La Matinale (Émission du 15/12/2023)

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Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

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00:00:00 C'est news, il est bientôt 6h, merci d'être avec nous à la Une.
00:00:04 Ce matin, la mort d'un des 4 otages français du Hamas dont on était encore sans nouvelles.
00:00:09 Décès annoncé par le député Meier Habib.
00:00:13 Il s'agit d'Elia Toledano, il avait 28 ans, on est en direct dans un instant avec Liz Benkemoun.
00:00:18 A tout de suite Liz.
00:00:20 Une expédition punitive dans une cave à Lyon.
00:00:24 Une jeune fille est tombée dans un guet-apens.
00:00:27 Ça s'est passé il y a quelques semaines mais la vidéo est devenue virale ces dernières heures sur les réseaux sociaux.
00:00:32 On va vous raconter ce qui s'est passé.
00:00:34 8 individus suspectés d'être liés au Hamas ont été arrêtés en Europe.
00:00:40 Ils sont soupçonnés d'avoir préparé des attentats terroristes sur le sol européen.
00:00:44 Claude Moniquet, spécialiste du terrorisme et des questions de renseignements sera avec nous pour en parler.
00:00:51 L'Europe donne son feu vert aux négociations pour faire rentrer l'Ukraine dans l'Union Européenne.
00:00:58 On n'est qu'au début du processus mais cela suscite déjà beaucoup de réactions.
00:01:04 Vous allez voir.
00:01:06 Et puis des voleurs de chiens dans un élevage.
00:01:09 7 chiots Huskies ont été dérobés.
00:01:12 Leur propriétaire lance un appel ce matin sur CNews.
00:01:15 Vous allez voir.
00:01:18 Méhrabib Député, les Républicains des Français établis à l'étranger a révélé l'identité d'un des 4 otages français qui est décédé.
00:01:27 On l'a appris il y a quelques instants.
00:01:29 Bouleversé, immense drame.
00:01:31 Eliat Lédano, ce jeune français de 21 ans détenu en otage depuis le 7 octobre alors qu'il célébrait la fraternité au festival Le REM à la Rêve-Party a été assassiné par ces barbares islamistes du Hamas.
00:01:42 On est en direct avec Lise Benkemoun.
00:01:44 Bonjour Lise, quelles sont vos informations ? Que sait-on ?
00:01:47 Bonjour Romain.
00:01:49 Eliat Lédano, 28 ans, il avait été pris comme otage avec son amie, sa meilleure amie Mia Chem lors du festival Nova.
00:01:58 Mia qui a eu plus de chance que lui puisque bien qu'elle soit blessée, vous savez qu'elle a été libérée.
00:02:03 Sa famille n'avait aucune nouvelle de lui depuis qu'il avait été pris en otage le 7 octobre.
00:02:09 La preuve, son frère Daniel était justement à Paris cette semaine pour remercier la France et demander à la France d'agir pour sa libération.
00:02:19 Sa famille qui ne voulait pas vraiment croire ni qu'il était vivant ni qu'il était mort mais qui continuait le combat quoi qu'il arrive.
00:02:26 Et on voit bien là-dessus Romain tout le calvaire de ces familles d'otages qui n'ont aucune nouvelle.
00:02:32 La présidente de la Croix-Rouge était hier en Israël pour rencontrer notamment Benjamin Netanyahou qui lui a demandé une fois de plus d'essayer d'avoir des informations sur les otages qui sont toujours détenus par le Hamas
00:02:44 et de leur permettre de leur rendre visite et de leur donner des médicaments mais ça n'est pas le cas pour l'instant.
00:02:51 Et donc voilà, Daniel Toledano qui était là cette semaine à plein d'espoir en France en se disant que la France faisait tout pour faire libérer ses citoyens
00:03:02 et c'est sans doute vrai. Malheureusement ce matin il se réveille avec ce coup de fil de tzahal pour lui annoncer que son frère est mort.
00:03:10 Merci beaucoup Lise Benkemoun. Merci d'avoir été en direct avec nous.
00:03:14 Donc un des quatre otages israéliens, franco-israéliens dont on était sans nouvelles est décédé, Elia Toledano qui avait 28 ans.
00:03:22 Lise Benkemoun, merci beaucoup Lise.
00:03:25 Cette terrible agression à Lyon, largement partagée sur les réseaux sociaux.
00:03:30 Agression d'une jeune femme âgée de 16 ans selon nos confrères de Valores Actuel, la victime de ce qui s'apparente à une expédition punitive.
00:03:37 Les faits se seraient déroulés le 10 octobre dernier vers 18h. Marine Sabourin avec nous, qu'est-ce qui s'est passé ?
00:03:42 Eh bien tout commence par une déclaration de la victime début octobre qui affirme avoir été agressée sexuellement par un certain Yassine
00:03:49 d'après les informations d'Amaury Bucaud du journal Valores Actuel.
00:03:52 C'est donc la sœur de ce Yassine qui a voulu se venger en organisant un guet-tapin contre cette victime âgée, vous l'avez dit, de seulement 16 ans.
00:04:00 Vous allez le voir, tout a été pensé par les auteurs de cette agression.
00:04:02 Dès la sortie de l'école, une camarade l'a emmenée dans un sous-sol d'un immeuble et c'est alors que trois autres filles l'attendaient.
00:04:09 Deux d'entre elles vont la frapper pendant de longues minutes, deux autres vont la filmer.
00:04:13 Une de ces jeunes filles va la frapper et l'insulter à plusieurs reprises.
00:04:15 La seconde va lui asséner plusieurs coups de genou en pleine tête et lui arracher les cheveux en lui disant de ne pas reparler de son frère.
00:04:22 Il s'agirait donc de la sœur de Yassine.
00:04:24 La victime est au sol, elle les supplie d'arrêter, elle leur propose même de l'argent pour qu'elle cesse de la frapper.
00:04:29 Et Marine, les auteurs de l'agression vont ensuite prendre la fuite.
00:04:31 Oui, après de longues minutes, la victime va finir par sortir de l'immeuble après avoir été victime d'un malaise.
00:04:37 Mais son calvaire ne s'arrête pas là puisque selon Valeurs Actuelles, l'adolescente aurait été attendue par un groupe de garçons complices qui auraient voulu lui voler son téléphone.
00:04:45 Une passante qui a vu les faits a quant à elle appelé les pompiers qui ont appelé la police.
00:04:49 La victime a finalement été conduite à l'hôpital.
00:04:51 Une plainte a été déposée par son père.
00:04:53 Les auteurs, elles, sont en cours d'identification.
00:04:55 Merci beaucoup, Marine Sabourin.
00:04:57 En France, écoutez bien, en France, plus d'une femme sur quatre renonce à sortir de chez elle pour des questions d'insécurité.
00:05:04 En Ile-de-France, un quart des habitants se sentent en insécurité.
00:05:08 Ce sont des chiffres qui ressortent d'une grande étude menée par le ministère de l'Intérieur.
00:05:11 Alors, je voudrais vous entendre sur les questions de sécurité.
00:05:14 Regardez, il y a le petit flash, le petit QR code qui va apparaître à l'écran.
00:05:18 Est-ce que vous avez déjà renoncé à des sorties pour des raisons de sécurité ?
00:05:24 Et ça ne marche pas.
00:05:25 Ça devait marcher.
00:05:26 Bon, ce n'est pas grave.
00:05:27 Il y a un QR code qui va apparaître durant la matinale.
00:05:30 Est-ce que vous avez déjà renoncé à des sorties pour des raisons de sécurité ?
00:05:33 Est-ce que vous vous sentez assez protégé ?
00:05:36 On va en parler ce matin dans la matinale.
00:05:39 Voilà, il y aura un QR code qui va apparaître.
00:05:41 Il devait être là. Il n'est pas là.
00:05:42 Ce n'est pas grave, c'est la vie.
00:05:44 Mais il va apparaître pendant la matinale et vous pourrez enregistrer vos témoignages.
00:05:48 Les négociations continuent entre le gouvernement et les Républicains sur le projet de loi de migration.
00:05:52 Un deal serait peut-être possible, Gautier Lebrecht, avant la CMP de lundi, la Commission mixte paritaire.
00:05:58 Tout le monde sait ce que c'est qu'une CMP maintenant.
00:06:00 C'était avant un terme très pointu.
00:06:02 Maintenant, tout le monde est au courant.
00:06:04 Cette députée, cette sénateur, Gautier Lebrecht, il y aurait un accord sur l'AME, l'Aide médicale d'État ?
00:06:09 Alors, vous savez qu'Elisabeth Borne a reçu une nouvelle fois hier matin les ténors des Républicains.
00:06:13 Et effectivement, les discussions vont bon train entre le gouvernement et les Républicains.
00:06:18 Après, il faudra que le gouvernement aille consulter sa majorité.
00:06:20 Et ça, ce n'est pas encore gagné.
00:06:21 Et effectivement, il y aurait un début de deal sur l'Aide médicale d'État supprimé par les sénateurs LR.
00:06:27 Donc, c'est le souhait des Républicains de supprimer cette Aide médicale d'État,
00:06:30 de la transformer en Aide médicale d'urgence.
00:06:32 Elisabeth Borne l'aurait dit hier lors de cette réunion.
00:06:35 Vous la sortez du texte.
00:06:36 On n'en parle plus sur le projet de loi de migration.
00:06:38 Et après, on fera un projet de loi rien que sur l'Aide médicale d'État pour la réformer.
00:06:43 Alors, il y avait Bruno Rotaillot qui était à cette réunion.
00:06:44 Il a appelé Gérard Larcher, qui n'y était pas selon les informations du Parisien.
00:06:48 Il l'a mis en haut-parleur et il lui a dit "Gérard, président du Sénat,
00:06:50 écoutez bien Elisabeth Borne qui est en train de nous promettre qu'on va réformer
00:06:54 l'Aide médicale d'État dans les semaines à venir".
00:06:56 Ça, c'est le premier point qui serait en train de se décrisper.
00:06:59 Deuxième point, les Républicains avaient renforcé le Code de nationalité.
00:07:03 En gros, c'est plus compliqué d'obtenir la nationalité française.
00:07:06 Là aussi, ils pourraient renoncer, comme ils pourraient renoncer à des règles plus strictes
00:07:10 pour toucher les prestations sociales.
00:07:13 Alors, les Républicains, en parallèle de cette réunion avec Elisabeth Borne,
00:07:15 ça ne leur suffit pas de parler à la Première ministre.
00:07:17 Ils ont écrit au président de la République pour qu'il accède à leur demande de réforme constitutionnelle.
00:07:22 Enfin, sachez que les Français sont plutôt favorables à la version du Sénat.
00:07:26 C'est un sondage publié ce matin dans les colonnes du Figaro au Doxa.
00:07:29 Ils préfèrent la version du Sénat à la version qui est sortie de la Commission des lois de l'Assemblée nationale.
00:07:35 Et alors, l'ultime point de tension, là, on ne sait pas qui va céder.
00:07:38 Parce que c'est ça, en fait, la question, c'est qui va céder ?
00:07:40 Qui va sortir de cette commission mixte paritaire en devant assumer qu'il a cédé ?
00:07:43 Forcément, un peu chaque camp.
00:07:45 Évidemment, c'est la régularisation des travailleurs sans papier dans les métiers en tension.
00:07:49 Les LR veulent que ça soit très limité et que c'est le préfet qui agisse au cas par cas.
00:07:53 Tandis que la majorité veut que ça soit la règle et que le préfet puisse s'opposer, là,
00:07:57 dans des règles très limitées, comme par exemple pour polygamie ou pour une personne qui serait un danger pour la France.
00:08:04 Ensuite, évidemment, le texte quittera la commission mixte paritaire s'il y a un accord lundi pour se retrouver dans l'hémicycle.
00:08:10 Et là, ce n'est même pas sûr qu'il y ait une majorité pour le voter.
00:08:13 Merci, Gauthier.
00:08:14 On sera avec le député Les Républicains, Philippe Juvin, à 7h10.
00:08:18 Je le questionnerai.
00:08:19 Qu'est-ce qu'il est prêt à voter ?
00:08:20 Qu'est-ce qu'il ne veut surtout pas voter ?
00:08:21 Quelles sont les lignes rouges ?
00:08:22 On sera à 8h10 avec Nicolas Dupont-Aignan, l'invité de la grande interview ce matin.
00:08:28 Et puis avec Ludovic Mendes, député de Meuselles, porte-parole de Renaissance.
00:08:32 C'est plutôt l'aile gauche de la majorité.
00:08:34 Ça sera intéressant de l'entendre également.
00:08:35 8h30.
00:08:37 C'est une victoire pour l'Ukraine qui motive et rend plus fort.
00:08:40 C'est ce qu'a déclaré Volodymyr Zelensky lorsque Viktor Orban n'a finalement pas usé de son droit de veto
00:08:45 sur l'adhésion ukrainienne à l'Union européenne.
00:08:47 Un premier pas dans une procédure qui s'annonce longue.
00:08:49 Pour résumer, l'Union européenne a donné son feu vert aux négociations
00:08:52 pour faire entrer l'Ukraine dans l'Union, Chana.
00:08:54 En revanche, le Premier ministre hongrois a annoncé cette nuit s'opposer
00:08:57 à une nouvelle aide de 50 milliards d'euros pour Kiev.
00:09:00 Les 27 reprendront leur discussion au début de l'année prochaine.
00:09:03 Toutes les explications de Marine Sabourin.
00:09:06 La classe politique ukrainienne parle d'un jour historique.
00:09:10 Pour la première fois hier, les dirigeants européens ont réussi à se mettre d'accord
00:09:14 sur l'ouverture de négociations d'adhésion avec l'Ukraine.
00:09:17 Si le Premier ministre hongrois s'opposait largement à cette décision
00:09:21 qu'il jugeait désastreuse pour l'avenir de l'UE,
00:09:24 il a cette fois décidé de s'abstenir.
00:09:26 Je pense que pour cette rencontre, nous avons fait un grand pas dans la bonne direction.
00:09:34 Et puis nous avons surpris tout le monde parce que nous avons pu,
00:09:36 en un temps record, prendre une décision très forte sur l'élargissement
00:09:40 en général et en particulier sur l'Ukraine.
00:09:42 De son côté, le président ukrainien souligne une victoire pour l'Ukraine
00:09:49 et pour toute l'Europe.
00:09:50 Nous avons pris la décision d'entamer les négociations d'adhésion à l'UE.
00:09:56 C'est un travail considérable que d'intégrer l'État, toutes les institutions,
00:10:01 toutes les normes, tout cela à l'UE.
00:10:03 Mais nous y parviendrons.
00:10:04 En revanche, les dirigeants de l'UE n'ont pas réussi à convaincre la Hongrie
00:10:10 de lever son veto à une nouvelle aide de 50 milliards d'euros en faveur de l'Ukraine,
00:10:15 comprenant 33 milliards de prêts et 17 milliards de dons.
00:10:18 Une nouvelle aide pourtant jugée cruciale à Kiev,
00:10:21 au moment où une aide américaine de plus de 60 milliards de dollars
00:10:24 reste bloquée au Congrès en raison de réticences des lieux républicains.
00:10:28 Le sujet devrait revenir sur la table à l'occasion d'un nouveau sommet début janvier.
00:10:34 Voilà, vous êtes pour ou contre l'adhésion de l'Ukraine à l'UE ?
00:10:39 La question se pose.
00:10:40 On en parlera avec Nicolas Dupont-Aignan.
00:10:42 À 8h10, je vous le disais dans ce journal,
00:10:44 en France, plus d'une femme sur quatre renonce à sortir de chez elle
00:10:47 pour des questions d'insécurité.
00:10:48 En Ile-de-France, un quart des habitants se sentent en insécurité.
00:10:52 Je voudrais entendre vos témoignages.
00:10:53 Est-ce que ça vous est déjà arrivé de ne pas sortir de chez vous
00:10:56 parce que vous aviez peur ?
00:10:57 Là, on va même au-delà des questions de sécurité.
00:11:00 C'est une question de liberté.
00:11:02 Est-ce que vous vous avez renoncé à des sorties
00:11:04 parce que vous vous êtes dit "je n'ai pas envie de rentrer à minuit en transport en commun" ?
00:11:08 Est-ce que ça vous est déjà arrivé ?
00:11:09 Vous flashez le QR code et vous enregistrez une vidéo.
00:11:14 Elle passera à l'antenne, vous le savez.
00:11:17 Restez bien avec nous, dans un instant,
00:11:18 vous entendrez l'appel émouvant de deux éleveuses de Husky, des chiens Husky.
00:11:22 Elles se sont fait voler sept de leurs chiots.
00:11:25 Franchement, ils peuvent se revendre jusqu'à 1200 euros.
00:11:28 La mère de ces petits chiots pleure, les appelle.
00:11:35 Et les éleveuses sont évidemment à la fois en colère et très émues.
00:11:38 Vous allez voir.
00:11:39 A tout de suite.
00:11:40 C'est Newsy, les 6h15.
00:11:44 Tout d'abord, le Point Info avec vous,
00:11:46 Chana Lusso, tout ce qu'il faut savoir dans l'actualité ce matin.
00:11:49 Un des quatre otages français a été tué par le Hamas.
00:11:54 Meilleur Habib, député LR des Français établis à l'étranger,
00:11:57 il a annoncé cette nuit sur Twitter.
00:11:58 Il a révélé son identité.
00:12:00 Il s'agit d'Elia Toledano, un jeune homme de 21 ans,
00:12:04 enlevé pendant la Rev Party le 7 octobre dernier avec son ami Mihachem.
00:12:08 Les atteintes à la laïcité à l'école sont en hausse ces derniers mois.
00:12:13 1034 signalements ont été recensés en septembre, 1812 en octobre.
00:12:18 C'est l'annonce du ministère de l'Éducation nationale hier soir
00:12:21 qui note un ralentissement le mois dernier avec seulement 460 signalements.
00:12:25 Et dans ce bilan, Gabriel Attal révèle deux avancées,
00:12:29 une vraie libération des signalements et la vaïa devenu un phénomène ultra minoritaire.
00:12:33 Et puis l'ARS Grand Est active le plan blanc dans le Haut-Rhin et le Bas-Rhin en Alsace.
00:12:39 Touché par une épidémie de bronchiolite et le retour de la grippe et du Covid,
00:12:43 la situation est très tendue dans les hôpitaux de ces départements.
00:12:46 Il manque de lits pour accueillir les patients.
00:12:49 L'activation d'un plan blanc permet au directeur d'établissement de s'y réorganiser,
00:12:53 par exemple en déprogrammant des opérations considérées comme non-urgentes.
00:12:56 Des médecins français à Gaza,
00:13:00 ils sont allés apporter leur soutien au personnel médical sur place
00:13:03 pour soigner les militaires israéliens blessés dans les combats.
00:13:06 Notre équipe a pu suivre le docteur Lelouch, un ORL français.
00:13:11 Ils collectent et apportent du matériel médical sur les zones de front.
00:13:14 Reportage de nos envoyés spéciaux Stéphanie Rouquier et Antoine Esteve.
00:13:20 Le docteur Lelouch nous donne rendez-vous dans un ancien hangar agricole,
00:13:23 au milieu d'un kibbutz transformé en camp retranché à la frontière avec Gaza.
00:13:27 La zone de guerre est toute proche.
00:13:29 Il est venu livrer du petit matériel pour les soldats.
00:13:31 Ce sont des dons d'associations françaises.
00:13:34 On leur apporte certaines choses dont ils ont besoin,
00:13:38 certains médicaments parfois, des atels,
00:13:41 des choses qui servent en plus de ce qu'ils ont déjà.
00:13:44 Le petit plus du jour, c'est ce sac médical conçu spécialement pour les zones de combat.
00:13:49 Il est rempli, il est...
00:13:52 La chose se défend très facilement, amovible.
00:13:55 On a fait coudre ça en plus pour mettre des choses qui sont étanches.
00:14:00 On a des poches et en plus, ce sac peut se mettre sur un gilet pare-balles.
00:14:05 Ce qui a auparavant été compliqué pour un médecin d'avoir sa trousse,
00:14:09 son gilet, son gilet pare-balles, son casque.
00:14:11 Là, avec ça, il peut tout faire.
00:14:13 Deux équipes médicales rentrent de la bande de Gaza.
00:14:15 Ils ont évacué plusieurs blessés sur place.
00:14:18 Il y a des endroits où on ne peut pas sortir les blessés,
00:14:20 même avec des véhicules légers.
00:14:21 On doit attendre les hélicoptères,
00:14:23 on doit attendre des véhicules blindés pour sortir les blessés.
00:14:27 Et on amène notre savoir-faire ici aussi.
00:14:30 Là, pour le bien-être de nos soldats.
00:14:38 Les échanges de tirs et les explosions dehors,
00:14:40 de l'autre côté de la frontière, nous rappellent la proximité des combats.
00:14:43 Les équipes de l'adjudant Shalom se rendent dans Gaza au moins deux fois par jour.
00:14:47 Ils doivent assurer leur propre sécurité.
00:14:50 En début de semaine, ils ont dû riposter face à une attaque de commando du Hamas,
00:14:53 cachée dans un tunnel.
00:14:55 Ici, le soignant est un soldat avant tout.
00:15:00 - Voilà, et puis je vous rappelle cette information qu'on vous donnait
00:15:02 dès le début de ce journal.
00:15:05 L'armée israélienne annonce avoir récupéré dans la bande de Gaza
00:15:09 et ramené en Israël la dépouille du Français et Israélien Elia Toledano,
00:15:15 qui avait été fait otage par le Hamas lors de l'attaque du 7 octobre.
00:15:21 Elia Toledano, qui avait 28 ans, son corps a donc été récupéré
00:15:26 par les forces spéciales de l'armée israélienne et rapatrié en Israël.
00:15:32 On va parler à présent d'un appel, un appel émouvant de deux éleveuses,
00:15:36 on change totalement de sujet, de deux éleveuses de Husky,
00:15:40 qui se sont fait voler sept de leurs chiots.
00:15:42 - L'insécurité à la campagne, des vols à la campagne,
00:15:45 ça s'est passé dans la nuit dimanche dernier,
00:15:49 de dimanche à lundi, directement au sein de l'élevage en Gironde.
00:15:52 - Les bébés n'ont qu'un mois et dix jours,
00:15:54 ce qui veut dire qu'ils ont besoin d'être auprès de leur mère.
00:15:57 Les éleveuses ont porté plainte.
00:15:58 Des propos recueillis par Tony Pitaro.
00:16:02 - Cinq jours qu'une mère et sa fille sont sans nouvelles de leurs sept chiots.
00:16:06 Un vrai déchirement pour ces éleveuses.
00:16:08 - J'étais au téléphone et ma mère me dit que
00:16:12 le chalet où étaient les chiots est ouvert.
00:16:15 Ce qui est étrange parce qu'on ne l'ouvre jamais entièrement,
00:16:18 et encore moins avec ce temps.
00:16:20 On sait que les chiots de un mois ne s'écartent jamais de la mère.
00:16:24 Donc même s'ils étaient sortis d'eux-mêmes, ils seraient à côté.
00:16:27 Ça peut être qu'un vol en fait.
00:16:28 Un chien de cette race se vend en moyenne 1200 euros.
00:16:32 Parmi les disparus, l'un d'entre eux souffre d'un retard de croissance,
00:16:35 ce qui brise le coeur de Chloé.
00:16:37 - Ma petite crevette, celle qui est vraiment
00:16:39 deux à trois fois plus petite que ses frères et soeurs,
00:16:43 elle, si elle n'a pas les soins qu'il faut, ni sa mère,
00:16:46 je doute qu'elle survive, même si elle est en intérieur ou quoi.
00:16:49 Plus les jours passent, et plus je sais qu'ils peuvent avoir passé la frontière,
00:16:53 je sais qu'ils sont peut-être morts,
00:16:54 je sais qu'ils ont peut-être déjà trouvé des familles,
00:16:57 et que ces personnes-là, même si elles sont au courant que les chiots ont disparu,
00:17:01 elles les ont.
00:17:03 On ne sait pas.
00:17:05 On est vraiment... L'ignorance, c'est pire que tout.
00:17:08 J'espère que si quelqu'un les trouve, il les reconnaîtra
00:17:12 et me contacte par la suite.
00:17:14 Chloé et sa mère ont lancé un appel sur les réseaux sociaux pour les retrouver
00:17:19 et veulent malgré tout garder espoir.
00:17:21 - Voilà, si vous avez des informations, vous prévenez les gendarmes.
00:17:31 Mais voilà, il y a cet appel qu'on diffuse ce matin dans la matinale de CNews.
00:17:35 Je vous pose cette question, racontez-nous,
00:17:37 est-ce que vous avez déjà renoncé à des sorties à cause de l'insécurité ?
00:17:40 Pourquoi je vous pose cette question ?
00:17:41 Parce qu'il y a une étude du ministère de l'Intérieur
00:17:45 qui dit qu'une femme sur quatre renonce à sortir de chez elle
00:17:48 pour des questions d'insécurité.
00:17:50 En Ile-de-France, un quart des habitants se sentent en insécurité.
00:17:53 Est-ce que vous avez déjà renoncé à sortir un soir ?
00:17:56 Est-ce que vous ne vouliez pas rentrer en transport en commun tard le soir ?
00:18:00 Ou est-ce que vous avez renoncé à vous rendre dans certains quartiers
00:18:04 à cause de craintes en termes de sécurité ?
