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00:00 Bonjour à toutes et tous et merci pour cette invitation. Je vais essayer de faire preuve
00:14 d'enthousiasme pour parler de la recherche d'action sur les territoires et peut-être un
00:19 pas de côté aussi, l'enthousiasme et le pas de côté par rapport au contenu des enjeux de
00:27 planification puisque je vais vous parler des programmes POPSU, la plateforme d'observation
00:33 des projets et stratégies urbaines, en particulier donc les deux programmes POPSU, POPSU territoire
00:39 dirigé par Hélène Millet et puis POPSU transition que je dirige et donc je parlerai peut-être
00:48 davantage de ce programme là même si on partage un certain nombre de méthodes et de parties
00:54 précises. D'abord dire un petit mot sur le groupement d'intérêt public l'Europe des projets
01:00 architecturaux et urbains qui opère les programmes POPSU, le JPPO qui est une, on aime bien dire,
01:11 une synapse entre l'état et les collectivités territoriales, c'est à dire ce point de jonction
01:17 entre les services de l'administration centrale et des services de l'état dans les territoires
01:23 et puis les collectivités territoriales, les élus, les services et puis l'écosystème des politiques
01:29 urbaines et territoriales plus globalement et le JPPO, l'Europe des projets architecturaux et
01:37 urbains opère un certain nombre de programmes qui partagent un certain nombre d'éléments,
01:44 en particulier l'idée de produire de la connaissance et de produire une connaissance qui soit utile à
01:50 l'action à travers notamment des expérimentations. Alors les programmes POPSU sont peut-être moins
01:56 dans l'expérimentation que d'autres programmes opérés par le JIP mais néanmoins on a ce souci
02:01 de la recherche, de la recherche action, plutôt de la recherche dans l'action et de la recherche
02:06 embarquée. Je reviendrai peut-être sur les petites nuances qui peut y avoir entre ces dimensions et
02:12 puis également au sein du JPPO et notamment dans les programmes POPSU, un souci de la valorisation,
02:17 c'est à dire de la diffusion des connaissances qui sont produites, des connaissances scientifiques
02:22 qui sont produites. Donc le JPPO, je passe peut-être vite, mais opère aujourd'hui huit
02:29 programmes. Donc les deux programmes POPSU, en particulier POPSU transition, enfin je parlerai
02:35 peut-être davantage de POPSU transition mais je dirai quand même plusieurs mots de POPSU territoire,
02:40 le programme Engagé pour la qualité du logement de demain sur les questions donc d'expérimentation
02:48 en termes de qualité de logement avec un AMI qui a été lancé il y a un an et demi maintenant,
02:53 le programme Coubertin, un programme de recherche embarqué sur les équipements olympiques, un
03:01 concours d'architecture et d'urbanisme Europan, la caravane des ruralités plus récemment lancée à
03:07 travers un dispositif itinérant de prospectifs dans les territoires ruraux, le concours international
03:12 quartier de demain dont le logo d'ailleurs est apparu cette semaine mais là il n'a pas eu le
03:19 temps d'apparaître sur mon PowerPoint, je vous prie de bien voir, m'en excuser, parce que c'est
03:24 des nouveaux programmes et le programme Erable sur les questions de biodiversité, de préservation
03:31 et de lutte contre l'effondrement de la biodiversité. Alors un petit mot maintenant
03:37 sur les deux programmes POPSU, POPSU territoire et POPSU transition. Donc POPSU territoire c'est
03:43 un programme de recherche dans l'action dans les petites villes et les ruralités qui se déploie
03:47 aujourd'hui dans 51 collectivités, 51 sites, ce qu'on appelle dans le vocabulaire POPSU des
03:56 plateformes. Par plateforme ce qu'on entend c'est un attelage entre les collectivités locales,
04:02 les élus et leurs services et puis des équipes de recherche. On installe ce dialogue acteurs
04:08 chercheurs sur les territoires et dans les grandes villes et dans les ruralités, ici on voit la carte
04:13 des POPSU territoire, 51 plateformes dont 17 qui ont été lauréates lors de la dernière session
04:21 annoncée en juin dernier. Donc l'idée de POPSU territoire c'est d'aller en profondeur dans
04:31 l'exploration des dynamiques dans les petites villes et les ruralités, c'est à dire d'équiper
04:37 finalement l'action publique dans les petites villes et la ruralité par la connaissance scientifique
04:43 et par la recherche publique. Donc d'équiper au fond l'action des décideurs par de la recherche,
04:50 en analysant un certain nombre de thématiques. Alors pour rentrer un petit peu dans le détail
04:55 mais très rapidement, POPSU territoire l'idée c'est un appel à projet à destination de chercheurs
05:01 qui doivent prendre attache auprès de collectivités locales sur une thématique plutôt blanche, c'est
05:07 à dire plutôt ouverte. Les équipes de recherche proposent un certain nombre de questions,
05:13 d'enjeux, de défis liés aux mutations des petites villes et des ruralités avec une
05:19 coloration notamment dans la dernière session autour des enjeux évidemment des transitions
05:24 socio-écologiques et accompagnent leur proposition de recherche d'un dispositif de valorisation et de
05:34 diffusion des connaissances. On est très attaché à cette dimension dans POPSU. Avec cette formule
05:42 qui est issue du notre président du conseil stratégique Jean-Marc Hofner qui aime bien
05:47 parler de circuit court, c'est à dire d'abolition au fond de la distance entre décideurs et
05:53 chercheurs pour avoir un nouveau regard, de nouveaux récits et puis aussi finalement de
05:58 nouvelles réflexions qui peuvent nourrir la décision dans ces territoires. Et donc on installe
06:08 ces plateformes de recherche à action dans les territoires à travers ces séminaires de
06:12 co-construction et puis le dialogue se noue et de manière pendant les 18 mois dans POPSU
06:20 Territoires que dure la recherche, le dialogue est nourri entre services élus et plutôt d'ailleurs
06:25 directement les élus dans les petites villes bien sûr et les chercheurs. Et puis je reviendrai peut-être
06:32 sur la valorisation mais POPSU Territoires à ce site particulier par rapport à POPSU Transition,
06:36 donc le deuxième programme, c'est qu'il y a une mission documentaire également qui est installée
