Critique de Rue des Dames #ruedesdames #Garancemarillier

  • l’année dernière
Critique de Rue des Dames #ruedesdames #Garancemarillier
Transcript
00:00 Paris, ce n'est pas que la ville des strass et paillettes, c'est aussi celle des mal-aimés
00:04 comme on peut le voir dans Rue des Dames.
00:07 Et moi j'aime cette façon de voir la galère de ceux qui sont oubliés par les lumières
00:14 du cinéma.
00:15 C'est un thème qui est d'ailleurs cher aux deux réalisateurs qui avaient fait avant
00:19 le dernier Parisien.
00:21 Et le début est plutôt prenant, on voit comment Mia se débrouille pour joindre les
00:26 deux bouts car elle a un travail qui ne remplit pas sa gamelle.
00:30 On comprend que son passé difficile, ancienne toxicomane, son présent compliqué avec son
00:36 copain à moitié en prison et son futur, finalement, c'est le gamin qu'elle porte.
00:42 Et donc, pour pouvoir toucher son futur du bout des doigts, en attendant, on la voit
00:46 galérer en train de magouiller à droite et à gauche pendant quasiment tout le film.
00:51 Et c'est vrai qu'au bout d'un moment, je dois avouer que le film commence à devenir
00:54 un peu redondant, hein, avec son ex-copain, voilà, qui pète des câbles, son meilleur
00:59 pote qui lui sert de béquille et un flic véreux qui vient se mêler à tout ça.
01:04 Après, les personnages secondaires, que je vous ai dit juste avant, ne sont pas inintéressants,
01:08 mais le problème, c'est qu'ils ne sont pas suffisamment exploités.
01:11 On reste beaucoup trop à la surface.
01:14 Et finalement, c'est la grande performance de Garence Marillet, j'aime beaucoup cette
01:19 actrice-là, et vraiment, de venir, qui va maintenir ce film à flot.

Recommandée