• l’année dernière
Claude Villers, voix historique de France Inter, est mort le 18 décembre dernier.
Journaliste, homme de radio, voix historique de France Inter et ancien président du "Tribunal des flagrants délires" Claude Villers est décédé à l’âge de 79 ans.

Pour lui rendre hommage, nous vous proposons de le retrouver sur le plateau de l'émission "Si tu écoutes, j'annule tout" du 11 mars 2015, avec Charline Vanhoenacker, Alex Vizorek et Clara Dupont-Monod.

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😹
Amusant
Transcription
00:00 *musique*
00:05 Salut les amis !
00:06 Salut Charline !
00:06 Alors aujourd'hui on reçoit une légende de l'humour sur France 1.
00:09 Ah bah ouais c'est qui ? C'est qui ? Dites-moi, dites-moi !
00:11 C'est avec plaisir que je viendrai à votre émission.
00:14 Daniel Morin !
00:15 Génial !
00:16 Écoutez, j'avais prévu un débat à la Sorbonne sur l'excellence littéraire dans l'humour.
00:20 Mais vous savez quoi ? Je vais l'annuler !
00:21 Mais, encore une fois...
00:22 Non, alors Daniel, attend, on serait ravis...
00:23 D'ailleurs, je vais vous dire un truc, je la trouve pas mal votre émission.
00:27 Ah ça fait plaisir !
00:28 Une fois, j'ai même failli rire.
00:30 Non !
00:31 Bah non, toi ?
00:32 Bah ouais, sérieux, c'était en novembre.
00:33 Alors, je sais plus qui avait fait la vanne, mais je l'avais pas vu arriver.
00:35 Ah, en novembre alors.
00:37 Mais donc depuis t'as tout vu arriver.
00:38 S'il vous plaît, je suis un professionnel.
00:40 Je suis le bocus de la rigolade.
00:42 C'est vrai quand même.
00:43 Il est pas là Maurice ?
00:44 Non, il se repose.
00:45 Bah il peut hein.
00:46 Ah bon ?
00:47 Je trouve qu'il est fatigué.
00:48 Je suis déçu, c'est pas ça que j'avais appris.
00:51 Ah, tu le connais si bien que ça ?
00:52 Je le connais, je l'ai fait le petit con.
00:55 J'ai fait venir deux ans à la Daniel Morin, comme elle est sco.
00:58 Quoi ? T'as une école toi Daniel ?
00:59 Évidemment, j'ai une école.
01:00 Tu sais, moi, mon vrai plaisir, c'est le partage, la transmission.
01:03 Ce serait pas honnête de tout garder, garder cette science pour moi.
01:06 C'est génial, mais sinon le boulot, tout va bien Daniel, pour toi ?
01:09 Ah bah génial, je suis en train de faire virer Nagui là.
01:12 Mais non !
01:13 Oui, bon, je lui ai ajouté ma liste.
01:14 J'ai déjà fait virer Berne, Giordano, Lopez, Manoukian.
01:17 Alors, vous pensez bien, petit Égyptien ?
01:19 Vous vous entendez bien, ça va ?
01:20 Super, mais tu sais, c'est pas évident de bosser avec moi.
01:23 Ah bon, mais pourquoi ?
01:24 Eh oui, les gens, tu vois, se comparent à moi, donc c'est beaucoup, beaucoup de déception.
01:28 Je vais te dire, le seul avec qui j'aurais bien aimé travailler dans cette boîte, c'est Claude Villers.
01:34 Ah, justement, c'est notre invité.
01:36 Ah bon, fallait le dire avant, je laisse ma place.
01:38 Seule une légende peut prendre la place d'une autre légende.
01:49 Bonjour la France Inter, bonjour à tous.
01:52 Vous écoutez l'émission qui passe l'actualité à la disqueuse.
01:56 Et voici les trois informations qui vont terminer en rondelle jusqu'à 18h.
02:00 Les élections départementales risquent d'achever complètement le parti communiste.
02:05 Le PC pourrait perdre ses banlieues rouges.
02:08 Ce serait la fin d'une histoire typiquement française.
02:11 Georges Marchais a quand même dit « notre ambition n'est pas de tomber plus bas qu'aujourd'hui ».
02:15 Ce qui n'est pas con.
02:17 Partez en excursion dans les zones de non-droit de la capitale.
02:21 Oui, c'est en bas de chez vous, mais inscrivez-vous et prenez un guide.
