Partie 1 : Une défaite qui fait mal ?

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00:00 Salut à tous, heureux de vous retrouver pour le talk show du FAUSSE-AIME.FR.
00:22 Hier soir on s'est quittés, il y avait beaucoup de supporters qui avaient mal à la tête
00:28 après la défaite de l'OM. On va évidemment en reparler.
00:33 Ce soir, mes invités plateau, Bastien Cordogiani. Salut Bastien.
00:38 Salut, bonsoir à tous.
00:39 Et il est là, on l'avait annoncé sur des émissions précédentes,
00:42 mais les contre-temps font que il a reprogrammé et il est là enfin avec nous, DJ Kamizuli.
00:48 Ça tombe bien puisqu'on va avoir ton expertise tactique, DJ Kamizuli,
00:51 pour ceux qui ne le connaissent pas, entraîneur réputé de la région qui a à son palmarès
00:57 un nombre de montées incroyables. Tu as fait combien de clubs déjà ?
01:02 Tu ne les comptes plus ?
01:03 Non, on les a montés quelques fois, mais bon, j'avais de la qualité avec eux.
01:08 Et modeste en plus. Et Romain Hering est avec nous aussi. Salut Romain, comment tu vas ?
01:18 On ne t'a pas entendu, pardon si tu peux.
01:20 Oui, je disais bonsoir Seb, bonsoir à toutes et à tous.
01:23 Pardon, c'est moi qui avais appuyé sur mon petit bouton. Voilà, il faut que je m'y fasse à tout ça.
01:28 Je suis content d'être avec Didier aussi parce qu'il a fait un des talks
01:31 les plus mémorables de cette année avec l'épisode "Kon Kon Bia" quand même.
01:35 Et oui, ça, il nous en parle souvent les amis sur Twitch.
01:38 Je ne me souviens pas. Qu'est-ce que j'avais dit ?
01:40 "Ko Ko Bia"
01:40 Comment il s'appelle ?
01:41 "Kon Ko Bia"
01:43 Au lieu de "Kon Dok Bia"
01:45 Il n'y arrive pas, il n'y arrive pas.
01:46 "Kon Kot Bia"
01:48 Non, c'est toujours pas ça.
01:49 C'est pas ça ? Bon, c'est pas grave, vous comprendrez.
01:50 "Kon" comme s'il était con et "Dok Bia"
01:53 "Dok Bia"
01:54 "Kon Dok Bia"
01:55 Les amis, allez, on va revenir tout de suite.
01:58 Et vous le savez, vous êtes encore nombreux sur Twitch à nous suivre.
02:00 Merci pour votre fidélité.
02:02 Je lis tous vos messages et les copains sont déjà morts de rire par rapport à "Ko Ko Bia".
02:10 Donc, écoutez, c'est la bonne ambiance.
02:13 Alors voilà, quel trash qui nous dit "Vous allez encore parler de ces chèvres".
02:18 On en parlait avant la rencontre.
02:20 Alors, vous voyez comme quoi le foot, j'ai appelé Max.
02:24 Hier soir, j'ai trouvé que les supporters, copains sur Twitch,
02:26 ils étaient quand même très amers.
02:28 Et certains consultants en plateau.
02:30 Moi, je n'ai pas vu un si mauvais match que ça.
02:31 Certes, on n'a pas dominé Brighton, certes, on a subi.
02:35 Mais bon, on a eu quand même, je pense, dans les occasions,
02:38 et clairement les occasions les plus franches,
02:40 en fait, ils ont eu un vrai tir dans ce match et ils l'ont marqué.
02:43 Bravo à eux.
02:44 Max m'a dit "Non, mais je t'ai écouté, je ne suis pas d'accord.
02:46 Moi, je trouve qu'on a été nuls, surtout au milieu du terrain.
02:49 Et puis moi, j'aime bien quand je vois l'OM qui joue, etc."
02:52 Puis j'ai parlé avec Didier, je parlais avec toi, Bastien,
02:54 et vous n'aviez pas non plus le même son de cloche.
02:56 Comme quoi la vie est faite de prismes.
02:58 Et à travers ses yeux, à travers son regard,
03:00 on ne voit pas tous les mêmes choses.
03:01 Pourtant, on voit les mêmes matchs.
03:03 Donc, Bastien, qu'est-ce que tu as pensé ?
03:05 Toi, fais-nous part un peu de ton analyse.
03:08 Alors, sur le match en lui-même,
03:10 je n'ai pas aimé l'approche de l'équipe,
03:12 mais après, c'est une stratégie.
03:13 Je ne suis pas là pour la critiquer ou pas,
03:15 parce que ce n'est pas mon entraîneur.
03:18 Mais c'est sûr que ce n'est pas le football que j'aime.
03:19 Après, tu as affronté une équipe qui a l'habitude d'avoir la possession
03:22 et qui a joué avec ses armes et ses certitudes.
03:26 Toi, tu as beaucoup moins de certitudes.
03:28 Et effectivement, tu as subi.
