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Emmanuel Macron s'exprime dans l'émission "C à vous" au lendemain du vote de la loi immigration à l'Assemblée nationale qui a divisé au sein de la majorité et mené notamment à la démission du ministre de la Santé, Aurélien Rousseau.

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Transcription
00:00 On le lisait, première prise, bonsoir.
00:01 Samy, première prise de parole ce soir d'Emmanuel Macron
00:03 pour défendre cette loi adoptée hier.
00:07 Le président était sur France 5.
00:09 Vous nous résumez les moments forts, les moments clés,
00:11 les phrases clés aussi ce soir.
00:12 Eh bien d'abord, bonsoir à tous.
00:13 Bonsoir Maxime, bonsoir Julie.
00:15 D'abord, le président, il assume, il assume dès le départ,
00:17 dès le début de cette interview, en fait, il assume.
00:19 Comment il dit ?
00:20 Voilà, quand on gouverne, on a des responsabilités.
00:22 Il faut assumer cette loi et le bouclier qu'il nous manquait.
00:25 Voilà, tout est dit, en tout cas, dans le début de cette interview.
00:28 Et puis en plus, après, sur le contenu du texte, cette fois-ci,
00:32 eh bien, il explique quand même ne pas forcément être à l'aise
00:36 avec une partie du texte, notamment, vous savez,
00:38 cette caution demandée aux étudiants étrangers.
00:41 Je vous propose justement d'écouter le président de la République.
00:44 Je ne vais pas vous dire que je saute au plafond,
00:46 je les trouve formidables.
00:47 Il y a des choses qui derrière...
00:48 Par exemple ?
00:49 La caution demandée honnêtement aux étudiants étrangers,
00:52 je pense que ce n'est pas une bonne idée.
00:53 Je vous le dis en toute sincérité,
00:55 parce que je pense qu'on a besoin de continuer à attirer des talents,
00:58 des étudiants du monde entier.
00:59 Je pense que c'est une force de la France.
01:01 Ça fait partie de notre modèle.
01:02 Dire parce que vous êtes étranger, on vous demande une caution,
01:05 ce n'est pas le message de la France.
01:07 Et puis forcément, le président de la République
01:08 qui est revenu sur le départ, en tout cas, le fait majeur de la journée,
01:11 c'est le départ du ministre de la Santé, sa démission.
01:15 Voilà ce qu'il a expliqué.
01:16 Personne n'est-il remplaçable, moi le premier.
01:18 Voilà.
01:19 Je respecte sa décision qui a été prise.
01:21 Il sera remplacé.
01:22 On doit avancer parce que les sujets de santé sont essentiels.
01:25 C'est vrai qu'ils sont essentiels, d'ailleurs,
01:27 dès le début de l'année prochaine,
01:28 il y aura cette réforme de l'AME qui sera discutée.
01:31 Et puis, le chef de l'État est également revenu sur ses accusations,
01:35 finalement, de faire le jeu du Rassemblement national
01:38 avec un Emmanuel Macron qui a utilisé une tournure de phrase
01:42 dont seul lui a le secret.
01:43 Écoutez.
01:45 C'est une manœuvre de garçon de bain du Rassemblement national.
01:49 Je veux dire par là que c'est une manœuvre grossière pour nous dire
01:53 au fond, c'était mon texte, on l'a emporté
01:55 parce que c'était dans la confusion, mais c'est faux.
01:58 Donc c'est une défaite du Rassemblement national.
01:59 Mais bien sûr que c'est une défaite du Rassemblement national.
02:01 Voilà, donc une manœuvre de garçon de bain,
02:04 comprenez, une plaisanterie qui n'est pas très fine.
02:07 En tout cas, cette interview sur cette partie immigration
02:10 n'était pas très longue, finalement, à peine 34 minutes.

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