02:25 Ça s'appelle du tourisme solidaire.
02:27 Et pensez à bien serrer votre sac à main.
02:29 Les rues de Paris ne sont plus sûres.
02:31 Vous savez que dans certains quartiers de la capitale, les Arabes n'osent plus sortir tout seuls le soir.
02:38 La Belgique veut frapper une pièce de 2 euros pour commémorer Waterloo.
02:44 Et la France tente de bloquer le processus.
02:47 Deux siècles après, ça reste un gros, gros traumatisme Waterloo.
02:51 « Napoléon Moncure ? M'intéresse pas du tout, c't'enfler avec son chapeau à la con ! »
02:55 Et pour s'emparer de ces infos, je suis accompagnée du bricoleur de la blague, Alex Vizorek.
02:59 Le bricoleur, le bricoleur.
03:01 Comme vous y allez, autour de la table, aujourd'hui, c'est pas la quantité qui comptera, mais bien la qualité.
03:05 A 17h20, on réécoutera « Le moins mauvais » de Guillaume Meurice.
03:09 Et comme tout est extrêmement bon, on a dû choisir.
03:11 On écoutera son enquête sur l'affaire Strauss-Kahn, et il y avait des témoignages assez forts.
03:16 « Je pense que je ne lui confierai pas mon chat. »
03:18 C'est une analyse comme une autre.
03:20 Et à 17h40, celle qui m'abandonne, moi, son éconduit du Nord, pour sans doute son amant du Sud.
03:27 Car elle sera tout le week-end à Aix-en-Provence, au Festival des écrivains du Sud,
03:31 dont elle a remporté le prix pour son merveilleux livre « Le roi disait que j'étais diable » Clara Dupont-Mono.
03:36 « Bonjour Trobadour Alex. » « Vous m'abandonnez tout le week-end. »
03:38 « Mais oui. Et à l'occasion de la sortie du film « The Voices »… »
03:41 « Ça en fout, hein ? » « Oui, complètement. Je sais bien. »
03:44 « Non, je sais d'être gentille. » « Ça a l'air de vous toucher terriblement. »
03:47 « Non mais venez à Aix-en-Provence parce que c'est gratuit.
03:50 C'est un festival littéraire complètement gratuit, avec des tas d'auteurs qui parlent de ce qu'ils fabriquent.
03:54 Et c'est très très bien. » « Bon, je vais payer pour vous voir. »
03:57 « Alors, à l'occasion de la sortie du film « The Voices »,
03:59 aujourd'hui, zoom littéraire sur ceux qui entendent des voix.
04:03 « The Voices », de Marjane Satrap. » « Exactement. »
04:06 Nous sommes aussi sur les réseaux asociaux.
04:08 Devenez notre ami imaginaire sur Facebook et sur Twitter avec le hashtag #AnnuleTout.
04:14 Chaque jour dans cette émission, nous sommes accompagnés d'un invité de référence qu'on appelle un référent de la République.
04:21 Quel poids sur vous, quelle pression !
04:23 Vous êtes né sous le gouvernement provisoire de Charles de Gaulle.
04:27 Vous entrez dans la vie active comme catcheur et lutteur de foire en 59.
04:33 L'année de sortie des 400 coups de François Truffaut.
04:36 Vous entrez à France Inter aux côtés de José Arthur en 64 quand Georges Brassens chante « Les Copains d'abord ».
04:43 Et vous présentez le tribunal des flagrants délires avec Pierre Desproges et Louis Sreygaud en 80,
04:48 lorsque Coluche annonce sa candidature à l'élection présidentielle.
04:52 Et donc, vous êtes, je laisse le dire de votre voix de légende, vous êtes…
04:56 « Clause Villers ! »
04:58 « Bienvenue ! »
05:00 « Sur France Inter, Charline Vanhoenacker, Alex Vizorek, si tu écoutes, j'annule tout. »
05:08 Et quand Claude Villers tousse, ça reste du Claude Villers.
05:12 Bienvenue sur France Inter, merci d'être avec nous !
05:15 « J'en prie ! »
05:17 Écoutez, on est ravis. Alors, je me disais, il y a le gouvernement qui pense tout doucement peut-être à remettre en route le service civique,
05:24 même pour les retraités, si on le commençait aujourd'hui Claude Villers.