00:18:06 Vous flashez le QR code, vous témoignez, vous passez à l'antenne.
00:18:10 On dit les choses sur CNews, évidemment.
00:18:13 6h21, dans un instant, on va parler économie.
00:18:15 On va parler de la voiture électrique à 100 euros par mois.
00:18:17 Pour qui et comment ?
00:18:19 Tous les détails avec l'homique Guillaume.
00:18:21 A tout de suite.
00:18:21 L'économie, on parle de la voiture à 100 euros par mois.
00:18:29 La voiture électrique, on en sait quasiment tout ce matin.
00:18:33 L'homique Guillaume.
00:18:34 Oui, alors d'abord Romain, ce qui est important,
00:18:35 c'est qu'on parle de leasing social.
00:18:37 Deux mots qui comptent.
00:18:38 Leasing d'abord, on ne va pas acheter une voiture pour 100 euros par mois,
00:18:41 mais on va la louer pour 3 ans.
00:18:44 Ensuite, social, l'offre est réservée aux ménages les plus modestes.
00:18:47 Un site lancé aujourd'hui va permettre de savoir si vous êtes éligible.
00:18:50 Alors, il faut en gros que votre revenu fiscal de référence par part
00:18:53 soit inférieur à 15 400 euros par an.
00:18:56 Ça veut dire qu'il faut gagner moins de 3000 euros par mois à deux avec un enfant.
00:19:00 Il faut que vous habitiez à plus de 15 kilomètres de votre lieu de travail
00:19:04 ou que vous fassiez plus de 8000 kilomètres par an en voiture
00:19:07 dans le cadre de votre activité professionnelle.
00:19:10 Bonjour l'usine à gaz.
00:19:11 Si ça vous intéresse et si vous rentrez dans les critères,
00:19:14 il va falloir faire vite, très vite, parce que la règle, c'est premier arrivé,
00:19:17 premier servi et il n'y a qu'un nombre de limités de voitures à ce prix.
00:19:21 20 000 euros par an.
00:19:22 Tout ça est extrêmement compliqué, mais c'était une promesse d'Emmanuel Macron,
00:19:26 promesse de campagne qu'il a voulu tenir, quoi qu'il en coûte.
00:19:30 Alors, quelles sont les voitures proposées à 100 euros?
00:19:33 Alors, la liste n'est pas encore totalement définie,
00:19:34 parce qu'évidemment, ce n'est pas l'État qui va vous louer une voiture.
00:19:37 Ce sont les banques, les constructeurs, les spécialistes de la location longue durée.
00:19:41 Parmi les véhicules concernés, on sait qu'il y aura la nouvelle Citroën IC3,
00:19:44 la Renault Twingo E-Tech, la Mégane E-Tech, la Peugeot E 208 et E 2008,
00:19:49 ou encore les Opels Corsa et Mokka électriques.
00:19:51 Les prix vont varier en fonction du modèle.
00:19:53 Ça va démarrer autour de 40 euros pour la Renault Twingo,
00:19:56 54 euros pour la Citroën IC3 hors assurance
00:20:01 et jusqu'à 149 euros par mois pour la Peugeot E 2008.
00:20:04 Oui, parce que dans le leasing à 100 euros,
00:20:06 c'est l'annonce qui compte avec le chiffre.
00:20:08 Mais dans la réalité, certains modèles seront plus chers.
00:20:11 Et tout ça, je le répète, sans assurance, l'assurance du prêt,
00:20:14 puisque le leasing, c'est une forme de crédit.
00:20:17 Et puis l'assurance, évidemment, du véhicule.
00:20:19 Tout ça peut quand même faire grimper la note.
00:20:20 Attention, certaines marques proposent déjà des véhicules avec un loyer autour de 100 euros.
00:20:25 Oui, sauf que ces marques demandent un apport avant ce loyer,
00:20:29 parfois plusieurs milliers d'euros.
00:20:30 Là, il n'y a pas besoin d'apport.
00:20:32 C'est magique, enfin pour le bénéficiaire,
00:20:33 parce qu'évidemment, tout ça a un coût et pas petit, ce coût.
00:20:37 C'est l'État, en réalité, qui va financer l'équivalent de cet apport.
00:20:41 Ça représente 13 000 euros par véhicule,
00:20:44 multiplié par 20 000 bénéficiaires.
00:20:46 Faites le calcul, ça fait 260 millions d'euros en 2024,
00:20:51 sans compter le coût de la borne de le recharge,
00:20:53 si vous l'installez chez vous, 1100 euros en plus.
00:20:55 Mais là encore, l'État généreux prend 500 euros à sa charge grâce à un crédit d'impôt.
00:21:00 On parle donc, si vous avez fait le calcul et si vous avez suivi,
00:21:03 de plusieurs milliers, millions de coûts pour l'État
00:21:07 pour financer en tout 20 000 voitures électriques
00:21:09 sur 1,6 million de véhicules vendus par an en France.
00:21:13 Le tout pour une location de trois ans seulement,
00:21:16 pour des bénéficiaires quasi tirés au sort,
00:21:18 puisqu'il n'y en aura pas pour tout le monde.
00:21:20 Mais bon, que voulez-vous ?
00:21:21 C'est le coût d'une promesse tenue,
00:21:24 ce qu'on pourrait appeler peut-être un caprice présidentiel.
00:21:26 Un caprice présidentiel, une usine à gaz,
00:21:29 une solution à la française.
00:21:30 13 000 euros par voiture pour trois ans, je ne sais pas si vous vous rendez compte.
00:21:33 Et ce matin, j'entendais sur une grande radio la question qu'on posait.
00:21:37 Est-ce qu'il faudrait élargir ce dispositif à tout le monde ?
00:21:41 Vous vous rendez compte de la folie ?
00:21:43 On n'a aucune idée de ce que ça coûte.
00:21:44 13 000 euros.
00:21:45 Une grande radio de service public ?
00:21:47 Non, mais...
00:21:49 Un pignon de langue, comme il le reste.
00:21:51 Merci beaucoup.
00:21:53 Merci beaucoup, Lomique Guillot.
00:21:55 C'est très, très clair.
00:21:56 6h27, le temps, on commence avec la météo des neiges.
00:21:59 Retrouvez votre programme avec Photobox.
00:22:06 Photobox, de nouvelles aventures nous attendent.
00:22:08 La météo des neiges.
00:22:10 Les températures observées étaient bien basses dans les Pyrénées,
00:22:13 notamment à Cauteret.
00:22:14 Attention pour une balade en station avant l'ouverture des pistes.
00:22:17 Le risque d'avalanche est élevé de niveau 3 à 4 sur 5.
00:22:21 Encore 15 centimètres au moins de neige supplémentaire tombé ce jeudi à Courchevel.
00:22:25 Après les 8 centimètres du 13 décembre,
00:22:27 le risque d'avalanche reste important sur le relief alpin.
00:22:30 Les températures étaient largement négatives à Tignes.
00:22:32 Nous terminons par les Menuires.
00:22:34 83 nouveaux centimètres de neige tombés ces dernières heures
00:22:37 après les 68 centimètres mercredi avant la saison de ski à venir.
00:22:41 C'était votre programme avec Photobox.
00:22:47 Photobox, de nouvelles aventures nous attendent.
00:22:49 Le temps, Alexandre Ablan.
00:22:53 Votre programme avec Groupe Verlaine.
00:22:55 Rénovation globale avec aide de l'Etat
00:22:57 pour améliorer la performance énergétique de votre logement.
00:23:00 groupeverlaine.com
00:23:01 Alexandre, on est vendredi, quel est le programme du week-end ?
00:23:05 Je sais que ça va vous faire plaisir, Chana.
00:23:06 Le temps va rester calme et plutôt ensoleillé, en tout cas dans le sud,
00:23:09 puisque sur les régions du nord, on va retrouver un temps assez brumeux, assez nuageux.
00:23:13 On a ce qu'on appelle une patate anticyclonique.
00:23:16 En météo, ça veut dire que les perturbations ne passent pas.
00:23:18 Donc le temps restera plutôt calme.
00:23:20 Mais attention, puisque cet anticyclone d'hiver a tendance à plaquer
00:23:23 les nuages au sol, le temps va rester assez nuageux.
00:23:26 On aura un peu plus de soleil samedi que dimanche.
00:23:29 Et puis les températures vont un peu baisser.
00:23:30 Mais rassurez-vous, pas de grand froid à l'horizon.
00:23:32 Températures qui vont retrouver des niveaux conformes au normal de saison.
00:23:36 Alors ce matin, temps très nuageux, brumeux également,
00:23:38 avec du brouillard sur la façade ouest ou encore du côté de la Bourgogne.
00:23:41 Plein soleil en revanche autour du golfe du Lyon,
00:23:44 mais au prix d'un vent assez fort.
00:23:45 Et dans l'après-midi, petit à petit, les nuages se dissipent.
00:23:48 Ils vont rester néanmoins nombreux sur le nord-est ou encore sur la façade ouest,
00:23:51 avec un temps toujours assez brumeux.
00:23:53 Beaucoup d'humidité dans les basses couches.
00:23:54 Maintien du vent également en Méditerranée.
00:23:56 Côté températures, ça baisse un peu, mais ça reste globalement assez doux,
00:24:00 avec 7 degrés à Paris ce matin ou encore 10 degrés pour le Pays Basque.
00:24:03 Et dans l'après-midi, les températures se rapprochent petit à petit de niveau
00:24:07 conforme au normal de saison.
00:24:09 9 degrés du côté de Paris, 7 degrés à Nancy, 8 degrés pour nos amis
00:24:12 Bourguignon et localement quand même jusqu'à 17 degrés à Ajaccio ou encore à Nice.
00:24:17 C'était votre programme avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux photovoltaïques
00:24:22 garantie à vie avec contrat de maintenance.
00:24:24 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:24:26 C'est nous, il est 6h30, vous regardez La Matinale à la une ce matin.
00:24:31 Plus d'une femme sur quatre renonce à sortir seule de chez elle.
00:24:35 Une étude du ministère de l'Intérieur révèle des chiffres inquiétants
00:24:39 sur l'insécurité en France.
00:24:41 Nous vous donnerons plus de détails dans ce journal et je vous poserai la question,
00:24:44 est-ce que vous vous sentez assez protégée ?
00:24:48 Un des quatre otages français du Hamas dont on était encore sans nouvelles est décédé.
00:24:54 L'annonce a été faite par Saal ce matin, l'armée israélienne.
00:24:58 Il s'agit d'Elia Toledano, il avait 28 ans.
00:25:01 On sera en direct avec Lisbeth Kimounenot correspondant
00:25:06 et nos envoyés spéciaux sur place.
00:25:08 Un adolescent de 14 ans a poursuivi des élèves avec un cutter en criant à l'agbar.
00:25:15 C'était hier au collège de la Maurigny à Saint-Omer dans le Pas-de-Calais.
00:25:19 Que s'est-il passé ? On va vous raconter.
00:25:21 Bruno Le Maire recadré sèchement par Elisabeth Borne.
00:25:24 Bruno Le Maire qui avait donné son point de vue,
00:25:27 vous savez on vous en parlait hier sur la loi immigration.
00:25:29 Sortant de son domaine de responsabilité, il est ministre des Finances.
00:25:32 Elisabeth Borne lui a demandé de s'occuper du déficit plutôt que de ce qu'il ne le regarde pas.
00:25:37 Vous allez voir, on va en parler avec vous Gautier Lebrecht.
00:25:39 Un plan blanc activé en Alsace alors que la campagne de vaccination contre la grippe
00:25:43 range son frein et ne décolle pas.
00:25:47 Les hôpitaux sont mis à l'épreuve par de nombreux cas de broncolite, de grippe et de Covid-19.
00:25:54 Le ministre de la Santé ainsi que les Français à se faire vacciner.
00:25:58 Plus d'une femme sur quatre renonce à sortir seule de chez elle.
00:26:02 C'est ce que révèle une étude du ministère de l'Intérieur sur l'insécurité en France.
00:26:06 Une sur quatre, c'est énorme.
00:26:08 Parmi les autres chiffres marquants, la moitié des Français redoutent d'être cambriolés.
00:26:12 40% craignent d'être victime d'une agression physique et 38% de vol ou de raquettes.
00:26:18 Tous les détails avec Adrien Spiteri.
00:26:19 C'est l'un des chiffres les plus marquants de ce rapport sur le sentiment d'insécurité en France.
00:26:26 Une femme sur quatre renonce à sortir seule de chez elle, en cause,
00:26:31 les craintes d'être harcelée ou agressée sexuellement par exemple.
00:26:35 Autre enseignement de cette étude du ministère de l'Intérieur,
00:26:38 18% des Français déclarent se sentir en insécurité dans leur quartier ou leur village.
00:26:44 Le chiffre monte à 25% pour les habitants de l'agglomération parisienne.
00:26:49 Mais alors, quelles sont les principales craintes des Français ?
00:26:53 50% s'inquiètent d'être cambriolés,
00:26:56 40% craignent d'être victime d'une agression physique,
00:27:00 38% de subir un vol ou du raquette.
00:27:03 Enfin, plus d'un Français sur deux, 56% des Français au total,
00:27:08 sont globalement satisfaits de l'action nationale des forces de l'ordre.
00:27:11 Voilà, je vous pose la question ce matin,
00:27:15 est-ce que vous avez déjà renoncé à sortir de chez vous,
00:27:18 seul, le soir ou pas d'ailleurs ?
00:27:20 Est-ce que vous avez déjà renoncé à aller dans un quartier,
00:27:22 que vous soyez un homme ou une femme d'ailleurs ?
00:27:24 Est-ce que, comment est-ce que vous le ressentez,
00:27:27 la ressentez cette insécurité, comment vous la vivez ?
00:27:31 Racontez-nous, témoignez ce matin.
00:27:34 Vous flashez le QR code avec votre téléphone, votre smartphone,
00:27:37 vous racontez et vos témoignages peuvent passer à l'antenne à 7h30 et à 8h30.
00:27:42 Vous connaissez le principe, bien sûr.
00:27:45 Un des quatre otages français a été tué par le Hamas, Meir Habib,
00:27:49 député Les Républicains des Français établis à l'étranger,
00:27:52 l'a annoncé cette nuit sur Twitter et ça a été confirmé
00:27:55 il y a quelques instants par l'armée israélienne.
00:27:57 Il s'agit d'Elia Toledano, qui avait 28 ans,
00:28:01 Lisbeth Kemoun était en direct avec nous à 6h.
00:28:05 Donc Elia Toledano, 28 ans, il avait été pris comme otage avec son amie,
00:28:10 sa meilleure amie Mia Chem lors du festival Nova.
00:28:15 Sa famille n'avait aucune nouvelle de lui
00:28:17 depuis qu'il avait été pris en otage le 7 octobre.
00:28:20 La preuve, son frère Daniel était justement à Paris cette semaine
00:28:24 pour remercier la France et demander à la France d'agir pour sa libération.
00:28:30 Et on voit bien là-dessus, Romain, tout le calvaire de ces familles d'otages
00:28:35 qui n'ont aucune nouvelle.
00:28:36 La présidente de la Croix-Rouge était hier en Israël
00:28:39 pour rencontrer notamment Benjamin Netanyahou,
00:28:41 qui lui a demandé une fois de plus d'essayer d'avoir des informations
00:28:45 sur les otages qui sont toujours détenus par le Hamas
00:28:48 et de leur permettre de leur rendre visite et de leur donner des médicaments.
00:28:53 Mais ça n'est pas le cas pour l'instant.
00:28:56 Et on sera en direct avec le colonel Rafowitz,
00:28:58 colonel et porte-parole de l'armée israélienne, à 7h30.
00:29:02 Un adolescent de 14 ans poursuit des élèves avec un cutter
00:29:06 en criant "Allah Akbar".
00:29:08 Ça s'est passé au collège de la Maurigny, à Saint-Omer, dans le Pas-de-Calais.
00:29:12 Deux élèves ont été pris à partie et menacés
00:29:14 avant qu'une surveillante n'intervienne, Chana.
00:29:16 Et ce jeune homme est déjà connu des services de police.
00:29:19 Je vous propose d'écouter le porte-parole de la Fédération des parents d'élèves
00:29:21 de l'enseignement public.
00:29:22 Selon lui, ce type d'agression est déjà arrivé dans le passé.
00:29:25 Écoutez.
00:29:26 On a déjà entendu des situations d'élèves qui amenaient des armes,
00:29:31 couteaux, cutters, c'est assez classique, en plus, cutter à l'école.
00:29:34 Et on a déjà eu aussi des situations de rérèglement de compte.
00:29:38 Malheureusement, ce n'est pas nouveau.
00:29:40 Également, le type de cri qui a été prononcé
00:29:44 a déjà été aussi prononcé dans d'autres contextes.
00:29:47 C'est assez difficile aujourd'hui, après l'époque,
00:29:50 après l'assassinat monstrueux de Sadme El-Batti
00:29:54 et plus récemment de Dominique Bernard,
00:29:55 de prendre à la légère ce genre de choses.
00:29:59 On a intérêt justement à prendre très au sérieux,
00:30:02 en espérant justement que ça ne soit pas aussi sérieux que ça.
00:30:05 Elisabeth Borne recadre Bruno Le Maire.
00:30:10 Vous savez, hier matin, on vous en parlait,
00:30:12 le ministre de l'Economie et des Finances,
00:30:13 qui avait donné son avis sur le projet de loi immigration.
00:30:15 Il dit qu'il faut reprendre le texte du Sénat.
00:30:17 Bon, il s'est fait taper sur les doigts.
00:30:18 Il faut dire que ce n'est pas son sujet.
00:30:20 Il est ministre de l'Economie et des Finances.
00:30:23 Gauthier Lebrecht, ça n'a pas plu du tout à la première ministre,
00:30:26 qui lui a dit "Occupe-toi de tes affaires".
00:30:28 C'est un euphémisme, Romain.
00:30:29 Elle réunissait plusieurs de ses ministres hier soir à Matignon
00:30:33 pour une réunion visiblement très, très tendue.
00:30:35 Et les hostilités ont commencé par Bruno Le Maire.
00:30:38 Elle lui aurait dit, selon Le Parisien,
00:30:40 "J'invite chacun à mesurer ses propos
00:30:43 et à ne pas interférer dans la discussion
00:30:46 en cours avec les Républicains et la majorité".
00:30:49 Et selon Le Point, elle a dit à plusieurs de ses ministres
00:30:52 plus tôt dans la journée, "J'ai téléphoné à Bruno Le Maire.
00:30:54 Je lui ai rappelé que le déficit en 2023 s'élevait à 4,9% du PIB,
00:30:59 qu'il devait être ramené à 4,4% et qu'il serait de bon ton
00:31:03 de commencer à s'en occuper".
00:31:04 En gros, mêle-toi de tes affaires.
00:31:07 Occupe-toi à réduire le déficit plutôt que de parler
00:31:10 de l'immigration et d'un projet de loi qui ne te concerne pas.
00:31:12 Alors, pourquoi Bruno Le Maire a fait cela ?
00:31:15 Vous savez qu'il y a toujours une course
00:31:17 à la succession d'Elisabeth Borne.
00:31:19 Gérald Darmanin était parmi les favoris.
00:31:21 Gérald Darmanin, évidemment, avec ce qui s'est passé
00:31:23 avec cette motion de rejet en début de semaine et son texte
00:31:26 sur l'immigration qui a été rejetée et quelque peu à terre.
00:31:29 Donc, qu'est-ce que fait Bruno Le Maire ?
00:31:30 Il l'enjambe pour essayer d'être premier dans cette course
00:31:33 à la succession d'Elisabeth Borne et de montrer qu'il est capable
00:31:36 de parler de tous les sujets.
00:31:38 Mais ça n'a pas du tout plu à la première ministre.
00:31:41 Merci beaucoup, Gauthier Fauder.
00:31:43 C'est vrai que, oui, ce n'est pas son domaine.
00:31:47 Le sujet est assez complexe.
00:31:48 Quand elle a dû découvrir l'interview dans le Figaro,
00:31:50 elle a dû dire "bon, le sujet est assez complexe comme ça,
00:31:53 n'en rajoutons pas".
00:31:54 D'ailleurs, elle a demandé aux ministres,
00:31:56 c'est ce que vous disiez,
00:31:57 elle a demandé aux ministres en réunion de ne pas parler,
00:32:01 de ne plus parler.
00:32:02 Oui, c'est ce qu'on vient de voir, absolument.
00:32:03 C'est ce qu'on vient de voir, c'est les deux déclarations
00:32:04 qu'Elisabeth Borne a rapportées par la presse,
00:32:06 à la fois par Le Point et par Le Parisien,
00:32:08 parce qu'en pleine négociation avec les Républicains,
00:32:09 elle n'a pas besoin que quelqu'un vienne mettre
00:32:12 son petit grain de sel dedans.
00:32:13 Voilà. Du coup, Bruno Le Maire para à New York.
00:32:15 Tiens, ça n'a rien à voir.
00:32:17 Ça n'a rien à voir.
00:32:18 Il va parler de l'attractivité de la France
00:32:20 pendant quatre jours jusqu'à lundi,
00:32:21 il a pas mal de...
00:32:22 Voilà, de quoi s'aérer un petit peu et partir loin de Paris.
00:32:25 Ça tombe bien, parfois les agendas sont bien organisés.
00:32:29 Le procès de Monique Olivier.
00:32:31 Hier, l'ex-femme du tueur en série,
00:32:33 Michèle Fourniret, a raconté péniblement
00:32:36 certains détails de la disparition d'Estelle Mouzin.
00:32:40 Monique Olivier, qui a un comportement
00:32:44 scandaleux, certains diront minable.
00:32:46 Et je rappelle que le corps de la petite fille de 9 ans
00:32:48 n'a jamais été retrouvé.
00:32:50 Les informations de Noémie Schultz
00:32:51 qui suit ce procès pour CNews.
00:32:53 L'interrogatoire commence mal.
00:32:55 Pourquoi avez-vous menti jusqu'en 2020 ?
00:32:57 Vous ne racontez rien, s'agace le président.
00:32:59 La méthode n'est pas la bonne et Monique Olivier s'enlise.
00:33:02 Je ne sais pas, je ne sais plus.
00:33:03 Alors son avocat se lève.
00:33:05 Oubliez les mensonges, on s'en fout.
00:33:06 Je voudrais vraiment qu'on accouche de quelque chose
00:33:08 pour la famille.
00:33:09 Allez.
00:33:10 Péniblement, Monique Olivier raconte le moment
00:33:12 où son mari, Michèle Fourniret, lui demande
00:33:14 de venir garder Estelle Mouzin pendant quelques heures.
00:33:17 Je suis choquée et même en colère de voir la petite fille.
00:33:20 Je n'ai pas osé lui parler tout de suite.
00:33:21 Monique Olivier se souvient qu'Estelle était habillée,
00:33:24 qu'elle n'était ni attachée, ni baillonnée.
00:33:26 Alors elle aurait pu partir, s'interroge le président,
00:33:29 suscitant l'incompréhension dans la salle d'audience.
00:33:32 Elle n'était pas très vive, répond Monique Olivier.
00:33:34 Elle m'a dit qu'elle voulait voir sa maman.
00:33:36 Je lui ai dit qu'elle allait bientôt la voir.
00:33:38 Je l'ai emmenée aux toilettes, mais je n'ai pas voulu rester plus.
00:33:40 Ça me faisait de la peine.
00:33:42 La famille d'Estelle n'en saura pas plus sur le calvaire vécu par la fillette.
00:33:45 L'accusé dit ne pas savoir si Michèle Fourniret a obtenu ce qu'il voulait,
00:33:49 c'est-à-dire s'il l'a violée.
00:33:51 Avec une grande dignité, les proches d'Estelle écoutent ce pénible interrogatoire.
00:33:55 Comme pour mettre cette horreur à distance,
00:33:57 le père Eric Mouzin prend des notes.
00:34:00 On va parler à présent de cette arnaque,
00:34:06 l'escroquerie aux faux coursiers.
00:34:08 Une arnaque en deux temps.
00:34:10 D'abord, des individus se faisant passer pour des conseillers bancaires
00:34:14 récupèrent vos données personnelles.
00:34:16 Ensuite, ils prétextent une situation d'urgence
00:34:19 pour vous convaincre de remettre votre carte bleue au coursier
00:34:22 qui va se présenter chez vous.
00:34:23 Il faut faire attention en ce moment.
00:34:25 C'est là que le faux coursier entre en scène devant chez vous.
00:34:28 Il récupère votre carte, son code et va retirer de l'argent au distributeur.
00:34:33 En Ile-de-France, la gendarmerie a enregistré 150 faits cette année.
00:34:36 Toutes les explications de Florian Paume et de Sandra Buisson.
00:34:39 L'arnaque commence le plus souvent par un SMS
00:34:44 vous demandant par exemple de payer une contravention.
00:34:46 Le message renvoie sur un site internet frauduleux
00:34:49 qui vous demande des données personnelles,
00:34:51 dont votre numéro de carte bancaire.
00:34:53 C'est ce qui est arrivé cet été à une femme de 60 ans dans les Yvelines.
00:34:57 Dans un deuxième temps, l'escroc l'appelle.
00:34:59 L'escroc muni de ces informations.
