un Shiro.
00:22:39 Même si Shiro, ce n'est pas non plus évident quand tu es gamin.
00:22:41 Bref, il fait déjà 12,8 millions de dollars pour son premier week-end d'exploitation.
00:22:45 Donc, c'est assez énorme.
00:22:47 C'est le leader du box-office américain ce week-end-là.
00:22:50 - Ah oui. - Et au box-office mondial,
00:22:53 il est déjà à 97 millions de dollars.
00:22:55 Donc là, il est quasiment à 100.
00:22:57 C'est une excellente performance pour un Ghibli.
00:22:59 En France, il a quasiment 1,5 million d'entrées.
00:23:03 Il a 1,4 million d'entrées.
00:23:05 Franchement, le bouche à oreille a très bien fonctionné.
00:23:07 Ça m'étonne pour ce film.
00:23:10 - Que tu n'aimes pas beaucoup ?
00:23:12 - Non, en fait, ce n'est pas que je ne l'aime pas.
00:23:12 Mais c'est juste que je le trouve...
00:23:14 Je dirais, et je ne l'ai pas dit à mes potes,
00:23:16 genre, allez le voir, vous allez le voir, c'est surprenant.
00:23:18 Enfin, c'est compliqué de se mettre dedans.
00:23:21 Et il est un peu chiant.
00:23:22 [Rires]
00:23:24 En plus, ce n'est pas super feel good.
00:23:26 Bref, c'est mon point box-office, on en parlera plus tard.
00:23:29 Je continue avec Migration, le nouveau film Illumination.
00:23:33 On en parlait tout à l'heure de Super Mario, c'est eux aussi.
00:23:36 Migration, pour son premier week-end en France,
00:23:38 fait déjà 248 500 entrées,
00:23:41 dont 48 000 en avant-première.
00:23:42 C'est pas mal du tout, franchement, pour un week-end...
00:23:45 Oui, pour un premier week-end,
00:23:46 où ce n'est pas un week-end de vacances scolaires.
00:23:49 Je continue avec Hunger Games, le préquel qui est sorti,
00:23:53 la balade du serpent et de l'oiseau moqueur.
00:23:55 Est-ce que j'ai mon...
00:23:56 - Oui. - À peu près.
00:23:58 [Rires]
00:23:59 Box-office mondial de 258 millions de dollars.
00:24:03 Donc là, on ne pensait pas que Hunger Games pouvait encore fédérer,
00:24:06 mais franchement, ça marche encore très bien.
00:24:09 C'est le bouche à oreille aussi.
00:24:11 - Oui, complètement. - Exactement.
00:24:12 Le bouche à oreille qui fonctionne très bien,
00:24:13 parce que le film, je ne l'ai pas vu, mais apparemment,
00:24:14 il est quand même assez quali.
00:24:16 Moi, j'ai beaucoup aimé.
00:24:17 Pour moi, c'est le meilleur de tous les Hunger Games.
00:24:19 - Ouh ! - Ah oui ?
00:24:20 Il dépasse même le premier, l'original ?
00:24:22 Oui. Pour moi, l'autre meilleur, c'était le deux même, carrément.
00:24:25 D'accord, OK.
00:24:25 Mais pour moi, il est vraiment au-dessus.
00:24:28 OK.
00:24:29 Donc oui, il faut vraiment que j'aille le voir,
00:24:31 je prenne le temps d'aller le voir.
00:24:33 En France, il a fait 1 236 000 entrées.
00:24:35 Pareil, beau succès en France.
00:24:37 Et je termine par The Marvels.
00:24:39 Là, c'est moins successful.
00:24:41 On est à 199 millions de dollars au box-office mondial.
00:24:45 Donc là, c'est un flop total, c'est un four.
00:24:48 Le film a coûté quasiment 300 millions, dans mes souvenirs, en budget.
00:24:50 - 750. - Oui, c'est ça.
00:24:52 C'est monstrueusement nul.
00:24:54 Enfin, c'est compliqué pour Marvel, là.
00:24:55 Et en France, il n'a même pas atteint le million.
00:24:57 Loin de là, il a 724 000 entrées.
00:24:59 Donc, il n'a pas du tout rassemblé les foules.
00:25:02 Pourtant, c'est un film de super-héros.
00:25:03 Marvel, qui plus est, mais ça n'a pas fonctionné.
00:25:07 C'est le pire score depuis le début de l'histoire de Marvel Studios, en fait.
00:25:12 Même pire que Thor 2, qui n'était pas aimé,
00:25:15 et que l'incroyable Hulk,
00:25:17 qui lui avait fait le moins bon box-office jusqu'ici.
00:25:21 - Qui était sorti dans un autre contexte. - Complètement.
00:25:25 - Bien sûr. - Complètement.
00:25:27 Avec une grosse star en plus en tête d'affiche.
00:25:29 Enfin, John Horton, à l'époque, il portait bien le truc.
00:25:32 - Donc, oui. - Compliqué.
00:25:34 Voilà pour mon point box-office.
00:25:36 Merci pour ce point box-office, Adrien.
00:25:38 On va pouvoir passer rapidement à notre gros sujet de la semaine,
00:25:42 que nous allons dédier aux films de plateformes.
00:25:45 Exactement. On s'est dit que ce serait intéressant de revenir
00:25:49 sur les films de grands réalisateurs et de grandes réalisatrices
00:25:51 qui sont disponibles directement sur les plateformes.
00:25:54 C'est quelque chose qu'on a vu se mettre en place ces dernières années.
00:25:57 Au début, c'était un peu surprenant.
00:25:58 Il y avait des collaborations, par exemple, entre Woody Allen et Amazon.
00:26:01 Il y avait des choses comme ça.
00:26:02 Puis, d'un coup, David Fincher est arrivé sur Netflix avec House of Cards.
00:26:05 Et puis, on lui a un peu donné vachement plus de fric
00:26:08 pour qu'il fasse des films pour la plateforme, etc.
00:26:10 Et au fur et à mesure, il y a beaucoup de réalisateurs de grands noms
00:26:13 qui sont installés sur les plateformes,
00:26:15 notamment Netflix, on ne va pas se mentir.
00:26:17 C'est surtout Netflix qui a un peu la main mise là-dessus.
00:26:20 Je vais vous donner une liste de noms,
00:26:21 puis après, on discutera de leurs films.
00:26:22 Mais pour quand même montrer à quel point ces plateformes-là
00:26:25 ont réussi à drainer énormément de grands cinéastes,
00:26:30 on a du David Fincher, on a du Andrew Dominic,
00:26:32 on a du Wes Anderson, on a du Martin Scorsese,
00:26:35 Alfonso Cuaron, Bong Joon-ho, les frères Coen, Sofia Coppola.
00:26:39 Donc voilà, c'est quand même des gens qui, normalement,
00:26:41 sont des cinéastes de cinéma, on va dire de la salle de cinéma.
00:26:45 Donc, t'es pas du tout habitué à bosser pour des plateformes.
00:26:49 Et en fait, ils ont trouvé leur compte,
00:26:50 notamment David Fincher, je vais revenir sur lui,
00:26:53 qui a l'air d'avoir complètement délaissé les salles de cinéma
00:26:56 pour se focaliser quasiment.
00:26:58 Après, David Fincher, je pense qu'il a trouvé son compte
00:27:01 parce qu'il a un contrat à longue durée avec Netflix.
00:27:04 Voilà, j'avais bien.
00:27:05 Vu qu'il a signé plusieurs films, il ne peut pas dire au bout du deuxième,
00:27:08 "Ah, Netflix, c'est un enfer, j'ai plus envie de faire des films avec eux."
00:27:11 Parce qu'il a un contrat, en fait.
00:27:12 C'est sûr.
00:27:13 Il faudra voir dans dix ans ce qu'il en pensera.
00:27:16 Parce que je trouve quand même,
00:27:18 même si en plus j'ai eu la chance de voir "The Killer" en salle,
00:27:20 "The Killer" et "Monk" ne sont probablement pas les films
00:27:24 qui resteront en mémoire dans sa filmographie.
00:27:27 Est-ce qu'on rentre directement dans ce sujet ?
00:27:28 Allons-y.
00:27:29 Parce que le sujet principal, c'est le sujet que je voulais aborder,
00:27:31 c'est est-ce que les films vus sur une plateforme
00:27:34 sont moins bons que les films qui sortent au cinéma ?
00:27:37 Vraiment, toi, tu as vu "The Killer" au cinéma,
00:27:40 moi, je l'ai vu sur Netflix chez moi tranquillement sur mon canapé.
00:27:44 Je sais que je ne vais pas le garder en tête
00:27:46 comme j'ai pu garder en tête "The Social Network",
00:27:49 comme j'ai pu garder en tête "Gone Girl".
00:27:50 J'ai encore le souvenir vraiment d'être sorti de "The Social Network"
00:27:53 et de me dire "Putain, j'ai vu un film de ouf."
00:27:54 Genre, je me rappelle très bien de la salle.
00:27:56 J'avais l'impression que tu n'étais pas venu pour aller le voir.
00:27:58 Tu sais, à l'époque, on ne payait pas cher la place de cinéma.
00:28:02 Et c'est des séances qui restent.
00:28:05 Alors, c'est sûrement une réflexion de vieux con, encore une fois.
00:28:08 Mais je trouve que la salle de cinéma marque vraiment une empreinte
00:28:12 quand tu as vu un film qui t'a plu.
00:28:14 Si tu n'as pas plu, tu l'oublies tout de suite, évidemment.
00:28:16 Tu peux t'en souvenir dans une séance de cinéma qui s'est mal passée.