06:41 c'est à dire un appui très fort à la visualisation y compris à travers des reportages photographiques
06:46 et audiovisuels, à travers des podcasts, à travers des films qui sont réalisés et qui
06:50 permettent aussi d'accompagner finalement la production de la connaissance non pas seulement
06:55 par des productions livresques, par les ouvrages et j'y reviendrai, mais aussi par d'autres formes
07:00 de diffusion et de médiation et de médiatisation et aussi au fond de sciences participatives
07:08 puisqu'on s'adresse aussi directement non seulement aux élus, à la communauté scientifique,
07:13 mais aussi au grand public quand on produit et qu'on diffuse ses connaissances. Alors j'en
07:18 viens maintenant à POPSU Transition qui partage un certain nombre de méthodes, de points de méthode
07:23 par rapport à POPSU Territoires. Donc POPSU Transition qui est pour celles et ceux qui
07:28 connaissent l'héritier du précédent programme POPSU qui était POPSU Métropole, qui portait donc sur
07:34 les grandes villes, sur les capitales régionales principalement et qui visait entre 2018 et 2021-
07:39 2022 à documenter à des fins d'action la question des relations entre les grandes villes et les
07:47 territoires voisins. Donc avec une réflexion sur notamment l'interterritorialité et sur la
07:52 réciprocité entre villes et territoires voisins et notamment périurbains, voire territoire,
08:00 voire campagne, ruralité et petites villes. Alors on lance un nouveau programme de recherche
08:06 action qui s'appelle POPSU Transition sur 23 plateformes, cette familier du vocabulaire,
08:14 donc 23 sites d'alliance entre collectivités, élus et chercheurs. L'idée de POPSU Transition c'est de
08:24 s'appuyer sur les objectifs européens et nationaux en matière de transition socio-écologique,
08:28 alors appréhender de manière, ça a été dit aujourd'hui, de manière globale, systémique,
08:34 c'est-à-dire de considérer les effets des dérèglements climatiques sur les mutations
08:39 des politiques urbaines et territoriales au sens très large. Et je reviendrai sur les contenus des
08:45 thématiques qui vont être explorées dans ces recherches. Et donc de s'appuyer, finalement,
08:49 de prendre comme point de départ les ambitions nationales et européennes en matière de transition
08:57 pour voir quelles sont les contributions des trajectoires territoriales, des trajectoires
09:01 locales, des transitions qui viennent s'inscrire dans ces objectifs. Donc il y a vraiment un rôle
09:06 d'analyse à des fins d'action, toujours, des politiques locales pour essayer de comprendre
09:12 comment elles viennent en appui aux politiques nationales. Et puis toujours cette idée de
09:18 valoriser, de capitaliser, de diffuser ces résultats locaux à destination de nos trois,
09:23 ce qu'on appelle aussi nos trois communautés popsules, c'est-à-dire à la fois la sphère des
09:29 décideurs, des élus à l'échelle nationale et locale, la sphère de la communauté scientifique,
09:34 on rentre dans des débats scientifiques, dans des controverses scientifiques aussi,
09:39 et puis plus largement le grand public. Et à l'échelle locale, de la même manière,
09:44 l'idée c'est d'installer des scènes intellectuelles locales, des sortes de communautés
09:49 épistémiques à l'échelle des territoires pour les mettre autour de la table, les voir en
09:56 situation de discussion, d'échanger des expertises. Les expertises des décideurs et des chercheurs
10:01 sont au fond placées sur un pied d'égalité, il n'y a pas d'hierarchie, il n'y a pas un savoir
10:06 surplombant ou des praticiens à distance, il y a vraiment un lien très étroit qui est noué
10:15 autour de ces plateformes qui durent dans Popsu Transitions trois ans de recherche, et puis on
10:22 associe également des opérateurs, des politiques urbaines et territoriales, et puis on s'ouvre
10:27 évidemment vers le grand public. Alors l'idée également des transitions, et ça a été dit un
10:34 petit peu aujourd'hui aussi, c'est pour appréhender ces problématiques et ces défis des transitions
10:41 donc en sens très large, on s'est posé la question du périmètre et on se disait, et quand je dis on,
10:47 c'est le conseil scientifique de Popsu Transitions et puis nous au sein du GIPEPO, c'est l'idée de
10:57 se dire on va élargir le périmètre de base des grandes collectivités et on va s'adresser à
11:05 d'autres tailles de villes, pas seulement Lyon, Lille, Toulouse, Bordeaux, mais on va aller vers
11:10 des périmètres de collectivité territoriale qui vont avoir une approche des transitions qui vont
11:14 être aussi stimulante et complémentaire. Donc on a intégré, ou plutôt on s'est tourné vers un
11:20 certain nombre de collectivités qui rejoignent le programme, puisque j'expliquerai, et puis si
11:26 j'ai pas le temps je le dis tout de suite, que le programme est complètement paritaire, c'est à
11:30 dire que c'est états et collectivités locales qui sont ensemble dans ce programme, donc c'est pas les
11:35 collectivités qui rejoignent le programme mais bien qui co-construisent ensemble. Et donc on a été
11:42 rejoints, ou un certain nombre de collectivités nous ont rejoints, c'est notamment la communauté
11:47 urbaine de Dunkerque, la métropole de Tours, le Mans métropole, la communauté du Pays Basque,
11:54 le Sillon-Lorrain, on voit qu'on n'est plus sur les mêmes tailles de collectivités territoriales,
11:58 et puis quand je parlais du Sillon-Lorrain ou du littoral basque, on s'est aussi adressé à ce
12:03 qu'on a appelé des systèmes territoriaux, c'est à dire d'aller plus loin, d'abolir aussi au fond
12:09 les frontières administratives ou les compétences réglementaires pour essayer de considérer que ce
12:14 qui se joue dans les transitions socio-écologiques c'est aussi des effets de systèmes territoriaux
12:20 et des effets de dialogue interterritorial. Donc la méthode c'est de s'appuyer sur la
12:29 recherche scientifique, je l'ai dit, dans un dialogue pluridisciplinaire voire transdisciplinaire,
12:34 c'est à dire que historiquement les programmes POPSU s'adressent aux sciences sociales de l'urbain
12:39 et des territoires, géographie, aménagement et urbanisme, sociologie politique de l'action
12:43 publique, et là on s'est dit on va aller plus loin dans le dialogue pluridisciplinaire en
