• l’année dernière
La biathlète française Julia Simon réagissait après sa quatrième place sur le sprint de Lenzerheide, en Suisse, lors de la 3e étape de la Coupe du monde.

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Transcription
00:00 Julia, il y avait Ingrid Andreuval qui était en interview il y a quelques secondes avec nous
00:03 et qui disait qu'elle voulait venir un peu plus souvent en France et au CISIS entraîner avec vous
00:07 parce qu'elle est de meilleure en meilleure quand il y a de l'altitude.
00:10 Il ne faut pas la laisser venir chez vous trop souvent.
00:12 Oui, si, je veux bien la laisser venir mais on fait donnant-donnant.
00:16 Elle m'apprend un peu la technique d'entraînement norvégienne et puis on fait ça, on fait des échanges.
00:23 C'est cool, là elle sort encore une très bonne course.
00:26 Justine quand elle tire à 10 elle est intouchable, elle l'a bien montré.
00:29 Mais devant là c'est solide, il ne faut pas laisser de place à l'erreur et aujourd'hui j'en ai fait une.
00:35 Donc la bataille est rude.
00:37 C'est effectivement votre objectif de tirer à 10/10 avant de parler du résultat.
00:42 Vous êtes à 9/10, c'est votre meilleur résultat de la saison cette 4ème place ?
00:46 Oui, c'est le meilleur résultat.
00:48 Ça dit tout, c'est une bonne course.
00:52 Malheureusement c'est une course au pied du podium et ce qu'on retient à la fin c'est les podiums.
00:57 Donc il y a une petite part de frustration parce que cette balle c'est mon erreur.
01:02 Je fais vraiment une très grosse erreur de visée.
01:05 C'est facile à dire comme ça avec le recul mais sur le moment j'aurais réussi à avoir la larme qui se met en route dans ma tête
01:12 et qui me dit "hop hop hop c'est pas bon, il faut la reprendre".
01:14 Et ça ne s'est pas passé donc je suis vraiment très frustrée de cette balle qui part.
01:18 Mais derrière je pense que j'ai quand même fait des belles choses, j'en ai tiré 9 très bien.
01:22 Je me suis vraiment reprise sur le debout et je ne voulais pas le lâcher.
01:25 Je ne voulais pas laisser partir une balle sur le debout, je me suis vraiment accrochée.
01:28 Donc ça reste une course plutôt bien construite.
01:30 Quand on regarde le classement de cette course, 1. Justine Bresas-Bouchet, 2. Tendrevol, 3. Vitozzi, 4. Vous, 5. Elvira Euberg.
01:38 Ça ressemble presque au meilleur nom du classement général.
01:42 Ça veut dire le haut niveau aussi qu'il y aura sur la poursuite dans deux jours.
01:46 Ça a une sacrée allure quand même.
01:48 On peut rajouter un ou deux noms et c'est le gratin.
01:52 On le considère dans le gratin du coup, mais c'est le gratin du Biathlon Féminin.
01:55 Quand on a gagné une fois le gros golfe de Cristal, effectivement on peut se considérer dans le gratin.
01:59 C'est la minute boulard là.
02:02 C'était vraiment des gros noms.
02:04 Ce que je retiens c'est que devant les trois sont à 10.
02:07 Les meilleurs sont là et surtout sont à 10.
02:12 Donc là aujourd'hui c'est à moi de relever encore le niveau parce qu'il sait bien mais ce n'est pas au top.
02:18 Ça fait plus de 10 sprints de suite sur le circuit féminin d'ailleurs que pour gagner il faut tirer à 10.
02:24 Globalement c'est ça. On le sait.
02:26 Quand on prend le départ, c'est pour bien faire les choses, pour bien tirer.
02:31 Ensuite on verra le résultat.
02:33 Mais globalement quand on met les balles, il n'y a pas de secret.
02:35 Le biathlon c'est compliqué mais d'un côté c'est tout bête aussi.
02:37 Il faut mettre les balles pour pouvoir être sur le podium.
02:39 Il n'y a pas de surprise.
02:41 Les indifs se gagnent à 20, les sprints à 10.
02:44 La poursuite des fois, avec un peu de chance un 19.
02:47 Mais globalement il faut shooter.
02:50 Il faut être un bien tête complet, il faut shooter bien, vite.
02:53 Il n'y a pas de surprise.

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