03:32 Il y a des secteurs de jeu qui ont été défaillants,
03:34 notamment le milieu de terrain,
03:36 qui a été très défaillant pour le coup.
03:37 Mais pour moi, il y a des satisfactions, notamment la défense.
03:40 Parce que comme tu dis, quand tu laisses autant la possession du ballon aussi bas
03:42 et que tu concèdes d'aussi peu d'occasion,
03:44 c'est qu'il y a quelque chose qui a marché quand même.
03:45 Parce que sinon, ils auraient eu beaucoup plus d'occasion que ça.
03:48 Après, évidemment, moi, je ne suis pas satisfait du résultat.
03:50 Je suis porteur de l'OM, j'ai envie qu'on gagne tous les matchs.
03:53 Je ne suis pas satisfait de la production, comme j'ai dit,
03:54 de certains joueurs et de certains secteurs.
03:56 Mais je ne suis pas dans le catastrophisme loin de là.
03:59 Et après, si je prends, donc là, je sors du match et je prends la big picture.
04:03 Là, avant le tirage, enfin au moment du tirage,
04:07 tout le monde aurait signé pour une seconde place derrière Brighton.
04:11 Et je me dis, ta phase de poule, c'est quoi ?
04:14 C'est une seule défaite, celle d'hier.
04:18 À la 87ème ?
04:19 Ouais, en plus, elle fait mal parce que tu la prends à la 87ème,
04:21 mais trois victoires et deux matchs nuls.
04:24 Le bilan, il est loin d'être catastrophique.
04:27 Et même, je tire du positif de cette campagne européenne.
04:30 Didier, est-ce que les supporters de l'OM, ils n'en ont pas aussi ras le bol
04:34 parce que cette victoire, cette défaite, pardon l'absurde,
04:37 vient après la défaite face à Lens où on encaisse un but dans les derniers instants,
04:42 face à Nice, on encaisse un but dans les derniers instants,
04:47 à Brighton, on encaisse un but dans les derniers instants ?
04:49 Donc, tu as l'impression à chaque fois qu'on tient quelque chose
04:52 parce que nul contre Lens ou contre Nice,
04:55 ça aurait fait aussi quelque part du bien à la tête.
04:57 On ne parle pas de cette occasion d'Obama, mais en face à Nice,
04:59 il prend le plateau, c'est comme ça.
05:01 Et là, face à Brighton, même si on n'a pas pu presser tout le match,
05:05 parce que tu m'expliquais avant cette émission que les gars, on a pressé,
05:09 mais on n'avait que 20 minutes dans les jambes.
05:12 C'est ça en gros, ton regard ?
05:14 Non, mais si on parle de prendre des buts à la 87ème, à la 88ème,
05:17 c'est juste un problème de concentration et de lucidité.
05:21 Hier, on prend un but à la 88ème qui est cruel pour moi,
05:24 qui est cruel pour l'équipe et qui est cruel pour les supporters marseillais, bien entendu.
05:28 Mais moi, j'ai vu une équipe de Marseille dans son organisation
05:32 qui depuis trois matchs se crée énormément d'occasion.
05:36 J'ai les images de Lorient, j'ai les images de Lyon
05:39 où on a été très, très, très poussé vers l'avant.
05:43 Et on a eu d'énormes occasions hier sur le match de Brighton.
05:46 C'est une finale de poule avec quand même une équipe de Brighton qui a du talent.
05:51 Je veux dire, au niveau possession, au niveau jeu, c'est une des meilleures équipes d'Angleterre.
05:56 Donc, il faut se rappeler quand même contre qui on a joué.
05:58 Je veux dire, on n'a pas joué contre Lorient ni contre Lyon.
06:00 Là, on a joué Brighton.
06:01 Donc, effectivement, l'enchaînement des matchs a fait que peut-être
06:04 on a ressenti un peu de fatigue par rapport à ce qu'a mis en place Gattuso.
06:08 Parce que moi, je pense que le plan de jeu qu'a mis Gattuso,
06:11 c'était justement d'empêcher de jouer, d'aller les chercher très haut
06:14 pour empêcher cette équipe de dérouler son jeu.
06:17 Sauf qu'on n'a pas pu parce que techniquement, c'est très fort.
06:20 Ça fait, Bastien en a parlé, ça fait un an et demi, deux ans qu'il joue dans cette organisation.
06:24 Ils font mal à toutes les équipes.
06:26 Et moi, je trouve qu'on est cruel parce qu'effectivement, ils nous ont posé des problèmes.
06:30 Ils nous ont posé des problèmes dans le jeu.
06:33 Ils nous ont posé des problèmes dans le pressing au passif.
06:35 Dès qu'on récupérait un ballon, on était soumis sous les ténoirs.
06:38 Les tournois, pardon.
06:39 Mais je trouvais qu'ils étaient stériles.
06:42 Parce qu'au niveau des occasions franges, c'est nous, marseillais, qu'on les a.
06:46 Si on l'a mis, si Kloos y marque, si Arit y marque, c'est plus le même match.
