Eric Woerth : «Il n’y a aucune combine, c’est la Ve République. Les Français ont voulu une majorité relative»

  • l’année dernière
Eric Woerth, député Renaissance de l’Oise, concernant le débat autour de la loi immigration : «Il n’y a aucune combine, c’est la Ve République. Les Français ont voulu une majorité relative».
Transcript
00:00 Si on prenait le texte du Sénat, on le met en commission maximum paritaire,
00:03 il revient à l'Assemblée, il n'est sans doute pas voté.
00:05 Donc, ce n'est pas la peine.
00:06 Et puis, ça fait dans ce cas-là exploser une partie de la majorité,
00:11 alors qu'un certain nombre de rajouts du Sénat,
00:15 elles sont évidemment, doivent être conservés.
00:17 Il y en a beaucoup.
00:18 Et puis, quelques ajouts de la commission des lois de l'Assemblée nationale doivent être ajoutés.
00:26 - Quelle image ça donne aux Français qui nous regardent, qui nous écoutent ?
00:28 - Mais c'est la vie ! - C'est deux petites combines.
00:30 - Mais ce n'est aucune combine, Mme Abrouk.
00:33 Il n'y a aucune combine là-dedans, c'est la Ve République.
00:37 Les Français ont voulu une majorité relative.
00:40 C'est-à-dire qu'on n'a pas la majorité, au fond.
00:42 Les Français ont voulu une majorité relative.
00:44 Bon, ça veut dire que la majorité relative, elle impose un certain nombre de choses.
00:48 Ça impose d'abord de mettre à l'intérieur, entre les formations politiques,
00:55 ça impose d'essayer de trouver des accords, des compromis, faire des concessions.
01:00 Ça va de choix.
01:01 Mais il y a une seule chose qui doit dominer.
01:02 Je veux dire, il y a une seule chose qui doit dominer.
01:04 C'est l'intérêt de la France et des Français.
01:06 Au-delà des calculs politiques.
01:08 [Musique]
01:12 [SILENCE]

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