12:49 engageant ce qu'on appelle une pluridisciplinarité radicale, c'est à dire en allant vers les sciences
12:54 de l'environnement et de la nature, vers l'écologie, vers la biologie, vers l'archéologie,
13:00 j'ai vu qu'il y avait une archéologue tout à l'heure, vers un certain nombre d'autres disciplines,
13:05 y compris aussi des sciences économiques, des sciences juridiques, d'avoir vraiment un panel
13:09 très large des disciplines qui viennent documenter et se croiser, croiser les regards et les approches
13:14 sur ces questions des transitions. Quand j'évoque la comparaison, c'est un point important aussi,
13:23 POPSU c'est des approches monographiques, on étudie en profondeur et de manière fine un territoire
13:29 dans sa trajectoire territoriale de transition, et en même temps donc on va avoir des travaux
13:34 sur un certain nombre de villes que j'évoquais tout à l'heure, Aix-Marseille, Lyon, Grenoble,
13:41 Saint-Etienne, etc. Et puis en même temps on va essayer de multiplier les points de comparaison,
13:45 de multiplier la transversalité pour essayer de comprendre ce qui est partagé en termes de
13:50 thématiques, ou pas d'ailleurs, ce qui est plus éloigné en termes d'objets, mais qui peuvent
13:55 faire pont et qui peuvent aussi participer à la cumulativité ou en tout cas à l'accumulation des
13:59 connaissances. Et donc par exemple sur la question du fleuve, sur la question de la densification,
14:05 on a un certain nombre de plateformes qui vont travailler sur ces questions-là et on va les
14:09 mettre en relation et organiser comme ça des ateliers nationaux régulièrement sur une thématique
14:14 et pendant les trois ans croiser toujours dans le dialogue avec leurs chercheurs les résultats et
14:19 les approches. J'ai listé ici un certain nombre de thématiques, alors c'est des regroupements en
14:27 cours, c'est peut-être pas terrible parce qu'en fait le tableau est plus complexe, en fait chacune
14:33 des plateformes identifie une problématique générale et ensuite les déclinent en axe de
14:38 recherche. Cette thématique peut être très large, en fait ils sont vraiment libres, comment ça se
14:44 passe concrètement, la métropole ou la collectivité territoriale, les élus, en fait indiquent un
14:48 certain nombre de priorités d'action publique qui pourraient faire l'objet donc de la recherche.
14:53 Cette mise de fond quelque part des politiques publiques, elle va être appropriée par des
15:00 chercheurs, on va identifier des chercheurs qui vont dès lors convertir ces objets de
15:06 politique publique en questions de recherche. Donc sur ce tableau on voit ni l'objet de politique
15:10 publique ni les questions de recherche mais plutôt les thématiques que j'ai essayé de
15:13 regrouper et qui regroupent également à la fois des objets mais aussi des objectifs.
15:17 Il faudrait peut-être le retravailler, c'est une note pour moi-même. Mais on voit quand même qu'il
15:22 y a un certain nombre de grands paquets finalement de thématiques qui concernent notamment ce qu'on
15:28 a évoqué aujourd'hui, donc autour notamment de la densification, ex Marseille-Provence-Métropole
15:32 va travailler la question de ce qu'ils appellent l'intensification urbaine qui va sans doute peut-être
15:37 au-delà de la densification en termes d'usage des preuves et de solutions. La question de la
15:42 biodiversité bien sûr, elle est au coeur d'un certain nombre de plateformes, soit d'axes qui
15:48 déclinent les travaux des plateformes, mais également on va voir des enjeux d'inégalité
15:53 sociale ou en tout cas de lutte contre les inégalités sociales, c'est-à-dire comment
15:55 est-ce que les transitions socio-écologiques viennent percuter parfois des objectifs et des
16:01 politiques sociales, la question bien sûr de la sobriété énergétique etc, la question du fleuve
16:06 qui va faire l'objet d'une approche là complètement comparée de manière intégrée, un certain nombre
16:11 voilà d'autres thématiques que vous pouvez découvrir ici. La méthode, bon j'en ai déjà
16:18 parlé et puis on me fait signe alors du coup je vais un peu plus vite, la valorisation quand même,
16:23 un mot alors évidemment j'ai, je voulais prendre des cahiers surtout qu'il y en a deux qui sont
16:27 sortis cette semaine, donc je fais la petite promotion mais je pense qu'ici il y en a beaucoup
16:32 qui doivent les recevoir parce qu'on les distribue assez largement, les deux nouveaux cahiers POPSU
16:36 Métropole de cette semaine c'est celui sur Clermont-Ferrand et Clermont-Auvergne Métropole
16:43 et la question de l'attractivité d'une métropole intermédiaire et puis le cahier, le second cahier
16:49 Lillois sur la métropole frontière au pluriel et puis des carnets de territoire de POPSU
16:54 territoire notamment Longuenay-Lanjoux sur la question des fusions communales. Donc on sort
16:58 un certain nombre de ces publications, à peu près 12 par an, donc à un rythme de 2 à 3 tous les
17:05 3-4 mois, voilà qui permettent de diffuser très largement, c'est des ouvrages écrits par des
17:11 chercheurs mais en liaison très étroite avec les services et les élus qui ont contribué et
17:17 activement à la production de cette recherche dans l'action et donc on incite les chercheurs
17:23 à l'écrire dans un style le moins emprunt d'un style académique, voilà donc c'est scientifique
17:34 mais pas sur un style académique, notamment sur les ficelles théoriques et surtout de l'appareillage
17:39 qui peut entourer afin que cet ouvrage qui est assez court, 80-100 000 signes, soit appropriable
17:45 justement dans la sphère de la décision et auprès du grand public. On a des conférences aussi qui
17:50 sont des verbatims qui sont tenues par des intellectuels et des chercheurs dans le cadre
17:54 de nos événements nationaux qu'on organise, des partenariats presse, on a vraiment ce souci
17:59 finalement de la valorisation, c'est à dire de comment diffuser en fait la production de la
18:05 connaissance auprès de tout public. Donc on a ce partenariat avec l'IB, il y a un numéro qui vient
18:10 de sortir la semaine dernière sur la biodiversité, un plus largement autour des questions des
18:15 transitions et puis un peu plus tôt sur la question des ruralités et des alliances urbains-rurales.