00:28:19 Deux heures trente d'un film que tu n'aimes vraiment pas,
00:28:21 c'est long dans un cinéma.
00:28:23 Moi, je me barre. En général, je me barre.
00:28:25 Quoique je suis resté pour "Astérix" le dernier, mais...
00:28:28 Tu vois, je t'en souviens.
00:28:29 Je m'en souviens. C'est vrai qu'à "Astérix", je m'en souviens très bien.
00:28:32 Mais en tout cas, voilà.
00:28:33 Et c'est compliqué de répondre à cette question parce que,
00:28:36 évidemment, on a le film directement à la maison.
00:28:40 Et est-ce qu'on le considère autant que s'il sortait au cinéma ?
00:28:45 C'est ça, ma question, en fait.
00:28:46 Il y a plusieurs sujets dans le sujet, en réalité.
00:28:50 Il y a, un, la qualité intrinsèque des films.
00:28:54 Deux, il y a la façon dont on les consomme.
00:28:56 Et je voulais rebondir sur ce deuxième sujet d'abord
00:29:00 parce qu'effectivement, je pense qu'il y a une différence fondamentale
00:29:03 dans la façon dont on consomme les films
00:29:06 ou même les produits culturels d'une manière générale.
00:29:08 Mais c'est différent pour les séries
00:29:09 puisque les séries, on a l'habitude de les regarder à la télé.
00:29:11 L'objet filmique,
00:29:16 et tous les cinéastes que tu as cités là te le diront,
00:29:20 ils sont faits pour l'écran d'une salle obscure.
00:29:24 Et ils sont faits pour un certain setup sonore, etc.
00:29:31 Il y a un côté un peu cérémonial, en fait, dans la séance de cinéma
00:29:37 qui joue énormément dans l'appréhension d'un film
00:29:40 et qui fait que forcément,
00:29:42 quand tu vas voir pour la première fois
00:29:45 les huit salopards dans une salle de cinéma
00:29:48 et que tu vas voir pour la première fois
00:29:50 The Irishman devant ta télé
00:29:53 sans logiciel de son 5.1,
00:29:57 probablement avec les fenêtres ouvertes et les rideaux ouverts,
00:30:01 fondamentalement, il y a une différence dans ton appréhension du film.
00:30:05 Même si c'est deux grands réalisateurs qui réalisent ces deux films,
00:30:08 même si c'est deux films intéressants,
00:30:11 la différence est hyper importante dans ta façon d'appréhender,
00:30:14 à mon avis, l'objet qu'on te présente.
00:30:18 Moi, je pense que même au-delà de la différence de réception
00:30:22 qu'on peut avoir individuellement,
00:30:23 je pense qu'il y a une différence dans la manière de diffusion
00:30:26 et dans la manière dont c'est diffusé,
00:30:28 dans la manière dont c'est aussi promotionné.
00:30:31 Netflix, par exemple, ils ont un délai de promo
00:30:34 qui est très très très très très très court.
00:30:36 C'est-à-dire qu'une semaine avant la sortie du film,
00:30:39 tu n'en entends absolument pas parler nulle part.
00:30:41 Et en fait, pendant cinq jours, ils vont faire une promo éclair.
00:30:44 Là, on l'a vu avec Leave the World Behind.
00:30:46 Et pourtant, je suis un grand fan de Mister Robot
00:30:48 et même de Comet, le premier film de Sam Esmail.
00:30:51 Mais j'avais complètement oublié
00:30:53 qu'il allait faire un film pour Netflix.
00:30:54 Je ne savais pas.
00:30:56 Et c'est cinq jours avant la sortie,
00:30:58 j'ai vu des premières critiques tomber.
00:30:59 Je suis en mode "Ah, mais il y a ça qui sort vendredi."
00:31:01 Alors qu'un film de cinéma, tu sais,
00:31:03 trois, quatre semaines avant, tu auras les trailers.
00:31:06 Tu vas aller voir d'autres films au cinéma
00:31:07 et tu vas voir le trailer avant ce film-là.
00:31:10 Et donc, ça aussi, ça permet de créer
00:31:12 une vraie expérience collective sur la durée,
00:31:15 sur les deux, trois, quatre, cinq, six semaines d'exploitation.
00:31:18 Là où Netflix, c'est un week-end.
00:31:19 C'est-à-dire que le film, il sort le vendredi.
00:31:21 Le mercredi, plus personne n'en parle.
00:31:22 Exactement.
00:31:23 La temporalité d'exploitation est changée, mais complètement.
00:31:27 Parce que Netflix fait pas de teasing, en fait.
00:31:29 C'est ce que tu viens de dire, ils en font jamais.
00:31:30 Il y a pas un truc, encore une fois, c'est un truc de vieux con,
00:31:32 mais moi, j'ai le souvenir de "Cloverfield" à l'époque,
00:31:35 où il y avait un teasing pendant des mois et des mois.
00:31:38 "Mais qu'est-ce que c'était que ce film ?"
00:31:39 Et tu vas aller voir au ciné, tu fais "OK, trop bien."
00:31:42 Mais Netflix le fait plus.
00:31:43 Et qu'il y a eu d'exploitation aussi sur plusieurs semaines.
00:31:45 C'est-à-dire qu'on l'a vu même avec, par exemple, "Elementaire",
00:31:49 le film Pixar qui avait mal démarré au box-office
00:31:52 et qui, grâce à une très bonne exploitation
00:31:54 et à une communication appuyée de la part de Disney sur plusieurs semaines
00:31:57 et avec un bon bouche-à-oreille,
00:31:59 est resté dans l'inconscient collectif des gens
00:32:01 et a continué à drainer des entrées.
00:32:03 Là où je pense qu'un film Netflix, par exemple, "The Grey Man",
00:32:07 donc des frères Russo avec Ryan Gosling,
00:32:09 je pense qu'une semaine après sa sortie,
00:32:11 plus personne ne regardait.
00:32:12 Je l'avais oublié, tu vois.
00:32:14 - À tes points que je les m'attends. - Moi, je les regarde.
00:32:17 En fait, il y a...
00:32:18 Et ça, je pense que ce qui change la donne,
00:32:20 c'est vraiment Internet là-dedans.
00:32:21 Parce que l'appréhension qu'on a du média Internet
00:32:25 est totalement différente de ces médias, on va dire,
00:32:29 qui sont désormais classiques.
00:32:31 Que la télé, le linéaire, mais surtout le cinéma.
00:32:35 Parce que déjà, tu fais l'effort de te déplacer dans une salle de cinéma.
00:32:39 Tu fais l'effort de te taper,
00:32:40 parce que maintenant, on se tape les pubs et les bandes annonces au cinéma.
00:32:45 Bien souvent, tu regardes un film de deux heures, deux heures et demie.
00:32:49 Ensuite, tu rentres chez toi, tu payes évidemment,
00:32:51 tu payes le prix de ton abonnement.
00:32:53 Voilà.
00:32:55 En plus, il faut couper ton téléphone.
00:32:57 Et encore, ce n'est pas le cas de tout le monde.
00:32:59 - Oui, c'est ça, il y en a qui... - Mais bon, ça, c'est autre chose.
00:33:01 Mais tout ça pour dire que l'investissement
00:33:06 temporel, matériel, financier, d'aller dans une salle de cinéma
00:33:10 est vraiment différent de celui d'aller sur Netflix.
00:33:14 Et bien souvent, de ne pas trouver ce que tu recherches
00:33:16 parce qu'il y a trop de trucs.
00:33:18 Et que souvent, tu vas regarder la dernière nouveauté à la mode.
00:33:21 Et qu'est-ce que c'est que la dernière nouveauté à la mode ?
00:33:23 C'est ce dont tout le monde parle pendant cinq jours, comme tu disais Adam.
00:33:27 Et après, c'est vraiment jeté comme une vieille chaussette.
00:33:30 Et là, on entre vraiment dans la dimension de contenu.
00:33:33 Et alors, ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas de contenu au cinéma.
00:33:36 Ce n'est pas du tout ça que je dis.
00:33:37 Évidemment, qu'il y a des trucs qui sont produits à la va vite
00:33:40 et qui sont faits juste pour remplir des calendriers, etc.
00:33:43 Évidemment, aller dans une salle de cinéma ne te garantit pas de passer un bon moment.
00:33:47 Ce que je veux dire par contre, c'est quand tu vas regarder un grand film
00:33:52 dans une salle de cinéma,
00:33:54 ce n'est pas la même chose que regarder un grand film devant ta télévision.
00:33:58 Si c'est ton seul moyen de regarder ce grand film,
00:34:00 regarde-le à la télé, je t'en prie.
00:34:03 Mais si tu peux, si tu as l'occasion d'aller le voir dans une salle de cinéma,
00:34:08 là, tu prendras ta belle claque.
00:34:10 J'ai beaucoup de chance d'habiter à Paris.
00:34:12 Grâce à ça, j'ai pu voir 80% des classiques de 2001, l'Obsédé de l'espace
00:34:18 en passant par Le Parrain ou Taxi Driver au cinéma
00:34:21 parce qu'il y a des vieux ciné qui rediffusent des vieux films en boucle.
00:34:24 Il y a plein de films qui sont dans ma watchlist où je suis en mode,
00:34:26 je ne le regarderai pas, non pas parce que je n'ai pas envie,
00:34:28 pas parce que je n'ai pas le temps,
00:34:29 mais parce que j'ai envie de le voir dans une salle de cinéma.
00:34:31 Et tant qu'il n'est pas diffusé, je vais attendre
00:34:33 parce que je n'ai pas envie de le voir sur ma télé qui est très bien,
00:34:36 chez moi, comme ça.