05:27 Il paraît que pour la transmission, pour les jeunes, c'est important. Je suis sûre que vous avez plein de choses à nous transmettre.
05:32 « Pas tellement d'ailleurs. Enfin si, bien manger, bien boire, profiter de la vie, tout le reste. »
05:39 C'est le message que vous donneriez pour un service civique ?
05:41 « Absolument. »
05:42 Ça vous pourriez en parler à la cantine de France Inter qui a sans doute pas changé depuis votre époque.
05:46 « Il y a longtemps, je ne sais pas. »
05:47 « Je vous inviterai. »
05:49 Alors, vous êtes entré à France Inter à 19 ans.
05:53 « Oui. En fait, j'avais sur mes 20 ans, j'avais 19 ans et demi. Voilà, exactement.
06:00 Et j'ai commencé à travailler effectivement avec José Arthur, à faire une émission qui s'appelait « Table ouverte ».
06:07 Et j'écrivais des textes pour lui. Et puis un jour, il a dit, je vais faire une nouvelle émission à la rentrée
06:16 qui s'appelle « Le Pop Club », qui s'appellera « Le Pop Club ». Voilà, c'était en octobre 65. »
06:22 Et qui a duré très très très très longtemps, alors que vous, vous avez renouvelé vos concepts quasiment tous les deux ans.
06:27 « Moi, je n'ai jamais fait une émission plus de deux ans. »
06:30 Et pourquoi il s'est arrêté, flagrant délire ? Je sens que vous l'avez raconté cent mille fois.
06:33 « Oui, parce qu'au bout de deux ans, je trouve que faire la même chose, je n'ai pas choisi ce genre de métier pour faire tous les jours la même chose. »
06:41 C'est l'idée de se renouveler, en fait ?
06:43 « Ah oui, en plus c'est bien de se creuser un peu les ménages, de se dire, tiens, j'ai une nouvelle idée, on va essayer. »
06:52 J'ai eu la chance d'avoir des directeurs qui avaient accepté ce genre de choses.
06:59 Et ils m'ont donné ma chance à chaque fois. Et à chaque fois, ça n'a pas changé.
07:07 Ça marche tant mieux, ça marche pas tant pire.
07:10 Vous dites souvent aussi que l'absence de publicité permet une liberté de ton total sur Radio France.
07:15 Même avec la matemute, on a une liberté de ton total.
07:18 « À mon époque, il n'y avait pas la matemute. »
07:21 « Quand j'étais jeune. »
07:23 « Et comme les vieux. »
07:25 « On les embrasse, on les embrasse. »
07:28 « À mon époque, il n'y avait pas la matemute. »
07:30 Il n'y a pas que ça, quand même. Est-ce que la liberté de ton sur France Inter...
07:34 La liberté de ton vient d'une part de ceux qui en abusent, même.
07:41 Il faut en abuser.
07:43 Et il y a forcément un moment où quelqu'un va te dire « Ah non, il ne faut pas aller si loin. »
07:48 Et j'avais moi toujours une réponse à mes différents directeurs, dont certains vivent encore, heureusement.
07:56 Et c'était simplement « Est-ce que tu peux me le dire par écrit ? »
08:00 Et c'est très gênant quand je vous donne le conseil.
08:05 Simplement dire « Est-ce que ce que tu viens de me dire, là, tu pourrais me l'écrire ? »
08:11 En signant, sur un papier en tête, le directeur.
08:16 Et en général, ils ne le font jamais.
08:19 Est-ce que durant ces deux années, il y a une émission que vous avez quand même laissée à contre-cœur ?
08:25 Eh bien, c'est celle que je n'ai pas faite deux ans, justement.
08:28 Il y a une émission que je n'ai faite qu'une seule année,
08:32 qui était l'année avant le tribunal, d'ailleurs,
08:36 qui s'appelait « Comment on fait sa nuit ? On se couche ? »
08:40 qui était une émission où j'étais puni, en fait.
08:43 J'avais fait l'imbécile avec mon camarade présentateur de l'époque,
08:48 qui était Patrice Blanfranca, qui de lui est devenu directeur beaucoup plus tard.
08:52 - Ah bah lui, il a réussi, c'est ça ?
08:54 - Oui, lui, beaucoup plus que moi.
08:57 Et donc, on va pas dire ça.
08:59 Mais toujours dit que c'était une dame qui était PDG à l'époque,
09:06 c'était la première femme PDG de la maison,
09:09 et elle avait trouvé qu'on faisait trop les fous.