18:23 On a également un partenariat avec le 1 notamment à l'occasion du festival international de géographie
18:28 auprès duquel on est également partenaire, voilà qui est vraiment l'idée de s'adresser vraiment
18:34 à tout public y compris les enseignants du secondaire et les lycéens et les jeunes publics.
18:40 Des séries documentaires, je passe et voilà la mission documentaire qui est très importante à
18:46 Popsu Territoires notamment en lien avec la BNF, l'idée de raconter aussi, de proposer de nouveaux
18:53 récits sur les petites villes et ruralités notamment dans le cadre d'un partenariat je
18:58 l'ai dit avec la grande commande de la BNF et puis un réseau partenarial très large. Alors là j'ai
19:03 mis Popsu Transitions c'est à dire les collectivités territoriales qui participent à 50% en termes de
19:09 financement aux travaux et qui sont associés tout au long de la construction des problématiques,
19:14 un soutien des agences de l'état bien sûr au sein du ministère mais aussi dans les agences ADEME,
19:20 instituts CDC pour la recherche, les associations d'élus locaux, c'est vraiment le lien entre les
19:25 territoires et l'administration centrale et j'en ai fini. Je vous remercie avec un petit slide de
19:33 conclusion pour dire à quoi ça sert un petit peu Popsu, c'est à dire la constitution de scène
19:39 intellectuelle locale pour renforcer ce qu'on appelle cette double réflexivité du côté des
19:45 décideurs et du côté des chercheurs, des recherches et de la production de connaissances qui soient
19:50 toujours utiles et au service de l'action publique et l'idée aussi de s'adresser non pas seulement au
19:55 débat scientifique et à la sphère des décideurs mais aussi plus largement à la sensibilisation,
19:59 ça a été dit aujourd'hui, d'un plus large public et puis cette idée de combiner approche
20:06 monographique et puis effet programme à travers des travaux comparatifs et transversaux. Je vous
20:11 remercie de votre attention. Nicolas a parlé de recherche/action, nous c'est plutôt de l'action/
20:24 recherche. Je vais vous parler d'un dispositif que je coanime, qui est porté par la DGALN au
20:33 niveau central et qui est porté au niveau local par les DDT, les DREA, les services déconcentrés
20:38 de l'État. Je pense qu'il y en a un certain nombre d'entre vous qui le connaissent bien. Ce portage
20:42 local, j'y reviendrai, il est vraiment important pour nous parce qu'on est vraiment dans tout ce
20:47 qui a été évoqué précédemment, de se dire comment on embarque les services déconcentrés dans une
20:52 posture différente, qui est plus une posture d'accompagnement et pas simplement une posture
20:56 de régalienne. Donc l'atelier des territoires c'est quoi ? Finalement c'est un dispositif qui est
21:02 assez simple, c'est l'idée de mettre à disposition une équipe pluridisciplinaire d'experts en
21:11 urbanisme, en aménagement, en paysage, en mobilité. Je vous ai donné quelques éléments des bureaux
21:18 d'études économiques, en tourisme, etc. et qu'on met à disposition des territoires sur une durée
21:24 de 12 à 18 mois, avec une double vocation qui est de les aider à construire leur projet de
21:32 territoire. Il ne s'agit pas du tout de prendre la main mais au contraire d'une stratégie
21:36 d'accompagnement et en parallèle de renforcer le dialogue territorial entre l'État et les
21:44 collectivités, mais aussi à l'intérieur des collectivités, puisqu'on s'adresse souvent à
21:47 des systèmes d'intercommunalité, voire d'échelle plus grande, d'échelle de scott, dans lequel
21:55 certains acteurs ne discutent pas entre eux, que ce soit entre élus mais aussi entre différents
22:00 acteurs de la société civile. Et c'est un peu l'occasion de créer cette émulation-là. Et le
22:08 principe c'est d'accompagner des territoires qui sont soit en déficit d'ingénierie, donc plutôt
22:12 des collectivités rurales, des bourgs, des villes moyennes, soit des collectivités ou des territoires
22:18 qui sont soumis à des situations complexes, qui ne sont pas en capacité de résoudre eux-mêmes. On
22:25 parle beaucoup du changement climatique, donc on intervient beaucoup sur les questions de recul du
22:28 trade code, des modèles climatiques qui modifient considérablement leur modèle de
22:33 développement économique, notamment les stations de moyenne montagne, mais aussi l'arrivée de projets
22:39 d'environnement national, on a accompagné le parc naturel de forêt, on a accompagné l'arrivée de
22:44 la 71, aujourd'hui on accompagne l'arrivée de la 69, etc. Alors les grands principes, je les ai déjà
22:52 évoqués, c'est dire on aide les collectivités à l'élaboration de leurs projets territoriales,
22:56 avec quatre grandes rapproches. La première c'est une logique de co-construction, on s'appelle
23:04 atelier des territoires parce qu'en fait le coeur du dispositif c'est de mener des ateliers
23:08 in situ pendant deux ou trois jours, on embarque les élus, différents acteurs de la société civile,
23:15 donc évidemment l'état, tous les partenaires, les CAUE, les agences d'urbanisme, mais aussi les
23:22 socio-professionnels quand il y en a suivant les thématiques, etc. Et on les met autour de la
23:26 table et on les fait discuter pendant deux ou trois jours avec des dispositifs à géométrie
23:31 variable. On évoquait tout à l'heure l'importance de la visite de site, c'est vraiment au coeur de
23:37 notre approche, c'est d'avoir des visites in situ pour faire échanger les acteurs sur ces différents
23:44 sujets, et après sous forme d'atelier, sous forme de séance plénière, de workshop, etc. Le deuxième