00:34:37 Mais là où j'ai envie de rebondir sur un des premiers sujets que tu as abordé,
00:34:40 c'est qu'il y a la manière dont on va la réceptionner,
00:34:42 mais aussi la manière dont c'est fait.
00:34:44 Ça, pour le coup, ça commence à être de plus en plus documenté.
00:34:46 Les films Netflix, en fait, ne sont pas faits comme les films de cinéma.
00:34:50 Et ça se voit, je trouve, de plus en plus, ils sont faits comme des téléfilms.
00:34:53 Ils sont tournés comme des téléfilms.
00:34:54 Donc, ils ont plus de budget.
00:34:56 Et souvent, ils ont des réels qui ont plus d'idées derrière.
00:34:59 Donc, ça donne un meilleur résultat.
00:35:01 Mais la réalité, c'est que même en termes de jours de tournage,
00:35:04 c'est beaucoup plus serré en termes d'ambition, etc.
00:35:06 Et donc, on se retrouve avec effectivement, The Killer.
00:35:10 Pour moi, c'est David Fincher qui fait un téléfilm.
00:35:13 Et c'est très bien parce que David Fincher,
00:35:16 c'est un réalisateur qui a des superbes idées et tout.
00:35:19 Mais je trouve qu'en termes de grandeur, je trouve que c'est moins.
00:35:24 On sent qu'il y a moins.
00:35:25 Sur The Killer, je ne sais pas exactement parce qu'en fait,
00:35:28 je pense que Fincher a son mot à dire.
00:35:29 Et c'est un mec extrêmement rejou, c'est connu.
00:35:31 Le mec fait 156 prises pour deux figurants qui sont en train de se déplacer
00:35:36 et de boire un café.
00:35:37 Mais je pense que The Killer n'est pas spécialement un bon film.
00:35:40 En fait, c'est plus ça.
00:35:41 Juste pour...
00:35:42 J'ai bien aimé The Killer, mais ce n'est pas un grand Fincher.
00:35:45 Voilà.
00:35:45 Oui, oui.
00:35:46 Mais tu vois, en fait, c'est con.
00:35:47 Mais je vois ce que tu veux dire sur le côté téléfilm.
00:35:49 Je pense que c'est calibré.
00:35:51 C'est le problème de Netflix, c'est que c'est calibré.
00:35:53 Mais Fincher a quand même le moyen de sortir de ce cadre un petit peu.
00:35:58 Je pense qu'il est devenu flémar.
00:36:00 Vraiment, je pense juste là, le Fincher d'aujourd'hui,
00:36:02 il n'a plus ce truc qu'il avait avant, même manque.
00:36:05 Et c'est un bon film, mais c'est un film de cinéphile.
00:36:07 Plus, plus, plus, plus.
00:36:08 Enfin, c'est une folie, quoi.
00:36:09 Et The Killer méritait un traitement peut-être plus poussé de la part de Fincher.
00:36:16 Il y a un truc qui est sorti il n'y a pas longtemps, d'ailleurs, sur The Killer.
00:36:18 Il y a un plan de Fassbender en scooter qui a été refait.
00:36:22 Entièrement en CGI.
00:36:23 Entièrement en CGI.
00:36:24 Quelle idée, on ne sait pas pourquoi.
00:36:26 Est-ce que c'est Netflix qui a imposé ça ?
00:36:27 Est-ce que c'est Fincher qui voulait gagner du temps ?
00:36:28 Est-ce que c'est Netflix qui voulait gagner du temps ?
00:36:31 Je crois que c'était galère à filmer, notamment avec son casque,
00:36:33 pour ne pas voir les reflets et tout de la caméra.
00:36:35 Je crois que c'est des trucs comme ça.
00:36:36 Ouais, tu vois, mais...
00:36:38 Après, ça ne s'est pas vu.
00:36:39 Bien sûr, ça se voit pas.
00:36:40 Je ne l'ai pas vu.
00:36:41 Quand j'ai vu le milieu, j'ai halluciné.
00:36:43 J'étais en mode "quoi ?"
00:36:44 C'est étonnant de la part d'un réalisateur comme Fincher
00:36:47 d'avoir recours à ce genre d'artifice-là,
00:36:51 qu'il utilise.
00:36:53 Le numérique, c'est lui qui a été pionnier dans tout ça.
00:36:56 Oui, bien sûr.
00:36:58 Le zénithal qui est ouf, au-dessus du taxi dans Zodiac, c'est incroyable.
00:37:02 C'est moins ça qui est énorme.
00:37:04 Après, on ne va pas rentrer que dans The Killer,
00:37:07 qui est un film que j'aimerais bien décortiquer,
00:37:09 je n'ai pas eu le temps de le faire,
00:37:10 mais qui critique beaucoup la société de consommation.
00:37:13 Il ne fait que ça, le film.
00:37:15 C'est Fassbender qui attend dans un WeWork en construction.
00:37:17 C'est Fassbender qui est avec un café,
00:37:20 je ne sais plus quoi, il mange un McDo, etc.
00:37:22 C'est que ça tout le temps.
00:37:24 Et ça n'a plus du tout le punch qu'avait Fight Club.
00:37:26 Ça n'a plus du tout le truc.
00:37:28 Mais en fait, tu bosses pour Netflix.
00:37:29 C'est un peu chiant, c'est un peu dommage.
00:37:31 Il y a un truc de tu n'es plus extérieur à tout ça maintenant.
00:37:34 Il s'est un peu rangé.
00:37:36 Je trouve que là, alors je ne vais pas la spoiler,
00:37:39 mais pour ceux qui l'auront vu, la fin de Leave the World Behind.
00:37:42 Oui, alors je l'aime énormément.
00:37:44 Ah non, mais moi, j'ai beaucoup aimé le film.
00:37:46 Je trouve la fin géniale.
00:37:48 Je suis pas fan du film, mais la fin, je la trouve géniale.
00:37:50 Derrière, j'ai éteint ma télé et qu'il y a le logo Netflix qui est apparu.
00:37:53 J'ai fait...
00:37:54 Oui, oui.
00:37:55 Ça m'esmaille quand il a présenté cette fin aux exécutifs de Netflix.
00:38:00 Normalement, il était serein, à mon avis.
00:38:04 Il y allait et il regardait droit dans les yeux et il disait "ça va être ça, la fin".
00:38:06 Ça va être ça.
00:38:07 Il va être vraiment contre vous, en fait.
00:38:09 Mais super fin.
00:38:09 Incroyable fin.
00:38:10 Incroyable fin que j'aimerais bien spoiler, mais on ne peut pas.
00:38:12 Mais je trouve qu'elle en dit énormément.
00:38:14 Je trouve que le film, il mérite d'être sauvé juste pour ça.
00:38:17 Pour ce qu'il dit de notre époque aujourd'hui, grâce à ça.
00:38:19 Je vous en parlerai tous les deux en fin d'émission,
00:38:21 puisque c'est le sujet du non-recode d'Adrien de toute façon.
00:38:23 Exactement.
00:38:25 Non, non, mais c'est hyper intéressant en fait.
00:38:28 Parce que quelque part, là on dit "bon Fincher, il s'est un peu rangé,
00:38:31 il n'a plus le même punch qu'avant",
00:38:32 mais en fait, quelque part, est-ce que ces films-là,
00:38:36 les producteurs de cinéma traditionnel, ils ne les auraient pas juste refusés en fait ?
00:38:41 Est-ce que, si ça se trouve, il fait ça sur Netflix ?
00:38:44 Bon, évidemment parce qu'il a un contrat pluriannuel, mais...
00:38:47 Est-ce qu'il fait ça sur Netflix justement parce que,
00:38:50 peut-être que ces projets-là, un petit peu plus...
00:38:53 "Pantoufler", ce n'est pas le terme,
00:38:55 mais un petit peu plus tranquille,
00:38:57 il n'arriverait peut-être pas forcément à les vendre au cinéma traditionnel ?
00:39:02 Oui, mais je trouve que justement, ça a aussi mis en lumière
00:39:05 l'importance du rôle du producteur,
00:39:06 ce qui a tendance à être,
00:39:09 et d'ailleurs on l'a fait un petit peu tout à l'heure,
00:39:11 à être quasiment diabolisé,
00:39:13 en disant "oui, c'est le mec qui va faire chier le réalisateur qui a des idées",
00:39:16 en lui disant "non, ça tu mets pas, non, ça tu mets pas,
00:39:19 non, il faut faire ça pour visiter le cible".
00:39:22 Mais en fait, quand on a donné une espèce de carte blanche
00:39:25 à plein d'auteurs ce que Netflix a revendiqué de faire,
00:39:28 on s'est rendu compte que souvent, ils se perdaient eux-mêmes dans leur trip,
00:39:31 un peu tout seuls dans leur coin, là où,
00:39:34 c'est vrai que parfois, un producteur,
00:39:35 il est capable de donner un cadre à un réalisateur qui est intéressant.
00:39:38 Bien sûr.
00:39:39 Ultra important, un producteur.
00:39:40 Un bon producteur peut changer un film, mais...
00:39:43 Et un mauvais aussi.
00:39:44 Mais effectivement,
00:39:46 c'est vrai que souvent, les créatifs disent que
00:39:51 de la contrainte naît la créativité,
00:39:53 et qu'un tournage qui se passe super bien,
00:39:56 et qu'il n'y a pas de contrainte de la part du producteur,
00:39:58 parfois, ça manque un petit peu de quelque chose.
00:40:01 Ah, de challenge !