09:13 - Vous poussez le bouchon, appelez-moi.
09:15 - L'après-midi, on faisait l'émission à la place de Chancel, à 5h de l'après-midi.
09:20 - Ah tiens, tiens.
09:21 - C'est pas un horaire pour déconner, Claude, ça je tiens à vous le dire.
09:24 C'est des émissions sérieuses, à ce temps-là.
09:25 - Voilà, c'est ce qu'elle a cru.
09:27 Et donc, elle voulait que je reprenne, je faisais une émission avant
09:30 qui s'appelait "Marche aux rêves", et elle voulait, moi je voulais pas reprendre.
09:34 Et donc du coup, elle m'a mis le soir à 11h du soir, à la place de Josée d'ailleurs, justement.
09:40 - Ah bah voilà ce qui nous pend au nez !
09:41 - Peut-être.
09:42 Et donc, cette émission, en fait, j'ai pu garder l'équipe de reporters qui travaillait avec moi.
09:49 Et on a fait la vie des gens à travers le monde, la nuit.
09:55 Parce que la vie, la nuit, est pas du tout la même.
09:58 - C'était un petit peu Paris-Dernière avant l'heure, quoi.
10:00 C'est vous qui l'avez inventée.
10:01 - Il était dans les loges.
10:02 - Ah oui, évidemment.
10:03 Et là, vous avez aussi fait une émission qui s'appelait "À plus d'un titre, sans invité",
10:07 et vous écriviez 19 feuillets par jour.
10:10 - 18.
10:11 - Ah pardon, alors attendez, parce que là, je vais corriger, excusez-moi, parce que là, c'était pas très précis, quoi.
10:16 - C'est important, un feuillet de moins.
10:18 - Nous sommes avec Claude Villers, jusqu'à 18h.
10:23 Un horaire qu'il a donc occupé lorsqu'il était foufou.
10:26 Et oui.
10:27 Avec la technique Kevin Pelot, Maxime Ingrant et à la réalisation David Jacob-Ovietti.
10:32 Et aujourd'hui, avec nous...
10:33 - Et bien, autour de la table, Clara Dupont-Monnaud, et celui qui, il le sait ou il le sait pas,
10:36 mais si beaucoup d'humoristes ont envie d'être sur France Inter aujourd'hui, c'est à cause de lui, Claude Villers.
10:41 Et alors, si vous voulez nous voir, pour la première fois, on m'a soufflé que si on allait sur le site internet de France Inter,
10:45 il y avait un petit clic à faire et on nous voyait dans le studio.
10:48 Donc, vous serez un peu avec nous, c'est aussi possible sur l'appli, m'a-t-on dit.
10:51 - Allez, une petite revue de presse à deux, voix Alex Vizorek, parce qu'on consomme l'information.
10:56 - Bosse. - Et puis on en fait n'importe quoi, comme d'habitude.
10:59 - Charline Vanhoenacker. - Non mais je vous en veux pas, moi.
11:01 - Alex Vizorek. - Franchement, Bruxelles. - Bon allez, à Bruxelles, j'ai pris le train.
11:05 - L'info au kilo. - Ah, y'en a un peu plus, je vous le mets ?
11:09 - Et on commence par les suites de l'accident d'hélicoptère en Argentine.
11:12 - Oui, hier, les deux JT de 20h ont été brillants avec la palme pour TF1 et le duplex de Louis Bodin
11:18 qui était censé présenter cette émission, avec en arrière-plan à 20 mètres derrière lui,
11:23 la carcasse de l'hélicoptère qui avait chuté. - Ah oui, ça c'est pas bon, c'est pas de chance.
11:27 - Non, c'est pas de chance, c'est pas de chance, parce qu'initialement le duplex était prévu en direct de la morgue,
11:31 mais ça n'a pas pu se faire malheureusement. - Et sur France 2, il y avait aussi un duplex.
11:34 - Oui, oui, le duplex le plus surréaliste de l'histoire du duplex, car devinez où était Gérard Rolls ?
11:39 - En Argentine ? - Non, il était en France.
11:42 - Ah bon, dans un club d'hélicoptères ? - Non, il était en bord de scène à Paris,
11:46 à la hauteur du pont Garigliano. - Du pont du Garigliano ?
11:50 - Oui, c'est ça. - Et ça c'est juste en bas de France Télévisions ?