23:52 élément c'est d'avoir une réflexion qui est spatialisée, donc on est à la fois dans l'élaboration
23:58 d'une stratégie territoriale mais qui est ancrée dans le territoire, donc avec une dimension très
24:02 spatialisée, c'est pour ça que l'équipe de pluridisciplinaires qu'on met à disposition,
24:07 ce sont des concepteurs, qu'ils soient architectes, urbanistes ou paysagistes, en tout cas ce sont
24:11 bien des concepteurs, donc cette notion spatiale est essentielle, et qu'ils soient en capacité
24:16 d'avoir une réflexion multiscalaire, à la fois à l'échelle stratégique, donc l'échelle de
24:21 gouvernance du territoire, mais aussi à l'échelle de secteur opérationnel pour voir comment on
24:27 réfléchit à ces problématiques, avec une vision évidemment prospective, et au centre je l'évoquais,
24:32 la question du changement climatique, mais aussi du changement de modèle, changement de modèles de
24:36 développement des territoires, et changement de modèle et d'attente des populations, et ça on
24:41 commence à le sentir, et puis l'idée c'est qu'on aboutisse à une feuille de route opérationnelle
24:46 dont les collectivités, ensuite les territoires, peuvent se séduire concrètement à la fin de
24:53 notre intervention. Bon là je vous remets quelques exemples que je vais pas citer sur les types
24:59 d'intervention, donc ça va de projets très ambitieux et d'envergure très importante, à finalement des
25:05 projets qui sont plutôt, je dirais, micro-locaux, mais qui ont une remette une importance assez
25:12 importante, enfin assez énorme pour des territoires en déprise, de coopération interterritoriale,
25:17 etc. Aujourd'hui ce dispositif il a été créé en 2006, 20 ans après au quasiment, on a déjà plus
25:29 de 170 ateliers qui ont été menés sur tout le territoire métropolitain et ultramarin, et ce
25:35 dispositif il est décliné en trois sous-programmes, il y a ce qu'on appelle les sessions nationales,
25:43 où là c'est nous, DGALN, qui identifions un sujet majeur et on va lancer un appel à
25:51 candidature pour que des territoires puissent candidater sur ce sujet là et faire travailler
25:56 ces territoires en parallèle sur le même sujet et en interaction entre eux. Il y a les ateliers,
26:02 ce qu'on appelle les ateliers locaux, qui sont vraiment le dispositif un peu au fil de l'eau,
26:06 où là on met une équipe pluridisciplinaire à disposition pendant une durée de 12 à 14 mois,
26:13 et puis il y a le petit frère parce que finalement les sessions nationales et les ateliers locaux ont
26:19 tellement bien marché qu'on a décliné le petit frère en atelier flash, et l'atelier flash c'est
26:25 vraiment sur des problématiques très circonstrites, souvent adossées à des programmes petites villes
26:30 de deux mains et en partenariat avec la NCT, et se dire que voilà sur un atelier, un format
26:36 d'un seul atelier de deux à trois jours, on est capable, en mettant tous les acteurs autour de
26:41 la table, de traiter d'une problématique sur une entrée de ville, sur une friche, sur une caserne,
26:46 etc. Donc c'est des projets qui sont beaucoup plus circonscrits et beaucoup moins complexes
26:51 en termes d'organisation. Là c'est juste un petit exemple de constellation des acteurs qu'on
27:00 mobilise dans un atelier des territoires, donc il y a évidemment les élus qui sont au centre
27:05 dispositif, mais on voit bien qu'il y a les services de l'État qui sont partenaires, et tous les
27:12 services de l'État, pas simplement le ministère de l'écologie, il y a les collectivités territoriales,
27:19 il y a les chambres consulaires, il y a les associatons, donc on avait évoqué un peu les
27:25 représentations de la société civile. Alors aujourd'hui c'est une question qu'on se pose,
27:30 les ateliers des territoires c'est pas quelque chose qui est ouvert au grand public, donc c'est
27:35 vraiment les acteurs des territoires qui sont engagés, par contre on préconise toujours
27:39 d'associer des représentants des sociétés civiles, et comme on a un dispositif un peu à
27:47 gérométrie variable, suivant les problématiques, on est aussi en capacité de mener des actions de
27:53 concertation un peu élargie avec les habitants, mais c'est pas le coeur du projet. Et pour finir,
28:02 un peu un schéma assez schématique, mais finalement qu'on aime bien, c'est-à-dire que
28:08 l'idée c'est de construire un projet de territoire et ensuite on le décline en outil opérationnel,
28:15 et pas l'inverse. Donc on part vraiment du projet de territoire, et on aime bien dissocier un peu
28:19 la mise en récit, c'est la façon dont les élus peuvent s'approprier d'une stratégie, d'une vision
28:27 de leur territoire, de comment ils peuvent se raconter entre eux, et c'est aussi la garantie
28:33 que le travail qu'on mène soit pérenne dans le temps, parce qu'on sait bien que les élus changent,
28:38 etc. Mais à partir du moment où on a des mots-clés, des idées assez simples qui sont ancrées et
28:44 partagées par l'ensemble des acteurs, il y a une route qui est tracée, et ça c'est important. Et
28:49 puis le deuxième grand aspect, c'est la feuille de route opérationnelle, où là on est vraiment sur
28:53 des actions le plus concrètes possible, qu'on essaye de hiérarchiser dans le temps, avec une
28:58 priorisation des actions à court terme, des actions à long terme. On essaye d'identifier les porteurs
29:04 de projets, les relais de porteurs de projets, etc., les chefs de file, et y compris des lignes
29:11 de financement qui seraient possiblement mobilisables. Et j'ai juste entouré un peu en