00:35:01 Vous êtes bien Madame X, nez-le, telle date,
00:35:05 avec telle banque, avec tel numéro de carte bancaire,
00:35:08 rentrez dans la première étape.
00:35:10 Et ensuite, on va la mettre en confiance pour lui dire,
00:35:12 écoutez Madame, il faut absolument qu'on récupère votre carte bancaire.
00:35:15 On va vous l'échanger, mais retournez-la
00:35:17 avec le coursier qui va se présenter chez vous.
00:35:19 Après le faux conseiller bancaire,
00:35:21 débarque alors un faux coursier qui récupère carte et code de carte
00:35:25 pour se précipiter dans un distributeur ou faire des achats à distance.
00:35:29 Les escrocs vont les mettre en situation d'urgence
00:35:31 puisque une situation anormale apparaît sur le compte.
00:35:35 Il s'agit d'y remédier immédiatement.
00:35:37 Ils vont maîtriser le langage bancaire,
00:35:39 ils vont être rassurants, ils vont apparaître comme des sauveurs.
00:35:42 La victime des Yvelines a ainsi perdu 6000 euros.
00:35:45 Certains malfaiteurs appellent même en usurpant le numéro de votre banque
00:35:48 et arrivent parfois à soutirer par persuasion un moyen d'accès au compte
00:35:52 pour relever le plafond de retrait bancaire et voler davantage d'argent.
00:35:56 Pour escroquerie au faux coursier,
00:35:58 150 plaintes ont été déposées à la gendarmerie en Ile-de-France cette année.
00:36:03 Voilà, soyez prudents.
00:36:05 6h41, restez bien avec nous.
00:36:07 Dans un instant, on sera en direct avec Claude Moniquet.
00:36:10 On va parler de ces interpellations sur le sol européen
00:36:13 de terroristes qui seraient liés au Hamas.
00:36:16 Est-ce que le Hamas a une possibilité de mener des opérations sur le sol européen ?
00:36:20 On va voir ça avec vous dans un instant.
00:36:22 Claude, restez bien avec nous sur CESA tout de suite.
00:36:24 C'est nous, il est 7h moins le quart.
00:36:29 Merci d'être avec nous.
00:36:30 Tout d'abord, le Point Info.
00:36:31 Tout ce qu'il faut savoir dans l'actualité ce matin, c'est avec vous, Chana Lusto.
00:36:34 Un des quatre otages français a été tué par le Hamas.
00:36:40 Il s'agit d'Elia Toledano, le Franco-Israélien de 28 ans,
00:36:44 avait été enlevé pendant la Rêve Party le 7 octobre dernier
00:36:47 avec son amie Mia Shem.
00:36:48 Sa Halle annonce ce matin que sa dépouille a été récupérée et rapatriée en Israël.
00:36:53 C'est une victoire pour l'Ukraine qui motive et rend plus fort.
00:36:57 C'est ce qu'a déclaré Volodymyr Zelensky
00:36:59 après le feu vert de l'Union Européenne en faveur de l'adhésion ukrainienne.
00:37:02 Viktor Orban n'a finalement pas usé de son droit de veto sur l'adhésion.
00:37:06 En revanche, le Premier ministre hongrois a annoncé cette nuit
00:37:08 s'opposer à une nouvelle aide de 50 milliards d'euros pour Kiev.
00:37:12 Et puis en France, plus d'une femme sur quatre renonce à sortir de chez elle
00:37:17 pour des questions d'insécurité.
00:37:19 C'est ce que révèle une grande étude menée par le ministère de l'Intérieur.
00:37:22 Autre chiffre marquant, en Ile-de-France,
00:37:24 un quart des habitants se sentent en insécurité.
00:37:26 La moitié des Français redoutent d'être cambriolés.
00:37:28 40% craignent d'être victime d'une agression physique
00:37:31 et 38% de vol ou de raquette.
00:37:34 Je vous pose la question ce matin avec le QR code.
00:37:37 Vous flashez le QR code, vous connaissez le principe,
00:37:39 vous enregistrez une vidéo, c'est extrêmement simple.
00:37:42 Est-ce que vous vous êtes déjà senti en insécurité ?
00:37:45 Est-ce que vous vous sentez en insécurité ?
00:37:46 Est-ce que vous avez déjà eu des problèmes d'insécurité ?
00:37:49 Est-ce que vous avez déjà été agressé ?
00:37:51 Est-ce que vous avez déjà renoncé à sortir
00:37:54 parce que vous aviez peur d'aller dans un endroit,
00:37:57 peur de prendre les transports en commun à une heure tardive ?
00:38:00 Vous témoignez, vous flashez le QR code et vous témoignez
00:38:03 et vous passez à l'antenne, c'est important.
00:38:05 Ça se passe comme ça sur CNews.
00:38:07 Huit personnes suspectées d'être liées au Hamas
00:38:10 ont été arrêtées en Europe.
00:38:13 Ces personnes sont soupçonnées d'avoir préparé
00:38:15 des attentats terroristes dans le but de tuer
00:38:17 des civils sur le sol européen.
00:38:19 Hier, deux coups de filet ont été réalisés en Allemagne,
00:38:23 au Danemark et aux Pays-Bas.
00:38:25 Claude Moniquet, spécialiste du terrorisme
00:38:27 et des questions de renseignement, est en direct avec nous.
00:38:29 Bonjour Claude, en direct depuis Bruxelles.
00:38:31 Merci beaucoup d'être avec nous.
00:38:33 Qu'est-ce qu'on sait sur ces interpellations déjà ?
00:38:36 Ce qu'on sait, c'est qu'il y a au minimum deux affaires,
00:38:39 mais qui n'en font peut-être aucune.
00:38:40 D'abord, trois personnes qui ont été arrêtées en Allemagne
00:38:43 après plusieurs mois de surveillance et qui, elles,
00:38:45 sont, d'après les services allemands, liées à la branche armée du Hamas
00:38:50 et qui sont soupçonnées d'avoir préparé un attentat en Europe
00:38:54 contre des cibles juives ou israéliennes.
00:38:56 Et deuxièmement, deuxième vague d'arrestations,
00:38:58 c'est au Danemark, à Copenhague.
00:39:00 Et là, ce sont trois jeunes voyous,
00:39:02 membres d'une bande urbaine extrêmement dangereuse et connue,
00:39:06 Loyal to Familia, LTF,
00:39:08 qui représentent à peu près 430 sympathisants et membres,
00:39:12 qui ont été arrêtés et qui sont également inculpés pour terrorisme
00:39:15 et soupçonnés d'avoir préparé des attentats en Europe.
00:39:18 Ce qu'on ne sait pas, c'est si les deux affaires sont liées.
00:39:21 Hier, on disait que oui.
00:39:22 Ce matin, les Danois disent non, pas du tout.
00:39:24 Mais en fait, il y a un homme qui a été arrêté aux Pays-Bas en même temps
00:39:28 et qui a été lié aux deux groupes.
00:39:30 Donc, il est très probable quand même qu'on est en face d'un réseau international.
00:39:34 En réalité, Claude, la vraie question qu'on se pose, c'est
00:39:38 est-ce que le Hamas a des possibilités,
00:39:41 une possibilité de commettre des attentats sur le sol européen ou pas ?
00:39:46 Eh bien, la réponse, malheureusement, est sans doute oui.
00:39:48 Et c'est ça qui est tout à fait nouveau.
00:39:50 Ce qu'on sait de ce que les Allemands nous disent du groupe qui a été arrêté à Berlin,
00:39:55 c'est que ces gens avaient été commissionnés par des dirigeants
00:39:59 de la branche armée du Hamas vivant au Liban
00:40:01 pour récupérer en Allemagne un stock d'armes enterrées déjà il y a un certain temps,
00:40:06 donc en vue de préparer des attentats.
00:40:08 Et ça, c'est très nouveau.
00:40:09 D'abord, on ne savait évidemment pas que le Hamas avait des armes en Europe.
00:40:12 Et deuxièmement, jusqu'à présent, le Hamas était connu pour utiliser l'Europe
00:40:15 comme une plateforme de propagande et de financement,
00:40:18 pas pour y commettre des attentats.
00:40:20 Et la chose qui est aussi intéressante,
00:40:22 c'est que les renseignements allemands ont été avertis en février,
00:40:25 c'est-à-dire des mois avant l'attaque du 7 octobre.
00:40:28 Ça veut dire qu'il est très probable que le Hamas
00:40:31 préparait à la fois les attentats du 7 octobre
00:40:33 et en même temps prévoyait de les doubler par des attentats en Europe.
00:40:37 Et ça, c'est à la fois très nouveau et évidemment extrêmement inquiétant.
00:40:41 Merci beaucoup, Claude Moniquet.
00:40:43 Merci d'avoir été en direct avec nous sur C News.
00:40:47 Dans un instant, la politique.
00:40:48 On va parler de Gabriel Attal et de Jordan Bardella,
00:40:51 qui affolent les compteurs dans les sondages.
00:40:53 Chacun dans leur camp, évidemment, on en parle avec Gauthier Lebret.
00:40:55 À tout de suite.
00:40:56 Prime à la jeunesse et au discours d'autorité dans les sondages,
00:41:03 en tout cas, Gabriel Attal et Jordan Bardella affolent les compteurs.
00:41:07 C'est ce que je vous disais juste avant la pub.
00:41:08 Gauthier Lebret, les deux hommes deviennent au même moment
00:41:12 deux phénomènes politiques suivis de très, très près.
00:41:16 Absolument. Nous assistons en miroir à l'ascension de deux hommes politiques
00:41:20 quasiment de la même génération.
00:41:21 L'un a 28 ans, l'autre 34.
00:41:24 L'un est président du premier parti d'opposition,
00:41:26 l'autre est ministre de l'Éducation nationale.
00:41:28 Les deux fascinent les médias.
00:41:30 Pas moins de quatre unes de presse la semaine dernière pour Gabriel Attal.
00:41:33 Mais surtout, et c'est le plus important, ils intéressent les Français.
00:41:36 Ça va souvent ensemble, me direz-vous.
00:41:38 Il y a une Bardella mania.
00:41:40 Près d'un Français sur deux dit qu'il ferait un bon Premier ministre de cohabitation,
00:41:44 tout comme il y a un phénomène Gabriel Attal.
00:41:46 Toutes ces décisions sont très populaires.
00:41:48 Interdiction de la baïa, exclusion des harceleurs, fin du tabou sur le redoublement.
00:41:53 Les deux hommes gagnent des points au même moment,
00:41:56 puisqu'au même moment, dans un premier sondage, Gabriel Attal passe devant Édouard Philippe,
00:42:01 quand dans un autre, Jordane Bardella passe devant Marine Le Pen.
00:42:05 Cette concomitance est quand même très étonnante.
00:42:07 On commence donc, vous le voyez, avec le baromètre Ipsos pour le point.
00:42:10 Édouard Philippe n'avait pas quitté la première place depuis trois ans,
00:42:13 depuis qu'il a quitté Matignon.
00:42:16 Il aura fallu attendre le phénomène Gabriel Attal,
00:42:18 qui est en train de faire de son ministère un laboratoire, un tremplin,
00:42:22 comme Nicolas Sarkozy en son temps avec le ministère de l'Intérieur.
00:42:26 L'ancien président avait connu le même phénomène dans le même baromètre.
00:42:30 Le choc d'autorité de Gabriel Attal fonctionne à merveille.
00:42:33 D'ailleurs, au Rassemblement national, on ne s'y trompe pas.
00:42:35 Plusieurs députés, avant même qu'il remplace Papandiaï,
00:42:39 me confiaient "Gabriel Attal, c'est le vrai danger pour nous.
00:42:42 Il ne faudrait pas qu'il soit candidat à la place d'Édouard Philippe".
00:42:45 Alors, dans un sondage IFOP pour Paris Match,
00:42:48 Jordan Bardella passe devant Marine Le Pen.
00:42:50 Exactement, baromètre IFOP pour Paris Match,
00:42:52 Bardella passe devant Marine Le Pen.
00:42:54 Il gagne six points en un mois et 15 places.
00:42:57 Il suscite également beaucoup moins de rejets
00:42:59 que la présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale.
00:43:02 En fait, il est capable d'aller capter un autre électorat,
00:43:04 plus bourgeois, plus Sarkozy, ce qui a longtemps voté à l'UMP,
00:43:07 puis aux Républicains.
00:43:08 Il fascine jusqu'au président de la République.
00:43:10 Son entourage n'en dit que du bien depuis les rencontres de Saint-Denis.
00:43:14 Ils sont rares, mais quelques députés RN ne cachent pas leur envie
00:43:18 de le voir candidat dès 2027.
00:43:20 Marine Le Pen a en plus une épée de Damoclès au-dessus de la tête,
00:43:23 une possible peine pouvant la rendre inéligible
00:43:26 dans l'affaire des assistants parlementaires du RN,
00:43:29 une affaire qui ne concerne pas Jordan Bardella.
00:43:31 Jordan Bardella et Gabriel Attal ont déjà débattu ensemble.
00:43:34 Match nul à chaque fois.
00:43:36 Était-ce des échauffements pour un face-à-face beaucoup plus important ?
00:43:39 L'histoire ne le dit pas encore.
00:43:41 Merci Gauthier Lebret.
00:43:43 Les Français ont élu Emmanuel Macron à l'Élysée alors qu'il n'avait que 39 ans.
00:43:47 Est-ce qu'il serait prêt à voter pour un président de la République
00:43:50 encore plus jeune ?
00:43:51 Gabriel Attal, par exemple, n'aurait qu'un an de moins,
00:43:53 puisqu'il a 34 ans et donc dans 4 ans, il aura 38 ans.
00:43:56 Bon, pour l'instant, c'est de la politique-fiction.
00:43:59 On y est pas.
00:44:00 Et on regarde ces phénomènes qui sont jeunes et qui plaisent aux Français.
00:44:03 En tout cas, voilà, ils font parler.
00:44:04 C'est pour ça que je voulais qu'on en parle ce matin.
00:44:06 Ils font parler, Attal et Bardella.
00:44:09 Bien sûr.
00:44:10 Restez avec nous.
00:44:11 8h10, on sera avec l'invité de la grande interview ce matin,
00:44:15 Nicolas Dupont-Aignan, sur CNews et sur Europe 1.
00:44:19 On va parler du projet de loi immigration.
00:44:20 On va parler de la politique.
00:44:22 Bien sûr, on va parler de l'Ukraine.
00:44:23 Tiens, vous avez vu que l'Ukraine pourrait rentrer dans l'Union européenne.
00:44:27 Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:44:28 C'est une bonne chose ou pas ?
00:44:30 On en parlera avec Nicolas Dupont-Aignan.
00:44:32 Mais tout d'abord, c'est la météo avec Alexandra Blanc.
00:44:36 Votre programme avec Groupe Verlaine.
00:44:38 Rénovation globale avec aide de l'État pour améliorer la performance énergétique
00:44:42 de votre logement.
00:44:43 groupeverlaine.com
00:44:44 Alexandra, les températures vont baisser ce matin.
00:44:49 Oui, températures qui baissent.
00:44:50 Mais attention, Chana, on ne parle pas de grand froid.
00:44:52 On parle de températures qui vont petit à petit retrouver des niveaux
00:44:55 conformes au normal de saison.
00:44:57 Alors, petite baisse quand même par rapport au jour précédent,
00:45:00 avec -3 degrés actuellement pour le Montégois,
00:45:02 -0,6 à Annecy ou encore seulement 1,5 degré à Aix-en-Provence,
00:45:07 tandis que vous avez en moyenne près de 4 degrés à Nancy.
00:45:10 Les températures qui donc sont en baisse aujourd'hui et qui seront
00:45:12 encore un peu plus fraîches ce week-end avec le retour de l'anticyclone.
00:45:16 Quatre départements restent également placés sous surveillance.
00:45:19 On a eu beaucoup d'eau sur le centre-ouest, notamment du côté de la Gironde
00:45:22 ou encore de la Dordogne.
00:45:23 Évidemment, les cours d'eau peinent à redescendre.
00:45:26 On a eu des inondations, notamment un petit peu plus au sud de Bordeaux.
00:45:29 Donc, on retrouve ces quatre départements qui restent placés sous surveillance.
00:45:32 Mais rassurez-vous, si vous êtes sur ces départements,
00:45:35 il n'y aura pas de pluie aujourd'hui puisqu'on va retrouver un temps
00:45:38 beaucoup plus sec.
00:45:39 L'amélioration va commencer à se faire sentir dans le courant de la journée.
00:45:42 Grâce à qui ? Grâce au retour de l'anticyclone.
00:45:44 On va parler en météo de patate anticyclonique qui va durer au moins
00:45:47 jusqu'à mardi, voire mercredi.
00:45:49 Et donc conséquence, un temps calme.
00:45:50 Les perturbations ne passent pas avec cet anticyclone.
00:45:53 Cet anticyclone fait blocage aux perturbations et donc conséquence,
00:45:57 on retrouve ce matin un temps calme.
00:45:58 Mais attention, beaucoup de grisailles puisque l'anticyclone
00:46:00 plaque les nuages au sol.
00:46:01 Donc, beaucoup, beaucoup d'humidité dans les basses couches ce matin.
00:46:05 Dans l'après-midi, on va retrouver également localement des brouillards,
00:46:08 mais aussi un temps assez nuageux sur le nord-est dans l'après-midi.
00:46:11 Et puis, plus vous irez vers le sud, plus vous aurez du beau temps
00:46:13 avec un ciel parfaitement dégagé autour du golfe du Lion.
00:46:16 Les rafales de vent aussi à peu près entre 80 et 90 km/h.
00:46:20 Mistral et Tramontana en Méditerranée et partout ailleurs.
00:46:23 Je vous le disais, parfois un temps assez brumeux, assez nuageux.
00:46:26 On notera que les reliefs, notamment les Alpes,
00:46:29 retrouveront un ciel parfaitement dégagé aujourd'hui,
00:46:32 avec de la douceur prévue ce week-end.
00:46:34 Les températures ce matin, elles baissent un petit peu, on le disait.
00:46:37 1,5 degré avec Saint-Provence, 10 degrés en moyenne pour le Pays basque
00:46:41 ou encore 2 petits degrés pour nos amis Dijonais.
00:46:43 Dans l'après-midi, les températures, elles restent contrastées.
00:46:47 Un petit peu plus de fraîcheur, notamment à Nancy ou encore à Rhodes,
00:46:50 avec seulement 7 degrés, tandis que vous aurez en moyenne 17 degrés à Nice
00:46:55 ou encore à Ajaccio.
00:46:55 La suite du programme, un week-end calme en perspective.
00:46:58 Des nuages le matin avec la présence de l'anticyclone,
00:47:01 du vent en Méditerranée et des températures un petit peu plus hivernales,
00:47:04 notamment dimanche après-midi avec 5 degrés sur le nord.
00:47:08 C'était votre programme avec Groupe Verlaine,
00:47:11 installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:47:15 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:47:17 C'est news, il est bientôt 7 heures.
00:47:20 Vous regardez la matinale à la une ce matin.
00:47:23 Immense peine à l'annonce par les forces armées israéliennes
00:47:26 du décès de notre compatriote Elia Toledano.
00:47:29 Ce sont les mots de Catherine Colonna, la ministre des Affaires étrangères,
00:47:34 à l'annonce de l'armée israélienne qui dit avoir récupéré dans la bande de Gaza
00:47:37 et ramené en Israël la dépouille du franco-israélien Elia Toledano.
00:47:41 Il avait 28 ans.
00:47:42 Il avait été fait otage par le Hamas lors de son attaque sanglante du 7 octobre.
00:47:46 On sera avec Antoine Estève en direct de télévision dans un instant.
00:47:49 À tout de suite, Antoine.
00:47:50 Une expédition punitive dans une cave à Lyon.
00:47:54 Une jeune fille est tombée dans un guet-apens.
00:47:56 Ça s'est passé il y a quelques semaines,
00:47:57 mais la vidéo est devenue virale ces dernières heures sur les réseaux sociaux.
00:48:01 On va vous raconter ce qui s'est passé avec Marine Sabourin,
00:48:04 qui est avec nous en plateau.
00:48:05 À tout de suite, Marine.
00:48:07 L'Europe donne son feu vert aux négociations pour faire rentrer l'Ukraine dans l'Union européenne.
00:48:13 On n'est qu'au début du processus, mais ça suscite déjà beaucoup de réactions.
00:48:17 Vous allez voir.
00:48:19 Et puis nous accueillons le député, les Républicains des Hauts-de-Seine, Philippe Juvin.
00:48:23 Bonjour, Philippe Juvin.
00:48:24 Merci d'être avec nous.
00:48:25 On va parler du projet de loi immigration avec vous dans un instant.
00:48:28 Merci. Merci d'être là et à tout de suite.
00:48:31 Un des quatre otages français a été tué par le Hamas.
00:48:35 Il s'agit d'Elia Toledano.
00:48:37 Ce jeune Franco-Israélien de 28 ans avait été enlevé pendant la rave party
00:48:41 le 7 octobre dernier avec son ami Miachem.
00:48:44 "Immense peine", écrit la ministre française des Affaires étrangères sur Twitter.
00:48:48 "Nous partageons la douleur de sa famille et de ses proches".
00:48:51 On rejoint tout de suite notre envoyé spécial à Tel Aviv, Antoine Estève,
00:48:54 avec Stéphanie Rouquier.
00:48:55 Antoine, ça a la récupéré et rapatrié la dépouille d'Elia en Israël.
00:48:59 Effectivement, l'information officielle est tombée pendant la nuit.
00:49:06 Le jeune Français, Elia Toledano, a effectivement été identifié.
00:49:09 Il a été enlevé par le Hamas, je vous le rappelle, le 7 octobre.
00:49:12 C'était lors du festival de Réim, cette grande rave party à la frontière avec Gaza.
00:49:16 D'après plusieurs sources militaires, son corps a été retrouvé
00:49:19 lors d'une opération des forces spéciales entre les villes de Cagnes et de Gaza City.
00:49:23 Des fouilles minutieuses d'ailleurs ont lieu en ce moment dans plusieurs bâtiments
00:49:26 qui auraient pu accueillir des otages par le Hamas ces derniers jours.
00:49:31 Je vous rappelle que tout cela tombe dans un contexte très particulier en Israël,
00:49:34 avec les négociations qui sont au point mort ici, d'après plusieurs sources officielles.
00:49:38 L'autre information importante, c'est cette déclaration.
00:49:40 "Cette nuit, la guerre sera longue".
00:49:42 C'est l'un des porte-parole du chef d'état-major de l'armée israélienne qui le dit.
00:49:45 Il a expliqué notamment que pour le moment, l'armée israélienne ne contrôlait toujours pas
00:49:49 les centres de pouvoir du Hamas, les administrations
00:49:52 ou encore les centres économiques de la bande de Gaza.
00:49:55 Antoine Esteve, merci beaucoup Antoine.
00:49:57 Et on sera en direct avec le colonel Raffovitz,
00:50:00 porte-parole de l'armée israélienne à 7h30.
00:50:03 Cette agression à Lyon, largement partagée sur les réseaux sociaux.
00:50:06 Agression d'une jeune femme de 16 ans, selon nos confrères de Valeurs Actuelles,
00:50:10 victime de ce qui s'apparente à une expédition punitive.
00:50:15 Les faits se seraient déroulés le 10 octobre dernier vers 18h.
00:50:18 Marine Sabourin, qu'est-ce qui s'est passé ?
00:50:20 Tout commence par une déclaration de la victime début octobre
00:50:23 qui affirme avoir été agressée sexuellement par un certain Yassine,
00:50:26 d'après les informations des journalistes de Valeurs Actuelles.
00:50:28 C'est donc la sœur de ce Yassine qui a voulu se venger
00:50:31 en organisant un guet-apens contre la victime qui serait âgée de 16 ans.
00:50:35 Et vous allez le voir, tout a été pensé par les auteurs de cette agression.
00:50:39 Dès la sortie de l'école, la jeune fille a d'abord été emmenée
00:50:41 par une camarade de classe dans un sous-sol d'un immeuble.
00:50:44 C'est alors que trois autres filles l'attendaient.
00:50:46 Deux d'entre elles vont la frapper pendant de longues minutes
00:50:49 et deux autres vont la filmer.
00:50:50 Une des jeunes filles va la gifler et l'insulter à plusieurs reprises.
00:50:53 La seconde, certainement la sœur de Yassine, une jeune fille voilée,
00:50:56 va ensuite lui asséner plusieurs coups de genoux en pleine tête
00:50:59 et lui arracher les cheveux en lui disant de ne pas reparler de son frère.
00:51:02 La victime est au sol, elle les supplie d'arrêter
00:51:04 et leur propose même de l'argent pour qu'elle cesse de la frapper.
00:51:07 Alors Marine, les auteurs de l'agression vont ensuite prendre la fuite.
00:51:09 Oui, après de longues minutes, la victime va finir par sortir de l'immeuble
00:51:13 après une perte de connaissance.
00:51:14 Mais son calvaire ne s'arrête pas là.
00:51:16 Selon Valeurs Actuelles, l'adolescente aurait été attendue
00:51:18 par un groupe de garçons complices qui auraient voulu lui voler son téléphone.
00:51:22 Une passante qui a vu les faits a appelé les pompiers,
00:51:24 qui ont appelé la police.
00:51:26 La victime a finalement été conduite à l'hôpital
00:51:28 et une plainte a été déposée par son père.