06:49 C'est eux qui sont obligés de sortir.
06:51 On peut les prendre en compte, on peut jouer autrement.
06:53 Je trouve qu'on est sévère avec cette Olympique de Marseille
06:56 par rapport aux forces en présence qu'on a.
06:58 Je trouve que ce que a mis Gattuso en place par rapport aux forces qu'il a à l'heure actuelle,
07:02 je trouve que l'équipe dégage une force.
07:04 Il faut le reconnaître avec ses trois axiaux qui défendent super bien.
07:08 Je trouvais que hier, Kloos était un peu trop haut par rapport à ce système à trois derrière.
07:13 On avait quand même des possibilités d'être un peu plus solide.
07:16 Et c'est vrai qu'au milieu de terrain, on a été bouffé dans l'entrejeu.
07:18 On a été bouffé physiquement et techniquement.
07:21 Parce qu'en face de nous, on avait quand même du talent.
07:24 Ça, il faut le reconnaître.
07:25 Il faut reconnaître que Brighton nous a posé énormément de problèmes.
07:29 Mais moi, je suis désolé.
07:33 Au niveau occasion, franchement, on est plus devant eux que Brighton.
07:37 Et je trouve qu'on est sévère avec l'Olympique de Marseille.
07:40 Parce que moi, je le dis, avec tout ce qu'ils ont vécu, ces joueurs,
07:43 il faut le rappeler quand même, un entraîneur, une méthode, il arrive lui une autre,
07:48 des problèmes dans le club, des tensions.
07:51 Un Aubameyang qui était transparent, qui aujourd'hui retrouve un petit peu de force devant,
07:55 qui arrive à faire jouer Vicinia.
07:58 Il faut positiver un petit peu.
07:59 Il faut s'arrêter de tomber toujours dans l'excès de "on est nul, on est ci, on est là".
08:04 On a joué une équipe qui nous était supérieure hier, physiquement.
08:09 Parce que peut-être qu'ils ont des joueurs qu'on n'a pas.
08:11 Je vous rappelle quand même que Brighton, ils avaient 4, 5 ou 6 joueurs majeurs qui n'étaient pas là.
08:16 Ça n'a pas bougé l'équipe.
08:17 Nous, on nous l'avait 5 ou 6 joueurs majeurs.
08:19 On n'a plus la même équipe.
08:21 Vous voyez la différence ?
08:22 C'est la moyenne d'âge. Ils ont beaucoup de jeunes.
08:23 Ils ont beaucoup de jeunes.
08:24 Ils ont beaucoup de work-free.
08:25 Moi, je suis moins sévère que vous parce que je trouvais une Olympique de Marseille
08:31 qui a essayé, avec l'effort sans présence, de ramener quelque chose.
08:35 Et ça s'est joué en détail.
08:36 Moi, je vais surtout mettre l'accent sur le but de la 88ème.
08:40 Sébastien, si tu me le permets, ce jeu à 2, à 3 qui font d'aller 18 mètres,
08:45 c'est juste une question de placement.
08:48 Si vous regardez le but, Murillo, s'il fait la fermeture intérieure, c'est fini.
08:52 Il ferme la ligne de touche.
08:53 C'est fini.
08:54 Le but, on ne le prend pas.
08:55 Donc, le haut niveau s'est fait de somme de détails.
08:59 Le détail, il n'a pas été pour nous hier soir.
09:01 Voilà, c'est tout.
09:01 Parce que quand Arith frappe sur la barre, qu'il revient dans les pieds,
09:05 s'il va dans les pieds de Baméang, on verra qu'on n'en parle pas de tout ça.
09:07 Alors, c'est intéressant parce que Romain hier, tu étais un peu plus,
09:11 pas alarmiste, mais un peu comme les copains sur Twitch,
09:14 tu étais un petit peu plus déçu de cette Olympique de Marseille.
09:17 Donc, c'est l'occasion de te confronter avec Didier et avec Bastien.
09:24 Je ne pense pas que ce que je disais hier est en contradiction totale.
09:28 Je suis d'accord avec ce qui est dit.
09:30 Malgré tout, je trouve qu'on a manqué d'ambition dans le jeu.
09:34 Je m'explique et je parle sous le contrôle de Didier aussi.
09:37 Il y a beaucoup de situations où on a eu des ballons dans le cœur du jeu,
09:40 à 30, 40 mètres, et où on n'a pas poussé nos actions.
09:44 On n'a pas été chercher l'occasion.
09:46 On n'a pas été chercher le décalage.
09:48 Alors oui, on peut se prendre un contre et tout, c'est le football.
09:50 Mais je trouve qu'on a un peu trop joué le 0-0, en fait.
09:54 C'est-à-dire que dans ce type de match, je pense que si tu mets un but à Brighton,
09:58 ce n'est plus le même match parce qu'on a très bien réussi le plan défensif.
10:01 Je trouve, comme vous l'avez dit, on a bien défendu avec des choses
10:04 qui ont fonctionné puisqu'ils ont eu très peu d'occasion.