29:16 rouge ce qui relève vraiment directement de la traduction des outils de planification. D'un
29:24 côté sur la question de la vision stratégique, on identifie quand même des axes thématiques,
29:29 et là qui permettent d'alimenter notamment les documents tels que les scott. Et puis évidemment
29:35 dans la feuille de route opérationnelle, en fait, il y a plein d'actions, de types d'actions qui
29:39 sont proposées. Globalement, il y a trois catégories qui émergent, c'est les axes de
29:43 planification, et là donc ils peuvent venir directement alimenter les PLUI, les OAP,
29:49 etc. Mais il y a aussi des actions de gouvernance, et c'est très important justement dans la question
29:54 du dialogue interterritorial, notamment par la mise en place de chartes, de coordination de projets,
30:00 d'instances de régulation, et puis aussi ça débouche souvent sur des actions de projets
30:05 très opérationnelles. Je vais vous parler de quelques projets qu'on a menés très rapidement,
30:11 parce qu'on n'a pas beaucoup de temps. Ça c'est un projet que je trouve assez exemplaire,
30:15 qui est un atelier en vallée d'Ossau, qui est encore en cours, qui est en phase de se terminer.
30:22 La thématique centrale c'était la question touristique, avec un territoire qui est très
30:30 identifié au niveau pyrénéen, très identifié en termes de tourisme, avec le pic du Midi d'Ossau.
30:38 Pour autant, les collectivités jouaient leur partition dans leurs coins, chacun essayant de
30:43 tirer la couverture à soi. Et ce qui est assez remarquable, c'est que l'équipe pluridisciplinaire
30:49 qui a intervenu, qui est InterNorland en l'occurrence, qui nous accompagne sur ce projet-là,
30:54 a réussi à la fois à décliner cette question d'attractivité touristique à une échelle
31:01 valléenne. Alors là j'ai mis quelques exemples de déclinaisons sur les identités naturelles
31:07 patrimoniales, l'attractivité touristique et les ressources, et puis comment on articule ça avec
31:12 la question de mobilité qui était un peu le sujet central dans le questionnement, sachant que l'idée
31:19 c'est de bien travailler la question de la mobilité pour toutes les populations, donc pas seulement
31:24 touristiques mais aussi la mobilité du quotidien. Donc ils ont produit des schémas qui vont venir
31:31 directement alimenter le Future Scott, et donc là il y a vraiment une traduction assez directe
31:36 dans les outils de planification, SUPRA, et puis en parallèle mener des réflexions très
31:44 contextualisées sur des sites-projets, des focus, et là par exemple c'est un des sites
31:50 dans lequel on vient, ils proposent de mettre en place un pôle multimodal sur un seuil qui a été
31:58 identifié comme un peu un des seuils emblématiques de la vallée, et comment on articule cette question
32:05 de pôle multimodal qui est un objet plutôt fonctionnel de transfert de charges, à la
32:09 reconstitution d'une centralité à côté du village à côté, de reconstituer je dirais de la
32:17 fonctionnalité des espaces de vie etc. Et ces éléments là évidemment vont permettre d'alimenter
32:23 aussi de leur côté les PLUI, le PADD et pourquoi pas une OAP. Un autre exemple dont je voulais
32:32 vous parler, c'est la session nationale multi-sites qui vient se terminer il y a à peu près six mois,
32:39 qui était la thématique sur les sols vivants. Alors ça tombe bien parce qu'on en a aussi parlé
32:44 ce matin et cet après-midi. Donc on a fait travailler co-communicamment cinq sites, tous
32:52 sur la question du sol vivant, mais chacun avec une approche qui est très particulière, puisque dans
32:56 des contextes très différents. Tour agglomération c'est vraiment la question du sol vivant en
33:02 agglomération. La communauté de communes des Amourmonts c'est un territoire rural, viticole,
33:08 mais sous pression de l'urbanisation de Montpellier. Cap-Excellent c'est un territoire ultramarin avec
33:17 des spécificités très particulières. La vallée de la Marne, là on est vraiment dans l'ère
33:23 francilienne au contact de Marne-la-Vallée et donc tout le développement, la conurbation qui se
33:32 développe autour de ça. Et puis Dijon-Lormandie, c'est une approche rurale, je dirais pas sous
33:38 pression, mais qui subit malgré tout des transformations et des mutations. Et juste
33:42 quelques exemples pour vous montrer ce que peuvent produire aussi les ateliers des territoires. Au
33:48 delà de l'approche stratégique, là je vais vous présenter cinq propositions d'action qui ont
33:57 été identifiées. La communauté des communes des Avamonts, donc avec un effet d'urbanisation assez
34:03 important, il en est sorti qu'il serait quand même très intéressant sur la question des sols vivants
34:09 d'essayer d'ancrer cette thématique-là dans tous les projets d'aménagement qui sont en train de se
34:16 déployer sur toutes les communes et notamment de les encrer sous forme soit d'une OAP thématique,
34:22 soit d'une OAP sectorielle, avec quelque chose à la fois sur les questions des lisières, à la
34:28 fois sur la question de la qualité des sols et à la fois sur la question des continuités écologiques,
34:31 etc. Donc ça c'est un exemple qui est assez intéressant de se dire voilà comment on peut
34:38 le traduire. Un deuxième exemple qui s'approprie la question des sols de façon très différente,
34:46 sur toute agglomération il y a beaucoup de mise en chantier, il y a beaucoup de projets de
34:50 construction et une des questions qui a émergé c'est la question de la gestion des terres excavées.