11:52 - Exactement. - Ah bon.
11:53 - Bonsoir à vous Gérard Rolls, quel est votre sentiment à vous ?
11:57 Est-ce que vous penchez vous aussi pour une probable erreur de pilotage ?
12:01 - Oui, écoutez les spécialistes, je ne suis pas pilote.
12:05 - On est d'accord, ça n'a aucun intérêt d'être au pied de France Télévisions pour un duplex.
12:08 - Non, ça n'a absolument aucun intérêt et on se demande comment ils ont choisi cet endroit.
12:14 - Allô Gérard ? Oui, écoute, on a besoin de toi pour un duplex sur l'Argentine.
12:18 - Avec plaisir, avec plaisir, je connais bien, j'ai déjà été à Dakar.
12:20 - Tu peux être sur Place Fion là ? - Bah si j'ai pas de soucis avec les ascenseurs,
12:23 en 50 secondes je devrais y être, mais il fait frisquet. Vous préférez pas qu'on fasse ça en studio ?
12:27 - Non, non, surtout pas, parce que là tu vas pour un duplex, c'est moins fort le studio.
12:30 - Ah oui, vous êtes sûre de ça ? - Ah oui, bien sûr, et puis tu pourras mieux répondre aux questions comme ça.
12:35 - Et donc, autant en profiter du duplex pour répondre à des questions comme celle-ci.
12:39 - Cette région Gérard, vous la connaissez bien, est-ce qu'elle présente un relief ou des risques particuliers ?
12:45 - Bah écoutez, le relief à Paris, c'est pas très accidenté comme ville.
12:48 Et puis comme vous le voyez, je suis à côté d'un fleuve. En revanche, je peux vous parler des embouts.
12:52 David, il y a un trafic effluide en direction de la Madeleine et sur la rive droite, c'est un peu encombré.
12:57 - Merci Gérard, merci pour ce témoignage.
13:00 - C'est fort ! - Ah bah c'est fort !
13:02 - Ah, mauvais esprit ! - Ah non, pas nous, pas nous !
13:06 - Et c'est avec nos impôts, ça coûte moins cher, hein ?
13:08 - Bah ça coûte moins cher le pont du Garigliano par rapport à l'Argentine.
13:12 - À l'Argentine, c'est sûr ! - Bah oui, donc on fait des économies.
13:14 - Le de Villers, on est d'accord ? - Bah oui, c'est l'héliport d'ici les Moulinots qu'ils voulaient fermer.
13:20 Vous voyez qu'ils ont bien fait de le garder.
13:22 - Au moins, il y aura une cohérence politique. - On passe à autre chose, politique, oui !
13:25 - Gérard Larcher va sévir contre l'abstinence au Sénat. Le président de l'hémicycle va frapper le Sénat.
13:31 - L'abstinence, Alex, réalisez votre fiche !
13:34 - À mon avis, l'abstinence au Sénat, c'est de fait. Mais je vais révenir ma fiche. L'abstentéisme !
13:44 - Attendez, on va couper. Enregistrez ce qu'on peut couper.
13:47 À 17h25 sur France Inter, on coupe. Remettez la bobine. Allez, c'est reparti.
13:52 Et donc, tout de suite, Alex Vizorek, politique.
13:55 - Politique, Gérard Larcher va sévir contre l'abstentéisme au Sénat.
13:59 Le président de l'hémicycle va frapper les sénateurs trop absents au portefeuille en diminuant leurs indemnités.
14:05 - Tout fout le camp. Rassurez-moi, si on est présent au Sénat, on a quand même encore le droit de faire la sieste en séance.
14:11 - C'est comme tous les autres avantages. Les sénateurs ont toujours le droit aux frais de taxi.
14:14 Ils ont 40 allers-retours par avion par an. Et le train gratuit illimité en première classe.
14:19 - C'est pas logique, parce qu'on ne peut pas encourager les sénateurs à voyager et puis leur reprocher de ne pas venir siéger.
14:24 - Il n'avait pas vu ça comme ça. - Tout fout le camp.
14:26 - On termine par une triste nouvelle qui nous vient des Etats-Unis.
14:29 - Oui, le restaurant New-Yorkais de Nafi Satou Diallo a dû fermer pour cause d'incendie.
14:34 - Et elle va encore dire que ce n'est pas elle qui a allumé.