00:51:30 Les auteurs, elles, sont en cours d'identification.
00:51:32 Merci beaucoup Marine Sabourin.
00:51:33 Et sur X, la police nationale et la préfète de région Verne-Uronne-Alpes,
00:51:37 Eduro Ndumande, demandent de ne pas partager cette vidéo
00:51:40 par respect pour la victime et affirment que les autorités compétentes ont été saisies.
00:51:44 En France, plus d'une femme sur quatre renonce à sortir de chez elle
00:51:49 pour des questions d'insécurité.
00:51:50 En Ile-de-France, un quart des habitants se sentent en insécurité.
00:51:54 Ce sont des chiffres qui ressortent d'une grande étude
00:51:55 menée par le ministère de l'Intérieur.
00:51:57 Je vous pose la question, est-ce que vous avez déjà renoncé à sortir de chez vous
00:52:01 pour des questions d'insécurité ?
00:52:03 Est-ce que vous vous sentez en insécurité quand vous sortez,
00:52:05 quand vous êtes dans certains lieux, dans certains quartiers de votre ville ?
00:52:10 Est-ce que vous la ressentez, cette insécurité ?
00:52:13 Est-ce que vous l'avez vécue également ?
00:52:14 Est-ce que vous vous êtes déjà fait agresser ?
00:52:16 Vous témoignez, c'est très important de témoigner, de raconter la réalité.
00:52:21 Vous flashez le QR code qui apparaît à l'écran
00:52:23 et les vidéos passent, vos témoignages passent à 7h30 et à 8h30.
00:52:28 Des tirs de mortier contre des policiers, Chana.
00:52:31 Oui, ça s'est passé mardi soir à Sucy-en-Brie dans le Val-de-Marne
00:52:34 et sur la trentaine de personnes impliquées,
00:52:36 16 ont été interpellées,
00:52:38 tous répartis d'un règlement de compte entre bandes rivales.
00:52:40 Le récit dans ce reportage de Solène Boulan et de Fabrice Elsner sur place.
00:52:45 La vérité est sur les mortiers !
00:52:50 C'est vers 21h ce mardi à Sucy-en-Brie dans le Val-de-Marne
00:52:54 qu'une trentaine de personnes s'est réunie devant le lycée Christophe-Colomb.
00:52:58 Selon nos informations, les policiers ont été visés par des mortiers d'artifice,
00:53:02 comme le montre cette vidéo où se dégage un épais nuage de fumée.
00:53:06 Ce riverain qui a assisté à la scène raconte.
00:53:12 Du coup j'ai vu des fumigènes qui ont pété sur le rond-point,
00:53:15 qui ont mis de la fumée un peu partout, je voyais rien de ma fenêtre.
00:53:17 Puis des jeunes qui ont commencé avec des capuches et des casquettes
00:53:22 qui ont commencé à sortir et à passer à travers le rond-point.
00:53:25 Pas mal de personnes qui sortaient du gymnase aussi,
00:53:28 qui se demandaient ce qui se passait, qui parlaient entre elles,
00:53:32 pendant que les jeunes étaient en train de crier au bout de la rue,
00:53:36 là où ils se sont enfuis.
00:53:37 Selon nos informations, les policiers ont fait appel à des renforts
00:53:40 et procédé à 16 interpellations.
00:53:43 Il n'y a pas eu de blessés ni de dégradations.
00:53:45 Il pourrait s'agir d'un affrontement entre bandes rivales de Boissy-Saint-Léger
00:53:49 et Suissy-Hambry.
00:53:52 Est-ce que l'Ukraine a sa place dans l'Union européenne ?
00:53:55 Je vous pose la question parce que l'UE a donné son feu vert
00:53:59 pour des négociations pour faire rentrer l'Ukraine dans l'Union européenne.
00:54:03 La Hongrie, le chef du gouvernement hongrois, Viktor Orban,
00:54:08 est sorti de la salle à ce moment-là, puisque lui est contre.
00:54:12 Il a obtenu 10 milliards d'euros d'aide.
00:54:14 On dit que ça n'a rien à voir, mais bon, ça a permis de faire passer
00:54:18 l'ouverture des négociations pour l'entrée de l'Ukraine dans l'Union européenne.
00:54:22 Est-ce que vous y êtes favorable ?
00:54:24 Bon, on n'y est pas, mais les négociations vont commencer.
00:54:27 En tout cas, le président ukrainien est ravi,
00:54:28 dit que c'est une victoire pour l'Ukraine qui motive et qui rend plus fort.
00:54:32 Oui, donc Viktor Orban n'a finalement pas usé de son droit de veto.
00:54:35 En revanche, le Premier ministre hongrois a annoncé cette nuit
00:54:37 s'opposer à une nouvelle aide de 50 milliards d'euros.
00:54:40 Pour Kiev, les explications de Marine Sabourin.
00:54:44 La classe politique ukrainienne parle d'un jour historique.
00:54:48 Pour la première fois hier, les dirigeants européens ont réussi à se mettre d'accord
00:54:52 sur l'ouverture de négociations d'adhésion avec l'Ukraine.
00:54:56 Si le Premier ministre hongrois s'opposait largement à cette décision
00:54:59 qu'il jugeait désastreuse pour l'avenir de l'UE,
00:55:02 il a cette fois décidé de s'abstenir.
00:55:05 Je pense que pour cette rencontre,
00:55:10 nous avons fait un grand pas dans la bonne direction.
00:55:12 Et puis, nous avons surpris tout le monde parce que nous avons pu,
00:55:15 en un temps record, prendre une décision très forte sur l'élargissement
00:55:18 en général et en particulier sur l'Ukraine.
00:55:24 De son côté, le président ukrainien souligne une victoire
00:55:27 pour l'Ukraine et pour toute l'Europe.
00:55:29 Nous avons pris la décision d'entamer les négociations d'adhésion à l'Union européenne.
00:55:36 C'est un travail considérable que d'intégrer l'Etat, toutes les institutions,
00:55:39 toutes les normes, tout cela à l'Union européenne.
00:55:42 Mais nous y parviendrons.
00:55:45 En revanche, les dirigeants de l'UE n'ont pas réussi à convaincre la Hongrie
00:55:49 de lever son veto à une nouvelle aide de 50 milliards d'euros en faveur de l'Ukraine,
00:55:53 comprenant 33 milliards de prêts et 17 milliards de dons.
00:55:57 Une nouvelle aide pourtant jugée cruciale à Kiev,
00:55:59 au moment où une aide américaine de plus de 60 milliards de dollars
00:56:03 reste bloquée au Congrès en raison de réticences d'élus républicains.
00:56:07 Le sujet devrait revenir sur la table à l'occasion d'un nouveau sommet début janvier.
00:56:13 Cette information que nous vous donnions dès le début de cette matinale,
00:56:17 dès 6h, un des quatre derniers otages français retenus à Gaza a été tué par le Hamas.
00:56:24 Son corps a été ramené en Israël. Il s'agit d'Elia Toledano.
00:56:29 Le jeune homme de 28 ans avait été enlevé pendant la Raïf party.
00:56:32 Il est donc mort. Il avait été enlevé avec son ami Mia Shem.
00:56:36 On sera dans un instant avec Harold Iman.
00:56:38 Et puis, on est avec Philippe Juvin, député LR des Hauts-de-Seine.
00:56:41 On va parler du projet de loi Immigration.
00:56:44 Qu'est-ce que vous êtes prêts à voter ? Qu'est-ce que vous n'allez pas voter ?
00:56:47 Est-ce qu'on ne fait pas tout un tintamarre pour un texte, en réalité, qui ne va pas régler grand chose ?
00:56:53 On va en parler avec Philippe Juvin, député LR.
00:56:56 A tout de suite. Bon réveil à tous.
00:56:58 C'est News, il est 7h12.
00:57:04 On rejoint Harold Iman, qui est notre journaliste spécialiste des questions internationales.
00:57:08 Bonjour Harold.
00:57:10 Elia Toledano est mort, jeune homme franco-israélien de 28 ans,
00:57:14 qui avait été enlevé par le Hamas le 7 octobre dernier lors de l'attaque du Hamas,
00:57:18 qui a fait 1 200 morts en Israël.
00:57:21 Il était l'un des 4 derniers otages français dont on était sans nouvelles.
00:57:25 L'annonce de sa mort a été faite ce matin par l'armée israélienne pour les familles d'otages.
00:57:30 Harold, ça reste une bataille de tous les jours.
00:57:33 Absolument. Son frère Daniel était à Paris hier.
00:57:37 Nous avons eu le privilège de le rencontrer à CNews.
00:57:41 Il nous a expliqué sa démarche qui était de fédérer toutes les diplomaties du monde,
00:57:51 toutes les organisations civiques du monde, particulièrement en France et généralement dans l'Union européenne,
00:57:58 afin que jamais ces otages ne soient oubliés et que l'on comprenne la nature de ce qui leur est arrivé
00:58:05 et la nature du Hamas, qui est une organisation qui dépend beaucoup de l'argent occidental.
00:58:13 Il a voulu expliquer tout cela et nous a expliqué comment se fait la réinsertion des otages,
00:58:20 qui malheureusement ne concernera plus son frère regretté.
00:58:24 Je vous propose d'écouter un extrait avec sa permission que je viens d'obtenir
00:58:29 de Daniel Toledano à Paris hier soir dans nos locaux pour nous expliquer
00:58:35 un petit peu comment le monde entier devrait faire face à ce fléau du Hamas.
00:58:42 On va l'écouter.
00:58:45 L'Union européenne et l'ONU ont beaucoup de pouvoir.
00:58:51 S'ils tombent d'accord pour enfin dire stop à cette situation et insister sur la libération des otages,
00:58:59 alors le Hamas prendra note. Le Hamas saura qu'il n'a plus d'argent du tout.
00:59:09 Et nous savons tous que cet argent vient de tous les contribuables français,
00:59:12 que cet argent va directement au Hamas.
00:59:20 Alors le consensus entre le Parlement français et le Parlement européen,
00:59:23 entre l'Union européenne et l'ONU peut faire beaucoup,
00:59:26 et certainement beaucoup plus que ce qui a été fait jusqu'à présent.
00:59:34 Et vous voyez donc que Daniel a ce ton rationnel, décidé, humaniste,
00:59:40 quand la plupart des familles des otages, qui étaient des familles très libérales,
00:59:44 tout autour de la bande de Gaza, qui ont été, ironiquement, c'était eux qui ont été visés,
00:59:51 eux qui essayaient d'avoir des relations avec les gens de Gaza.
00:59:54 Donc voilà comment il aborde la chose.
00:59:57 Il n'y a pas trop de pensée de vengeance, mais ils vont finir avec le Hamas.
01:00:01 Et il y a plusieurs moyens, donc le moyen de l'argent.
01:00:04 Et donc voilà, c'est assez triste,
01:00:06 puisqu'il ne savait pas, lui, si son frère était mort ou vivant.
01:00:10 Et nous avons maintenant la triste confirmation.
01:00:13 Merci beaucoup Harold Niman, en direct avec nous ce matin.
01:00:16 Philippe Juvent, on va parler du projet de loi immigration.
01:00:19 Je voulais vous entendre sur ce qu'on vient d'entendre.
01:00:22 Déjà un commentaire.
01:00:24 Le commentaire, c'est qu'on a des Français qui ont été pris en otage par un groupe terroriste.
01:00:29 Et j'attends toujours la cérémonie d'hommage et de soutien public à quelques députés de droite, de gauche,
01:00:35 de la majorité de l'opposition.
01:00:36 Nous avons parrainé des otages.
01:00:38 Moi, j'ai parrainé deux petites filles de trois mois, trois mois, otage, dans un silence absolu.
01:00:45 Nous sommes tous assez déçus de ce silence assourdissant.
01:00:50 La réaction des autorités françaises n'est pas au niveau ?
01:00:53 Quand on a plusieurs Français, parce qu'on dit franco-israélien, franco-israélien,
01:00:57 il y a franco dedans, on est français.
01:01:00 On attend des autorités qu'elles soutiennent publiquement, bruyamment leurs otages.
01:01:04 Et encore une fois, nous trouvons que les familles ont été un peu abandonnées à leur sort,
01:01:08 au moins médiatiquement.
01:01:09 En sous-main, je ne sais pas ce qui se passe, bien sûr.
01:01:11 Oui, donc c'est vraiment très décevant.
01:01:13 Philippe Juvent, le projet de loi immigration et les tractations,
01:01:18 les négociations pour tenter de trouver un texte qui convient à peu près à tout le monde.
01:01:24 Les Républicains veulent le texte du Sénat, le texte qui était sorti du Sénat,
01:01:30 rien que le texte du Sénat, mais sont quand même prêts à quelques concessions ?
01:01:33 Non, mais de toute façon, dans la vie politique, on voit bien que comme il n'y a pas de majorité absolue,
01:01:37 personne n'a la majorité absolue au Sénat, à l'Assemblée, il faut forcément des compromis.
01:01:41 Sur quoi ?
01:01:42 Mais le texte de base, ça doit être le texte du Sénat, parce que sinon, ça ne sert à rien.
01:01:47 Sur quoi ? On verra, il y a une commission mixte paritaire qui se réunit lundi.
01:01:51 Oui, mais il y a une préparation.
01:01:53 Il y a une préparation. La Première ministre a reçu Éric Ciotti, Retailleau et Marlex, Annie Gennevard.
01:02:01 Nous, nous pensons que c'est un tout.
01:02:04 Il y a peut-être quelques dispositions qui auraient été arrêtées par le Conseil constitutionnel pour des raisons de droit.
01:02:11 Peut-être que c'est là-dessus qu'il faut réfléchir et ce n'est pas la peine peut-être de se battre sur des choses
01:02:15 qui de toute façon auraient été retirées de la loi a posteriori.
01:02:19 Vous pensez à l'AME ?
01:02:20 L'Aide médicale d'État.
01:02:21 En tout cas, l'idée n'est pas de supprimer l'Aide médicale d'État, mais de réduire son périmètre et de le mettre à un moyen européen.
01:02:26 Mais pour ça, nous voulons, s'il y a un accord là-dessus, il faudra qu'il y ait un engagement ferme du gouvernement
01:02:33 de revenir ensuite avec une loi spécifique pour l'AME.
01:02:35 D'après la presse de ce matin, lors de la réunion à laquelle vous faisiez allusion hier matin avec la Première ministre,
01:02:43 Bruno Retailleau aurait appelé Gérard Larcher pour lui faire entendre la Première ministre qui s'engage à réformer,
01:02:50 dans les mois qui viennent, l'AME.
01:02:52 Vous en savez plus que moi.
01:02:54 Alors ça c'est le premier point.
01:02:55 Mais je veux dire une chose.
01:02:57 Une fois qu'on aura...
01:02:58 Vous lui feriez confiance à la Première ministre ?
01:03:00 Je ne vais pas... Oui.
01:03:01 Si moi député...
01:03:02 Elle vous dit "on réformera plus tard l'AME".
01:03:04 Moi aussi député, je n'ai pas confiance.
01:03:07 Si les Français n'ont pas confiance dans la parole de la Première ministre, c'est à se jeter par la fenêtre.
01:03:12 Donc s'il y a un engagement, il y a un engagement.
01:03:14 Mais ce que je veux dire, c'est que en commission mixte paritaire, nous allons défendre l'idée qu'il faut le texte du Sénat.
01:03:20 Et aujourd'hui, la difficulté, elle est entre les sénateurs de la majorité et les députés de la majorité.
01:03:25 Parce que je vous rappelle une chose, c'est que le texte du Sénat a été voté par les Républicains, bien entendu.
01:03:29 Mais il a aussi été voté par les sénateurs Renaissance du parti présidentiel.
01:03:34 Donc ça serait très curieux que les députés du parti présidentiel contredisent les sénateurs du parti présidentiel.
01:03:40 Deuxième point, ce texte, nous, nous voulons le faire aboutir dans la version durcie du Sénat.
01:03:46 Ça ne suffira pas.
01:03:48 Il nous faut une modification de la Constitution.
01:03:50 C'est ce que nous avons demandé jeudi dernier, ce qui a été refusé par le gouvernement.
01:03:53 Nous voulons modifier la Constitution.
01:03:55 Pourquoi? Il y a une lettre envoyée au président.
01:03:57 Exactement. Parce qu'aujourd'hui, le risque, c'est que le législateur se voit contredit par le juge européen et français.
01:04:04 Deuxièmement, nous voulons remettre en cause l'accord entre la France et l'Algérie de 68 parce que c'est un accord qui fait
01:04:10 que aucune loi sur l'immigration ne s'applique aux Algériens.
01:04:13 Et puis, quatrième point, il y a évidemment la question de l'Europe et Frontex, l'agence européenne qui ne garde plus nos frontières,
01:04:20 qui est devenue une agence humanitaire, mais pas de garde frontière.
01:04:22 Oui, mais ça, c'est pas dans le texte.
01:04:24 L'accord franco-algérien, c'est pas après.
01:04:26 Mais je veux dire que c'est une première étape.
01:04:28 Et nous, les Républicains, nous nous inscrivons dans la durée.
01:04:31 Pourquoi? Parce que la politique d'immigration française et européenne, européenne aussi, est devenue un désastre.
01:04:36 Pourquoi se battre pour ce texte?
01:04:37 C'est vraiment un texte sur l'immigration.
01:04:40 Ça va vraiment changer quelque chose pour les Français?
01:04:41 Parce que c'est un petit texte pour gérer l'immigration du fait accompli, l'immigration dont on ne veut plus.
01:04:48 C'est à dire que, en réalité, vous gérez, c'est un texte qui va gérer les étrangers qui sont déjà en France.
01:04:54 C'est pas un texte sur l'immigration.
01:04:55 Alors ça, c'était le cas avec le texte initial du gouvernement, effectivement, mais qui pire.
01:05:00 Vous avez raison de le souligner.
01:05:01 Le texte du gouvernement ne diminuait pas l'immigration.
01:05:04 Il était une soupape supplémentaire à la traite.
01:05:08 Il y avait des zones de régulation massive.
01:05:11 Vous avez raison. Le vrai sujet, c'est qu'il faut baisser l'immigration illégale, bien sûr, mais légale aussi.
01:05:17 Et donc, le texte du gouvernement revu par le Sénat, c'est un texte qui durcit les choses et qui était un des outils indispensables.
01:05:25 Quel est l'intérêt politique des LR à voter ce texte?
01:05:28 L'intérêt politique des LR, c'est de l'intérêt politique de la France.
01:05:32 Prenez l'exemple des prestations sociales non contributives.
01:05:35 Par exemple, quand vous entrez sur le territoire d'une manière légale, vous avez immédiatement le droit aux appels, l'aide personnalisée au logement.
01:05:43 Eh bien, nous nous disons non, ça sera cinq ans.
01:05:45 Au bout de cinq ans de présence sur le territoire, ce sont des éléments comme ça qui peuvent changer la donne.
01:05:50 Et nous, nous souhaitons.
01:05:52 Nous ne voulons pas, par exemple, qu'avec 5 millions de chômeurs, on nous explique qu'il faut faire entrer des centaines de milliers de gens pour travailler sur le territoire national.
01:06:00 Pardon, il y a 5 millions de chômeurs en France.
01:06:02 Donnons d'abord du travail à ceux qui en attendent.
01:06:05 - Philippe Jullian, une dernière question.
01:06:06 Si le texte ne passe pas, il n'y a pas d'accord en CMP, en Commission d'exparité, où ce n'est pas voté le lendemain, Gérald Darmanin peut rester à Beauvau ou pas ?
01:06:13 - Oui, enfin, moi, je dissocie les deux.
01:06:16 Vous savez, j'ai été député européen pendant 10 ans et je sais une chose, c'est que dans toutes les démocraties matures où il n'y a pas de majorité absolue, il y a des accords entre la majorité et l'opposition.
01:06:24 Et parfois, il n'y en a pas.
01:06:25 Ce n'est pas un drame.
01:06:26 Je le regretterais.
01:06:28 Mais s'il n'y a pas d'accord, l'indique les gens, comprennent une chose.
01:06:31 Ce n'est pas à cause des Républicains, c'est à cause de la majorité qui n'aura pas su être unie sur ce texte-là.
01:06:36 Nous ne voulons pas d'un petit texte et nous ne voulons pas d'un texte qui aggrave les choses.
01:06:40 Ça, c'est le texte du gouvernement.
01:06:42 Le texte du Sénat, c'est-à-dire des Républicains, va permettre de diminuer l'immigration légale et illégale.
01:06:47 - Merci beaucoup, Philippe Juvin.
01:06:48 Merci d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale de CNews.
01:06:51 Nicolas Dupont-Aignan à 8h10 et le député Renaissance, Ludovic Mendes, à 8h30.
01:06:57 On va continuer à parler de ce qui est en train de se préparer.
01:06:59 On verra si la CMP sera conclusive ou pas lundi.
01:07:02 Il y a même une réunion dimanche.
01:07:04 D'ici là, les téléphones vont chauffer, comme on dit.
01:07:07 Merci beaucoup d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale.
01:07:09 7h22, l'éco, l'économie dans un instant, la malbouffe.
01:07:13 Grande gagnante de l'inflation, les prix augmentent.
01:07:16 Et du coup, les Français achètent de plus en plus de produits de mauvaise qualité, il faut dire les choses.
01:07:22 On va voir ça avec vous, l'homique Guillaume.
01:07:25 A tout de suite.
01:07:26 L'inflation a des conséquences sur notre alimentation.
01:07:30 Avec des prix toujours plus élevés, les Français mangent de moins en moins bien, l'homique Guillaume.
01:07:35 Oui, exactement Romain.
01:07:36 D'abord, ils mangent d'ailleurs de moins en moins tout court en quantité, avec des prix alimentaires qui vont augmenter jusqu'à +25% en deux ans.
01:07:44 Le nombre de produits mis dans les chariots a considérablement diminué.
01:07:48 C'est le cabinet Circana qui suit la consommation des ménages et les achats en grande surface, qu'il dit.
01:07:52 Sur un an, entre octobre 2022 et octobre 2023, sur 313 catégories de produits étudiés et suivis par l'Institut, 236 ont vu leur volume d'achat diminuer.
01:08:03 On parle d'une baisse de la consommation alimentaire qui représente 6% en volume sur un an.
01:08:07 C'est beaucoup.
01:08:08 Imaginez, vous avez aujourd'hui 6% de moins dans votre assiette qu'il y a un an.
01:08:13 Et effectivement, outre la quantité, la qualité des aliments s'est considérablement dégradée.
01:08:17 C'est-à-dire ?
01:08:18 Tous les produits n'ont pas vu leur volume reculer.
01:08:20 Il y a même 77 catégories de produits alimentaires qui ont vu leur vente progresser.
01:08:24 Il s'agit essentiellement de produits transformés, ce qu'on appelle tout simplement de la malbouffe.
01:08:29 Par exemple, les produits à base de volaille, vous savez, les cordons bleus et les nuggets, c'est moins cher que la viande de bœuf.
01:08:36 Eux, ils ont vu leur vente augmenter de 12,3%.
01:08:40 Autre catégorie en hausse, tous les plats cuisinés déshydratés, lyophilisés,
01:08:46 les nouilles chinoises, par exemple, généralement très bon marché.
01:08:48 Là, c'est plus 7,7% de vente.
01:08:51 Et puis aussi les chips.
01:08:52 Alors les chips, leurs prix ont littéralement flambé.
01:08:55 Il y a eu une hausse du coût de la pomme de terre et de l'huile de tournesol.
01:08:59 Et pourtant, les ventes de chips sont en hausse également.
01:09:01 Plus 5,5%, peut-être parce que c'est un aliment qu'on n'a pas besoin de chauffer.
01:09:06 Donc, ça ne nécessite pas d'énergie.
01:09:08 En hausse également, les ventes de pâtes à tartiner, plus 5,4% et de pain de mie.
01:09:12 Là, c'est sans doute un peu moins.
01:09:13 Les Français, dans ce contexte, ont besoin de nourriture un peu doux,
01:09:17 et rien de mieux qu'une tartine avec de la pâte à tartiner pour se consoler.
01:09:22 - Et pour les fêtes, les Français vont-ils quand même se faire plaisir ?
01:09:25 - Alors ça, malheureusement, ce n'est pas dit.
01:09:27 Un sondage montre que 36% des Français prévoient de faire un repas plus simple
01:09:31 pour limiter les dépenses au moment du réveillon.
01:09:33 Il y en a même 17% qui comptent réduire le nombre d'invités pour maîtriser leur budget.
01:09:38 La liste ne va pas être évidente à faire.
01:09:40 Illustration de tout cela, ces dernières semaines, ce sont les produits de fête
01:09:43 qui ont vu leur vente le plus reculer.
01:09:46 Les ventes de foie gras ont baissé de 29% et les ventes de champagne de 18%.
01:09:50 D'ici à ce que pour le réveillon, on serve des nuggets et de la pâte à tartiner,
01:09:54 il n'y a qu'un pas.
01:09:55 - Pas en même temps ?
01:09:57 - Pas en même temps, non.
01:09:59 Déjà pas très bon, donc en même temps...
01:10:01 - Allez, non, plus sérieusement, effectivement, oui, c'est une vraie tendance
01:10:04 et c'est pour ça qu'il fallait en parler ce matin.
01:10:06 - Ça a des conséquences, tout de même.
01:10:08 - Il fallait en parler ce matin.