00:40:02 Et peut-être que Fincher en est à ce stade-là chez Netflix,
00:40:05 c'est-à-dire qu'il a son contrat pluriannuel,
00:40:07 et Netflix lui laisse faire ce qu'il veut,
00:40:09 et donc du coup, peut-être qu'il n'a pas suffisamment de répondants
00:40:12 pour se pousser un petit peu plus.
00:40:14 Après, il y a deux trucs que j'aimerais aborder,
00:40:16 en fait, c'est dans le chat, c'est Lactique qui l'a dit,
00:40:19 c'est intéressant, est-ce qu'au final,
00:40:20 les réales ne vont pas sur les plateformes
00:40:22 juste pour avoir des fonds sur des projets risqués ?
00:40:24 C'est possible.
00:40:25 À l'inverse d'un projet pantouflard,
00:40:27 est-ce que justement...
00:40:28 Scorsese, c'est ça.
00:40:29 Exactement, c'est là où je voulais en venir,
00:40:30 parce qu'en fait, on parle de Fincher,
00:40:31 mais il faut parler des autres réales aussi.
00:40:32 Et Scorsese ne pourrait pas faire un Irishman aussi facilement
00:40:36 au cinéma qu'il l'a fait sur Netflix.
00:40:38 Mais est-ce que Scorsese avait vraiment raison
00:40:41 de vouloir faire The Irishman ?
00:40:43 Enfin, je considère que ce n'est pas un mauvais film,
00:40:44 mais vu les moyens employés,
00:40:47 et vu le résultat, et vu l'accueil,
00:40:50 est-ce qu'un producteur de ciné qui dit non à ça,
00:40:53 on peut lui dire qu'il fait mal son taf ?
00:40:56 Oui.
00:40:56 Non, pas tant que ça, quoi.
00:40:58 En fait, il faut bien voir que tout ça,
00:41:00 pour les plateformes, c'est des lignes en plus
00:41:02 sur leur palmarès.
00:41:04 Parce que là, on parle de films, de grands films,
00:41:06 de grands auteurs, etc.
00:41:08 Ce qui intéresse Netflix tout particulièrement,
00:41:09 et ce n'est pas pour rien que tous ces films-là,
00:41:11 ils sortent à peu près au même moment dans l'année,
00:41:13 à savoir en novembre, décembre, janvier.
00:41:15 Tout ça, c'est pour récupérer des Oscars.
00:41:18 Tout ça, c'est pour récupérer des prix.
00:41:20 Et ça, c'est quelque chose qui est vraiment usiné
00:41:22 de la part de Netflix pour son propre égo,
00:41:27 pas son propre égo, mais son propre rayonnement culturel.
00:41:30 Et montrer que, regardez, nous, on est capable
00:41:33 de travailler et de travailler super bien
00:41:36 avec tous ces réalisateurs.
00:41:38 Nous, on est capable de remporter des dizaines de prix
00:41:41 à l'année avec nos différents films.
00:41:44 Et maintenant, on est même plus puissant en termes de films,
00:41:47 en termes de films primés, que certains grands majors
00:41:50 qui sont installés.
00:41:52 Regardez, respectez-nous désormais.
00:41:55 Donc vraiment, tout ça, comme le dit l'actique dans le chat,
00:41:57 c'est de la visibilité, bien entendu.
00:41:59 C'est aussi de la respectabilité, histoire de dire,
00:42:01 regardez, nous, on crée aussi de grandes œuvres.
00:42:03 Est-ce que c'est vraiment le cas, cependant ?
00:42:06 - Moi, j'ai envie de... - C'est subjectif, mais...
00:42:07 - J'ai envie de...
00:42:09 Depuis tout à l'heure, on parle des plateformes,
00:42:10 et on parle particulièrement de Netflix,
00:42:12 mais j'ai envie de faire le distinguo
00:42:13 entre Netflix et Apple.
00:42:14 - Ouais. - Je trouve qu'on le voit.
00:42:16 En fait, les films Apple, alors, j'ai pas aimé Napoléon,
00:42:19 et pour le coup, j'ai beaucoup aimé
00:42:21 Killers of the Flower Moon,
00:42:23 mais quand j'y suis allé, j'ai vu des films de cinéma, quoi.
00:42:26 Pour le coup, j'ai pas vu des films de plateforme.
00:42:27 Je me suis fait dire, ah, c'est un contenu qu'on m'a diffusé
00:42:29 sur un grand écran, sur une grande jante.
00:42:31 Là où les films Netflix, même ceux que j'ai vus au cinéma,
00:42:34 j'avais plutôt l'impression que c'était ça.
00:42:36 Et en fait, on voit que...
00:42:37 Et d'ailleurs, comble du comble,
00:42:40 donc Netflix qui court après son Oscar depuis des années,
00:42:42 a vu quand même Apple lui passer devant avec Coda,
00:42:46 - truc que personne avait vu venir. - C'est vrai, mais bien sûr.
00:42:49 Et donc, dans l'histoire des plateformes de streaming,
00:42:51 - C'est vrai. - Apple a son nom avant Netflix.
00:42:54 - C'est vrai. - C'est vrai.
00:42:55 Le remake de La Famille Bélier, pour les gens qui ne le sauraient pas.
00:42:57 Qui est OK, mais qui fait très téléfilm, par contre,
00:43:01 on va pas se mentir.
00:43:02 - Ah non, c'est ça. - Il aurait pu être sur Netflix, Coda.
00:43:03 Qui est un espèce quand même de vol, cette année-là.
00:43:06 Oui.
00:43:07 Alors là, mon Dieu.
00:43:08 C'est le fameux système de notation des Oscars
00:43:10 pour le meilleur film,
00:43:11 où en fait, ils rangent de zéro à dix
00:43:14 et ils en votent pas juste pour un.
00:43:16 - Exactement. - Apple, dans le cœur.
00:43:17 J'aimais énormément ce qu'ils font.
00:43:18 Apple, ils ont une super...
00:43:19 Non, franchement, niveau curation, ils sont super forts.
00:43:21 En ce moment, je bats For All Mankind,
00:43:22 qui est une super série Apple.
00:43:23 Ils ont d'excellentes séries.
00:43:24 - Oui, oui. - Ah non, c'est sûr.
00:43:25 Des très bons films aussi.
00:43:26 Ils en ont très peu, mais ils en ont des bons.
00:43:29 Moi, j'ai vu Severance l'année dernière.
00:43:30 Ah, incroyable, Severance.
00:43:31 - Super, c'est super. - Très, très fort.
00:43:33 Ils ont aussi des daubes.
00:43:35 Ils ont On The Rocks de Sofia Coppola, par exemple,
00:43:37 - avec Bill Murray. - Oui, j'ai vu.
00:43:38 Bah fou, j'adore Sofia Coppola,
00:43:40 mais bon, c'était un peu...
00:43:40 Tu sens que pareil, on lui a filé du fric.
00:43:42 Fais ton petit film avec Bill Murray et Angela Jones.
00:43:45 Bon, j'y suis allé, parce que j'ai pas...
00:43:47 Mais des fois, ils tentent des trucs avec Tetris
00:43:49 ou ils tentent The Longest Beer Run avec Zac Efron,
00:43:53 qui est un super film.
00:43:54 Je trouve que c'est un excellent film
00:43:55 qui raconte l'histoire d'un mec, en fait,
00:43:57 pendant la guerre du Vietnam, qui est à New York,
00:43:58 et tous ses potes sont partis au Vietnam.
00:44:00 Lui, c'est un alcoolique notoire
00:44:01 qui branle rien dans le New Jersey,
00:44:03 et en fait, il a un parole inspiré d'une histoire vraie.
00:44:05 Et il se dit, tiens, est-ce que j'allais pas filer
00:44:07 des bières du New Jersey à mes potes
00:44:08 qui sont passés au Vietnam ?
00:44:10 Et il le fait vraiment, il prend un avion,
00:44:12 il arrive à se faire passer pour un mec de la CIA.
00:44:13 Enfin bon, c'est très, très cool.
00:44:15 Mais ils tentent des trucs.
00:44:16 Tu sens qu'Apple tente des trucs
00:44:18 plus que Netflix, je suis d'accord.
00:44:20 Et qu'ils arrivent, je trouve, à donner
00:44:22 un cachet vraiment cinéma,
00:44:25 là où Netflix a eu du mal.
00:44:27 Même Cuaron, Roma, bon, à la limite.
00:44:33 Même si j'ai trouvé ça chiant comme la pluie.
00:44:36 Moi, j'ai bien aimé, mais je comprends
00:44:37 qu'on soit pas clean.
00:44:39 Et parce qu'en plus, Roma, pour le coup,
00:44:41 c'est vraiment un anti-film Netflix.
00:44:43 En fait, quand j'ai vu The Grey Man,
00:44:45 pareil, j'ai eu la chance de le voir
00:44:46 dans une projection extérieure, etc.
00:44:48 Donc le film des frères Russo avec Ryan Gosling,
00:44:50 Anathéa Armas, fait par une IA.
00:44:52 J'ai...
00:44:55 - Quoi ? - Non, non, mais il aurait pu
00:44:56 être fait par une IA.
00:44:58 J'ai cru que c'était une info que tu m'as lancée,
00:44:59 je me suis dit "quoi ?"
00:45:01 Mais rien que le fait que vous ayez pensé
00:45:03 que ça puisse être une vraie info,
00:45:05 montre que, en fait,
00:45:07 vous avez été dans le mode "ça, c'est fait par une IA, OK !"
00:45:10 C'est les Russo, donc oui, pas déconnant.