14:36 - Nous sommes ensemble jusqu'à 18h avec Claude Villers. Vous savez, on est un petit peu foufou à 17h aussi.
14:45 - Oui, c'est bien. - On va finir à 23h dans le temps.
14:47 - Merci d'être venu nous prévenir. - Je vous en prie, j'ai ma soirée.
14:52 - On se conduit vers les jambes de France Inter, avec notamment, mais bien sûr notamment, le tribunal des flagrants délires.
14:57 Et avec vous, le premier sujet délirant de cette actualité qu'on va voir ensemble.
15:01 Délirant, attention, parce qu'il s'agit du Parti Communiste et généralement quand c'est du PC, qu'est-ce que c'est fun !
15:06 Donc, le Parti Communiste perd ses deux derniers, peut-être, départements. On ne sait pas après les élections départementales, qu'est-ce qui va se passer.
15:13 Il n'y en a plus que deux dans les scarcelles.
15:15 Alors, c'est tout le parti qui est menacé s'ils perdent leurs deux derniers bastions départementaux.
15:19 Du moins, ce qui reste du PC bien sûr, mais le plus grave, c'est qu'on risque aussi à l'heure de perdre la fête de l'Humain.
15:24 * Extrait de « La fête de l'Humain » de Jean-Luc Mollet *
15:26 Mon père était tellement de gauche qu'à son mariage dans l'église, on chantait l'international.
15:32 - J'ai présenté la fête de l'Humain.
15:34 - Portait des fossiles. Mon père était tellement de gauche qu'on a eu tout plein d'accidents.
15:39 Il refusait la priorité à droite systématiquement.
15:44 * Extrait de « Les Fatales Picards » de Georges Marchais *
16:05 Donc, « Les Fatales Picards » featuring Georges Marchais.
16:09 C'est un dossier dans les Inrocks qui paraît aujourd'hui, les Inrocks de cette semaine,
16:15 parce que pour le parti communiste, l'enjeu des élections départementales est donc historique,
16:19 puisqu'il risque de perdre ses deux ultimes bastions, que sont l'Allier et le Val-de-Marne.
16:25 On a lu ça dans les Inrocks et on s'est dit, tiens, le PC est déjà pas en très bon état,
16:32 mais alors s'il perd ses deux bastions départementaux, qu'est-ce qui va rester ?
16:36 Est-ce que c'est pas un pan de la culture française qui disparaît ?
16:39 C'est une spécificité française, ça, quand même.
16:41 - Oui, moi, ça ne me rassure pas, parce que je me dis, comme certains analystes politiques,
16:49 je ne voudrais pas vexer, qu'il paraît que les gens qui votaient communistes, ils votent Front National.
16:58 Je ne suis pas sûr que les humoristes ont gagné au change
17:03 quand les gens du Front National vont...
17:06 Est-ce que vous trouvez que, par exemple, Philippot ou Le Pen sont plus drôles que Robert Hugues ?
17:15 - Si je peux me permettre, c'est quand même vous qui avez fait rentrer dans l'arène des rigolos Jean-Marie Le Pen à l'époque,
17:20 parce que ça, c'était quand même un moment fort.
17:22 - Oui, on a fait le tribunal, les flics en délire.
17:25 - Et vous l'avez rendu sympathique, peut-être que c'était pas une volonté ?
17:28 - Ça, je ne suis pas sûr.
17:30 - Quand il rit de bon cœur à Régo et à...
17:33 - Il rit, il a même perdu son œil de verre à un moment.
17:37 - La vision d'eau, il fallait le cacher.
17:40 - Sur la vidéo, on le voit, il y a l'un de mes assesseurs, comme on dit dans les tribunaux,
17:46 c'est-à-dire l'un de mes assistants, qui d'un seul coup part à toute vitesse pour aller au pied du boxe accusé,
17:53 pour aller ramasser le réveil.
17:56 - Est-ce que la radio était déjà filmée à l'époque ?
17:59 - Non. - En fait, aujourd'hui, on n'a rien inventé.
18:01 - Non, non, c'était un coup de hasard.
18:04 C'est tout à fait par hasard. À l'époque, c'était France 2.
18:08 France 2 voulait faire le tribunal à la télévision.
18:12 Et donc, ils avaient fait une maquette, si vous voulez.
18:17 - En s'apparentant de votre émission de radio.
18:19 - Voilà, et donc, ils avaient filmé, il y avait deux émissions.
