La Hongrie s'est abstenue concernant l'ouverture de négociations sur l'adhésion de l'Ukraine à l'UE, mais a mis son veto à une nouvelle aide de 50 milliards d'euros.
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00:00 Il n'y a pas eu de miracle. Hier, il y a eu une bonne surprise, c'est-à-dire l'annonce de l'engagement de négociation pour l'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne.
00:08 C'était effectivement inattendu parce que le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, n'a pas bloqué, il n'a pas mis son veto. Il est sorti de la salle au moment du vote.
00:16 Il est allé aux toilettes, je crois.
00:17 Voilà. Et donc, ça a permis effectivement d'avoir l'unanimité et donc d'annoncer les futures négociations avec l'Ukraine.
00:24 Mais en même temps, là, le Premier ministre hongrois a resté extrêmement ferme. Il a refusé de valider une aide de 50 milliards d'euros qui était prévue par l'Union européenne
00:34 sous forme de prêts et de dons. Il a dit « n'y est ». Et donc, Emmanuel Macron a dit que cette discussion serait finalement renvoyée à l'année prochaine.
00:43 Je n'ai pas crié victoire à déclarer Emmanuel Macron à propos de l'Ukraine, mais néanmoins, c'est un geste politique très important que ces négociations puissent enfin commencer.
00:53 Dans cette période où l'Ukraine subit des revers sur le front russe, et donc c'était important que les Européens envoient ce signal.
01:01 Ulysse, il s'est exprimé aussi sur Vladimir Poutine, qu'on a entendu parler pour la première fois hier.
01:06 Emmanuel Macron a dû répondre à cette question. Est-ce qu'il pourrait relancer des négociations avec le patron du Kremlin ?
01:12 Eh bien, la réponse a été sous forme d'une pirouette. Emmanuel Macron a dit « je n'ai pas changé de numéro de téléphone.
01:18 Si Poutine veut m'appeler, eh bien je le prendrai au téléphone, à condition qu'il ait des propositions sérieuses respectant le droit international
01:27 et visant à la paix et non pas la poursuite de la guerre ». Donc, ce n'est pas un non catégorique, c'est simplement oui, possible.
01:35 Pourquoi ? Parce que hier, Poutine avait affirmé que ce n'est pas lui qui refusait la négociation, c'était les Occidentaux et c'était Emmanuel Macron
01:42 qui ne l'avait pas recontacté. Donc, les choses sont maintenant, on dirait, imbutes partout, si j'ose dire.
01:46 Mais enfin, il y a cette volonté du président de dire « si Poutine voulait arrêter la guerre, s'il voulait respecter les frontières de l'Ukraine,
01:52 eh bien je suis prêt à en discuter pour une éventuelle négociation ». Évidemment, on en est loin.