00:45:12 Et donc ça, pour moi,
00:45:14 ça, c'est vraiment un film Netflix.
00:45:16 C'est-à-dire que mes parents,
00:45:19 ils peuvent le regarder le vendredi soir
00:45:21 à 21h en rentrant du travail.
00:45:23 Ils n'ont pas envie de réfléchir.
00:45:24 Ils vont se mater The Grey Man.
00:45:26 Ça va passer tout seul.
00:45:27 Ils vont l'avoir oublié le lendemain.
00:45:28 Alors Killers of the Flower Moon,
00:45:30 tu le lances à 21h un vendredi soir.
00:45:33 Paypal le samedi matin.
00:45:35 Pareil, le truc avec Christian Swartz, là, où il est...
00:45:38 - C'est un soldat... - Oui !
00:45:39 - Extraction. - Extraction, ouais.
00:45:41 - Tyler Rake. - Tyler Rake, ouais.
00:45:43 Oui, en français, c'est Tyler Rake.
00:45:45 C'est trop con.
00:45:46 Mais pareil, ça, c'est du...
00:45:47 En fait, c'est là où je voulais en venir aussi.
00:45:49 C'est du contenu.
00:45:50 En fait, c'est snackable.
00:45:51 Tout ça, c'est du snack tout le temps.
00:45:53 Et j'ai l'impression, et c'est ça qui me fait un peu peur,
00:45:56 et je deviens aussi un peu comme ça, malheureusement,
00:45:57 parce que la société fait qu'on consomme les choses aussi de cette façon-là.
00:46:00 Ça devient de plus en plus dur de ne pas tomber là-dedans.
00:46:03 De ne pas tomber dans ce truc de...
00:46:05 "Ah, putain, il y a extraction."
00:46:06 Vas-y, c'est quand même vachement plus simple de mater Extraction
00:46:09 que de mater Killers of the Flower Moon où il faut se manger la pluie,
00:46:12 faire 10 minutes de bagnole ou 20 minutes de métro
00:46:15 et payer 15 balles et tout.
00:46:16 Tu vois ce que je veux dire ?
00:46:18 - Sans parler du fait que, si ça se trouve,
00:46:19 le film n'est pas diffusé à côté de chez toi si tu vis en province.
00:46:22 - En plus, voilà. - Bien sûr.
00:46:23 - Et moi, je trouve que, même de manière générale,
00:46:26 si on parle des plateformes et de la diffusion des films, etc.,
00:46:30 je trouve que ça pose un vrai problème d'ouverture culturelle.
00:46:32 Autour de moi, dès que je conseille un film, ça me dit
00:46:35 "Ah, c'est sur quelle plateforme ?"
00:46:37 - Oui, bien sûr.
00:46:38 - Ah oui, mais non, tu peux pas te contenter que des films Netflix
00:46:40 parce que déjà, Netflix, avant 1995, le cinéma n'existe pas pour eux.
00:46:44 - C'est pas faux. - C'est-à-dire qu'avant, il n'y a rien.
00:46:47 - Ils s'améliorent de plus en plus,
00:46:48 parce qu'ils achètent des collections de grands réalisateurs,
00:46:51 de grands acteurs, etc. - Ça, j'ai des collections,
00:46:52 mais bon... - Parce qu'ils sont obligés de financer du film,
00:46:53 de distribuer un patrimoine, etc. - Voilà.
00:46:55 - Et parce qu'ils font un peu la promo sur Twitter.
00:46:57 - Ouais. - Mais la réalité, c'est que si tu regardes dans le catalogue,
00:47:00 tu tombes jamais sur ces films.
00:47:01 Ils sont dedans, mais ils sont jamais proposés. - Exactement.
00:47:04 - Et je trouve que ça restreint énormément l'ouverture culturelle des gens,
00:47:10 alors qu'en fait...
00:47:11 Et donc moi, pour éviter justement de tomber dans cette logique de contenu qui est...
00:47:15 En fait, ça m'arrive jamais d'allumer Netflix et de me dire
00:47:17 "OK, qu'est-ce que je vais me mater ?" - Ouais, ouais, ouais, bien sûr.
00:47:19 - Dans ces cas-là, effectivement, l'algorithme, il va te mettre que du contenu,
00:47:22 et tu vas aller là-dedans, et en fait, j'utilise
00:47:24 "Sans critique", "Letterboxd", etc.
00:47:27 avec une vraie watchlist, et je suis en mode "OK, je choisis ce film,
00:47:30 et ensuite, comment j'y accède ?"
00:47:31 - Ouais. - Faites comme Adam.
00:47:32 - Déjà, tu fais... Ouais, franchement, faites comme Adam.
00:47:35 Mais parce que t'es ouvert à ça, en fait.
00:47:37 - Oui, oui. - C'est une démarche.
00:47:38 C'est une contrainte, ce que tu te mets, en fait.
00:47:41 - Bien sûr. - C'est pas fou de dire ça,
00:47:43 mais pour les gens, c'est une contrainte.
00:47:45 Et à la fois, c'est une ouverture, parce que je m'ouvre à beaucoup plus de films
00:47:48 que me proposeraient... - Bien sûr.
00:47:49 - Et dans les films que j'ai vus cette année,
00:47:52 je pense que si je m'étais limité aux films de plateforme,
00:47:55 il y en a 80%, j'aurais pas pu les voir.
00:47:58 - Regarde, on va pas spoiler la fin du "Monde après nous",
00:48:00 mais c'est ça, en fait. - Oui, oui, quand même.
00:48:01 - C'est ce côté très rassurant des choses.
00:48:04 C'est ce côté très "comfort zone" qu'on a, en fait, de se dire
00:48:06 "Oh, un petit McDo, là ? Ouais."
00:48:09 Parce que le gastro, il est quand même très loin, il est très cher.
00:48:11 - Est-ce qu'on se referait pas à l'intégrale de "Friends", c'est ça ?
00:48:13 - Ouais, voilà.
00:48:14 - Là, en ce moment, je mate "The Curse" sur Paramount+,
00:48:20 avec Emma Stone, Benny Savi, etc.
00:48:22 - Ah oui, j'ai toujours pas vu !
00:48:23 - Qui est très... Moi, j'aime beaucoup, mais c'est très bizarre.
00:48:26 - Avec Nathan Furio, c'est Nathan Furio.
00:48:28 Il est incroyable, ce mec-là. Il est super.
00:48:29 - Exactement.
00:48:30 Mais c'est très bizarre et un peu exigeant.
00:48:33 Et en fait, c'est des épisodes d'une heure,
00:48:35 et le lundi soir, c'est vrai que c'est tentant de se dire
00:48:37 "Bon, ouais, un petit épisode de "Friends" à la place."
00:48:40 - Sur le même temps, je m'en fais trois, en plus.
00:48:44 - Exactement.
00:48:45 - En fait, la scène de "Trinity", c'est quoi ?
00:48:47 C'est "Friends", "The Office" et "How I Met Your Mother", quoi.
00:48:51 Et ça tombe tout le temps.
00:48:52 Et tu fais "Les gars, t'as autre chose ?"
00:48:54 Je sais pas, on comprend, mais quand même, arrêtez.
00:48:56 - C'est plus simple.
00:48:57 Et c'est des gens qui, je pense, ont pas...
00:48:59 Aussi, nous, on est des cinéphiles.
00:49:01 Enfin, en tout cas, on aime le cinéma,
00:49:03 on se pose des questions dessus,
00:49:05 et on a un peu un regard critique dessus.
00:49:08 La plupart des gens, ils ont envie de mater un truc le soir pour décompresser.
00:49:12 - Ouais.
00:49:13 - Et c'est vrai que je recommanderais pas de mater "The Curse"
00:49:15 ou "Leave the World Behind" après une journée de travail
00:49:18 si t'as envie de te changer les idées, quoi.
00:49:20 - C'est sûr.
00:49:21 Parce que ça demande beaucoup d'efforts.
00:49:23 C'est quand même les mêmes excuses pour la télé-réalité.
00:49:25 "Ouais, mais ça me dit de la tête."
00:49:27 - "J'aime pas me prendre la tête."
00:49:29 - Ouais, mais bon, malheureusement...
00:49:31 Je sais pas, tu peux trouver du plaisir dans de la fiction
00:49:34 ou même un truc documentaire aussi, qui est très sympa, mais qui est...
00:49:37 - Moi, je trouve du plaisir dans des trucs qui sont, encore une fois,
00:49:40 parfois un peu exigeants, et oui...
00:49:42 Et en fait, faut juste... Effectivement, c'est ce que je disais,
00:49:45 parce que, encore une fois, on va en revenir à ce film,
00:49:47 parce qu'il fait l'actualité, mais "Leave the World Behind",
00:49:49 qui divise énormément, il y a des gens qui ont vraiment pas du tout aimé,
00:49:52 mais la plupart des gens qui ont pas aimé, quand je lis,
00:49:54 j'ai l'impression qu'ils s'attendaient à voir "World War Z", en fait.
00:49:57 - Hmm.
00:49:58 - Et je disais, mais c'est pas...
00:49:59 Non, évidemment que c'est pas "World War Z",
00:50:01 mais c'est Sam Esmail qui fait un espèce de film un peu post-apocalyptique,
00:50:05 mais en fait, pas vraiment, enfin...
00:50:07 C'est pas ça qui est intéressant, quoi.
00:50:08 - Non, il fait un "Tech Shelter" version 2023, un peu, quoi.
00:50:11 Enfin, on sait pas trop, quoi.
00:50:13 Au début, la prémisse, c'est ça, quoi.
00:50:14 - Ça, c'est peut-être le souci du marketing, aussi.