34:55 Et donc là l'approche ça a été de dire est-ce qu'on pourrait pas avoir une réflexion de
35:02 mutualisation de ces terres-là, de créer une banque des terres ou une plateforme des sols,
35:07 ce qu'ils ont appelé une plateforme des sols, à la fois pour avoir de la traçabilité mais aussi
35:12 de dire il y a un espace, qui est un espace au départ je dirais basiquement de stockage des
35:17 sols, qui permet d'être un espace ressource pour les opérateurs d'aller venir déposer leurs sols
35:23 ou de venir les récupérer pour remblayer, mais qui deviendrait aussi un espace plurifonctionnel,
35:31 à la fois de recyclage des sols, de régénération des sols, un espace pourquoi pas de pépinière,
35:39 un espace de recherche action, enfin de recherche action sur la question du sol et comment on fait
35:45 ces sols-là qui ont été très remaniés, avec des qualités très particulières, comment on arrive à
35:50 les réexploiter et pourquoi pas aussi un espace de pédagogie. Donc ça c'est quand même des
35:55 dispositifs qui sont assez intéressants alors qu'après les ateliers des territoires, nous on
35:59 plante des petites graines, ensuite c'est aux collectivités de s'en saisir et de s'approprier,
36:05 enfin je dirais que c'est la première pierre, après tout reste à faire, mais en tout cas il y a
36:09 des éléments assez intéressants qui sont mis en place. Là l'exemple de Lisieux c'est aussi assez
36:13 intéressant, ce qui a été identifié c'est quand même l'identité par la trame bocagère avec une
36:20 déprise de ces trames-là pour beaucoup de raisons, des raisons d'efficacité aéricole mais aussi des
36:25 raisons d'absence d'outils de régulation, des raisons de manque de connaissances de ces espaces
36:32 là. Donc là il a été plutôt proposé d'avoir une instance un peu de régulation autour de ce
36:37 qu'on pourrait appeler une agence des haies ou équivalent, qui pourrait prendre en charge
36:41 justement ce sujet de l'accompagnement du confortement et du redéploiement des haies
36:50 et bocagères. En Guadeloupe, la question c'est aussi une question d'urbanisation assez importante,
37:00 avec des logiques d'opportunité de foncière souvent, qui tiennent finalement assez peu compte
37:08 de la question du sol. Et derrière la question du sol il y a la question du risque, puisqu'on
37:15 est dans un système marin à lacustre extrêmement compliqué, et la question sous-jacente qui est la
37:24 question des défenses sur la mer et notamment des mangroves. Et en fait ce qui a été très
37:30 identifié c'est la difficulté, c'est la fragilisation très en amont de la mangrove,
37:36 par des projets qui sont sur des projets en aval de la mangrove, par des projets en amont
37:42 d'aménagements qui finalement ont mal pris en compte ces questions de risque et ces questions
37:47 de chênage. Et donc là l'idée c'est plutôt de mettre en place une instance de gouvernance avec
37:52 une analyse multifactorielle qui permettrait à chaque projet, ou en tout cas sur chaque site,
37:57 d'évaluer la qualité de ses sols sous différents prismes. Bien sûr le prisme économique, le prisme
38:03 de localisation, foncière et de pertinence, mais aussi la question de la qualité des sols,
38:08 la question de son rôle ou de son positionnement face aux dispositifs hydriques globales. Et puis
38:19 une autre question qui a été assez peu évoquée mais qui est extrêmement sensible, enfin aujourd'hui
38:24 mais qui est extrêmement sensible là-bas, c'est la question de la mémorielle et du patrimoine,
38:28 parce que les populations là-bas ont un rapport au sol qui est très particulier. Et donc il y a
38:33 tout ce jeu presque sociologique et anthropologique sur les sols. Et enfin juste dernier exemple pour
38:40 vous montrer la diversité de ce à quoi peuvent aboutir des ateliers territoires, là c'est sur
38:46 le Val-de-Marne. Là on est sur des choses beaucoup plus opérationnelles, presque de la préplanification
38:54 en disant "ok il faut continuer à construire parce qu'on a besoin de mobiliser du foncier
39:00 pour accueillir les populations, par contre il faut qu'on le fasse autrement". Et là aussi de
39:06 mettre en place des stratégies de lisière, de fin de ville, d'accompagnement, etc. pour qu'on puisse
39:13 décliner en intégrant la question du sol vivant dans ces territoires-là qui sont là aussi très
39:20 soumis aux pressions de l'aménagement. Je vais m'arrêter là, je pense que j'aurai plein d'exemples
39:25 à vous proposer, mais je vous propose, si ça vous intéresse, d'aller voir notre site internet.
39:31 Et puis aussi en conclusion pour vous dire que nous on est à votre disposition, en fait le
39:38 dispositif des ateliers des territoires il est à la disposition des territoires via le relais des
39:43 services déconcentrés de l'État et qu'il ne faut pas hésiter à nous, si vous avez des projets,
39:50 si vous avez des besoins, à nous solliciter. Et nous en fait c'est un système au fil de l'eau,
39:56 à part les sessions nationales, globalement c'est un système au fil de l'eau où vous nous sollicitez
40:01 et puis nous on répond positivement si on considère que ça rentre effectivement dans
40:04 le cadre de notre dispositif. Merci. Merci beaucoup, ça va être l'heure de la conclusion,
40:18 on peut peut-être prendre une petite question avant.