01:10:10 - Ça a des conséquences, toutes ces hausses de prix sur la qualité de l'alimentation.
01:10:13 - Merci Lomique, le temps et on commence avec la météo des neiges.
01:10:17 - La météo des neiges.
01:10:28 Les températures observées étaient bien basses dans les Pyrénées, notamment à Cauteret.
01:10:32 Attention pour une balade en station avant l'ouverture des pistes.
01:10:35 Le risque d'avalanche est élevé de niveau 3 à 4 sur 5.
01:10:38 Encore 15 centimètres au moins de neige supplémentaire tombé ce jeudi à Courchevel.
01:10:43 Après les 8 centimètres du 13 décembre, le risque d'avalanche reste important sur le relief alpin.
01:10:48 Les températures étaient largement négatives à Tignes.
01:10:50 Nous terminons par les Menuires.
01:10:52 83 nouveaux centimètres de neige tombés ces dernières heures après les 68 centimètres mercredi,
01:10:57 avant la saison de ski à venir.
01:11:02 - C'était votre programme avec Photobox.
01:11:05 Photobox, de nouvelles aventures nous attendent.
01:11:08 - Le temps Alexandra Blanc.
01:11:12 - Votre programme avec Groupe Verlaine.
01:11:15 Rénovation globale avec aide de l'Etat pour améliorer la performance énergétique de votre logement.
01:11:19 groupeverlaine.com
01:11:21 - La météo avec vous Alexandra, et un temps calme aujourd'hui grâce à qui ?
01:11:25 - Eh bien grâce à l'anticyclone ma chère Shana.
01:11:27 Un retour de cet anticyclone qui va nous protéger et engendrer un temps plutôt calme,
01:11:31 mais souvent nuageux avec des températures qui vont légèrement baisser ce week-end.
01:11:35 Au programme ce matin, un temps nuageux sur les trois quarts du pays,
01:11:38 excepté en Méditerranée où le ciel est dégagé grâce au prix du Mistral et de la Tramontane.
01:11:43 Dans l'après-midi, petit à petit, les nuages se dissipent.
01:11:45 On aura localement quelques bancs de brouillard sur la façade ouest,
01:11:48 quelques nuages également en remontant vers la Lorraine et vers l'Alsace.
01:11:51 Maintenant du vent en Méditerranée, côté température.
01:11:53 Ça reste contrasté, plutôt doux sur le Pays Basque avec 10 degrés ce matin
01:11:57 contre deux petits degrés à Nancy ou encore à Dijon.
01:12:00 Et dans l'après-midi, la douceur se maintient encore sur la côte d'Azur avec 17 degrés
01:12:04 contre seulement 7 degrés à Nancy ou encore du côté d'Eurodes.
01:12:08 - C'était votre programme avec Groupe Verlaine,
01:12:11 installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
01:12:15 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:12:17 - C'est nous, il est 7h30. Merci d'être avec nous à la Une ce matin.
01:12:22 Immense peine à l'annonce par les forces armées israéliennes du décès de notre compatriote Elia Toledano.
01:12:29 C'est ce qu'a écrit Catherine Colonna, la ministre des Affaires étrangères,
01:12:33 à l'annonce par l'armée israélienne de la mort de cet otage du Hamas franco-israélien.
01:12:39 Il avait 28 ans. Le colonel Olivier Rafović, porte-parole de l'armée israélienne, sera en direct avec nous.
01:12:45 Plus d'une femme sur quatre renonce à sortir seule de chez elle.
01:12:50 Des chiffres inquiétants sur l'insécurité en France dans une étude du ministère de l'Intérieur.
01:12:55 Depuis ce matin, nous vous posons la question. Est-ce que vous vous sentez assez en sécurité en France ?
01:13:01 On va diffuser vos réponses dans un instant.
01:13:04 Huit individus suspectés d'être liés au Hamas ont été arrêtés en Europe.
01:13:09 Ils sont soupçonnés d'avoir préparé des attentats terroristes sur le sol européen.
01:13:14 Claude Moniquet, spécialiste du terrorisme et des questions de renseignement, sera avec nous pour en parler.
01:13:18 Un des quatre derniers otages français a été tué par le Hamas.
01:13:23 Il s'agit d'Elia Toledano, jeune homme de 28 ans qui avait été enlevé pendant la rave-party le 7 octobre dernier.
01:13:30 Avec son ami Miashem Tzahal annonce ce matin que sa dépouille a été rapatriée en Israël.
01:13:36 Olivier Rafović, porte-parole de l'armée israélienne, est en direct avec nous.
01:13:39 Bonjour Olivier Rafović, merci d'être avec nous.
01:13:41 Qu'est-ce que vous pouvez nous dire sur les circonstances de la découverte du corps d'Elia Toledano ?
01:13:48 Une question spéciale de Tzahal par rapport à une information des services de renseignement de l'armée israélienne
01:13:57 qui nous permet de savoir exactement ce qui se passe.
01:14:01 Avec cette opération, on a ramené le corps de l'otage Elia Toledano.
01:14:09 C'est une opération que nous menons quand nous avons tous les renseignements dans nos mains.
01:14:17 Elia Toledano qui était l'un des quatre derniers otages français.
01:14:23 Il y a encore trois otages français dont on est sans nouvelles.
01:14:28 Vous savez, l'effort de Tzahal est un effort global et quotidien.
01:14:35 Chaque minute de la journée, nous travaillons pour essayer de savoir ce qu'il se passe.
01:14:42 Pour amener les otages à la maison, c'est pour nous une priorité.
01:14:46 Évidemment, tous les otages, également les otages franco-israéliens, font partie de cette priorité-là.
01:14:54 Aujourd'hui, malheureusement, l'otage franco-israélien est chaud mais pas vivant.
01:15:01 Mais nous continuons de tout faire pour amener tous les otages vivants.
01:15:04 Merci beaucoup, colonel Raffovitz, d'avoir été en direct avec nous ce matin dans la matinale de CNews.
01:15:09 Merci à vous.
01:15:10 Je voulais qu'on voit ce tweet d'Olivier Faure qui a fait réagir Julie André.
01:15:16 Le tweet d'Olivier Faure.
01:15:18 "Personne ne doit se taire."
01:15:20 C'est sur les attaques, c'est sur la situation en Israël.
01:15:24 "Personne ne doit se taire, il ne s'agit pas d'une riposte.
01:15:26 Le 7 octobre est devenu, écrit Olivier Faure, le numéro un du PS,
01:15:30 un prétexte non seulement pour rendre Gaza invivable mais pour coloniser la Cisjordanie.
01:15:35 Les attaques du 7 octobre seraient, d'après le numéro un du PS,
01:15:39 devenues un prétexte pour Israël pour rendre Gaza invivable."
01:15:43 C'est ce qu'écrit le numéro un du PS.
01:15:46 "Réaction de Julie André. Honte à Olivier Faure."
01:15:49 "Que je ne le croise pas."
01:15:51 Écrit en langage parlé, Julie André.
01:15:53 Olivier Faure qui désormais explique que le 7 octobre est un prétexte pour Israël.
01:15:58 Je voulais partager avec vous cet échange.
01:16:01 "Huit individus suspectés d'être liés au Hamas ont été arrêtés en Europe.
01:16:06 Ils sont soupçonnés d'avoir préparé des attentats terroristes
01:16:09 dans le but de tuer des civils sur le sol européen."
01:16:11 "Hier, plusieurs coups de filet ont été réalisés en Allemagne, au Danemark et aux Pays-Bas.
01:16:16 Claude Moniquet, spécialiste du terrorisme et des questions de renseignements,
01:16:20 était en direct avec nous dans la matinale ce matin.
01:16:22 Selon lui, on ignorait que le Hamas avait des liens en Europe."
01:16:25 "Ce que les Allemands nous disent du groupe qui a été arrêté à Berlin,
01:16:30 c'est que ces gens avaient été commissionnés par des dirigeants
01:16:34 de la branche armée du Hamas vivant au Liban
01:16:36 pour récupérer en Allemagne un stock d'armes enterrées déjà il y a un certain temps,
01:16:41 donc en vue de préparer des attentats.
01:16:43 Et ça c'est très nouveau.
01:16:44 D'abord on ne savait évidemment pas que le Hamas avait des armes en Europe.
01:16:47 Et deuxièmement, jusqu'à présent, le Hamas était connu pour utiliser l'Europe
01:16:51 comme une plateforme de propagande et de financement,
01:16:53 pas pour y commettre des attentats."
01:16:55 Restez bien avec nous, dans un instant l'économie,
01:16:59 voiture électrique à 100 euros par mois, pour qui ? Comment ?
01:17:03 On va voir ça avec le Mid-Guillaud.
01:17:05 A tout de suite.
01:17:06 C'est News, il est 7h38.
01:17:11 Tout d'abord le Point Info avec vous, Chana Lusso,
01:17:13 tout ce qu'il faut savoir dans l'actualité ce matin.
01:17:15 Et on commence avec cette information qui nous vient d'Israël.
01:17:21 "Un des quatre derniers otages français a été tué par le Hamas.
01:17:24 Il s'agit d'Elia Toledano.
01:17:26 Ce Franco-Israélien de 28 ans avait été enlevé pendant la Rêve-Party
01:17:30 le 7 octobre dernier avec son amie Mia Shem.
01:17:33 Ça a l'annonce ce matin que sa dépouille a été récupérée
01:17:35 et rapatriée en Israël."
01:17:37 L'Europe donne son feu vert aux négociations
01:17:40 pour faire entrer l'Ukraine dans l'Union Européenne.
01:17:42 Volodymyr Zelensky est ravi.
01:17:44 Le Premier ministre hongrois un peu moins.
01:17:46 Viktor Orban est contre cette adhésion.
01:17:48 Il n'a pas usé de son droit de veto.
01:17:50 Et bien sûr, il s'est opposé cette nuit à une nouvelle aide
01:17:52 de 50 milliards d'euros pour Kiev.
01:17:54 Et puis en France, plus d'une femme sur quatre
01:17:57 renonce à sortir seule de chez elle
01:17:59 pour des questions d'insécurité.
01:18:01 C'est ce que révèle une grande étude menée par le ministère de l'Intérieur.
01:18:05 Autre chiffre marquant, en Ile-de-France,
01:18:07 un quart des habitants se sentent en insécurité.
01:18:10 La moitié des Français redoutent d'être cambriolés.
01:18:12 40% craignent d'être victime d'une agression physique
01:18:15 et 38% de vol ou de raquettes.
01:18:19 Des médecins français à Gaza,
01:18:21 ils sont allés apporter leur soutien au personnel médical sur place
01:18:25 pour soigner les militaires israéliens blessés dans les combats, Chana.
01:18:28 Notre équipe a pu suivre le docteur Lelouch.
01:18:30 C'est un ORL français.
01:18:32 Il collecte et apporte du matériel médical
01:18:34 sur les zones de front.
01:18:36 Reportage de nos envoyés spéciaux sur place,
01:18:38 Stéphanie Rouquier et Antoine Esteve.
01:18:40 Le docteur Lelouch nous donne rendez-vous
01:18:44 dans un ancien hangar agricole, au milieu d'un kibbutz,
01:18:46 transformé en camp retranché, à la frontière avec Gaza.
01:18:49 La zone de guerre est toute proche.
01:18:51 Il est venu livrer du petit matériel pour les soldats.
01:18:54 Ce sont des dons d'associations françaises.
01:18:56 On leur apporte certaines choses dont ils ont besoin,
01:18:59 certains médicaments parfois, des atels,
01:19:03 des choses qui servent en plus de ce qu'ils ont déjà.
01:19:06 Le petit plus du jour, c'est ce sac médical
01:19:08 conçu spécialement pour les zones de combat.
01:19:11 Il se les remplit, il les...
01:19:13 La chose se défend très facilement, amovible.
01:19:17 On a fait coudre ça en plus,
01:19:19 pour mettre des choses qui sont étanches.
01:19:23 On a des poches et en plus,
01:19:25 ce sac peut se mettre sur un gilet pare-balles.
01:19:27 Ce qui a auparavant été compliqué pour un médecin
01:19:30 d'avoir sa trousse, son gilet, son gilet pare-balles, son casque.
01:19:34 Là, avec ça, il peut tout faire.
01:19:36 Deux équipes médicales rentrent de la bande de Gaza.
01:19:38 Ils ont évacué plusieurs blessés sur place.
01:19:40 Il y a des endroits où on ne peut pas sortir les blessés,
01:19:42 même avec des véhicules légers.
01:19:44 On doit attendre les hélicoptères,
01:19:46 on doit attendre des véhicules blindés
01:19:48 pour sortir les blessés.
01:19:50 Et on amène notre savoir-faire ici aussi.
01:19:53 Là, pour...
01:19:55 Là, pour le bien-être de nos soldats.
01:19:59 Les échanges de tirs et les explosions dehors,
01:20:02 de l'autre côté de la frontière,
01:20:04 nous rappellent la proximité des combats.
01:20:06 Les équipes de l'adjudant Shalom
01:20:08 se rendent dans Gaza au moins deux fois par jour.
01:20:10 Ils doivent assurer leur propre sécurité.
01:20:12 En début de semaine, ils ont dû riposter
01:20:14 face à une attaque de commando du Hamas,
01:20:16 cachée dans un tunnel.
01:20:18 Ici, le soignant est un soldat, avant tout.
01:20:21 - Voilà, l'économie à présent, l'économie avec vous,
01:20:26 le MIG-GIO, la voiture électrique à 100 euros par mois.
01:20:29 À partir du 1er janvier, il sera possible
01:20:31 d'obtenir une voiture électrique pour 100 euros par mois.
01:20:34 Qui est concerné par cette offre ?
01:20:35 Attention, c'est sous condition.
01:20:36 Et comment est-ce que ça va fonctionner ?
01:20:38 Expliquez-nous.
01:20:39 - On parle de leasing social.
01:20:41 Il y a deux mots importants.
01:20:42 D'abord, leasing.
01:20:43 Il ne s'agit pas d'acheter une voiture
01:20:45 pour 100 euros par mois, mais de la louer.
01:20:47 Et puis, social.
01:20:48 Ensuite, vous le disiez, Romain,
01:20:49 l'offre est réservée aux ménages les plus modestes.
01:20:51 Un site lancé aujourd'hui permet de savoir
01:20:53 si vous êtes éligible à cette offre.
01:20:55 Il faut que votre revenu fiscal de référence par part
01:20:58 soit inférieur à 15 400 euros par an.
01:21:01 C'est-à-dire, en gros, il faut gagner moins de 3 000 euros
01:21:04 pour un couple avec un enfant par mois.
01:21:06 Il faut aussi que vous habitiez à plus de 15 km
01:21:09 de votre lieu de travail.
01:21:10 Ou alors que vous fassiez plus de 8 000 km par an en voiture
01:21:13 dans le cadre de votre activité professionnelle.
01:21:16 On sent déjà l'usine à gaz.
01:21:18 Si ça vous intéresse et si vous rentrez dans les critères,
01:21:21 il faudra ensuite faire vite parce que la règle,
01:21:23 c'est premier arrivé, premier servi.
01:21:25 Il n'y a qu'un nombre limité de voitures proposées à ce prix.
01:21:28 20 000 euros pour la première année.
01:21:30 Tout ça est compliqué, mais c'était une promesse
01:21:32 de campagne d'Emmanuel Macron.
01:21:33 Et le président a tout fait pour la tenir,
01:21:36 quoi qu'il en coûte, vous allez voir.
01:21:38 - Ah oui ? Quelles sont les voitures proposées à 100 euros ?
01:21:40 - Alors, la liste n'est pas encore définie
01:21:42 parce que, évidemment, ce n'est pas l'État
01:21:43 qui va vous louer une voiture.
01:21:44 Ce sont les banques, les constructeurs automobiles
01:21:47 ou les spécialistes de la location longue durée.
01:21:49 Certaines marques de voitures ont tout de même déjà annoncé
01:21:52 les modèles qui figureront sur la liste.
01:21:54 On peut parler de la Citroën IC3, la Renault Twingo E-Tech
01:21:58 ou la Mégane E-Tech, la Peugeot E 208 et E 2008
01:22:01 ou encore les Opel Corsa et Mokka électriques.
01:22:04 Les prix vont varier, évidemment, en fonction du modèle.
01:22:07 On parle de 40 euros pour la Twingo,
01:22:09 54 euros par mois pour la nouvelle Citroën IC3 hors assurance
01:22:12 et 149 euros par mois pour la Peugeot E 2008.
01:22:15 Oui, parce que le leasing à 100 euros par mois,
01:22:17 c'est pour l'annonce.
01:22:18 Les prix peuvent aller au-delà et dans la réalité,
01:22:21 certains modèles seront plus chers.
01:22:23 Et tout ça, je le rappelle, sans assurance.
01:22:25 Le leasing, c'est un crédit.
01:22:27 Il y a une assurance pour le crédit,
01:22:29 puis il y a l'assurance de la voiture tout court.
01:22:31 Ça peut faire énormément gonfler la note.
01:22:33 Certaines marques proposent déjà des véhicules
01:22:35 avec un loyer autour de 100 euros.
01:22:37 Oui, c'est vrai, ça existe.
01:22:39 Mais généralement, elles demandent un apport
01:22:41 avant ce loyer de 100 euros.
01:22:43 Et cet apport peut être parfois de plusieurs milliers d'euros.
01:22:46 Là, pas besoin d'apport.
01:22:47 Enfin, c'est pas magique, pas besoin d'apport pour le bénéficiaire.
01:22:50 Mais évidemment, tout cela a un coût.
01:22:52 Et c'est l'État qui va payer et financer
01:22:54 l'équivalent de cet apport.
01:22:55 C'est quand même 13 000 euros par véhicule,
01:22:58 multiplié par 20 000 bénéficiaires.
01:23:00 Je vous laisse faire le calcul, je l'ai fait quand même.
01:23:02 Ça fait 260 millions d'euros en 2024,
01:23:05 sans compter le coût de la borne de recharge.
01:23:07 On parle de 1 100 euros par installation.
01:23:10 Là encore, l'État peut mettre la main à la poche
01:23:12 et financer jusqu'à 500 euros par crédit d'impôt.
01:23:15 On parle donc de dizaines, voire centaines,
01:23:18 de millions d'euros de coûts pour l'État
01:23:20 pour financer 20 000 voitures électriques
01:23:23 sur 1,6 million de voitures et de véhicules neufs
01:23:26 vendus en France chaque année.
01:23:28 Le tout pour une location de 3 ans seulement
01:23:31 et pour des bénéficiaires qui seront quasi tirés au sort.
01:23:34 Puisque je vous rappelle, il n'y en aura pas pour tout le monde.
01:23:37 Mais bon, que voulez-vous, c'est le coût d'une promesse tenue.
01:23:39 Ce qu'on pourrait peut-être appeler un caprice présidentielle.
01:23:42 Peut-être, effectivement, ça coûte une fortune.
01:23:44 C'est un gadget.
01:23:45 Ça semble disproportionné pour le résultat.
01:23:48 Donc 20 000 voitures et 13 000 euros par voiture.
01:23:51 C'est énorme.
01:23:53 Merci beaucoup.
01:23:54 Merci l'homme Iguio de nous décortiquer ce type d'informations.
01:23:58 En France, une femme sur quatre renonce à sortir de chez elle
01:24:02 pour des raisons d'insécurité.
01:24:04 En Ile-de-France, un quart des habitants se sentent en insécurité.
01:24:07 Je vous invite à témoigner depuis le début de la matinale
01:24:11 en flashant le QR code qui apparaît à l'écran.
01:24:13 Voici vos réponses, voici vos témoignages.
01:24:15 Notamment à cause des hommes qui n'ont aucune éducation
01:24:22 et avec d'armes à d'armes le gouvernement, ça n'aide en rien.
01:24:26 La police est inefficace.
01:24:29 Nos services sont inefficaces.
01:24:33 La parole de la femme n'est pas prise en compte.
01:24:35 La justice pour les femmes en France, c'est un groupe en interrogation.
01:24:39 Je n'ai que 22 ans et je ne me sens pas en sécurité dans mon pays.
01:24:45 Et oui, j'ai peur les matins.
01:24:47 Même dans les petits villages, maintenant, on a peur.
01:24:51 Je trouve qu'on est en insécurité partout maintenant.
01:24:56 En effet, en réalité, j'ai peur de sortir avec mon mari.
01:25:00 Pour la peur de la violence et des guets de tapin, surtout ici sur Béziers.
01:25:06 Je demande aux politiques, s'il vous plaît, de mettre un peu plus de police.
01:25:10 S'il vous plaît, pour moi, qu'ils soient plus en sécurité,
01:25:13 surtout ces périodes-là, des fêtes, des fins d'année.
01:25:17 Le 13 juillet 2023, j'ai subi un vol à l'arraché avec agression violente.
01:25:22 On m'a projetée contre une clôture.
01:25:26 On m'a tirée le manteau pendant une trentaine de mètres.
01:25:31 J'ai fini à l'hôpital avec le col du fémur brisé.
01:25:34 Là, je suis complètement changée.
01:25:36 20 jours à l'hôpital, ce qui m'a valu d'être complètement handicapée
01:25:42 parce que je ne peux plus rien faire de moi-même.
01:25:44 Et personne ne s'occupe de moi.
01:25:46 Voilà les témoignages. C'est ça, la réalité.
01:25:50 En fait, il suffit de vous demander de témoigner et ça tombe.
01:25:54 Il y a énormément de témoignages.
01:25:56 Beaucoup de femmes, c'est d'ailleurs l'information que je vous donne,
01:25:59 une femme sur quatre qui renonce à sortir de chez elle seule
01:26:03 pour des questions d'insécurité, qui redoute de se faire agresser.
01:26:07 Vos témoignages, vous continuez à flasher le QR code qui est à l'écran
01:26:10 et vous enregistrez vos réactions.
01:26:12 Avignon, un étranger en situation irrégulière est suspecté d'avoir violé une adolescente de 14 ans.
01:26:17 Selon une information de CNews, cet homme âgé de 30 ans est de nationalité algérienne.
01:26:22 Il est accusé d'avoir tenté de violer une jeune femme de 23 ans lundi dernier
01:26:26 avant d'amener de force une collégienne dans un squat et de la violer.
01:26:29 Chana ?
01:26:30 Oui, exactement. L'individu a été placé en détention improvisoire
01:26:33 et une expertise psychiatrique a été ordonnée.
01:26:35 Augustin Donatieux ?
01:26:37 Deux jeunes femmes, probablement victimes du même agresseur dans la journée de lundi.
01:26:42 Hier, un individu a été placé en détention improvisoire à Avignon.
01:26:46 Il est accusé d'avoir tenté de violer une jeune femme de 23 ans
01:26:50 qui venait de déposer ses enfants à la crèche.
01:26:53 Selon les premiers éléments de l'enquête, il l'aurait emmené dans une ruelle
01:26:56 sous la menace d'un couteau en réclamant un rapport sexuel.
01:27:00 C'est alors qu'un passant l'aurait fait fuir.
01:27:03 Mais quelques instants plus tard, l'homme aurait emmené de force une jeune fille de 14 ans
01:27:07 dans un squat avant de la violer.
01:27:10 L'homme interpellé est un Algérien âgé de 30 ans, en situation irrégulière sur le territoire.
01:27:15 Il n'était pas connu de la justice mais avait été contrôlé quelques jours plus tôt
01:27:19 par les forces de l'ordre sur un point de dîle.
01:27:21 Une obligation de quitter le territoire lui a été remise le 12 décembre dernier.
01:27:25 Le téléphone de la jeune mère agressée a été retrouvé sur lui par les policiers.
01:27:31 C News, restez bien avec nous. Dans un instant, comment la France
01:27:34 pourrait s'affranchir de la cour européenne des droits de l'homme ?
01:27:37 On va voir ça avec Paul Sujit dans le point de vue de Paul Sujit, l'édito politique.
01:27:41 A tout de suite !
01:27:42 La politique avec vous, Paul Sujit.
01:27:48 En début de semaine, le Conseil d'État a ordonné au ministre de l'Intérieur
01:27:51 de faire revenir un étranger radicalisé, Fiché S, pour son adhésion à l'islamisme.
01:27:57 Ça fait beaucoup réagir évidemment. On en parle sur C News bien sûr.
01:28:00 Une fois de plus, les juges ont plus de pouvoir qu'un ministre, Paul ?
01:28:04 Oui, c'est ce fameux Ouzbek. On en a quand même pas mal parlé effectivement
01:28:07 parce que la décision est assez rare, il faut bien le dire.
01:28:11 C'est-à-dire que c'est une décision où le juge ordonne au ministre de l'Intérieur
01:28:14 - il n'y a même pas grand monde qui peut ordonner quelque chose à un ministre -
01:28:17 ordonne au ministre de l'Intérieur de prendre toute mesure utile afin de permettre le retour
01:28:21 de cet étranger Ouzbek qui avait été expulsé dans son pays.
01:28:24 Retour donc qui est motivé par le fait qu'il encourerait en Ouzbékistan
01:28:29 des risques de torture ou de traitement inhumain.