00:50:16 J'ai pas vu les bandes annonces du film.
00:50:18 - Très mal marquété, je trouve.
00:50:19 - Bien sûr.
00:50:20 Mais oui, bien sûr.
00:50:21 Parce qu'il a été vendu comme "World War Z",
00:50:22 alors en fait, oui, évidemment qu'il y a des influences.
00:50:25 - Tu peux pas en vouloir autant, du coup.
00:50:26 - Il y a des clins d'œil et tout,
00:50:27 mais la réalité, c'est que ça se concentre surtout sur des dynamiques de personnages.
00:50:30 Enfin, c'est du Samus Malik, quoi.
00:50:31 - Moi, j'ai pas vu...
00:50:32 Franchement, "Légendes d'Issam", j'ai pas vu le "World War Z".
00:50:34 Je n'arrive pas à voir "World War Z".
00:50:35 J'ai le bouquin qui est juste derrière moi.
00:50:36 J'ai vu le film je sais pas combien de fois.
00:50:38 Je vois pas du "World War Z" là-dedans, quoi.
00:50:40 C'est pas des récits, de trucs...
00:50:41 Enfin, bref.
00:50:42 - Alors, un côté un peu post-apo, quoi.
00:50:43 Enfin...
00:50:44 - Dans ce cas-là, c'est tous les films du moment, quoi.
00:50:46 En fait, on vit...
00:50:47 À part le côté "Oxygène" et tout, pas en couille,
00:50:49 oui, mais c'est tous les films du moment,
00:50:50 parce que c'est...
00:50:51 On va pas bien, le monde va pas bien.
00:50:53 Donc, la fiction, on retranscrit ce qu'on vit, quoi.
00:50:55 Mais à part ça, ouais, je sais pas.
00:50:57 - J'ai l'impression que vous voulez vraiment parler du monde après nous.
00:51:00 Du coup, on va clôturer cette séquence.
00:51:04 Et on sera pas sans vous en reparler,
00:51:06 parce que c'est des sujets qui, vous le voyez, ça nous passionne.
00:51:08 Et on part un petit peu dans tous les sens,
00:51:09 parce que vraiment, on a trop de trucs à dire.
00:51:11 Mais avant ça, on va faire le radar des sorties.
00:51:13 Et puis après, vous nous reparlerez du monde après nous.
00:51:16 Dans la section "Reco".
00:51:18 Alors, je vous fais le radar rapido,
00:51:20 puisqu'on a deux sorties d'importance cette semaine au cinéma,
00:51:23 avec "Wonka", le 13 décembre, de Paul King,
00:51:26 avec Timothée Chalamet et Hugh Grant.
00:51:28 C'est sur la jeunesse de Willy Wonka,
00:51:30 inventeur, magicien, chocolatier, je vous le fais pas.
00:51:33 Le pitch, ça a l'air d'être un petit peu saupoudré
00:51:36 d'un côté comédie musicale.
00:51:39 - Alors, je l'ai vu hier, c'est pas saupoudré d'un côté comédie musicale.
00:51:43 - C'est vraiment comédie musicale, du coup.
00:51:45 - C'est un peu comédie musicale.
00:51:46 - OK. Soyez prévenus si vous aimez pas les comédies musicales.
00:51:49 - Ah non, faut pas y aller.
00:51:50 - Faut pas y aller si vous êtes pas trop comme ça, quoi.
00:51:53 Toujours le 13 décembre, mercredi en salle,
00:51:57 on a "Les Trois Mousquetaires 2.1", "Millady",
00:52:00 la partie 2 du coup, du diptyque "Les Trois Mousquetaires",
00:52:03 avec Eva Green, du coup, en "Millady",
00:52:05 François Sivit, Vincent Cassel, Romain Duris, Pio Marmaille.
00:52:07 Alors, je vous fais le pitch, parce que c'est très grandiloquent.
00:52:10 "Dans un royaume divisé par les guerres de religion
00:52:12 et menacé d'invasion par l'Angleterre,
00:52:14 une poignée d'hommes et de femmes vont croiser leurs épées
00:52:17 et lier leur destin à celui de la France."
00:52:20 Et alors là, la thier, j'ai envie de te dire...
00:52:22 - Ah ouais, j'ai envie de te dire.
00:52:24 On est à la Rochelle, là.
00:52:25 - On est complètement à la Rochelle, exactement.
00:52:28 Sortez vos épées et vos fleurets.
00:52:30 En streaming, on parle beaucoup de streaming,
00:52:32 mais évidemment, dans le radar des sorties,
00:52:34 c'est ce qu'il y a le plus en général chaque semaine.
00:52:36 "The Crown", saison 6, partie 2, le 14 décembre, sur Netflix.
00:52:40 "Chicken Run", la menace nuggets, le 15 décembre, sur Netflix,
00:52:44 par le studio Hardman, à qui l'on doit Wallace et Gromit,
00:52:47 mais aussi "Chicken Run".
00:52:48 C'est la suite de "Chicken Run", des années 2000.
00:52:50 Objectif, exfiltrer des poulets piégés dans un élevage
00:52:54 pour transformer des nuggets.
00:52:56 Et alors ça, franchement, moi j'ai vu la bande-annonce,
00:52:58 et rien qu'en voyant la bande-annonce, je me suis dit
00:53:00 "J'ai envie de voir ça".
00:53:01 - C'était cool, "Chicken Run", le premier, c'était bien.
00:53:03 - Voilà.
00:53:04 Le 15 décembre, puisque visiblement tout le monde s'est mis d'accord
00:53:07 pour que ce soit le 15 décembre que tout sorte,
00:53:09 on a "Mary Little Batman", c'est sur Prime Vidéo,
00:53:12 le pitch, donc c'est un film d'animation,
00:53:15 où on suit le jeune Damien Wayne, qui se retrouve seul
00:53:18 dans le manoir familial la veille de Noël,
00:53:21 et doit se transformer en Little Batman
00:53:23 pour défendre sa maison et Gotham City,
00:53:25 contre les méchants, qui ont l'intention de détruire les fêtes.
00:53:28 Alors ça, bon, petit film de Noël d'animation
00:53:31 qui se prend pas la tête, ça a l'air vraiment très cool.
00:53:33 - Ça a l'air très mal, ouais, ça a l'air très sympa.
00:53:34 - Ça a l'air vraiment très cool.
00:53:35 Toujours le 15 décembre, on a l'arrivée sur Canal+,
00:53:39 de Spider-Man Across the Spider-Verse.
00:53:41 Pour les gens qui ne l'auraient pas vu au cinéma,
00:53:44 il arrive du coup en SVOD, pour les abonnés à Canal.
00:53:48 Et en jeux vidéo, je vous ai sélectionné deux DLC,
00:53:51 celui de God of War Ragnarok, qui s'appelle Valhalla.
00:53:53 C'est un DLC gratuit sur PlayStation 4 et sur PS5,
00:53:57 suffisamment rare pour le noter d'ailleurs.
00:53:58 C'est sous la forme d'un épilogue, avec des mécaniques de roguelite
00:54:01 un petit peu à la Hades, c'est-à-dire qu'on va rejouer,
00:54:04 rejouer, rejouer sans arrêt, jusqu'à réussir cet épilogue
00:54:08 dans la peau de Kratos, avec toujours des choses à débloquer
00:54:11 de plus en plus, pour devenir plus puissant.
00:54:13 Donc ça devrait vous intéresser si vous aimez...
00:54:15 - Boy !
00:54:16 - Si vous aimez God of War Ragnarok, et si vous voulez retourner
00:54:19 jouer Kratos, n'hésitez pas, c'est gratuit.
00:54:21 Ça sort, je crois que c'est le 12 décembre.
00:54:24 Et enfin, Pokémon Écarlate et Violet se dotent d'un nouveau DLC,
00:54:28 qui s'appelle le Disque Indigo.
00:54:29 Sur Nintendo Switch, je n'ai pas spécialement besoin
00:54:31 de vous faire le récap, parce que si vous êtes
00:54:33 Pokémonophiles, vous connaissez exactement ce qui se passe,
00:54:37 donc n'hésitez pas.
00:54:38 Voilà pour le radar des sorties, et c'est maintenant le moment
00:54:40 de reparler du monde après nous, les enfants !
00:54:43 - Je vais me désigner.
00:54:44 - Non, bon, c'est fini.
00:54:45 Non, ben voilà.
00:54:46 Non, on a tout dit.
00:54:47 - C'est la fin, merci à tous, à la semaine prochaine.
00:54:50 - Attends, je lance le truc, parce que c'est naruko.
00:54:52 - Qu'est-ce que c'est que le monde après nous, Adrien, s'il te plaît ?
00:54:54 - Le monde après nous, on l'a dit plein de fois,
00:54:55 mais c'est le dernier film de Sam Esmail.
00:54:57 Sam Esmail, qui est le créateur de Mister Robot,
00:54:59 porté par Julia Roberts, Maher Shadali, Ethan Hawke,
00:55:03 et j'ai perdu le nom de l'actrice.
00:55:05 - Kevin Bacon ?
00:55:06 - Alors Kevin Bacon aussi, qui apparaît très peu,
00:55:07 mais qui apparaît quand même, et l'autre actrice qui est super,
00:55:09 qui fait la fille de Maher Shadali, et qui joue dans...
00:55:11 - Ah oui, il joue dans Dom Money.
00:55:12 - Il joue dans Dom Money, tout à fait,
00:55:14 et qui joue dans une série HBO qui est vachement bien aussi.
00:55:19 Thomas, tu m'aides ou pas ?