10:06 Malgré tout, offensivement, on n'a poussé que deux actions.
10:09 On a poussé l'action sur le poteau d'Arrit,
10:13 qui est une transition rapide sur le côté gauche avec Murillo.
10:16 Et on a poussé l'action collective qui se conclut par le tir de Kloss
10:19 dans la surface en deuxième mi-temps.
10:21 On n'a poussé que deux actions.
10:23 Et c'est ça qui est rageant, c'est qu'on a eu un OM, on a l'impression
10:26 on contrôle, on ne prend pas de risques, on est à 0-0, on est devant,
10:28 on est premier, ça va, ils ne sont pas trop dangereux, on gère.
10:32 Mais en fait, je pense que la Coupe d'Europe, il faut aussi avoir un peu de folie.
10:36 Et cette folie qu'on a eue dans certains matchs de cette compétition,
10:39 on ne l'a pas retrouvée.
10:40 Donc moi, j'étais un peu déçu hier par la prestation,
10:43 même si je reconnais que le plan de Gattuso,
10:46 moi, ça ne me gêne pas de partir avec cet attaque d'esprit-là.
10:49 Mais j'attends plus dans les moments où on a le ballon dans les pieds.
10:51 Et ils sont rares en plus contre Brighton.
10:53 Donc j'étais un peu déçu là-dessus.
10:55 - Bastian Buburces nous dit "on a perdu sans rien essayer".
11:01 Il y a beaucoup de copains sur Twitch qui disent "vous êtes dans le déni,
11:04 on s'est fait manger".
11:07 Romain change d'avis comme de chemise.
11:09 - Non, j'ai dit ça.
11:11 - La chose, le point, il est simple.
11:14 Ça fait des semaines qu'on gagne.
11:15 Là, pour une fois, on gagne, on enchaîne les matchs et on nous dit,
11:17 sur ce plateau, ou les copains qui nous regardent, qu'on salue,
11:21 on n'a jeu contre personne.
11:22 Et Lyon, ils sont mauvais.
11:24 Et Rennes, ils sont mauvais.
11:25 Et Lorient, ils sont mauvais.
11:26 Comme je l'ai dit lundi avec Romain Cagnutti,
11:28 à un moment donné, soit on se fait changer de championnat,
11:30 soit on dit ça tous les week-ends.
11:32 Là, tu as jeu contre une vraie équipe.
11:34 Ce n'est pas grave, ton plafond de verre, il est peut-être qu'une vraie équipe,
11:36 elle arrive à te mettre facilement en difficulté.
11:39 Je ne parle pas d'occasion, mais je parle dans le jeu tactique.
11:42 Oui, hier, tactiquement, ce que dit Didier Just,
11:45 on a essayé au début d'impulser un pressing,
11:48 pas forcément un pressing haut, mais agressif au milieu.
11:51 Sauf qu'on s'est retrouvé à jouer une taureau, en fait.
11:53 Parce que les mecs, dans le placement et physiquement,
11:56 ils n'ont pas été bons, surtout Naïver et tout.
11:58 Et j'ajoute Klos, qui pour moi n'a pas été bon aussi.
12:01 Et donc, du coup, face à des joueurs très techniques
12:03 et rodés à leur système, tu t'es fait balader.
12:06 Ils ont raison, on s'est fait balader,
12:08 mais on ne s'est pas fait balader sur la globalité du match.
12:10 On s'est baladé dans un secteur qui est le milieu de terrain.
12:12 Après, défensivement,
12:16 je termine, je trouve que défensivement,
12:18 nos défenseurs ont pris le pas sur leurs attaquants.
12:21 Et je trouve que Harit et Obameyang, pas Vichynya,
12:24 lorsqu'ils ont eu l'occasion de se mettre en valeur,
12:25 ont pris le pas sur leurs défenseurs.
12:27 Et ça a failli se transformer en but.
12:28 Et parfois, on parle des occasions,
12:29 mais il y a aussi des situations de 3 contre 3 ou de 4 contre 4.
12:33 Si tu gères un peu mieux l'histoire, ça peut faire but aussi.
12:35 Tu vois, c'est pas...
12:36 Parce qu'on se rappelle des occasions,
12:37 mais il faut se rappeler aussi de ces situations-là.
12:39 Donc, ce n'est pas un match catastrophique.
12:42 C'est un match où on a été en dessous de nos adversaires.
12:45 Voilà, c'est tout.
12:46 Mais après, j'ajoute pour terminer,
12:48 il y a un truc qu'il va falloir corriger à tout prix,
12:51 que ce soit en Coupe ou en Championnat,
12:53 c'est nos prestations à l'extérieur.
12:56 La clé, elle est là.
12:57 À domicile, il n'y a pas à rougir.
12:59 Mais à l'extérieur, cette saison, c'est deux victoires.
13:02 Une à Athènes, on s'est vu le lendemain en plateau,
13:04 où tu n'as pas été bon, mais tu gagnes, tant mieux.
