À 18 ans, cette gendarme volontaire sauve la vie d'un nouveau-né et témoigne sur BFMTV

  • l’année dernière
À 18 ans, Maëlys Saint-Denis est gendarme adjointe volontaire en Isère. Le 6 décembre dernier, elle a sauvé la vie d’un nouveau-né qui était en train de s'étouffer.
Transcript
00:00 L'image du jour avec toi Marie, et tu nous parles d'un bel acte d'héroïsme.
00:03 Oui, ce matin je voulais vous parler d'une jeune fille qui s'appelle Maëlis.
00:07 Elle a 18 ans et depuis un mois, un petit peu plus d'un mois,
00:10 elle est gendarme adjointe volontaire à la brigade de Pont-de-Clay en Isère.
00:15 C'est elle. Alors vous avez peut-être vu son visage un peu sur les réseaux sociaux
00:18 parce qu'il se trouve qu'elle a sauvé la vie d'un nourrisson.
00:21 Un nourrisson de 13 jours seulement.
00:24 Une petite fille qui était en train de s'étouffer
00:27 et Maëlis lui a tout simplement sauvé la vie.
00:28 Maëlis est avec nous ce matin pour nous raconter comment elle a pu sauver la vie de ce bébé.
00:34 Maëlis, merci beaucoup.
00:35 Est-ce que vous pouvez nous expliquer comment ça s'est passé,
00:38 comment vous êtes arrivée sur les lieux et comment vous avez sauvé la vie de cette petite fille ?
00:41 Oui bien sûr, nous étions en patrouille dans notre commune.
00:44 On a été appelé par le centre opérationnel pour un bébé qui était en train de s'étouffer.
00:49 Donc on a couru jusqu'au véhicule, on s'est transporté sur les lieux,
00:53 puis ensuite on est arrivé dans le domicile de la famille.
00:56 J'ai vu la mère et la grand-mère et ensuite j'ai effectué des gestes de premier secours sur le nourrisson.
01:01 Vous avez fait preuve de beaucoup de sang-froid
01:04 parce que c'est la première fois que vous vous étiez confrontée à une telle situation ?
01:08 Avant j'étais sapeur-pompier volontaire, donc j'ai déjà été confrontée à des situations similaires.
01:13 Mais c'était la première fois que j'ai effectué des gestes sur un si petit nourrisson.
01:17 Sans stress ?
01:20 Avec un petit peu de stress, si quand même.
01:22 Parce que ce que vous me disiez Maëlis quand on en discutait hier,
01:24 c'est que vous ne vous imaginiez pas repartir sans avoir sauvé la vie du nourrisson.
01:28 Mais quand vous êtes arrivé, ce nourrisson était bleu, il ne bougeait pas, c'était impressionnant.
01:33 Oui, exactement. Je ne me voyais pas repartir sans lui avoir sauvé la vie,
01:37 sans avoir fait le nécessaire. C'est une obligation pour moi.
01:41 Marie le disait, on voit votre visage partout en ce moment sur les réseaux sociaux.
01:45 Comment vous vivez cette soudaine notoriété ?
01:50 C'est très étrange, je ne suis pas du tout habituée à ça.
01:53 Je fais de mon mieux, mais ça reste assez étrange pour moi.
01:58 Ça vous conforte dans l'idée de devenir gendarme pro, j'allais dire ?
02:04 Oui, évidemment, je compte passer mon concours sous officier
02:07 pour rester dans l'institution le plus longtemps possible.
02:09 Est-ce que vous avez reçu beaucoup de messages de félicitations et d'encouragement ?
02:14 Oui, énormément. De mes proches, de mes anciens camarades pompiers,
02:17 de ma brigade, mes anciens camarades d'école, beaucoup.
02:20 Quel est celui qui vous a le plus touché ?
02:23 Mes camarades de l'école.
02:26 Ce qu'on disait, c'est qu'en fait, ce sauvetage est intervenu
02:29 alors que ça ne faisait même pas un mois qu'elle venait de rejoindre la brigade
02:31 en tant que gendarme adjointe volontaire.
02:33 Donc effectivement, c'était énormément de sang-froid.
02:35 Je pense qu'on peut tous la féliciter.
02:37 Bravo, bravo de ce modèle.
02:40 Merci d'avoir été en direct avec nous ce matin sur le plateau de première édition.
02:43 Bonne carrière qui s'annonce au sein de la gendarmerie nationale.
02:47 Merci Maëlys d'avoir été en direct avec nous ce matin.
02:49 - On est très admiratifs, effectivement. Merci beaucoup, Maëlis. Merci, Marie.

Recommandée