00:55:21 - Je suis en train de...
00:55:22 Je sais pas.
00:55:25 Vu que j'ai pas vu le film, en fait, je vais avoir du mal à le dire.
00:55:27 - Non, mais t'inquiète, y a pas de souci.
00:55:28 - Donc, ce film, voilà, qui est un film de...
00:55:32 Comment dire ?
00:55:33 Une sorte de huis clos, on va...
00:55:35 On peut dire, enfin, semi-huis clos, parce que voilà,
00:55:38 en gros, pour faire le pitch, c'est une famille qui décide,
00:55:41 une famille new-yorkaise qui décide de partir en week-end
00:55:44 dans un Airbnb en dehors de la ville,
00:55:47 de s'installer dans cette maison.
00:55:48 C'est les deux parents et les deux enfants,
00:55:51 et en fait, le soir de leur installation,
00:55:54 y a le propriétaire, en fait, qui arrive avec sa fille
00:55:57 et qui dit qu'en fait, on comprend pas trop,
00:56:00 mais c'est un peu la merde.
00:56:01 - Une coupure de courant.
00:56:02 Il dit qu'il y a une coupure de courant généralisée.
00:56:04 - Une coupure de courant généralisée, qu'il y a eu peut-être un blackout,
00:56:06 on sait pas trop, et qu'ils vont devoir dormir avec eux dans la baraque,
00:56:10 qui est une gigantesque baraque.
00:56:11 Imaginez une baraque à la Parasite, un petit peu dans l'idée.
00:56:14 Un peu moins folle que celle de Parasite, mais un petit peu dans l'idée.
00:56:16 - Qui est très ouverte sur l'extérieur.
00:56:19 - Très ouverte sur l'extérieur, tout à fait, très lumineuse,
00:56:21 très grande, très design, maison d'architecte.
00:56:24 Et voilà, j'en dirai pas plus, parce qu'il faut voir le film,
00:56:27 il faut que ce soit quand même intéressant pour la suite.
00:56:28 - Pour moi, c'est le plus intéressant.
00:56:30 Il y a plein de gens qui se sont plaints qu'il se passait rien,
00:56:32 mais au contraire, ce qui se passe, c'est qu'on découvre petit à petit,
00:56:36 mais c'est vraiment par petites bribes, l'histoire,
00:56:39 qu'on essaye de recoller les morceaux.
00:56:41 Et à la fin, certains ont trouvé que l'histoire était pas satisfaisante.
00:56:45 Mais moi, au contraire, je trouve qu'on a des éléments qui sont...
00:56:49 - Le film, ouais, alors je suis d'accord que c'est vrai que si tu lâches le film
00:56:52 et si tu mets le film en étant sur ton portal ou en faisant n'importe quoi,
00:56:55 c'est pas que tu ne vas rien piger, mais tu vas perdre énormément de l'intérêt du film.
00:57:00 Alors, je vais commencer par le négatif, c'est un film de poser.
00:57:03 Je suis désolé, c'est vraiment un film de poser.
00:57:05 - Bim !
00:57:06 - J'aime beaucoup Samus May, j'aime beaucoup Mister Robot,
00:57:09 mais alors arrête d'être en zéro gravité avec ta caméra,
00:57:12 parce que là, je n'en peux plus.
00:57:14 La caméra qui tourne tout le temps.
00:57:16 Alors une fois, ça va, c'est cool, le plan dit quelque chose, c'est sympa.
00:57:20 Julia Roberts qui monte les escaliers et on fait un 360 et c'est rigolo.
00:57:24 Au bout d'un moment, en fait, arrête, tu fais cinq fois dans le film ?
00:57:27 Je ne sais plus combien de fois il le fait.
00:57:28 - Je pense qu'il ne pouvait pas avec Mister Robot,
00:57:30 parce que quand tu fais une série, tu n'as pas trop d'ambitude,
00:57:34 mais là, il le fait.
00:57:35 Et je trouve que c'est quand même intéressant,
00:57:36 puisqu'il sort et il rentre beaucoup à travers,
00:57:39 et il passe à travers la maison, en fait, souvent avec la caméra.
00:57:42 Ça montre à quel point, en fait, elle ne les protège pas.
00:57:45 Ils sont complètement...
00:57:48 - Bien sûr qu'ils sont piégés, sans dire piégés,
00:57:52 mais ils sont en danger.
00:57:54 - À la merci, quoi.
00:57:55 - Ils sont à la merci.
00:57:56 Il y a un truc aussi de voyeurisme dans ce film.
00:58:00 En fait, tu ne sais pas qui les regarde, pourquoi,
00:58:03 peut-être qu'il se passe des choses à l'extérieur.
00:58:05 Il n'empêche que c'est un film de poser,
00:58:07 parce qu'il est passé à la Fincher School of Posing, clairement.
00:58:11 Mais Fincher, lui, était très fort à l'époque
00:58:13 quand il faisait, par exemple, avec Kirsten Stewart,
00:58:19 Panic Room.
00:58:21 À l'époque, il traversait justement des serrures de porte,
00:58:25 il passait à travers l'ance d'une cafetière, etc.
00:58:28 Mais c'était super à l'époque, ça voulait vraiment dire quelque chose.
00:58:30 Là, en fait, c'est des trucs qu'on a déjà vus justement chez Fincher,
00:58:32 qu'on a déjà vus ailleurs.
00:58:33 Spielberg, après l'a refait dans La Guerre des Mondes,
00:58:35 traversait une vitre, traversait un pare-brise, etc.
00:58:38 Tout ça, ça a été fait, en fait.
00:58:39 Et tu sens... J'étais déçu, en fait.
00:58:41 J'étais surpris qu'il utilise ces artifices-là,
00:58:43 qui sont très, très faciles.
00:58:44 Je dis pas que c'est facile de le faire.
00:58:46 Je m'attendais à un truc un peu plus haut de gamme, en fait,
00:58:49 de la part d'Esmaïl, juste au niveau de la réalisation.
00:58:52 -Moi, j'ai trouvé qu'il a un peu...
00:58:55 Enfin, réussi un peu à se réinventer,
00:58:57 parce que j'avais vu...
00:58:58 Je sais pas si t'avais vu Comets, qui est son premier film.
00:59:00 -Non, j'ai jamais vu.
00:59:01 -C'est vraiment super sympa.
00:59:03 Il y a moins de réalisation poser, justement,
00:59:05 mais il y avait déjà ces personnages qui sont quasiment hors cadre,
00:59:09 qui sont vraiment décentrés par rapport à la caméra.
00:59:12 Donc ça, c'est vraiment sa réalisation qu'on retrouve un petit peu.
00:59:15 Mais je trouve qu'il l'a un petit peu atténué,
00:59:17 justement, en tentant des nouvelles choses.
00:59:19 Et moi, je l'ai vraiment vu comme Sam Esmaïl
00:59:21 tente des trucs à la caméra pour son retour à la réalisation d'un film.
00:59:24 Et donc, oui, il y a des trucs qui sont peut-être un peu too much,
00:59:27 il y a des trucs réussis, d'autres moins.
00:59:29 Mais j'aime bien, parce qu'au moins, il y a des idées, quoi.
00:59:31 En fait, et on voit qu'il y a un mec qui est derrière la caméra.
00:59:33 -Ça, c'est sûr.
00:59:34 Clairement, là-dessus, je t'en rejoins.
00:59:35 C'est sûr qu'il y a un mec derrière la caméra, il sait faire des trucs.
00:59:37 Et en fait, le problème, c'est qu'est-ce qu'il les fait à bonne étion ?
00:59:40 C'est pas sûr, en fait, tu vois.
00:59:42 -Peut-être trop, quoi, surtout.
00:59:43 -En fait, c'est trop.
00:59:44 Et c'est que ça m'a sorti du film, parfois.
00:59:45 Et je fais...
00:59:46 Non, mais en fait, là, je comprends ce que tu veux me dire.
00:59:48 Le film, il a l'air très bien, en plus.
00:59:49 Donc, continue, c'est très cool.
00:59:50 Il y a une tension qui se crée.
00:59:52 La bagnole avec Ethan Hawke, c'est très bien.
00:59:54 C'est très bien foutu.
00:59:55 Mais tu vois, il en fait pas des casses, la bagnole.
00:59:57 Et je trouve que c'est franchement nickel.
00:59:59 Sauf que des fois, il casse ce rythme avec des effets de manche,
01:00:02 avec des trucs un peu trop...
01:00:04 -Moi, ma scène préférée,
01:00:06 et je pense que c'est une de mes scènes préférées du cinéma de cette année,
01:00:09 c'est celle avec Maher Shalali et justement Julia Roberts.
01:00:14 Quand ils parlent seuls, tous les deux, le soir,
01:00:17 et qu'ils commencent à lui en dire plus, quoi.
01:00:19 -Ouais, dans la cuisine ?
01:00:21 -Ouais, exactement.
01:00:22 -Ouais, ouais, ouais.
01:00:23 Oui, elle est très bien.
01:00:24 -Je la trouve très, très forte.
01:00:25 Et en termes de réel, elle est assez sobre.
01:00:27 -Ah bah, il se passe pas grand-chose en termes de réel.
01:00:30 -Mais en termes de dialogue, d'intensité et d'interprétation,
01:00:33 vraiment, t'es cramponné.
01:00:36 C'est pas un sketch, parce que t'es pas au cinéma, malheureusement.
01:00:39 T'es cramponné à ton fauteuil, quoi.
01:00:41 -Et je suis entièrement d'accord avec toi,
01:00:43 c'est qu'en fait, c'est qu'on perd en jeu d'acteur avec ça.