13:07 Et une à Lorient, où tu fais une très bonne mi-temps.
13:09 Très bien, capitalisons là-dessus.
13:10 Mais sinon, notre bilan à l'extérieur,
13:12 que ce soit en Championnat,
13:13 à part peut-être une mi-temps à Nice aussi, allez,
13:15 ou en Coupe d'Europe, il est mauvais,
13:17 on n'est pas bon à l'extérieur.
13:18 On n'arrive pas à prendre le jeu à notre compte,
13:20 on n'arrive pas à imposer notre patte,
13:21 on n'arrive pas à montrer de la supériorité
13:22 dans deux secteurs sur trois, disons, du terrain.
13:25 Ça, c'est par contre un vrai problème.
13:26 Je voudrais bien l'entendre, Didier, sur ça.
13:28 J'ai une question pour toi,
13:29 parce que ça m'intéresse d'avoir tes explications
13:31 techniques et tacotiques.
13:33 Mais Romain, tu voulais intervenir.
13:35 Oui, ça va un peu dans ce que disait Bastien.
13:37 Moi, je dis, n'oublions pas deux choses.
13:38 Premièrement, cette équipe de Brighton,
13:40 on l'a dominée à l'aller.
13:42 Donc refaites-vous le match.
13:44 Je trouve que Gattuso avait quand même
13:45 plutôt bien maîtrisé le style de Zerbi pendant 60 minutes,
13:49 jusqu'à ce qu'on s'effondre physiquement.
13:50 On connaît le scénario du match, etc.
13:53 Et puis, n'oublions pas qu'on joue à l'extérieur,
13:55 un match de Coupe d'Europe,
13:56 dans un stade chauffé à blanc
13:57 pour sa première expérience en Europe.
13:59 Les gens avaient une envie folle
14:02 de voir leur équipe marquée, poussée.
14:04 Donc, on connaît l'importance du vélodrome par moment.
14:06 Ben voilà, on joue dans un match à l'extérieur
14:08 en Coupe d'Europe.
14:09 Perdre un zéro, c'est des choses qui arrivent
14:11 à l'extérieur en Coupe d'Europe.
14:12 Donc, n'oublions pas ces deux choses-là
14:13 quand on fait l'analyse.
14:14 Parce que pour moi, le match à l'aller,
14:16 on disait Brighton, ils sont tellement au-dessus.
14:17 Non, non, Brighton au match à l'aller,
14:19 je suis désolé, on les domine totalement.
14:22 Complètement d'accord.
14:23 Didier, comment pour revenir sur ce que disait Bastien,
14:26 ton éclairage m'intéresse beaucoup.
14:29 Comment tu expliques que sous Sampaoli et sous Tudor,
14:32 on avait des records de points à l'extérieur
14:34 et à domicile, on perdait des wagons de points ?
14:37 Comme l'a rappelé Bastien,
14:38 cette année, on est très bien à domicile
14:41 et à l'extérieur, on s'en sort pas.
14:43 On a fait juste de victoire.
14:44 Comment on peut passer de Sampaoli et Tudor
14:47 à domicile et qu'ils nous expliquent, même Garcia,
14:50 tous ces entraîneurs,
14:51 "Oui, mais vous vous rendez pas compte, le vélodrome,
14:54 OK, les adversaires ont la pression,
14:56 mais ça met beaucoup de pression sur nos joueurs
14:58 et les autres, ils veulent se montrer, se mettre en valeur,
15:00 ils sont plus déterminés que dans notre stade et tout.
15:02 Donc, c'est difficile pour nous."
15:04 Et là, cette année, avec Gattuso,
15:06 on fait quasiment le plein à domicile.
15:08 Donc, il n'y a plus cette pression pour les adversaires.
15:11 Je ne comprends pas les discours
15:12 et surtout, je ne comprends pas pourquoi
15:14 il y a autant de...
15:15 D'un coup, ça fait switch on, switch off.
15:17 C'est plus à l'extérieur qu'on est bon et à domicile mauvais,
15:19 c'est à domicile très bon et à l'extérieur.
15:20 Mais comment tu expliques, toi, tout ça ?
15:22 - Mais c'est...
15:25 Il n'y a pas d'explication là-dessus.
15:26 C'est simplement que tu avais déjà...
15:29 Tu n'avais pas les mêmes joueurs,
15:30 c'est ce qu'on a rappelé.
15:31 Donc, voilà, tu avais une autre façon de jouer.
15:34 - On se livrait trop, Sampaoli et Tudor ?
15:36 - Oui.
15:37 - On se livrait trop à domicile ?
15:38 C'est pour ça qu'il y avait des conneries de France ?
15:39 - Oui, parce que quand tu as ce jeu de possession
15:42 où tout le monde participe au jeu
15:44 et que tu as les libéraux, les stoppers
15:47 qui rentrent dans le cœur du jeu, tout ça.
15:49 Effectivement, quand tu prends en compte,
15:50 c'est du 1 contre 1.
15:51 C'est là où tu as perdu des points.
