• il y a 11 mois
Ce fut l’année la plus chaude et pas que pour le climat. Dans les champs de Sainte-Soline ou devant les AG de Total, les militants écologistes, pressés par le dérèglement climatique, ont imposé leur agenda dans l’actualité en 2023 en menant une multitude d’actions et de manifestations, qui ont donné du fil à retordre au gouvernement et aux forces de l’ordre.

Qu’en sera-t-il en 2024 ? Comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article, Le HuffPost vous détaille les dossiers brûlants à surveiller au cours des prochains mois en ce qui concerne l’écologie et le climat.

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Transcription
00:00 Ce fut l'année la plus chaude, et pas que pour le climat.
00:02 Sur les routes, dans les champs ou devant les AGTotale,
00:05 les militants écologistes, pressés par le dérèglement climatique,
00:08 ont imposé leur agenda en 2023.
00:11 Qu'en sera-t-il en 2024 ? Voici les luttes à surveiller.
00:14 Cette fin d'année pluvieuse n'y change rien.
00:17 Face aux sécheresses, les tensions autour du partage de l'eau
00:20 ne font que commencer, à Seine-Solyne ou ailleurs.
00:23 Selon le gouvernement, une centaine de projets de méga-bassines,
00:26 ces retenues d'eau destinées aux agriculteurs,
00:29 sont à l'étude dans l'Hexagone.
00:31 Les soulèvements de la terre ont d'ailleurs déjà prévu
00:33 une manifestation monstre en poids tout charante l'été prochain.
00:36 L'eau est donc aujourd'hui au cœur de l'argumentaire des activistes.
00:40 Et en 2024, ce n'est pas les travaux préparatoires du canal Seine-Nord-Europe
00:44 et sa retenue d'eau de 14 millions de mètres cubes
00:47 qui devraient calmer les esprits.
00:48 Sans compter l'arrosage des golfes ou encore la neige artificielle
00:52 qui devraient encore faire polémique.
00:53 Tout porte à croire que l'A69 est l'autoroute de trop.
00:57 Ce petit tronçon de 53 km, qui doit relier Castres à Toulouse,
01:02 est devenu une épine dans le pied du gouvernement.
01:04 Les écologistes ont fait du Tarn un lieu de lutte
01:06 contre la bétonisation et l'artificialisation des sols.
01:09 Et cela ne devrait pas se calmer en 2024 avec la poursuite des travaux
01:13 et l'arrivée de deux centrales d'enrobage dans le département
01:16 pour produire le bitume.
01:17 Ces dernières et d'autres cimenteries en France
01:19 ont d'ailleurs déjà été la cible d'activistes.
01:22 Au nom de cette bétonisation, tous les projets autoroutiers
01:24 et même ferroviaires font l'objet de manifestations
01:27 désormais en France, du contournement routier de Rouen
01:30 au projet pharaonique du Lyon-Turin,
01:33 qui nécessitera d'importantes voies d'accès.
01:35 L'excavation du tunnel va d'ailleurs s'intensifier
01:37 au cours des prochains mois.
01:39 Repas végétarien, zéro plastique,
01:41 Paris a promis les jeux les plus verts de l'histoire,
01:43 mais ça ne suffit pas.
01:45 Les JO, qui auront lieu du 26 juillet au 11 août,
01:47 sous l'œil du monde entier,
01:49 demeurent un événement hors norme, décrié par des collectifs.
01:52 Pour ces infrastructures, c'est 2 millions de visiteurs étrangers
01:55 et son bilan carbone d'au moins 1,5 million de tonnes de CO2.
02:00 S'il y a fort à parier que les compétitions
02:01 seront émaillées de happenings anti-JO,
02:04 des militants profiteront aussi de cette tribune
02:06 pour dénoncer les politiques environnementales
02:08 et sociales d'Emmanuel Macron.
02:10 En 2024, les affrontements autour du climat
02:12 seront donc toujours là,
02:14 renforcés par deux tendances observées en 2023.
02:17 D'abord, la radicalisation et l'organisation
02:20 toujours plus rodée des militants écologistes,
02:22 on l'a vu à Seine-Solyne.
02:23 Puis, l'implication des scientifiques
02:25 qui sortent de leurs labos pour la rue
02:27 et parfois la garde à vue.
02:28 Tout cela pour nous rappeler les propres mots d'Emmanuel Macron,
02:31 nous vivons la fin de l'abondance.
02:34 Sous-titrage ST' 501
02:36 *Sous-titrage ST' 501*
02:38 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
02:41 [SILENCE]

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