01:00:47 Toi, la scène que tu préfères, c'est un truc où justement,
01:00:49 il y a pas d'esbrouffe, c'est très simple et tout.
01:00:51 Ils ont Julia Roberts, ils ont Ethan Hawke, ils ont Maher Shadali.
01:00:54 Et en fait, je trouve que la réelle les bouffe, tu vois ce que je veux dire ?
01:00:56 Il les met pas assez en avant encore.
01:00:58 Alors qu'il a un trio d'acteurs monstreux,
01:01:00 il y a Kevin Bacon aussi un peu, quoi.
01:01:02 Et c'est très dommage qu'on n'utilise pas plus Julia Roberts,
01:01:05 et ça fait plaisir quand même de la revoir.
01:01:07 Et je trouve qu'elle aurait pu être encore plus mise en valeur dans le film.
01:01:10 Au-delà de ça, bon bref, film, chacun fera à son avis.
01:01:13 C'est pas que j'ai pas aimé,
01:01:14 c'est juste que ça aurait pu être un peu plus poussé.
01:01:17 Mais le film en lui-même, je trouve qu'il est super intéressant
01:01:20 au niveau de sa thématique,
01:01:21 qui est une thématique ultra actuelle
01:01:23 qui en dit, je trouve, énormément sur notre époque,
01:01:26 sur notre consommation des choses.
01:01:29 Notamment au niveau des, on en parlait juste avant,
01:01:31 des contenus télévisuels.
01:01:32 Il y a toute une phase sur la gamine qui met une série.
01:01:36 Et voilà, c'est super intéressant en fait,
01:01:39 tout ce fil rouge autour de ça.
01:01:41 La dépendance aux réseaux sociaux aussi.
01:01:45 Tu vois, il y a un blackout,
01:01:46 enfin, il y a une peine d'électricité,
01:01:47 donc ils ont plus accès à Internet.
01:01:49 Comment tu vis sans Internet ?
01:01:50 Comment tu engages la discussion avec quelqu'un que tu connais pas ?
01:01:53 Est-ce que tu vas être proche ?
01:01:54 Est-ce que tu vas être éloigné ?
01:01:55 Il y a beaucoup de trucs super intéressants.
01:01:56 Et je pense que le bouquin est très bien.
01:01:58 C'est tiré d'un bouquin.
01:01:59 C'est produit par les Obamas.
01:02:01 C'est aussi intéressant de le soulever.
01:02:03 Et en général, Barack Obama,
01:02:05 quand il fait sa liste de bouquins,
01:02:06 elle n'est pas inintéressante non plus.
01:02:07 Je pense que le bouquin est pas mal.
01:02:09 Et voilà, je le conseille vraiment
01:02:11 pour l'ambiance un peu anxiogène,
01:02:14 sans trop l'être,
01:02:15 parce qu'il y a des films beaucoup plus anxiogènes que ça.
01:02:17 Mais c'est un peu un acte manqué.
01:02:21 Je pense qu'il aurait pu faire un truc vraiment prodigieux.
01:02:24 Et c'est dommage.
01:02:26 C'est un peu un raté pour moi.
01:02:28 Ah ouais ?
01:02:29 Je crois que c'était un très bon film.
01:02:30 C'est ça.
01:02:31 Pour moi, en fait,
01:02:32 quand on re-regarde la filmographie de Sam et Smail,
01:02:35 on se dira pas
01:02:36 "Ah non, celui-là, c'était pas top."
01:02:38 On se dira
01:02:39 "Ah, c'était bien."
01:02:40 Moi, au contraire,
01:02:41 je vois ça vraiment comme un film en mode...
01:02:43 J'ai fini le film en me disant
01:02:44 "J'ai hâte que son prochain film soit au cinéma
01:02:46 avec vraiment ce qu'il aura appris sur le tournage de ce film
01:02:50 avec ses grands acteurs,
01:02:51 plus ce qu'il a déjà appris sur Mister Robot."
01:02:53 Je pense qu'on peut avoir un grand grand réel
01:02:55 des dix prochaines années.
01:02:56 Clairement.
01:02:57 Ah bah par contre, j'espère aussi.
01:02:58 Ça serait super.
01:02:59 On dirait en fait...
01:03:00 Moi, ça m'a fait penser limite au premier film de Fincher
01:03:04 où t'es en mode
01:03:05 "Ah, tu vois le talent du mec,
01:03:07 mais il y a encore quelques petits trucs à corriger."
01:03:09 Mais quand il les aura corrigés,
01:03:10 ça peut tout faire.
01:03:12 C'est un diamant à venir.
01:03:14 À polir.
01:03:15 Complètement.
01:03:16 Intéressant.
01:03:17 Donc je le conseille évidemment
01:03:18 parce que ça reste un film...
01:03:19 Il faut voir ça.
01:03:20 Ouais, il faut voir.
01:03:21 Il faut aller pour se faire un avis au moins en fait.
01:03:22 Bien sûr, mais c'est ce qu'on disait aussi un peu tout à l'heure.
01:03:24 C'est pas parce que Netflix nous propose un contenu
01:03:26 qu'il faut jeter ou le prendre.
01:03:27 Non, faites-vous un avis de cinéphile,
01:03:29 faites-vous un avis sur un film en le voyant.
01:03:31 Et même si les gens vous disent que c'est pas bien,
01:03:32 les gens vous disent que c'est bien,
01:03:33 faites-vous votre propre avis, c'est important.
01:03:35 Oui, mais il faut pas en attendre un film post-apo
01:03:37 à l'avoir de l'AZ,
01:03:38 c'est juste ça.
01:03:39 Pas du tout.
01:03:40 Faut pas se tromper de contenu quoi.
01:03:42 C'est ça, voilà.
01:03:43 Y'a pas de rapide dedans.
01:03:44 Non, non.
01:03:45 Très bien.
01:03:46 Moi je pense que je vais vous faire ma reco
01:03:48 mais la semaine prochaine
01:03:49 puisqu'on a déjà bien parlé.
01:03:50 Donc je vais vous garder mon petit jeu vidéo
01:03:52 pour la semaine prochaine
01:03:53 puisque vous avez déjà eu une belle reco,
01:03:55 je pense, combinée
01:03:57 avec Adam et Adrien.
01:03:59 Donc on va se laisser là-dessus
01:04:01 pour cet épisode 31
01:04:03 de PopNews.
01:04:05 C'était un grand plaisir de t'avoir avec nous
01:04:08 Adam.
01:04:09 Où est-ce qu'on peut te retrouver
01:04:10 dans les prochains temps ?
01:04:11 Dimanche prochain, sur tes chaînes ?
01:04:13 À la fac,
01:04:14 à la fac,
01:04:15 au CELSA,
01:04:16 donc Sorbonne Université à Nani.
01:04:18 Tous les mercredis matin,
01:04:20 pour être en cours.
01:04:21 C'est bien !
01:04:22 On les autographe, c'est ça ?
01:04:23 Assis dû.
01:04:24 Et assis dû toujours, il faut.
01:04:26 C'est bien.
01:04:27 Y'a pas le choix.
01:04:28 Non, sinon, effectivement,
01:04:30 sur YouTube principalement.
01:04:31 J'essaye de faire semblant sur Instagram
01:04:33 et sur Twitter d'être un vrai influenceur.
01:04:35 Mais la réalité, c'est que je raconte rien.
01:04:38 Donc non, non, sur YouTube...
01:04:40 Suivez-le quand même, c'est important.
01:04:42 Tu es dur avec toi-même.
01:04:43 Non, mais sur Instagram...
01:04:44 Tu racontes quand même bien plus de choses que...
01:04:46 Ah oui, sur Instagram, mais sur YouTube...
01:04:47 Instagram et Twitter,
01:04:48 en fait, souvent j'ai rien à dire à part...
01:04:50 Bah tu relais tes vidéos, quoi, c'est bien.
01:04:52 Ouais, c'est un relaid com.
01:04:53 C'est déjà ça.
01:04:54 Mais donc, en tout cas,
01:04:55 principalement sur YouTube.
01:04:56 Super.
01:04:57 Les dimanches, du coup, après-midi,
01:04:59 sur la chaîne YouTube d'Adam,
01:05:01 les liens seront dans la description,
01:05:03 ne vous inquiétez pas.
01:05:05 Et puis, nous, où est-ce que vous nous retrouverez ?
01:05:07 Au même endroit, à la même heure,
01:05:09 lundi prochain, 20h30,
01:05:11 sur twitch.tv/p0pnws.
01:05:14 Et puis mercredi,
01:05:15 pour le prochain épisode de PopNews.
01:05:17 D'ici là, n'oubliez pas d'interagir avec nous
01:05:19 sur les différents réseaux sociaux
01:05:21 où vous êtes et où nous sommes,
01:05:22 puisqu'on est partout, en réalité.
01:05:24 Et puis, n'oubliez pas les commentaires,
01:05:27 les petits pouces en l'air,
01:05:29 les petites étoiles,
01:05:31 et puis de parler de nous.
01:05:33 C'est bientôt les fêtes,
01:05:34 donc n'hésitez pas, le bouche à oreille,
01:05:36 sur les tables familiales,
01:05:38 les repas interminables.
01:05:41 Eh, parlez de PopNews, là.
01:05:43 Mettez le en fond sonore, voilà.
01:05:45 Bien sûr.
01:05:46 Allez, on vous dit à la semaine prochaine.
01:05:48 Portez-vous bien.
01:05:49 Salut tout le monde.
01:05:50 Salut.
01:05:51 Yeah.
01:05:52 ♪ ♪ ♪

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