15:52 Moi, je vous rappelais sur les derniers plateaux
15:54 qu'on avait fait ensemble, je vous avais dit,
15:55 moi, je n'étais pas d'accord quand on disait
15:56 qu'Hugort Tudor, il avait fait une grande saison.
15:58 On a perdu 28 points avec Hugort Tudor
16:00 à la maison l'année dernière.
16:01 Sinon, on aurait peut-être pu titiller le Paris Saint-Germain.
16:04 Moi, aujourd'hui, je n'ai pas d'explication sur ça.
16:06 Peut-être que l'équipe n'est pas en confiance.
16:08 Peut-être que l'équipe a besoin d'être rodée
16:10 par rapport à l'organisation que met Gattuso.
16:12 Et peut-être qu'elle a peur, tout simplement.
16:14 Je ne sais pas.
16:14 Ou alors, elle a un problème d'identité, tout simplement.
16:20 Parce qu'elle fait des belles prestations à la maison.
16:23 Et c'est vrai qu'à l'extérieur,
16:24 elle fait des belles prestations,
16:26 mais pas sur 90 minutes.
16:27 - Non, jamais.
16:28 - C'est ça.
16:30 Et quand tu sais qu'un match, tu peux le gérer
16:32 sur 60, 70 minutes,
16:34 tu as 20 minutes de temps faible.
16:36 - Mais pas 30 minutes de temps fort et 70 minutes de temps faible.
16:39 - Et je trouve qu'à l'heure actuelle, à l'extérieur,
16:41 ce que je peux t'expliquer,
16:42 ce que je ressens moi en tant que spectateur,
16:46 c'est que je trouve qu'on a trop de temps faible à l'extérieur
16:50 et moins de temps fort.
16:51 Et sous l'ère Sao Paoli et sous l'ère Tudor,
16:54 on avait plus de temps fort que de temps faible à l'extérieur.
16:58 Mais c'est la balance.
16:59 - C'est quoi ? C'est un manque de repères par rapport au terrain ?
17:02 C'est la peur ? C'est un engrenage ?
17:04 Quand tu vas à l'extérieur, tu te dis "on n'est pas bon",
17:06 donc tu restes dans ta médiocrité ?
17:09 - On peut aussi ajouter des joueurs,
17:11 peut-être qu'on manque un peu de caractère individuel
17:14 sur certains matchs, qui fait qu'à un moment donné,
17:16 on va arriver à être constant sur 70, 75 minutes.
17:20 Parce que pour gagner un match, c'est ça, c'est 75 minutes.
17:23 Donc l'explication que je peux te donner, c'est celle-là.
17:25 C'est simplement qu'on a trop de faiblesse sur les matchs à l'extérieur,
17:31 sur 90 minutes, on est bon.
17:34 Tu regardes un Lorient, on fait 45 minutes,
17:36 on est pratiquement excellent dans tous les comportements de jeu.
17:40 Et après, on prend peur.
17:42 - Et quand même, tu peux ça aussi.
17:43 C'est bien de t'avoir sur le plateau.
17:45 Pardon Romain, je te donne la parole.
17:46 - Un relâchement psychologique, un relâchement mental.
17:50 - Est-ce que le discours de Gattuso, on en parlait avec Slim
17:53 à midi pendant le repas, pendant la poche de dej,
17:56 est-ce que tu trouves pas que...
17:58 Est-ce que vous trouvez pas que Gattuso,
18:00 pas il a un discours défaitiste ou empreinte de peur,
18:03 mais souvent il dit "attention, on est 4 à 1, mais ils peuvent revenir.
18:07 Attention, on va jouer Brighton, c'est très fort.
18:09 Attention, attention".
18:10 C'est bien d'alerter les joueurs, mais on est l'Olympique de Versailles.
18:13 Même si on est plus ce grand club historique avec les Papel et Waddell,
18:17 bon aujourd'hui, il faut revenir au juste niveau.
18:20 Mais est-ce que tout le temps, à 4 à 1 à la mitade à Lorient,
18:22 dans les vestiaires, de dire "on reste bien en place, c'est pas fini le match".
18:25 Mais on fait 4 à 1 pour revenir de 4 à 1 à 4 à 4.
18:28 Il faut quand même qu'il y ait un scénario catastrophe.
18:29 Est-ce que lui non plus, à force de perdre des matchs ou de faire des matchs nuls,
18:33 est-ce qu'il est pas tombé dans une forme de stress intense ?
18:36 - Peut-être que c'est la faute un petit peu, nous, médias, journalistes,
18:42 parce que je vous rappelle quand même, avant les matchs en retard de Lyon,
18:45 il avait le coup de gré sur la tête quand même.
18:48 Donc c'est important aussi, comme entraîneur, d'avoir un discours positif.
18:52 Mais un discours positif quand tu as l'appui de tout le monde derrière.
18:55 Là aujourd'hui, rappelez-vous, parce que des fois, c'est vrai qu'on a un peu la mémoire sélective.