01:28:33 Donc le juge administratif a rappelé en fait une décision qui a été prise
01:28:37 par la Cour européenne des droits de l'homme et que le ministre de l'Intérieur
01:28:40 avait décidé de ne pas respecter. Donc ici, ce que le juge national fait,
01:28:44 c'est de rappeler qu'en fait le droit européen émis par la Cour européenne
01:28:47 des droits de l'homme est contraignant. Cette idée est parfois un peu discutée
01:28:50 mais quand la CDH dit quelque chose, le Conseil d'État dit qu'il faut s'y tenir.
01:28:54 Donc ça veut dire qu'il y a bien une supériorité du droit international
01:28:57 qui découle des traités, notamment en l'occurrence le traité sur la Convention européenne
01:29:00 des droits de l'homme, qui s'impose aux droits français, quels que soient par ailleurs
01:29:04 la volonté et les motivations du ministre. Ici, on parle d'une personne qui était radicalisée,
01:29:07 fiché S, connue pour sa proximité avec la mouvance islamiste.
01:29:11 Ça justifiait aux yeux du ministre, mais il faut bien le dire,
01:29:13 aux yeux de l'opinion aussi, le fait de l'expulser.
01:29:16 Mais le juge dit "non, non, vous n'avez pas le droit de le faire".
01:29:18 Alors, il faudrait sortir de la CEDH ?
01:29:20 C'est le débat qui est ravivé évidemment par cette décision.
01:29:23 Mais si vous voulez, la sortie de la CEDH est une idée qui est délicate.
01:29:27 Au Royaume-Uni, elle commence à faire son chemin.
01:29:29 Richard Sunak l'avait dit à plusieurs reprises, le Premier ministre britannique,
01:29:33 il faut un second Brexit, c'est-à-dire sortir de la CEDH.
01:29:36 En réalité, ça veut dire sortir du Conseil de l'Europe.
01:29:38 Vous savez qu'il y a deux grandes institutions européennes, l'Union européenne et le Conseil de l'Europe.
01:29:41 Le Royaume-Uni a quitté déjà l'Union européenne.
01:29:43 S'il veut ne plus être soumis à la CEDH, il quitterait aussi le Conseil de l'Europe.
01:29:46 En France, en fait, aucun grand parti ne propose l'idée telle qu'elle.
01:29:50 Personne ne dit "il faut sortir du Conseil de l'Europe".
01:29:53 Simplement, les politiques préfèrent dire, surtout à droite,
01:29:56 "il faudrait s'affranchir de la Cour européenne des droits de l'homme".
01:29:59 Alors, il faut voir exactement ce que cette idée recouvre.
01:30:01 Là, par exemple, les Républicains ont soumis une proposition de loi constitutionnelle
01:30:05 dont ils ont rappelé le contenu à Emmanuel Macron dans une lettre ouverte.
01:30:08 Ce qu'ils disent notamment, c'est de faire en sorte de protéger des mesures législatives.
01:30:13 C'est-à-dire, c'est des éléments de la loi pour lesquels la Constitution dirait
01:30:17 "ceux-là prévalent sur les traités internationaux,
01:30:20 et donc notamment sur la Convention européenne des droits de l'homme".
01:30:23 C'est un peu schizophrénique.
01:30:24 Ça voudrait dire que le droit français dit "ça, c'est plus important que les traités",
01:30:27 mais par définition, quand on signe un traité, c'est forcément supérieur au droit national.
01:30:31 Mais enfin, ça aurait au moins pour effet de faire en sorte de protéger certaines mesures,
01:30:34 notamment en matière d'immigration, d'asile et donc d'expulsion.
01:30:37 Alors, qu'est-ce que la France attend pour le faire ?
01:30:39 Il faudrait du courage et aussi un peu de volonté.
01:30:43 Par exemple, quelque chose que l'on pourrait faire directement,
01:30:45 c'est pour taper un peu du poing sur la table par rapport au Conseil de l'Europe
01:30:48 et à la Cour européenne des droits de l'homme.
01:30:49 Vous savez, il y a un juge français qui siège à la CDH
01:30:52 et qui doit à chaque fois participer aux décisions qui concernent la France.
01:30:55 La France propose un nom pour que la Cour ensuite nomme ce juge.
01:30:59 On pourrait faire la politique de la chaise vide.
01:31:00 C'est ce que propose un professeur d'Assas, Guillaume Drago, qui avait un peu réfléchi à ça.
01:31:04 C'est-à-dire, en gros, dire "la France ne propose personne pendant un moment,
01:31:07 on mettrait toutes les affaires en cours et ça serait une manière de manifester un vrai désaccord".
01:31:11 Et donc ensuite, c'est politique de dire "on voudrait que les choses évoluent un peu plus dans l'autre sens".
01:31:15 Mais pour que ça soit envisageable, il faudrait déjà qu'il y ait une volonté.
01:31:18 Et c'est vrai qu'Emmanuel Macron joue un jeu trouble.
01:31:20 Il laisse Gérald Darmanin, son ministre de l'Intérieur, venir dire sur ce plateau,
01:31:23 un soir de semaine, "vous savez, moi je vais tout faire pour ne pas respecter la décision de la CDH".
01:31:28 Ça paraît très courageux et vos téléspectateurs se disent "oui, il y a une vraie décision politique derrière".
01:31:32 Et dans le même temps, Emmanuel Macron nomme comme ambassadeur auprès du Conseil de l'Europe
01:31:36 Pape Ndiaye, cet été.
01:31:39 Le nouveau poste qu'il lui a trouvé, c'est d'être représentant permanent de la France
01:31:42 auprès du Conseil de l'Europe.
01:31:43 C'est quand même pas franchement le signe d'une volonté de raffermissement de la politique française
01:31:47 par rapport notamment à la CDH.
01:31:49 Donc c'est chaud et froid d'un côté, il faut faire avec ça,
01:31:51 mais ce n'est pas l'indice d'une vraie volonté politique.
01:31:54 Paul Sujit, merci beaucoup Paul.
01:31:56 8h10, soyez là, on sera avec Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France,
01:32:00 député de l'Essonne, on va parler du projet de loi Immigration, bien sûr.
01:32:04 On va parler également de cette étude du ministère de l'Intérieur sur les Français qui ont peur.
01:32:08 Il n'y a pas d'autre mot.
01:32:09 En France, une femme sur quatre renonce à sortir de chez elle parce qu'elle a peur,
01:32:14 pour des problèmes d'insécurité.
01:32:15 En Ile-de-France, un quart des habitants ressentent cette peur.
01:32:20 Et vous, vous pouvez témoigner, vous avez entendu les témoignages il y a quelques instants.
01:32:25 Voilà, QR code, vous connaissez le principe, vous flashez le QR code,
01:32:29 vous enregistrez une vidéo et vous passez à l'antenne.
01:32:32 C'est 7h57, tout de suite c'est le temps, Alexandra Blanc.
01:32:35 La météo avec vous Alexandra, avec quatre départements en vigilance ce matin.
01:32:50 Oui, en effet, quatre départements pour le risque de crues,
01:32:53 principalement sur le centre-ouest, notamment la Gironde ou encore la Dordogne
01:32:57 où les cours d'eau ont littéralement débordé hier et avant-hier.
01:33:00 Il y a eu de fortes précipitations, parfois l'équivalent d'un mois et demi de pluie tombée
01:33:04 en seulement deux, trois jours sur ces régions-là.
01:33:07 Et donc conséquence, les cours d'eau débordent, mais la décrue est lente, bien trop lente.
01:33:11 Alors, on ne prévoit pas de précipitation aujourd'hui, mais en tout cas,
01:33:14 le temps que ça se fasse, ces quatre départements restent placés sous surveillance.
01:33:18 Alors au programme aujourd'hui, retour de l'anticyclone et donc conséquence,
01:33:21 le temps reste très nuageux ce matin sur les trois quarts du pays, sans précipitation,
01:33:25 mais un ciel bouché, un ciel bâché, puisque vous le savez,
01:33:28 l'anticyclone d'hiver a tendance un petit peu, en quelque sorte, à plaquer les nuages au sol.
01:33:32 C'est pourquoi le temps reste nuageux.
01:33:34 On a également quelques flocons de neige sur l'ouest des Pyrénées,
01:33:37 puis du grand beau temps autour du golfe du Lion,
01:33:39 avec néanmoins le renforcement du Mistral et de la Tramontane.
01:33:42 Dans l'après-midi, petit à petit, les nuages vont se dissiper.
01:33:45 On va retrouver un temps relativement lumineux, notamment sur la façade ouest ou encore le Pays-Basque,
01:33:49 même si les brouillards resteront assez nombreux à l'intérieur de la Bretagne,
01:33:53 près des côtes de la Manche ou encore en allant vers le nord-est.
01:33:56 Toujours du vent en Méditerranée et du grand beau temps autour du soleil,
01:34:00 si vous êtes à la montagne, notamment sur les Alpes du Nord ou encore les Alpes du Sud.
01:34:04 Les températures restent contrastées ce matin.
01:34:07 Ce n'est pas vraiment froid pour la saison, ça reste relativement doux,
01:34:10 avec 11 degrés en moyenne du côté de Perpignan,
01:34:13 ou encore 3 à 5 degrés entre Limoges et Clermont-Ferrand.
01:34:16 Quelques petites gelées ce matin du côté du Puy-en-Velay.
01:34:19 Dans l'après-midi, les températures baissent un peu.
01:34:22 Elles vont finalement petit à petit retrouver des niveaux conformes au normal de saison.
01:34:26 7 degrés à Nancy cet après-midi, 12 degrés pour la Pointe-Bretonne,
01:34:29 9 degrés en moyenne à Lyon. Là, c'est conforme au normal de saison,
01:34:32 tandis que vous aurez 17 degrés à Nice ou encore du côté d'Ajaccio,
01:34:36 où là, évidemment, le soleil sera de nouveau au rendez-vous.
01:34:39 Pour votre week-end, concrètement, à quoi doit-on s'attendre ?
01:34:42 Patate anticyclonique, retour de l'anticyclone, et donc un temps calme en perspective.
01:34:46 Souvent nuageux le matin, maintien du Mistralet et de la Tramontane.
01:34:49 Très brumeux dimanche après-midi sur les régions du Nord, où l'on ne verra pas beaucoup de soleil.
01:34:53 Côté température, elles vont retrouver des niveaux conformes au normal de saison.
01:34:57 Et puis lundi, un temps un petit peu plus mitigé. On en reparlera évidemment.
01:35:01 C'était votre programme avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux photovoltaïques
01:35:05 garantis à vie avec contrat de maintenance.
01:35:07 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:35:10 Il est bientôt 8h, vous regardez la matinale de CNews à la une, ce matin.
01:35:16 Cette immense peine, immense peine à l'annonce par les forces armées israéliennes
01:35:21 du décès de notre compatriote Elia Toledano.
01:35:24 Ce sont les mots de Catherine Colonna, la ministre des Affaires étrangères,
01:35:28 à l'annonce par TSAL de la mort de cet otage franco-israélien Elia Toledano,
01:35:34 qui avait 28 ans. Il avait été fait otage par le Ramas lors de l'attaque sanglante du 7 octobre.
01:35:40 Antoine Esteve sera en direct avec nous dans un instant, avec Stéphanie Rouquier.
01:35:44 Un deal serait peut-être possible dans les négociations sur le projet de loi d'immigration
01:35:50 avant la CMP, la Commission mixte paritaire de lundi.
01:35:53 Le gouvernement et les républicains continuent de négocier dans ce but.
01:35:57 On va en parler avec vous, Gautier Lebrecht.
01:35:59 L'Europe donne son feu vert aux négociations pour faire rentrer l'Ukraine dans l'Union européenne.
01:36:04 On n'est qu'au début du processus, mais cela suscite déjà beaucoup de réactions.
01:36:09 Vous allez voir.
01:36:10 Un des quatre derniers otages français a été tué par le Ramas.
01:36:14 Il s'agit d'Elia Toledano, ce jeune franco-israélien de 28 ans
01:36:18 qui avait été enlevé pendant la rave party du 7 octobre dernier avec son ami Miachem.
01:36:22 "Immense peine", écrit la ministre française des Affaires étrangères.
01:36:26 "Nous partageons la douleur de sa famille et de ses proches".
01:36:29 On rejoint tout de suite notre envoyée spéciale à Tel Aviv, Antoine Esteve, avec Stéphanie Rouquier.
01:36:34 Antoine, TSAL a récupéré et rapatrié la dépouille d'Elia en Israël.
01:36:39 Effectivement, ici aussi en Israël, c'est une immense émotion parmi la famille d'otages.
01:36:45 Les Israéliens pensent notamment à son frère, le frère d'Elia Toledano,
01:36:49 qui part pour le monde depuis deux mois maintenant avec un message de paix.
01:36:52 Et surtout, il a vraiment tout fait lui aussi pour relancer le processus de négociation
01:36:56 et sensibiliser sur ce sujet des otages ici en Israël.
01:37:00 Le jeune français Elia Toledano, je vous le rappelle, avait été enlevé par le Ramas
01:37:03 avec plusieurs amis lors du festival de Réim, ce grand festival de techno à la frontière.
01:37:07 Avec la bande de Gaza, son corps a été retrouvé lors d'une opération des forces spéciales
01:37:11 entre les villes de Cañones et de Gaza City.
01:37:14 Une très grosse opération d'ailleurs, qui en donne plusieurs autres.
01:37:17 À l'heure actuelle, il y a des fouilles dans plusieurs sites de la bande de Gaza
01:37:20 qui auraient pu héberger, accueillir des otages retenus par le Ramas.
01:37:24 Effectivement, des informations risquent de tomber encore dans les prochaines 48 heures.
01:37:28 C'est en tout cas ce que nous disent plusieurs sources militaires ici en Israël.
01:37:31 Antoine Esteve avec Stéphanie Rouquier. Merci beaucoup à tous les deux.
01:37:35 Les négociations continuent entre le gouvernement et les Républicains
01:37:38 sur le projet de loi immigration avant la commission mixte paritaire de lundi 17h.
01:37:42 Un deal, un accord serait peut-être possible.
01:37:45 Gauthier Lebret, il y aurait un accord sur l'AME, l'Aide médicale d'État ?
01:37:49 Oui, vous savez que l'AME a été supprimée par les sénateurs et transformée,
01:37:52 les sénateurs LR, est transformée en Aide médicale d'urgence.
01:37:55 Donc effectivement, hier matin, Elisabeth Borne recevait une nouvelle fois les ténors des Républicains
01:38:00 et lors de cette réunion, il y aurait eu un accord autour de l'AME.
01:38:03 Il a dit en gros aux Républicains, on retire la suppression de l'AME du texte de Gérald Darmanin
01:38:08 et en échange, on va la réformer dans les semaines à venir.
01:38:11 Alors Bruno Rotailleau, président des sénateurs LR, a appelé Gérard Larcher,
01:38:15 selon le Parisien lors de cette réunion qui n'était pas présent,
01:38:17 l'a mis en haut-parleur et lui a dit, écoute Gérard, écoutez monsieur le président du Sénat,
01:38:21 Elisabeth Borne, s'engager à ce qu'on réforme l'AME dans les semaines à venir.
01:38:25 Il y a deux autres points de tension où le gouvernement aimerait bien un deal avec LR
01:38:29 parce que c'est des lignes rouges pour la majorité relative Renaissance à l'Assemblée nationale.
01:38:33 C'est le code de la nationalité.
01:38:35 Les Républicains ont durci ces règles pour qu'on obtienne plus difficilement la nationalité française à l'avenir.
01:38:41 Pareil pour les prestations sociales, sauf que là, visiblement, les LR n'ont pas du tout envie de céder.
01:38:46 Alors les Républicains, ça ne leur suffit pas de parler à Elisabeth Borne.
01:38:49 Ils ont aussi écrit une lettre au président de la République pour mettre en avant leur réforme de la Constitution.
01:38:53 Et puis sachez que selon un sondage Odoxa pour le Figaro,
01:38:56 les Français plébiscitent davantage la version du Sénat que la version qui est sortie de la Commission des lois à l'Assemblée nationale.
01:39:02 Enfin, ultime point de tension, et là pour le moment, personne ne cède,
01:39:06 c'est la régularisation des travailleurs sans-papiers dans les métiers en tension.
01:39:10 Dans la version qui est sortie du Sénat, c'est le préfet qui décide au cas par cas.
01:39:14 Ça, évidemment, ça ne plaît pas aux députés de l'aile gauche de la majorité, à commencer par Sacha Houllier.
01:39:19 Et encore une fois, ce n'est pas parce qu'il y a un deal en commission mixte paritaire qu'il y aura forcément un vote favorable dans l'hémicycle.
01:39:24 Mais ça, verdict mardi, s'il y a eu un deal d'abord lundi en CMP.
01:39:27 Voilà, en commission mixte. Merci beaucoup, Gauthier.
01:39:31 L'Europe donne son feu vert aux négociations pour faire rentrer l'Ukraine dans l'Union européenne.
01:39:36 Est-ce que l'Ukraine a sa place dans l'Union européenne ? Je vous pose la question.
01:39:38 Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, lui, est ravi.
01:39:41 Le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, qu'on dit proche du Kremlin, proche de Poutine, un peu moins.
01:39:49 Oui, il faut rappeler que Viktor Orban est contre cette adhésion.
01:39:52 Alors, il n'a pas usé de son droit de veto. En revanche, il s'est opposé, cette nuit, à une nouvelle aide de 50 milliards d'euros pour Kiev.
01:39:58 Les informations de Marine Sabourin.
01:40:00 La classe politique ukrainienne parle d'un jour historique.
01:40:04 Pour la première fois hier, les dirigeants européens ont réussi à se mettre d'accord sur l'ouverture de négociations d'adhésion avec l'Ukraine.
01:40:12 Si le Premier ministre hongrois s'opposait largement à cette décision qu'il jugeait désastreuse pour l'avenir de l'UE, il a cette fois décidé de s'abstenir.
01:40:22 Je pense que pour cette rencontre, nous avons fait un grand pas dans la bonne direction.
01:40:28 Et puis, nous avons surpris tout le monde parce que nous avons pu, en un temps record, prendre une décision très forte sur l'élargissement en général et en particulier sur l'Ukraine.
01:40:37 De son côté, le président ukrainien souligne une victoire pour l'Ukraine et pour toute l'Europe.
01:40:47 Nous avons pris la décision d'entamer les négociations d'adhésion à l'Union européenne.
01:40:51 C'est un travail considérable que d'intégrer l'Etat, toutes les institutions, toutes les normes, tout cela à l'Union européenne. Mais nous y parviendrons.
01:40:59 En revanche, les dirigeants de l'UE n'ont pas réussi à convaincre la Hongrie de lever son veto à une nouvelle aide de 50 milliards d'euros en faveur de l'Ukraine, comprenant 33 milliards de prêts et 17 milliards de dons.
01:41:13 Une nouvelle aide pourtant jugée cruciale à Kiev, au moment où une aide américaine de plus de 60 milliards de dollars reste bloquée au Congrès en raison de réticences d'élus républicains.
01:41:23 Le sujet devrait revenir sur la table à l'occasion d'un nouveau sommet début janvier.
01:41:27 C'est NewsEly 8h06, restez bien avec nous. Dans un instant, Nicolas Dupont-Aignan est l'invité de la grande interview CNews Europe.
01:41:41 CNews Elite 8h12, bienvenue dans la matinale. Tout de suite, c'est la grande interview de Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, député de l'Essonne.
01:41:49 La grande interview sur CNews et sur Europe 1. C'est tout de suite.
01:41:53 Bonjour Nicolas Dupont-Aignan.
01:41:58 Bonjour Romain Desarble.
01:41:59 Merci d'être avec nous à la fois sur CNews et sur Europe 1. C'est votre grande interview, président de Debout la France, député de l'Essonne.
01:42:06 On va commencer cette interview en parlant évidemment du projet de loi immigration et de la préparation de cette commission mixte paritaire de lundi.
01:42:16 Elisabeth Born est en train de jouer les équilibristes pour trouver un accord sur le projet de loi immigration avant la CMP de lundi.
01:42:23 Est-ce que le jeu en vaut la chandelle ou pas selon vous ? Est-ce que ce texte mérite autant d'énergie ou pas ?
01:42:30 Ce texte amuse la galerie. Ce texte est mieux que rien, du moins la version du Sénat.
01:42:36 Mais ce texte, pour être très franc, ne réglera quasiment rien. Et je pèse mes mots.
01:42:44 Ce texte est une addition de petites mesurettes, mais qui ne traite pas la cause profonde de la submersion,
01:42:53 et j'emploie le mot à dessein, de la submersion migratoire qui concerne la France, mais aussi toute l'Europe.
01:43:00 Et pour deux raisons très simples, mais qui sont capables, je pense que tout le monde peut comprendre.
01:43:06 À quoi sert de modifier la loi française quand ce sont des juges européens, des commissaires non élus, qui décident de qui entre chez nous ?
01:43:19 Donc la seule question que je répète, reconnaissez au moins je n'ai pas changé d'avis depuis des années,
01:43:25 c'est que si on ne reprend pas la maîtrise nationale, c'est-à-dire le gouvernement français, le parlement français, le peuple français,
01:43:34 des décisions concernant l'immigration, vous pouvez voter toutes les lois de la Terre.
01:43:39 Quand vous avez une CEDH, vous en avez parlé tout à l'heure, ou quand vous avez PIR, la Cour de justice de l'Union européenne,
01:43:45 qui applique des directives qui vous obligent à ne pas expulser, ça ne sert à rien.
01:43:52 Vous dites qu'il faut s'affranchir du cadre européen ?
01:43:54 Mais complètement, mais je vais vous donner un exemple parce qu'il faut être précis.
01:43:58 Parce que, en fait, depuis le départ, j'ai vu M. Darmanin chez vous, chez Pascal Praud, et là les bras m'en tombent,
01:44:03 parce que vraiment il y a un moment on se demande si on est sur Terre ou s'il nous prend pour des imbéciles.
01:44:07 Clairement, il y a une directive, je l'ai amenée, 16 décembre 2008, directive retour.
01:44:14 Quand vous expulsez quelqu'un, vous n'avez pas le droit de l'expulser s'il y a des raisons familiales,
01:44:19 s'il y a des raisons d'état de santé, s'il y a des enfants, premier point.
01:44:22 Ensuite, vous n'avez pas le droit, écoutez ça, de l'expulser sans lui donner un délai, entre 7 et 30 jours.
01:44:30 Alors vous allez me dire, bon ben on l'arrête, on le met en prison et on attend le délai.
01:44:36 Ah ben oui, mais vous oubliez un point. La directive retour interdit de l'incarcérer.
01:44:41 Interdit de l'incarcérer. Et c'est pourquoi François Hollande avait supprimé le délit de séjour irrégulier.
01:44:48 Alors, si vous ne pouvez pas incarcérer le clandestin et que vous devez lui donner un délai pour l'expulser,
01:44:55 qu'est-ce qui se passe ? Eh ben le clandestin reste sur le territoire, il n'est pas idiot, il s'enfuit.
01:45:01 Donc ça veut dire qu'en fait, vous avez une directive retour qui a été signée en 2008.
01:45:06 C'était qui en 2008 ? C'était un gouvernement de droite.
01:45:09 Ça a été appliqué par François Hollande, c'est appliqué par Gérald Darmanin.
01:45:13 Ça veut dire qu'en fait, vous pouvez voter toutes les lois de la Terre si vous ne changez pas ça.
01:45:18 La clé se trouve à Bruxelles.
01:45:20 La clé, c'est de dire "nous récupérons nos frontières nationales, nous récupérons la maîtrise de nos procédures migratoires,
01:45:28 nous disons stop à ce pacte migratoire européen qui a été signé par la France tout récemment
01:45:34 et qui consiste à dire que si vous ne prenez pas les demandeurs d'asile, vous payez 20 000 euros par demandeur d'asile.
01:45:39 Et ça veut dire qu'en fait, c'est du grand cinéma tout ça.
01:45:43 On amuse la galerie, on distrait les Français, on use les hommes politiques, on use les journalistes pour quasiment rien.
01:45:49 Voilà la réalité.
01:45:51 Sur le projet de loi immigration, le président de la République refuse le 49-3.
01:45:54 Il dit qu'il n'y aura pas de 49-3, il refuse également la dissolution.
01:45:57 C'est l'échec du "en même temps" pour vous ?
01:45:59 C'est l'échec du mensonge.
01:46:01 Le "en même temps", c'est un terme très généreux pour dire "je vous mens droit dans les yeux, je vous raconte n'importe quoi,
01:46:10 je vous prends pour des imbéciles et on peut continuer".
01:46:14 Ça c'est Macron qui ment, Emmanuel Macron qui prend les Français pour des imbéciles.
01:46:17 Gérald Darmanin, tout le monde accable Gérald Darmanin, mais Gérald Darmanin, au fond lui-même, je suis certain qu'il est lucide.
01:46:24 Simplement, il a eu une mission impossible.
01:46:27 Tu vas dire à la gauche que c'est un projet de gauche, tu vas dire à la droite que c'est un projet de droite,
01:46:31 tu vas résoudre le problème de l'islamisme, tu vas dire qu'il faut interdire les gens dangereux,
01:46:38 et puis la Cour européenne des droits de l'homme t'oblige à récupérer un Ouzbek dangereux.
01:46:42 Mais moi je vais dire aux Français une chose très simple, soit les Français vont continuer à se faire assassiner
01:46:48 par des dingues qui sont islamistes, qui ne sont pas expulsés et qui devraient être expulsés,
01:46:53 soit ils reprennent le pouvoir.