40:20 Merci, j'avais une question sur Pepsu, est-ce que vous pouvez nous donner des exemples,
40:39 un exemple au moins concret dans toute la liste qu'on a eu tout à l'heure et aussi
40:44 opérationnellement comment ça s'organise, le recrutement des chercheurs, le montage
40:48 éventuel du financement, il y a un certain nombre d'enjeux quand on veut procéder comme ça,
40:55 tous nos territoires ne sont pas nécessairement structurés aussi avec des espaces d'enseignement
41:02 et de recherche suffisamment grands, donc j'imagine que parfois il faut aller chercher des chercheurs
41:07 en dehors du territoire, est-ce qu'il y a une logique de création de postes doctoraux ou de
41:14 postdocs d'un point de vue plus opérationnel ? Merci beaucoup, je vais essayer de répondre à
41:20 toutes vos questions, c'est pas évident mais effectivement je suis pas rentré vraiment dans
41:25 le détail ni des contenus des projets ni de la mécanique, vous avez raison de le souligner.
41:32 Actuellement on est dans une phase de lancement des travaux, c'est à dire qu'on a contractualisé
41:44 avec l'ensemble de ces 23 collectivités territoriales, peut-être il en manque une ou
41:48 deux sur la carte parce que ça a un petit peu évolué, mais en gros c'est celle-ci. Alors
41:52 les tâches pourquoi ? C'est ce que je disais en termes de systèmes territoriaux, on conventionne,
41:56 on contractualise avec une collectivité territoriale, c'est que des intercommunalités,
42:03 sauf la ville de Caen, mais comme c'est le même exécutif c'est pour des questions de facilité,
42:09 c'est pour dire aussi qu'on est très souple, on est vraiment à la main, c'est un programme qui
42:15 est aussi très ajustable et très ajusté en fonction des demandes des collectivités. Donc
42:19 on contractualise avec les collectivités et puis ensuite on va en effet identifier avec la
42:25 collectivité des chercheurs, des équipes de recherche et notamment un référent scientifique
42:30 qui va piloter un consortium. Il faut une tête d'entrée, les équipes de recherche sont composées
42:36 en moyenne d'une dizaine de chercheurs. Donc ça fait en gros 230 chercheurs sans compter,
42:43 et vous le soulignez, les postdocs et les doctorants qui sont impliqués dans ces travaux.
42:49 Il y a des doctorants qui sont impliqués parce que les thématiques de leurs travaux sont en
42:54 droite ligne avec les thématiques POPSU et que leur directeur de thèse est impliqué dans la
42:59 recherche POPSU, donc c'est une modalité. Et par ailleurs il a un financement doctoral d'un contrat
43:04 doctoral classique. Ça peut être un doctorant type cifres hébergé au sein d'une collectivité locale
43:10 qui fait partie de l'équipe, et ça peut être aussi, nous on a notre propre partenariat avec
43:18 une entreprise qui développe, et les recrutements sont en cours, une dizaine de thèses qui vont être
43:26 financées dans le cadre d'une chaire qui s'appelle la chaire ARPENTE avec Léonard, et qui nous permet
43:31 d'avoir dix doctorants supplémentaires, soit POPSU, soit intégrés à une plateforme, soit de manière
43:39 transversale sur une thématique qui nous intéresse. Donc voilà, en gros on a 250 chercheurs qui sont
43:44 impliqués de toutes disciplines avec une focale quand même géographie aménagement et urbanisme,
43:50 mais de plus en plus, voilà par exemple, alors je rebondir sur TOUR, nous on a une plateforme à
43:57 TOUR en effet sur la thématique des sols vivants dans une perspective de protection normative des
44:02 sols vivants, c'est à dire juridique, avec une plateforme qui est dirigée par des juristes,
44:08 des professeurs d'université, maîtres de conf, en droit, droit public et droit privé. Donc c'est un
44:14 peu nouveau pour nous aussi, on avait une plateforme dans POPSU Métropole en droit à Orléans, mais là
44:18 cette fois c'est à TOUR et qui va travailler sur la question de la protection mais normative,
44:24 c'est à dire comment est-ce qu'on peut aller plus loin dans le droit des sols, le droit de la grande
44:32 trame brune comme ils l'appellent. Et qui va, c'est aussi pour répondre à votre question sur
44:36 l'opérationnalité, et qui va, cette recherche POPSU, va directement être connectée aux réflexions
44:43 stratégiques en cours au sein du PLUME, le plan local d'urbanisme métropolitain qui est élaboré
44:49 actuellement à TOUR. Donc voilà comment fonctionne un peu une plateforme. Et puis il y a d'autres
44:55 dimensions, à Dijon la plateforme, le parti pris est hyper intéressant, je prends un exemple
45:01 que je vois sur la carte, moi j'aime beaucoup cette recherche qui est en cours de lancement
45:05 et qui s'intéresse à ce qu'ils appellent la métropole sensible et à une approche des transitions
45:11 par le bas et par les pratiques ordinaires. Donc qui va de la marche à l'observation aussi des
45:17 migrations des oiseaux, ça aussi c'est assez nouveau à POPSU, donc ils font appel à des
45:22 écologues qui vont observer comment est-ce que les migrations des oiseaux et leur lieu d'habitat
45:28 également a des effets en termes de système urbain et de politique urbaine. Et comment on
45:34 peut les accompagner en termes de protection. A Grenoble, et puis vous me dites quand je m'arrête,
45:38 parce que j'ai l'air 23, à Grenoble c'est assez fascinant aussi, c'est une recherche sur l'eau,
45:44 on travaille beaucoup d'ailleurs avec la DGLN sur cette question de l'eau dans nos plateformes,
45:50 que ce soit POPSU territoire et POPSU transition, l'eau comme ressource bien sûr et l'eau comme
45:55 gestion des risques avec le passage d'une métropole à un trop plein d'eau, à clairement
46:01 un assèchement de la métropole sur cette question du stress hydrique. Je pourrais continuer bien
46:09 évidemment. Merci beaucoup pour vos interventions.
46:13 Merci.
46:14 Merci.
46:14 Merci.
46:15 Merci.
46:15 Merci.
46:16 Merci.
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46:17 Merci.
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46:18 Merci d'avoir regardé cette vidéo !

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