18:59 Moi j'ai des souvenirs, j'ai lu des articles que si on perdait contre Lyon,
19:05 si on n'arrivait pas à chainer les deux matchs là,
19:08 il y avait du changement à l'Olympique de Marseille.
19:12 - Ouais, moi je pense que oui, il y a de ça.
19:15 Il transpire pas la sérénité, le garçon.
19:18 Et aussi, bon mais ça, je vais pas relancer le débat,
19:21 mais vous l'avez déjà fait sur le plateau, parce que je vous regarde.
19:23 Il a pas l'air non plus 100% convaincu par le 3-5-2,
19:26 qui est pas un système qui est naturel pour lui.
19:31 Il a pas l'air 100% convaincu par ce 3-5-2 malheureusement.
19:36 Ça fait beaucoup de choses que les joueurs doivent ressentir dans le négatif,
19:39 parce qu'il doit amener du positif aussi, parce qu'il a quand même redressé la situation un peu.
19:43 Mais c'est une balance.
19:45 Dans un vestiaire, c'est un peu comme le bon flic et le mauvais flic.
19:49 Tu dois avoir des discours où des fois tu caresses un peu dans le sens du poil,
19:51 mais tu dois avoir aussi parfois de la fermeté.
19:53 Je parle sous ton contrôle, DJ.
19:56 - Il a dit à notre confrère Karim Atam de Maritima
20:00 qu'il pensait que les journalistes allaient être plus durs avec lui,
20:03 parce que quelque part c'était un petit peu mérité.
20:05 Romain, d'accord avec tout ce qu'il s'est dit sur le plateau ?
20:09 - Ouais, après je pense qu'il a pas aussi totalement confiance en ses joueurs,
20:12 parce que quand il arrive, il est dit tirambique sur l'ensemble de son effectif.
20:16 Il dit non, mais on va y arriver, etc.
20:18 Et il y a la série terrible qui s'achève à Strasbourg
20:21 avant le renouveau de ces derniers jours.
20:25 Et à ce moment-là, après Strasbourg, il est défoncé.
20:28 Donc souvenons-nous aussi de son changement par rapport aux joueurs.
20:33 Et est-ce que justement cette crainte,
20:35 elle n'est pas aussi due au fait qu'il n'a pas totalement confiance en ses mecs ?
20:40 Que des mecs comme Illiman NJ, Joaquin Correa,
20:43 en qui il avait beaucoup cru à son arrivée, l'ont beaucoup déçu.
20:48 Des choses comme ça qui font qu'il affronte clairement Dimanche.
20:53 Il va dire "ouais, attention quand même, clairement, ils ont des qualités".
20:57 Johann Gastien, c'est un bon milieu de terrain.
20:59 Parce qu'il n'a pas totalement confiance en Unai, qui va le marquer.
21:03 Des choses comme ça.
21:05 - Il se prend en blessure de Rongier quelques semaines après son arrivée,
21:08 qui est son capitaine.
21:09 Kondogbia, pareil, qui se blesse contre Rennes,
21:11 qui loupe du coup trois matchs d'affilée, parce qu'hier elle a joué 10 minutes.
21:14 - Gigo aussi.
21:15 - Gigo, en plus de ce que tu dis Romain,
21:17 il se prend en plus des absences,
21:19 ce ne sont pas des phénomènes qui sont absents,
21:21 mais c'est des mecs sur qui tu peux un peu t'appuyer certaines fois
21:23 où tu es dans le doute, c'est ça que je veux dire.
21:25 - Bon, les amis.
21:27 - Seb, pour finir sur Brighton, juste pourquoi Gigo n'a pas joué ?
21:32 J'ai un petit peu gratté aujourd'hui, je vous donne l'info.
21:35 Douleur au mollet et vomissement pendant les deux jours qui ont précédé le match.
21:40 Donc, il n'était pas à fond du tout.
21:42 C'est pour ça, par exemple, qu'il ne remplace pas Unai à la 80e par Gigo
21:45 pour densifier au milieu.
21:47 Voilà, c'est pour ça qu'il ne le fait pas rentrer,
21:49 parce qu'il n'était vraiment, vraiment pas dans le coup Samuel Gigo.
21:52 - Alors, il ne le fait pas rentrer,
21:53 mais il a été remplacé de fort belle manière par Bamu Emahité.
21:57 Moi, je voudrais conclure quand même cette première partie,
21:59 comme le disait Romain Hering sur ce match face à Brighton en disant,
22:03 les amis, je pense qu'on sera tous d'accord pour dire qu'en début de saison,
22:08 si on nous avait dit on va finir second derrière Brighton,
22:11 alors qu'on avait la poule avec l'AEC et aussi l'Ajax-Damskersam en plus de Brighton,
22:18 je pense que personne n'aurait fait la fine bouche en disant,
22:21 non, on vise la première place.
22:23 - Avec une seule défaite en plus ?
22:24 - Absolument, etc.
22:26 On a fait, je pense, un beau parcours.