01:46:55 Mais les Français aussi veulent pouvoir aller voyager sans passer à un contrôle douanier,
01:47:00 eux veulent avoir bonne conscience, et à un moment c'est la survie de l'État, c'est-à-dire la protection des Français.
01:47:07 Et quand c'est la survie d'un peuple, on s'exonère de la Cour européenne des droits de l'homme,
01:47:12 de la Cour de justice, et on dit aux juges, c'est le peuple qui décide, c'est la démocratie qui décide.
01:47:18 Les juges sont là pour appliquer des lois nationales, pas pour appliquer des décisions de gens qui ne sont pas élus,
01:47:25 et qui sont sous l'influence de Soros.
01:47:27 On sait comment fonctionne la Cour européenne des droits de l'homme,
01:47:29 on sait comment fonctionne la Cour de justice de l'Union européenne.
01:47:32 Madame Van der Leyen a dit clairement dans son discours de l'État de l'Union au Parlement européen, il y a quelques mois,
01:47:39 elle l'a dit, l'Europe a besoin d'immigration.
01:47:42 Alors justement...
01:47:43 Donc il y a un moment, on ne peut pas être schizophrène.
01:47:45 Est-ce que pour ce qui est de la France, vous pensez, comme Marine Le Pen d'ailleurs l'a dit sur C News et Europe 1 lors de son grand rendez-vous,
01:47:52 que l'immigration est un projet du gouvernement ?
01:47:55 Que c'est un projet du gouvernement ?
01:47:58 L'immigration...
01:47:59 Elle assume parfaitement, elle était de faire rentrer...
01:48:00 Emmanuel Macron est d'accord avec Van der Leyen, avec l'Allemagne, pour considérer qu'il faut faire rentrer des millions de migrants en Europe.
01:48:10 Ils sont d'accord.
01:48:11 Ils essayent de les sélectionner, mais ils sont d'accord.
01:48:14 Donc sinon, ils n'auraient pas accepté...
01:48:16 C'est un projet économique ?
01:48:17 C'est un projet économique, oui.
01:48:19 Et si on va un peu au-delà, il y a le problème, il faut garder...
01:48:24 D'abord, il faut récupérer nos frontières nationales.
01:48:26 Parce que d'ailleurs, on ne peut pas appliquer une loi si on ne sait pas qui rentre et qui sort.
01:48:29 C'est du bon sens.
01:48:30 Dans votre maison, il y a une porte.
01:48:32 Si vous ne mettez pas de porte, vous ne pouvez pas dire "tu n'as pas le droit d'entrer, tu as le droit d'entrer".
01:48:36 Deuxièmement, il faut rétablir la primauté du droit national.
01:48:39 Troisièmement, il faut quand même aborder un autre point fondamental, c'est la démographie européenne.
01:48:45 Je voyais un article extraordinaire dans les Échos.
01:48:48 La France a un taux de fécondité d'1,8, c'est-à-dire qu'on ne renouvelle plus nos générations, mais on est encore à 1,8.
01:48:55 L'Espagne, l'Italie sont à 1,2.
01:48:59 Ça veut dire que la baisse de la population...
01:49:02 Et vous avez un continent africain de l'autre côté qui a une natalité exceptionnelle.
01:49:06 S'il n'y a pas une politique nataliste en Europe, forte, pour inverser les choses, au moins égaliser...
01:49:14 Et on peut le faire en France, on l'avait fait.
01:49:16 C'est François Hollande et Emmanuel Macron qui ont détruit la politique familiale.
01:49:19 Donc il faut une politique nataliste.
01:49:21 Les Français se remettront à faire des enfants avec des allocations ?
01:49:24 En tout cas, quand vous ne pouvez pas vivre, que votre salaire diminue,
01:49:28 parce qu'on a la plus forte baisse de salaire vraiment depuis longtemps.
01:49:32 Quand vous avez une crise du logement et que vous ne pouvez pas vous loger.
01:49:36 Voilà pourquoi aussi je veux qu'on parle des thèmes sociaux.
01:49:38 C'est un ensemble.
01:49:39 Un pays qui n'a plus d'avenir pour ses jeunes générations, pour ses familles, est un pays qui meurt.
01:49:44 Et un pays qui meurt, il est toujours envahi, colonisé.
01:49:47 Donc il faut frontière nationale, primauté du droit.
01:49:51 C'est le peuple qui doit décider, pas les juges.
01:49:54 Et puis après, il faut une politique de démographie, une politique d'avenir social.
01:49:58 Ça veut dire augmentation des salaires, ça veut dire protection.
01:50:01 Et ça veut dire par exemple ne pas ouvrir à l'Ukraine nos marchés.
01:50:03 Parce que là, vous êtes sûr qu'il n'y aura plus une vie dans la France.
01:50:05 On va en parler.
01:50:06 Je voulais vous parler du Rassemblement National et d'Olivier Véran.
01:50:10 Plus d'un tiers des Français disent adhérer aux idées du RN, selon un récent sondage pour Le Monde.
01:50:16 Olivier Véran poursuit sa tournée anti-RN.
01:50:19 Il est aujourd'hui à Moissac, dans le cadre de cette tournée anti-RN.
01:50:24 Qu'est-ce que ça vous inspire ?
01:50:26 Du folklore, monsieur Véran devrait être en prison pour ce qu'il a fait quand il était ministre de la Santé sur le Covid.
01:50:32 En tout cas, du moins, il devrait répondre à la justice.
01:50:34 Alors les leçons de monsieur Véran, elles m'indiffèrent complètement.
01:50:36 Et je vais vous dire, les Français qui ne peuvent pas mettre de l'essence dans leur voiture,
01:50:40 qui ne peuvent pas se chauffer, qui ne peuvent pas manger,
01:50:42 un tiers des Français se privent d'un repas.
01:50:45 Ou du moins, se limitent sur la nourriture.
01:50:48 On en est là aujourd'hui.
01:50:49 Alors vous savez, le tour de France de monsieur Véran m'indiffère totalement.
01:50:52 D'ailleurs, plus il circule, plus les Français vont le fuir.
01:50:55 Je ne suis pas inquiet là-dessus.
01:50:56 Le vrai problème n'est pas là, pardonnez-moi.
01:50:58 La vraie question, c'est est-ce que les oppositions, l'opposition,
01:51:02 que ce soit le Rassemblement National, Debout la France, Reconquête, les LR,
01:51:07 sont capables, un jour ou l'autre, de s'entendre sur un programme de salut public ?
01:51:13 C'est ça la seule question.
01:51:14 Tout le reste, c'est de la littérature.
01:51:16 Les Français, ils attendent de nous quoi ?
01:51:17 Ils attendent qu'on s'entende, qu'on leur donne un programme en 10 points
01:51:21 et que ce programme permette au moins d'éviter la dégringolade de la France.
01:51:28 Vous pourriez être ministre de Jordan Bardella ?
01:51:31 Mais ce n'est pas la question de ministre ou pas ministre.
01:51:34 Je veux une entente.
01:51:35 Oui, mais bien sûr que…
01:51:36 C'est une question.
01:51:37 C'est moi qui réclame la coalition depuis…
01:51:40 Écoutez, j'étais le premier au deuxième tour de 2017
01:51:43 et j'en ai pris plein la figure, à prendre mes responsabilités.
01:51:46 Donc je le dis aux LR.
01:51:48 Est-ce que vous le verriez à Matignon ?
01:51:51 Je ne rentre pas là-dedans parce que je n'en sais rien.
01:51:53 On verra qui sera à Matignon.
01:51:54 D'abord, c'est le président de la République qui nomme.
01:51:56 Il faut d'abord qu'il y ait une solution.
01:51:57 Mais…
01:51:58 Vous pourriez avoir un avis.
01:51:59 Mais j'ai un avis, oui.
01:52:00 Je veux une alternance.
01:52:01 Et j'ai toujours dit qu'il ne fallait pas attendre 2027.
01:52:04 Et le meilleur doit être à Matignon.
01:52:06 Et l'enjeu, c'est une équipe, bien évidemment.
01:52:09 Donc je n'ai aucune réticence à dire cela.
01:52:11 Ce que je veux…
01:52:13 On ne sera à Matignon d'ailleurs, quand je dis « on »,
01:52:17 les patriotes, les amoureux de la France,
01:52:19 les amoureux de la France, pas que la droite,
01:52:21 les amoureux de la France, au-delà de tout ça.
01:52:23 Un gouvernement de salut public.
01:52:25 Mais on n'y sera que quand on sera capable de s'entendre,
01:52:28 d'avoir des propositions simples, claires,
01:52:31 et pas de millimélos, pas d'ambiguïté.
01:52:34 C'est fondamental.
01:52:35 Et on sait ce qu'il faut faire.
01:52:37 Et si Jordan Bardella l'est, avec joie.
01:52:40 Ce n'est pas la question.
01:52:42 La question, c'est le projet et la capacité d'entente.
01:52:44 Avant d'y être. Parce qu'il faut y être.
01:52:46 La grande interview de Nicolas Dupont-Aignan sur CNews et Europe 1.
01:52:50 En France, une femme sur quatre renonce à sortir de chez elle seule
01:52:53 pour des questions d'insécurité.
01:52:55 En Ile-de-France, un quart des habitants se sentent en insécurité.
01:52:58 Ce n'est pas moi qui le dis, c'est le ministère de l'Intérieur.
01:53:01 Là, c'est une question de liberté, de liberté de circulation.
01:53:04 Il y a des gens qui se restreignent.
01:53:06 Tous les jours.
01:53:07 Tous les jours, mais on sait ce qu'il faut faire là aussi.
01:53:09 Il faut que les délinquants aillent en prison.
01:53:11 Il faut construire des places de prison.
01:53:13 Il faut appliquer les peines.
01:53:15 Il faut rétablir un État.
01:53:17 La police le fait, vous savez.
01:53:19 Dans ma circonscription, on a des policiers remarquables.
01:53:21 Et comme partout en France, ils arrêtent.
01:53:23 Et la justice libère.
01:53:25 Et vous avez dans le programme de Debout la France,
01:53:27 dans celui du RN, dans celui du LR, le même programme.
01:53:30 Pourquoi on ne l'applique pas ensemble ?
01:53:32 Pourquoi il n'y a pas une coalition ?
01:53:34 Voilà.
01:53:35 - Vous êtes député de l'Essonne, je voudrais vous entendre,
01:53:37 donc de région parisienne, je voudrais vous entendre
01:53:39 dans un collège à Issou, dans les Yvelines.
01:53:41 Une professeure a montré un tableau de Giuseppe Cesari,
01:53:45 un peintre italien du 17e siècle.
01:53:47 À la bonne heure, où l'on voit des femmes nues,
01:53:49 un joli tableau qu'on voit sur CNews
01:53:51 et que vous avez probablement vu,
01:53:53 si vous êtes auditeur d'Europe 1.
01:53:55 Ça a choqué des élèves de 6e de confession musulmane.
01:53:59 Comment est-ce que vous réagissez ?
01:54:00 - Mais ça veut dire qu'on a abandonné depuis des années.
01:54:03 En fait, il faut reprendre le combat.
01:54:06 Il faut être intraitable.
01:54:08 Il ne faut pas céder.
01:54:09 Il faut conforter les professeurs.
01:54:11 Mais c'est tout récent.
01:54:13 M. Attal a l'air de vouloir faire
01:54:15 ce qu'on n'a pas fait ses prédécesseurs,
01:54:17 donc tant mieux.
01:54:18 Moi, je ne suis pas dans la critique systématique.
01:54:20 Maintenant, il faut conforter les professeurs.
01:54:22 Il ne faut rien lâcher.
01:54:24 C'est tout.
01:54:25 - L'Union européenne donne son feu vert aux négociations
01:54:27 pour faire entrer l'Ukraine dans l'Union.
01:54:29 Vous y avez fait allusion il y a quelques instants,
01:54:31 Nicolas Dupont-Aignan.
01:54:32 L'Ukraine a-t-elle sa place dans l'Union européenne ?
01:54:34 Je vous pose la question.
01:54:35 - Il est fou furieux.
01:54:36 - J'ai une idée de la réponse.
01:54:38 - Nous sommes sous la domination
01:54:40 de Mme van der Leyen, de commissaires européens.
01:54:43 La France n'existe plus.
01:54:45 Dirigée par des fous.
01:54:47 Je vous dis pourquoi.
01:54:48 Parce que l'entrée de l'Ukraine,
01:54:50 c'est sans estimer par le Financial Times.
01:54:53 C'est 186 milliards d'euros.
01:54:55 32 milliards pour la France.
01:54:57 Ce pays n'est absolument pas capable
01:55:00 d'être dans l'Union européenne.
01:55:02 C'est impossible.
01:55:03 Vous n'imaginez pas l'état de corruption
01:55:05 l'état...
01:55:07 Alors, on embête nos agriculteurs sur des normes.
01:55:12 On est en train de tuer notre industrie française
01:55:16 par des normes écologiques complètement délirantes.
01:55:18 Et on va accepter un pays qui n'a aucune norme,
01:55:21 qui est un Far West et qui est en guerre.
01:55:23 Alors même que l'objet de l'Union européenne,
01:55:26 aujourd'hui, de la France,
01:55:28 mais la France n'existe plus, elle évanouit.
01:55:30 L'objet de la France, ce serait de dire aujourd'hui,
01:55:32 il y a un plan de paix à mettre en place.
01:55:35 Avant qu'il ne soit trop tard entre nous.
01:55:37 Et ce plan de paix, je le réclame depuis le 7 mars 2022,
01:55:41 j'ai proposé ce plan de paix.
01:55:42 Entre la Russie et l'Ukraine.
01:55:44 Vous savez, cette guerre entre l'Ukraine et la Russie,
01:55:46 c'est la ruine de l'Europe.
01:55:47 Parce qu'on paye notre gaz quatre fois plus cher,
01:55:50 gaz américain.
01:55:51 On est en train de tuer l'industrie européenne.
01:55:53 Et qui investit ?
01:55:54 Vous avez vu les derniers chiffres d'investissement ?
01:55:56 La Chine et les Etats-Unis.
01:55:57 L'Europe est en train de sortir de l'histoire.
01:55:59 Alors, au lieu de répéter comme un canard sans tête,
01:56:03 l'Ukraine doit être dans l'Union européenne,
01:56:05 on ferait mieux de faire la paix en Ukraine
01:56:07 et d'arrêter de mépriser les peuples.
01:56:10 Alors ce n'est pas fait, c'est le tout début du processus.
01:56:13 Mais il y a ce premier feu vert.
01:56:14 C'est le signe de l'inconscience de ceux qui nous dirigent.
01:56:16 Merci beaucoup Nicolas Dupont-Aignan.
01:56:19 Merci.
01:56:20 C'était votre grande interview sur CNews et sur Europe 1.
01:56:22 Bonne journée à vous.
01:56:23 Merci.
01:56:25 C'est bientôt 8h30.
01:56:27 Merci d'être là.
01:56:28 Merci d'être avec nous.
01:56:29 On était à l'instant avec Nicolas Dupont-Aignan.
01:56:31 Il a été question évidemment du projet de loi immigration de l'Ukraine à l'instant.
01:56:35 Et de tous les sujets d'actualité.
01:56:38 Shana Loustau est avec nous.
01:56:40 Toute l'équipe est là.
01:56:41 Shana, Gauthier Lebret, Alexandra Blanc et également Lomi Guillot.
01:56:45 Et nous accueillons Ludovic Mendes.
01:56:47 Bonjour Monsieur le député.
01:56:48 Député Renaissance, on va parler avec vous du projet de loi immigration.
01:56:51 Et des négociations entre les Républicains et Elisabeth Borne.
01:56:56 Ce n'est plus Gérald Darmanin.
01:56:57 C'est la Première Ministre qui a tout repris en main.
01:57:01 On va en parler avec vous dans un instant.
01:57:03 Plus d'une femme sur quatre renonce à sortir seule de chez elle
01:57:07 des chiffres inquiétants sur l'insécurité en France
01:57:10 dans une étude du ministère de l'Intérieur.
01:57:12 Quel est le vécu des Français en matière de sécurité ?
01:57:15 Réponse à suivre.
01:57:17 Immense peine.
01:57:21 Ce sont les mots de Catherine Colonna, la ministre des Affaires étrangères.
01:57:25 Après l'annonce de Tzahal qu'il y avait récupéré dans la bande de Gaza
01:57:29 et ramené en Israël la dépouille du franco-israélien Elia Toledano.
01:57:32 Il avait 28 ans.
01:57:33 Il avait été fait otage par le Hamas lors de son attaque sanglante du 7 octobre.
01:57:38 Harold Iman, journaliste spécialiste des questions internationales
01:57:41 sera avec nous en direct.
01:57:42 A tout de suite Harold.
01:57:43 Un accord serait peut-être possible dans les négociations sur le projet de loi immigration.
01:57:48 Le gouvernement et les républicains continuent de débattre dans ce but.
01:57:52 On est avec vous Ludovic Mendes, député de Moselle et porte-parole de Renaissance.
01:57:57 Et puis le plan blanc activé en Alsace alors que la campagne de vaccination contre la grippe patine.
01:58:03 Les hôpitaux sont mis à l'épreuve par de nombreux cas de bronchiolite, de grippe.
01:58:08 De Covid-19. Le ministre de la Santé incite les Français à se faire vacciner.
01:58:13 Plus d'une femme sur cadre renonce à sortir seule de chez elle.
01:58:17 C'est ce que révèle une étude du ministère de l'Intérieur sur l'insécurité en France.
01:58:21 Et parmi les autres chiffres marquants, la moitié des Français redoutent d'être cambriolés.
01:58:25 40% craignent d'être victime d'une agression physique et 38% de vols ou de raquettes.
01:58:30 Tout le détail avec Adrien Spiteri.
01:58:32 C'est l'un des chiffres les plus marquants de ce rapport sur le sentiment d'insécurité en France.
01:58:38 Une femme sur quatre renonce à sortir seule de chez elle en cause les craintes d'être harcelée ou agressée sexuellement par exemple.
01:58:46 Autre enseignement de cette étude du ministère de l'Intérieur, 18% des Français déclarent se sentir en insécurité dans leur quartier ou leur village.
01:58:55 Le chiffre monte à 25% pour les habitants de l'agglomération parisienne.
01:59:02 Mais alors, quelles sont les principales craintes des Français ?
01:59:06 50% s'inquiètent d'être cambriolés.
01:59:09 40% craignent d'être victime d'une agression physique.
01:59:12 38% de subir un vol ou du raquette.
01:59:15 Enfin, plus d'un Français sur deux, 56% craignent d'être victime d'une agression physique.
01:59:20 Enfin, plus d'un Français sur deux, 56% des Français au total sont globalement satisfaits de l'action nationale des forces de l'ordre.
01:59:30 Cette histoire dont on vous parle ce matin, un adolescent de 14 ans a poursuivi des élèves avec un cutter en criant "Allah Akbar".
01:59:41 Ça s'est passé hier au collège de la Maurigny à Saint-Omer, c'est dans le Pas-de-Calais.
01:59:45 Deux élèves ont été pris à partie, menacés, avant qu'une surveillante heureusement n'intervienne, Chanin.
01:59:49 Ce jeune homme est déjà connu des services de police.
01:59:52 Écoutez le porte-parole de la Fédération des parents d'élèves et de l'enseignement public.
01:59:55 Selon lui, ce type d'agression est déjà arrivé dans le passé.
01:59:59 On a déjà entendu des situations d'élèves qui amenaient des armes, couteaux, cutters, c'est assez classique, en plus cutter à l'école.
02:00:07 Et on a déjà eu aussi des situations de rérèglement de compte.
02:00:11 Malheureusement, ce n'est pas nouveau.
02:00:13 Également, le type de cri qui a été prononcé a déjà été aussi prononcé dans d'autres contextes.
02:00:20 C'est assez difficile aujourd'hui, après l'époque, après l'assassinat monstreux de Selmel Paty et plus récemment de Dominique Bernard,
02:00:29 de prendre à la légère ce genre de choses.
02:00:33 On a intérêt justement à prendre très au sérieux, en espérant justement que ça ne soit pas aussi sérieux que ça.
02:00:40 La question de sécurité, on en parle ce matin. Est-ce que vous avez déjà renoncé à des sorties pour des raisons de sécurité ?
02:00:46 Est-ce que vous avez déjà eu peur de vous rendre dans un quartier ?
02:00:49 Est-ce que vous avez renoncé à aller voir un spectacle en vous disant "tiens, j'ai pas envie de rentrer tard avec les transports en commun" ?
02:00:55 Il y a le QR code, vous le flashez, vous enregistrez une petite vidéo et il y a vos témoignages.
02:01:01 Écoutez vos réponses.
02:01:04 Maintenant, je sors le jour comme d'habitude, mais on croise beaucoup en ville, beaucoup de jeunes qui se déplacent en groupe.
02:01:13 J'ai très peur. Je me retourne sans arrêt pour voir qui me suit.
02:01:18 Donc la vie a bien changé de nos jours, oui, la vie a bien changé.
02:01:24 Oui, moi j'ai de plus en plus peur, c'est vrai également. Dans mon sac, il n'y a pas longtemps, j'ai mis une bombe lacrymogène.
02:01:30 Je me suis dit peut-être que je ne pourrais pas m'en servir, j'en sais rien.
02:01:34 Je ne sais pas comment les événements pourraient se passer, mais en tout cas, j'ai au moins ça qui me rassure un peu.
02:01:39 Et puis j'aimerais bien aussi que l'État nous mette à disposition, ou les mairies, à disposition des militaires pour nous former au self-défense.
02:01:50 Ça serait une possibilité pour nous.
02:01:53 J'ai 84 ans et effectivement, à partir de 17h, je ne me risquerais pas dans les rues, même en habitant Aix-en-Provence.
02:02:03 Pas assez protégé, évidemment. La sécurité monte partout dans nos villes.
02:02:09 Moi, mes enfants sont grands, mais s'ils étaient petits, je serais très inquiet.
02:02:14 Et je pense avoir recours bientôt à des moyens, on va dire, non conventionnels.
02:02:20 Le 13 juillet 2023, j'ai subi un vol à l'arraché avec agression violente.
02:02:25 On m'a projetée contre une clôture. On m'a tiré le manteau pendant une trentaine de mètres.
02:02:34 J'ai fini à l'hôpital avec le col du fémur brisé, l'âge complètement changé.
02:02:38 20 jours à l'hôpital, ce qui m'a valu d'être complètement handicapée, parce que je ne peux plus rien faire de moi-même.
02:02:47 Et personne ne s'occupe de moi.
02:02:50 Voilà, énormément de témoignages.
02:02:52 On a entendu un monsieur dire qu'il allait utiliser des moyens non conventionnels.
02:02:56 Ça, évidemment, non. On ne peut pas lancer des appels.
02:03:00 On respecte la loi et on appelle la police si on se fait agresser.
02:03:04 Mais voilà, il y a ces témoignages.
02:03:06 Et puis, il y a cette dame également qui a dit qu'après 17 heures à Aix-en-Provence, elle ne sortait pas de chez elle.
02:03:12 Ça dit des choses, ces témoignages.
02:03:16 Monsieur le député, vous venez de parler immigration.
02:03:20 Je voulais vous entendre sur ce que vous venez d'entendre sur ces témoignages.
02:03:24 C'est toujours assez compliqué d'entendre ce genre de témoignages.
02:03:28 Surtout le sondage qu'on a vu juste avant sur un sentiment fort d'insécurité.
02:03:33 Ce n'est pas un sentiment, c'est sur les peurs des gens.
02:03:35 Ce n'est même pas politique, ce n'est même pas un sondage, c'est une étude du ministère de l'Intérieur.
02:03:38 C'est bien écrit comment vous ressentez les choses.
02:03:40 C'est important, mais moi aussi, je pourrais être dans les 50% des Français qui ont peur de se faire cambrioler.
02:03:44 Après, je ne me sens pas non plus en insécurité dans le pays.
02:03:46 Malheureusement, il y a des problématiques d'insécurité.
02:03:48 On le sait, personne ne peut les nier.
02:03:50 On se donne tous les moyens possibles pour le faire.
02:03:52 Mais on ne peut pas mettre un agent de police derrière tout le monde non plus.
02:03:54 Il faut qu'on puisse apporter des réponses comme on le fait aujourd'hui pénalement.
02:03:57 Et pour ceux qui potentiellement sont des dangers et qui n'ont rien à faire sur le territoire,
02:04:00 de pouvoir les expulser aussi.
02:04:02 Malheureusement, je ne fais pas de lien entre délinquance et immigration.
02:04:05 Là, vous êtes en train de le faire.
02:04:06 Non, je ne fais pas de lien entre délinquance et immigration.
02:04:08 Je dis juste qu'on se donne tous les moyens.
02:04:09 Mais il y en a un d'ailleurs. Il y a un lien.
02:04:11 Moi, je ne partirai jamais de délinquance.
02:04:13 Là, c'est vous qui parlez d'expulser les gens qui agressent.
02:04:16 Non, je dis qu'on se donne tous les moyens.
02:04:17 Réponse pénale, réponse.
02:04:19 Réponse de police et potentiellement pour les ressources qui sont étrangères.
02:04:22 On se donne tous les moyens.
02:04:24 Restez bien avec nous. Parlez du projet de loi immigration.
02:04:26 Un des quatre derniers otages français tués par le Hamas.
