Georges Fenech : «Nous n'avons plus le droit de se poser cette question-là. Il faut, malheureusement, c'est un constat d'échec, sécuriser de cette manière-là nos établissements»

  • l’année dernière
Georges Fenech, ancien magistrat, à propos de l'insécurité dans les écoles en France : «Nous n'avons plus le droit de se poser cette question-là. Il faut, malheureusement, c'est un constat d'échec, sécuriser de cette manière-là nos établissements». 

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Transcription
00:00 On a vu beaucoup ces débats entre ceux qui disent qu'il faut un maximum de sécurité à l'école,
00:04 quoi qu'il en coûte, pour reprendre l'expression, et ceux qui disent
00:07 "attention l'école ça doit pas être un bunker, on doit pas fouiller les élèves,
00:11 on doit pas mettre trop de contrôles à l'entrée".
00:13 Il faut de la sécurité par les temps qui courent.
00:16 Moi j'ai été voir de près ce qu'avait fait par exemple la région Auvergne-Rhône-Alpes,
00:19 dont je suis originaire, vous le savez.
00:22 C'est extraordinaire, vraiment, toutes les caméras de surveillance,
00:25 même des tourniquets, vous savez, pour rentrer.
00:30 Vous avez des médiateurs qui sont tout autour,
00:33 vous avez des liens directs avec des numéros spécifiques pour la gendarmerie et la police.
00:39 Un budget de 300 millions d'euros jusqu'en 2027 qui a été débloqué par la région
00:45 pour sécuriser les lycées mais aussi les gares et les transports.
00:48 Donc je crois qu'aujourd'hui on n'a plus le droit de se poser cette question-là.
00:51 Il faut, malheureusement, c'est un constat d'échec évidemment,
00:54 sécuriser de cette manière-là nos établissements,
00:57 que ce soit les écoles, les collèges et les lycées.
01:00 [Musique]
01:04 [SILENCE]

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