22:28 Alors certes, j'entends, je suis même d'accord,
22:31 parce que j'en ai encore une fois parlé avec Max,
22:33 on peut toujours mieux jouer, on peut toujours être plus performant.
22:36 Mais quand on voit le groupe dans l'état où il était récemment,
22:39 quand on voit qu'il y a un enchaînement de matchs et la fatigue physique, DJ,
22:44 mais psychologique aussi, parce que quand tu n'es pas bien,
22:47 que tu es dans le fond du trou et qu'il faut lutter pour revenir à un niveau correct,
22:53 tu perds le point.
22:54 - Il faut se rappeler qu'on va à Amsterdam avec Pancho Abardonado et David Friot qui aujourd'hui est à Lyon sur le banc.
22:56 - Non mais c'est ça, c'est ce que je vous disais dans la mémoire sélective,
22:58 il faut se rappeler de tout ça.
22:59 Et puis amateurs de football aujourd'hui, on va quand même dire,
23:04 on aura quand même la chance d'avoir deux bons matchs encore à voir au mois de mars ou février.
23:10 Mais voilà, il faudra les pousser.
23:12 Il y a Galatasaray, Braga, Benfica, Feyenoord, Milan, Juventus, Shakhtar, Dognex.
23:18 Si on peut éviter Milan et Benfica, c'est bien, après c'est jouable.
23:21 Il faut s'arrêter maintenant de tomber toujours dans l'excès de dire "on n'a pas ci, on n'a pas là".
23:25 On est là, à notre place.
23:26 - Et puis moi je vais vous dire, vraiment pour conclure cette partie,
23:29 très sincèrement et je suis très sérieux dans ce que je vais vous dire,
23:32 moi je tombe sur le Milan, je suis content.
23:34 Je suis content pourquoi ? - Parce que c'est bien.
23:36 - Parce qu'on va voir un bon match de ballon. - C'est ce que je dis.
23:37 - Si j'ai des velléités, en Coupe de France, on sait que si on enlève Paris,
23:41 on peut aller au bout.
23:43 Je ne crains pas absolument Monaco, ni Nice, ni Lille, ni personne.
23:47 À part le PSG, donc j'ai des velléités d'ambitionner de gagner la Coupe de France.
23:51 Là, en Europa League, il y a quand même de très belles équipes.
23:55 Donc moi je veux voir du beau foot.
23:58 Donc tu tombes sur Milan, tu t'étalonnes avec un gros européen,
24:01 on se fait sortir, on aura fini second de poule,
24:04 on aura fait un 16ème contre Milan, on a perdu, on a perdu,
24:07 qui eux-mêmes sont sortis de Champions League,
24:09 puisqu'ils étaient en Champions.
24:10 - Milan, cette année, je te dis, ils ne sont pas intouchables.
24:12 - Non mais amateurs de football, on est faits pour regarder des rencontres
24:17 qu'il va y avoir au mois de février.
24:19 Voilà, on a deux matchs à faire, deux plus, il faudra les affronter.
24:22 Et si on passe, on oubliera Brighton.
24:24 - Non mais, Fortbeck qui nous dit "Wow, au Beyond 2, tout est extraordinaire,
24:28 ah ah ah", ce n'est pas ce qu'on dit.
24:30 - Je vais lui dire un truc très simple.
24:31 - Vas-y Bastien, réponds-toi.
24:32 - Voilà.
24:33 Si un championnat, t'avais assuré comme t'as assuré en Coupe d'Europe,
24:36 aujourd'hui tu serais 3ème ou 4ème.
24:37 - Exactement.
24:38 - Elle est là l'histoire.
24:39 En Coupe d'Europe, tu as donné ce que tu avais à donner.
24:41 Une seule défaite, seconde derrière une équipe meilleure que toi.
24:44 Alors ce n'est pas parfait, Seb l'a dit, on aimerait tous que ce soit mieux,
24:48 tous, on aimerait tous un Olympe premier de partout.
24:50 Mais tu as fait ce que tu avais à faire,
24:52 avec parfois des beaux matchs puisque tu mets 4 buts contre Amsterdam,
24:56 3 buts là-bas à Amsterdam par exemple et 2 buts à Brighton.
24:58 En championnat, t'as pas fait ce que t'avais à faire.
25:01 Et t'es à la traîne et tu dois courir après le temps et après tes adversaires.
25:05 - Ah, t'es d'accord.
25:06 - Voilà, c'est juste ça.
25:07 C'est juste ça ce qu'on dit.
25:08 - Comme l'a dit Louvain, on revient de loin quand même et c'est peut-être pour ça
25:12 qu'on est nous un petit peu plus optimistes que certains parce qu'on sait d'où on vient
25:16 et comme le disait Max aussi, on verra bien si on gagne contre Clermont et Montpellier
25:22 pour finir l'année sur quand même quelque chose de pour le coup.
25:24 - Il y aura MR4 entre-temps quand même.
25:25 - Il y aura MR4.
25:26 Les amis, je vous propose de parler de BAM ou Maïté.

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