02:04:29 On l'a appris quelques minutes avant de prendre l'antenne.
02:04:32 Ça a été confirmé quelques minutes avant que l'on prenne l'antenne à 6h ce matin.
02:04:36 Il s'agit d'Elia Toledano-Shana.
02:04:37 Ce jeune franco-israélien de 28 ans avait été enlevé pendant la Rave Party le 7 octobre dernier avec son ami Miachem.
02:04:44 "Immense peine", écrit la ministre française des Affaires étrangères.
02:04:47 "Nous partageons la douleur de sa famille et de ses proches."
02:04:50 Toutes les informations avec Marine Sabourin.
02:04:52 Ses proches n'avaient aucune nouvelle de lui depuis son enlèvement le 7 octobre dernier.
02:04:57 Elia Toledano, 28 ans, otage franco-israélien est mort.
02:05:01 Une information des services de renseignement de l'armée israélienne
02:05:05 qui nous permet de savoir exactement ce qui se passe.
02:05:09 Et nous pouvons, avec cet opération, en tirer tout ce qu'ils ont,
02:05:12 ramener le corps malheureusement de l'otage.
02:05:15 Passionné de musique, ce jeune homme avait été enlevé alors qu'il participait à une Rave Party
02:05:20 où il s'était rendu avec sa meilleure amie Miachem, autre otage franco-israélienne, libérée le 30 novembre.
02:05:26 Elia Toledano travaillait dans l'événementiel organisé des mariages et des bar mitzvahs notamment.
02:05:32 L'armée israélienne annonce ce matin avoir récupéré et ramené sa dépouille en Israël.
02:05:37 Le corps d'Elia Toledano a été récupéré par nos forces spéciales lors d'une opération à Gaza.
02:05:43 Sur Twitter, la ministre des affaires étrangères partage son immense peine à l'annonce du décès d'Elia Toledano
02:05:49 et réaffirme que la libération de tous les otages est une priorité.
02:05:54 On est en direct avec vous Harold Diman, journaliste international pour CNews.
02:06:00 Harold, pour les familles d'otages, avoir des nouvelles, ça reste une bataille de tous les jours, dites-nous.
02:06:09 Tout à fait, c'est le frère même d'Elia Toledano qui nous a expliqué cela hier dans les locaux de CNews,
02:06:18 car il n'était pas au courant, bien sûr, dans l'après-midi d'hier, du sort triste de son frère.
02:06:24 Donc, être sans nouvelles, c'est assez terrible pour les familles,
02:06:30 mais aussi pour les expériences des otages qui ont été relâchés,
02:06:36 on apprend qu'à l'intérieur de leur cachot, de leur tunnel de détention,
02:06:42 ils sont manipulés par le Hamas qui leur dit "ah, on vous a oublié, Israël n'existe plus, a été rasé",
02:06:51 ou bien on leur dit "vous allez être relâchés dans une heure et demie, tenez-vous prêts",
02:06:56 et puis une heure et demie plus tard, ils disent "ah, dommage, vous allez rester ici toute votre vie".
02:07:00 Enfin voilà, ça c'est des espèces de tortures psychologiques qui sont quotidiennes,
02:07:06 selon les expériences qui sont remontées des otages jusqu'à présent libérés.
02:07:14 Merci beaucoup Harold, et regardez cette bâche avec les photos des otages du Hamas
02:07:17 qui a été installé sur le Centre culturel israélite de Levallois-Perret.
02:07:21 Un rassemblement s'est tenu devant la grande synagogue, la maire LR, Agnès Petit-Dumas,
02:07:25 ainsi que le président du CRIF, Yonatan Arfi, étaient présents.
02:07:28 Une initiative solidaire en pleine fête de Rannouka.
02:07:32 Je tenais à vous montrer cette image du Centre culturel israélite de Levallois-Perret près de Paris.
02:07:37 Ludovic Mendes, député de Moselle, porte parole de Renaissance avec nous.
02:07:41 Monsieur le député, on a déjà commencé à échanger, on va parler du projet de loi
02:07:46 Immigration, il y a les négociations entre la droite et la première ministre,
02:07:50 c'est la première ministre qui a repris les choses en main.
02:07:52 La droite ne veut voter que le texte issu du Sénat, donc du Sénat majorité de droite.
02:07:59 Vous êtes prêt à voter ce texte issu du Sénat ?
02:08:01 En l'état tel qu'il est écrit, non.
02:08:03 C'est d'ailleurs la base des discussions que nous avons aujourd'hui avec les Républicains.
02:08:07 On a une équipe gouvernementale, Elisabeth Borne, Charles Darmanin et Olivier Dussopt,
02:08:12 qui essaient d'apporter des réponses, qui essaient de trouver des solutions pour qu'on puisse sortir grandi.
02:08:17 Parce que je pense que le vote de lundi n'a fait du bien à personne.
02:08:19 Je crois que les oppositions n'ont pas pris leur responsabilité non plus sur le sujet.
02:08:23 Je pense qu'on aurait dû vraiment prendre le temps de débattre et de faire en sorte de faire avancer les choses.
02:08:27 Et on avait de quoi apporter des réponses aux Républicains à l'Assemblée nationale.
02:08:30 Et malheureusement, ils ont refusé qu'on puisse en débattre maintenant, qu'on a cette situation.
02:08:33 Il faut qu'on trouve un atterrissage.
02:08:35 Il hors de question pour nous de retirer ce texte.
02:08:37 Il hors de question non plus de laisser Marine Le Pen en orbite sur le sujet de l'immigration.
02:08:40 Et je pense que les Républicains, comme nous, devront être totalement responsables, apporter des réponses aux Français.
02:08:45 Je rappelle que les sondages montrent que les Français sont plutôt en phase avec ce qui a été proposé aussi par le gouvernement.
02:08:50 Que le texte du Sénat, à l'intérieur, il y a quand même encore 95% des articles proposés par le gouvernement.
02:08:55 Donc on a des solutions à cette question.
02:08:56 Qu'est-ce qui ne vous va pas dans la version du Sénat ? On va aller droit au but.
02:08:58 On va faire très simple.
02:08:59 Mais ça, on le dit depuis un certain temps.
02:09:01 On parle de l'AME, on parle du Code de la nationalité, on parle de certaines prestations sociales.
02:09:05 L'AME, la Première Ministre, propose de la réformer plus tard.
02:09:08 En même temps, on a un rapport de M. Évin et M. Stefanini qui démontre qu'il faut une réforme,
02:09:13 mais qu'en même temps, ça ne va pas que dans le sens proposé par la LR.
02:09:15 Donc il faut qu'on puisse atterrir sur le sujet.
02:09:17 Nous, de notre côté, on a toujours dit qu'on était prêt à travailler sur l'AME, mais elle n'avait rien à faire dans le projet de loi.
02:09:21 L'immigration, c'est un sujet plutôt sanitaire et il faut qu'on trahisse aussi avec...
02:09:24 Mais que ce soit aujourd'hui ou plus tard, vous ne vous accepteriez pas de la transformer en aide médicale d'urgence pour que ça n'était que soin unique ?
02:09:29 Jamais. Ils le savent.
02:09:31 Et d'ailleurs, la LR, entre eux, ne sont pas totalement en phase.
02:09:34 Hervé Marseille, union centriste au Sénat, ne part en phase non plus.
02:09:37 Non, ce n'est pas si simple que ça.
02:09:39 Même chez eux, c'est assez compliqué à regarder.
02:09:41 Mais d'ailleurs, on l'a vu lundi sur les votes, les LR ne sont pas un groupe uni.
02:09:45 Il n'y a plus un chef pour cheffer.
02:09:47 Donc il faut qu'on puisse trouver des solutions aussi avec les différents interlocuteurs.
02:09:50 C'est là notre plus gros problème.
02:09:52 C'est-à-dire que fut un temps, on pouvait parler simplement avec Eric Ciotti et on a un groupe qui suivait.
02:09:55 Aujourd'hui, il faut échanger avec M. Retailleau, M. Marlex, M. Ciotti, potentiellement M. Pradié, et c'est de trouver des solutions.
02:10:01 Donc là, c'est ce qui est plus compliqué pour la majorité et le gouvernement.
02:10:04 Enfin, la majorité relative.
02:10:05 Le début du problème est quand même là.
02:10:07 Quand il arrive pour l'appel relative ou pas relative, ça reste la majorité et la responsabilité est au gouvernement aussi.
02:10:12 Sur la régularisation des sans-papiers dans les métiers en tension, la droite veut que le préfet régularise au cas par cas.
02:10:19 Est-ce que ça, ça vous dirait ?
02:10:21 Oui et non.
02:10:23 Nous, ce qu'on avait proposé, c'est de créer un droit, mais qui n'était pas un droit opposable.
02:10:28 Le préfet pouvait aussi avoir un droit de veto avec certaines conditions.
02:10:31 Potentiellement, le casé judiciaire via arge, le fait que la personne est arrivée en situation de régularité.
02:10:36 Il y avait un ensemble de sujets qui avaient été mis sur la table par F. Boudy, rapporteur général,
02:10:39 qui nous permettait d'apporter des réponses à la droite et à une partie de l'aile gauche.
02:10:43 Parce que l'idée de l'Assemblée nationale, ce n'était pas de travailler simplement avec la LR, c'était que chaque parti politique prenne ses responsabilités.
02:10:49 Malheureusement, on a un bloc de gauche qui refuse totalement de pouvoir discuter,
02:10:52 alors que dans le volet intégration et accompagnement, il y a tout ce qu'ils ont rêvé de faire pendant des années.
02:10:57 Et pareil, sur le volet expulsion et le côté ordre et sécurité, il y a tout ce que la droite a toujours voulu faire.
02:11:03 Ce, en même temps, malheureusement, n'a pas marché, alors que quand on parle d'immigration, c'est ce qu'il y avait à faire.
02:11:08 Mieux expulser, mieux contrôler les frontières, mieux lutter contre les passeurs,
02:11:11 et en même temps, mieux intégrer pour ne pas fabriquer de délinquance,
02:11:14 pour faire en sorte qu'on ait des personnes qui soient intégrées rapidement par le travail.
02:11:17 Et malheureusement, tout le monde a refusé ce débat.
02:11:19 Sur quoi vous pourriez reculer, pour être très clair ?
02:11:22 Ce n'est pas simplement des reculs, c'est qu'il y a des négociations à avoir.
02:11:25 Non seulement il y a une partie qui est inconstitutionnelle, il y a une partie qui est anticonstitutionnelle.
02:11:30 Il faut qu'on rappelle certaines choses.
02:11:32 L'idée, ce n'est pas de leur faire un cadeau en disant "on valide tout, et puis de toute façon, on va se faire plaisir, le Conseil constitutionnel va vous censurer".
02:11:38 Ce serait mentir aux Français.
02:11:39 L'idée, c'est de trouver un intéressage où, un, on ne demande pas en français,
02:11:42 deux, on leur dit "on ne le fait pas tout de suite, mais on vous promet qu'on va le faire très rapidement".
02:11:46 Et c'est les engagements de la Première ministre.
02:11:47 Et je pense que quand une Première ministre s'engage sur un sujet pareil, elle ira jusqu'au bout,
02:11:51 parce que ça anime aussi les débats au sein de la majorité.
02:11:54 Quand on parle d'AME, quand on parle de certains autres sujets,
02:11:56 donc il y a des vrais débats de fond que nous avons en interne, que nous essayons d'avoir avec les LR.
02:12:01 On a pu, nous, par exemple, hier, rapporteurs, échanger aussi entre nous,
02:12:04 pour apporter des réponses complémentaires et de voir là où on pouvait bouger des lignes.
02:12:07 Et on a en capacité de se mettre autour de la table et de dire "on est en phase avec vous, peut-être pas de cette façon-là,
02:12:12 peut-être on peut le réécrire, on peut l'adoucir un peu, parce que sinon ça ne pourrait pas passer,
02:12:16 et si ça ne passe pas, donc on n'irait pas non plus dans votre sens, et on ne répondrait pas aux Français".
02:12:19 Notre objectif, c'est de sortir de CMP avec quelque chose qui ressemble aux attentes des Français,
02:12:23 quelque chose qui nous permet de répondre à l'urgence et de préparer l'avenir,
02:12:26 et surtout de garantir un vote en surveillance publique.
02:12:29 Ce qui répond aux attentes des Français, c'est de réduire l'immigration, et ce texte ne réduira pas l'immigration.
02:12:32 Ce n'est pas vrai.
02:12:33 Alors, entre ce que... Non, c'est totalement faux, et ça a été dit par plusieurs personnes.
02:12:36 D'ailleurs, regardez, ça dépend de qui vous interviewez.
02:12:38 Si vous prenez le parti du Bloc de Gauche ou des responsables qui sont issus plutôt de milieu de gauche,
02:12:42 ils vous diront tout l'inverse, et la droite vous dira "ce n'est jamais assez".
02:12:45 Ce qui n'est pas vrai.
02:12:46 Quand on lutte plus formellement contre les passeurs, on essaie de protéger les ressortissants étrangers
02:12:50 pour qu'ils puissent dénoncer justement les passeurs et tout ce qui est en bande organisée.
02:12:54 Quand on permet aux agents de police sur une bande de 40 km de pouvoir fouiller des véhicules
02:12:58 pour lutter contre les passeurs, quand on permet de lutter contre le proxénétisme
02:13:02 et ses filières qui arrivent parfois du Nigeria ou d'autres pays,
02:13:05 tous ces sujets-là nous permettent de lutter contre toute la criminalité organisée...
02:13:09 Excusez-moi, monsieur le député, mais vous ne me parlez que des étrangers qui sont déjà arrivés sur le territoire français.
02:13:13 C'est vrai, on vous dit que si on lutte contre les passeurs...
02:13:16 Si les 40 km de la prostitution, ils sont tous là.
02:13:17 Aujourd'hui, pour taper un passeur, il faut quand même qu'on puisse le dénoncer et qu'on puisse le retrouver.
02:13:20 Ce n'est pas si simple que ça.
02:13:21 D'ailleurs, Frontex a parfois des complications à pouvoir les suivre.
02:13:25 Donc si on les dénonce, ça nous permet de pouvoir mieux lutter.
02:13:28 On ne peut pas tout faire en amont, c'est impossible.
02:13:30 Il faut arrêter de mentir sur ce sujet-là.
02:13:32 Nous, on limite potentiellement certaines choses.
02:13:34 On apporte des critères complémentaires sur le regroupement familial, par exemple.
02:13:37 Mais l'idée, ce n'est pas de bloquer les arrivées des étrangers,
02:13:40 c'est de limiter, d'avoir une immigration plus adaptée, plus choisie,
02:13:43 pour des raisons économiques, pour des raisons d'intégration,
02:13:46 et d'éviter les personnes qui sont là en irrégularité.
02:13:48 Ça ne nous pose aucun problème, ce discours-là.
02:13:50 On ne le dira pas de la même façon que les LR,
02:13:52 on ne le dira jamais de la même manière que le Rassemblement national
02:13:54 ou M. Dupont-Aignan, comme il l'a fait chez vous.
02:13:56 Mais la réalité, c'est qu'on est aussi sur ces enjeux,
02:13:58 et on partagera ces enjeux avec eux.
02:14:01 Je voulais vous entendre également sur l'avenir de Gérald Darmanin.
02:14:06 Si le texte est rejeté, il peut rester à Beauvau ou pas ?
02:14:10 Je ne vais pas vous mentir, si le texte est rejeté,
02:14:12 ce ne serait pas simplement un échec de Gérald Darmanin,
02:14:14 c'est un échec collectif.
02:14:16 Un échec collectif de la majorité et des oppositions.
02:14:18 On est là pour répondre aux Français.
02:14:20 Il faut qu'on sorte un peu des dogmes des partis politiques
02:14:22 pour apporter des réponses à des personnes qui sont inquiets.
02:14:24 Et en l'état, si on continue comme ça,
02:14:26 on ne fera qu'une seule chose, c'est donner le pouvoir aux extrêmes.
02:14:29 Et ça, je crois que ni eux, ni nous ne le souhaitons.
02:14:31 Donc on doit prendre notre part de responsabilité,
02:14:33 et ce n'est pas simple non plus pour la majorité.
02:14:35 Pour une partie de la majorité, d'accepter certaines concessions.
02:14:38 Donc on prendra nos responsabilités.
02:14:40 Il faudra que LR, à l'Assemblée, au Sénat, prennent leurs responsabilités.
02:14:43 Et si on n'y arrive pas, autant qu'on démissionne tous,
02:14:45 parce que c'est un échec collectif.
02:14:46 Il faudra une dissolution ?
02:14:47 Non, mais là, je ne dis pas ça.
02:14:49 Je dis juste que si on ne trouve pas d'accord mardi,
02:14:51 du moins lundi, puis à votre mardi,
02:14:53 alors on démontre aux Français que nous ne sommes pas capables de le faire,
02:14:55 et autant donner les clés de la maison à Marine Le Pen.
02:14:58 Chose que tout le monde refuse de faire.
02:14:59 Les LR, comme nous.
02:15:01 Donc il faut absolument que nous soyons intelligents, responsables.
02:15:03 Vous avez dit qu'on démissionne tous, ça veut dire quoi ?
02:15:05 C'est façon de parler.
02:15:06 C'est une manière de vous expliquer que si collectivement on n'y arrive pas...
02:15:08 Faites attention, parce qu'en ce moment, ça pourrait être mal interprété.
02:15:10 Non, il n'y a aucune mauvaise interprétation à faire.
02:15:12 Je ne parle de nous démissionner collectivement, je ne parle pas d'une dissolution.
02:15:14 Quand je dis ça, c'est volontaire.
02:15:15 C'est une manière d'expliquer qu'on est condamné à réussir,
02:15:18 et si on n'y arrive pas là, on a donné les clés à Marine Le Pen.
02:15:20 Et ça, je me le refuserai.
02:15:22 Merci Ludovic Mendes, député de Moselle,
02:15:24 et porte-parole de Renaissance d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale de CNews.
02:15:28 Merci à vous, bonne journée.
02:15:29 8h46, cet appel émouvant de deux éleveuses de Husky
02:15:34 qui se sont fait voler sept de leurs chiots.
02:15:36 Ça s'est passé dans la nuit, dimanche dernier,
02:15:39 directement au sein de l'élevage en Gironde.
02:15:41 Les bébés n'ont qu'un mois et dix jours,
02:15:43 ce qui veut dire qu'ils ont besoin d'être auprès de leur mère.
02:15:45 Alors les deux éleveuses ont décidé de porter plainte.
02:15:48 Des propos recueillis par Tony Pitaro.
02:15:52 Cinq jours qu'une mère et sa fille sont sans nouvelles de leurs sept chiots.
02:15:55 Un vrai déchirement pour ces éleveuses.
02:15:57 J'étais au téléphone et ma mère me dit que le chalet où étaient les chiots est ouvert.
02:16:04 Ce qui est étrange parce qu'on ne l'ouvre jamais entièrement,
02:16:08 et encore moins avec ce temps.
02:16:09 On sait que les chiots de un mois ne s'écartent jamais de la mère.
02:16:13 Donc même s'ils étaient sortis d'eux-mêmes, ils seraient à côté.
02:16:16 Ça peut être qu'un vol en fait.
02:16:18 Un chien de cette race se vend en moyenne 1200 euros.
02:16:21 Parmi les disparus, l'un d'entre eux souffre d'un retard de croissance.
02:16:25 Ce qui brise le cœur de Chloé.
02:16:27 Ma petite crevette, celle qui est vraiment deux à trois fois plus petite que ses frères et soeurs,
02:16:31 elle, si elle n'a pas les soins qu'il faut, ni sa mère,
02:16:35 je doute qu'elle survive même si elle est en intérieur ou quoi.
02:16:39 Plus les jours passent, et plus je sais qu'ils peuvent avoir passé la frontière,
02:16:43 je sais qu'ils sont peut-être morts,
02:16:44 je sais qu'ils ont peut-être déjà trouvé des familles,
02:16:46 et que ces personnes-là, même si elles sont au courant que les chiots ont disparu,
02:16:50 elles les ont.
02:16:52 Donc on ne sait pas.
02:16:54 On est vraiment... L'ignorance, c'est pire que tout.
02:16:58 J'espère que si quelqu'un les trouve, il les reconnaîtra et me contacte par la suite.
02:17:04 Chloé et sa mère ont lancé un appel sur les réseaux sociaux pour les retrouver
02:17:09 et veulent malgré tout garder espoir.
02:17:11 Voilà, il y a une petite musique.
02:17:16 Si vous avez des informations, vous joignez ces deux éleveuses en Gironde,
02:17:23 au BARP, B-A-R-P, et puis vous donnez ces informations.
02:17:28 J'espère qu'on va les retrouver.
02:17:30 Et puis c'est un vol, ça se vend 1200 euros, ces petits chiots.
02:17:34 Allez, la santé tout de suite.
02:17:37 Retrouvez votre programme avec RTS Chapuis,
02:17:40 fabricant français de brancards pour les transports sanitaires.
02:17:43 rtschapuis.fr
02:17:45 Le plan blanc activé dans le Haut-Rhin et le Bas-Rhin en Alsace,
02:17:50 avec la hausse du nombre de cas de bronchiolite, de grippe et de Covid-19.
02:17:54 La situation est très tendue dans les hôpitaux de ces départements, Chana.
02:17:57 On peut dire que la campagne de vaccination contre la grippe patine.
02:18:00 Les chiffres sont bien moindres que l'année dernière.
02:18:02 Le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, s'est rendu mercredi dernier dans une pharmacie parisienne.
02:18:07 Il veut inciter les Français à faire un effort, surtout à l'approche des fêtes de fin d'année.
02:18:11 Reportage signé Jean-Luc Thomas.
02:18:13 Allez, on y va.
02:18:15 Voilà le stock de vaccins qui reste l'année dernière.
02:18:23 Donc on a fait en décembre une centaine de vaccinations.
02:18:28 Et là il en reste à peu près 90, et on est le 15 décembre.
02:18:31 Donc on a effectivement 15 jours de retard.
02:18:33 Ce constat, la plupart des pharmaciens de France le font.
02:18:37 Deux mois après le lancement de la vaccination contre la grippe,
02:18:41 600 000 personnes manquent à l'appel.
02:18:43 Une lassitude vaccinale toucherait les Français.
02:18:46 Les gens sont un peu peut-être fatigués par rapport à tout ce qu'on a eu comme vaccination,
02:18:51 que ce soit Covid et surtout les grippes.
02:18:54 Il y a après peut-être certaines personnes qui pensent que, étant vaccinés contre le Covid,
02:18:58 ils sont aussi immunisés contre la grippe, ce qui est totalement faux.
02:19:00 Même chez les personnes à risque, la vaccination ne décolle pas.
02:19:04 Quand on regarde les stats nationales, et notamment en Occitanie,
02:19:09 les résultats à fin novembre sont assez décevants chez les plus de 65 ans
02:19:14 parce qu'on est à moins de 50% de vaccinés sur cette catégorie d'âge.
02:19:18 Cette baisse de 8% inquiète les professionnels de santé.
02:19:22 Elle pourrait entraîner 300 à 400 décès.
02:19:27 C'était votre programme avec RTS Chapuis, fabricant français de brancards pour les transports sanitaires.
02:19:32 rtschapuis.fr
02:19:34 Voilà, et vous retrouverez le docteur Brigitte Millot demain.
02:19:39 Brigitte qu'on embrasse très très fort aujourd'hui.
02:19:42 Et vous la retrouvez demain à 10h30 dans "Bonjour docteur Millot".
02:19:46 Elle nous donnera des conseils pour réguler notre cholestérol, c'est important.
02:19:50 Bon, beaucoup d'informations encore ce matin, on a parlé de plein de choses.
02:19:53 Bruno Le Maire s'est fait taper sur les doigts par Elisabeth Borne, hein Gauthier Lebret ?
02:19:57 Absolument, il y avait un dîner hier à Matignon et apparemment l'ambiance était très tiède.
02:20:01 Elle a commencé, la première ministre, elle a distribué des mauvais points à tout le monde.
02:20:04 Elle a commencé par Bruno Le Maire qui avait dit qu'il fallait reprendre la version du Sénat sur la loi immigration.
02:20:08 Elle lui avait demandé de s'occuper des déficits et de ses affaires et de ce qui concerne son ministère
02:20:12 et de se taire sur le sujet de l'immigration.
02:20:14 Voilà, qui reste dans son couloir.
02:20:16 Ambiance tiède, ambiance frisquette.
02:20:18 Oui, apparemment ils ont dîné ensemble mais la digestion s'est mal passée.
02:20:22 C'est vrai que quand il y a ces réunions, on sent que l'ambiance est un peu frisquette.
02:20:26 En attendant sur qui la foudre va tomber ?
02:20:28 Là c'est tombé sur Bruno Le Maire.
02:20:30 Ça arrive.
02:20:31 Un peu comme les débriefs de la matinale.
02:20:32 Non, je rigole.
02:20:33 Non, c'est toujours dans la joie et la bonne humeur.
02:20:36 Allez, évidemment, évidemment.
02:20:38 8h52, merci d'être avec nous. Dans un instant c'est l'heure des pros avec Pascal Preux et tous ses invités.
02:20:44 Belle journée à vous sur CNews.
02:20:45 A lundi.
02:20:46 Demain c'est Anthony Favali.

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