18:22 - C'était le prémice de la radio filmée, donc, en quelque sorte.
18:25 Parce qu'en fait, au total, il n'y a que trois émissions qui ont été sur film.
18:31 Il y a eu deux qui ont été comme tests.
18:33 La première avec... Comment il s'appelle ?
18:37 - Un indice. Un indice d'ignorant.
18:40 - Il ne faut pas chercher. Plus on cherche, et moins on trouve.
18:42 - Pour revenir à Jean-Marie Le Pen, est-ce que vous avez eu Georges Marchais comme invité au tribunal ?
18:45 - Non, non, non.
18:47 - Clara Dupont-Monnaud ?
18:49 - Oui, justement, c'est aussi une mémoire qu'ils veulent visiblement un peu purger.
18:54 - Il ? - L'UMP, en fait.
18:56 - Ah oui, d'accord.
18:58 - Il se trouve dans la commune en question.
19:00 Ils veulent débaptiser un parvis.
19:03 - Alors ça, ça se passe à Villejuif ?
19:04 - À Villejuif, voilà, le parvis Georges Marchais.
19:06 Et l'UMP parle de "débolchévisation".
19:09 Non mais c'est assez fort comme terme.
19:11 Et à Champigny-sur-Marne, l'UMP Alain Chevalier, apostrophe les passants, en disant
19:17 "si vous voulez en finir avec la dictature communiste, c'est maintenant ou jamais le communisme, c'est 18 millions de morts".
19:23 - On est quand même dans une dramatisation un peu à outrance du débat politique, non, vous ne trouvez pas ?
19:29 - C'est-à-dire que personnellement, je n'aime pas beaucoup M. Marchais,
19:34 mais j'ai plein d'autres communistes que j'aimais bien, et que j'aime toujours bien d'ailleurs.
19:39 Et puis, je vous dis, ils sont quand même plus sympathiques que d'autres,
19:44 et au moins à l'origine, tout au moins, ça a été détourné.
19:48 Et ça a été complètement perverti, mais les idées sont plutôt généreuses.
19:53 Leur application après...
19:55 - Après, il y a des héritiers, il y a déjà le Front de Gauche d'un côté,
20:00 et puis il y a les parties comme Podemos et Syriza,
20:02 où en Europe, il y a quand même une gauche de la gauche qui vient proposer une alternative.
20:07 - Oui, mais ce n'est pas tout à fait pareil.
20:09 Ce sont des parties beaucoup plus policées, si je puis dire.
20:13 Mais vraiment des gens qui ne plaisantent pas un instant,
20:19 parce que c'est vraiment eux la dictature du prolétariat, c'est vrai,
20:24 mais plus dictature que prolétariat.
20:26 - Et on rigole moins qu'avec Georges Marchais.
20:28 Donc, comme vous le disiez, Clara Dupont-Monnaud, donc Stavis le Juif,
20:30 le parvis Georges Marchais a été débaptisé par le nouveau maire UMP,
20:34 et la veuve de Georges Marchais a saisi la justice.
20:37 Donc, on verra ce qui se fait de la mémoire du Parti Communiste, finalement.
20:41 Le parvis était rebaptisé, le parvis Georges Maté, un célèbre cancérologue gaulliste.
20:46 - Et puis, Georges Marchais, Jean Maté, c'est assez proche.
20:50 - L'alternative politique, c'est aussi s'occuper des plaques de rue.
20:53 C'est comme ça.
20:55 Allez, à cette heure-ci, je vous propose de découvrir,
20:58 si vous ne connaissez pas Claude Villers, Guillaume Meurice,
21:00 qui n'est pas avec nous cette semaine.
21:02 Il se repose, car faire des blagues, c'est épuisant.
21:04 Il fait de la comédie d'investigation, du journalisme comique.
21:09 Je pense que ça va vous plaire.
21:11 Écoutez, c'était diffusé le 2 février dernier.
21:14 - Je vais vous parler aujourd'hui du procès de DSK.
21:18 Sujet délicat, beaucoup de questions se posent.
21:21 Notamment, est-ce que son avocat doit plaider en robe, au risque de l'exciter, par exemple ?
21:26 D'autres questions, savait-il que les filles étaient des prostituées ?
21:30 N'est-il pas tout simplement naïf ?
21:32 DSK, ça va être sa ligne de défense.
21:34 Bon, moi j'ai un avis sur la question, je pense qu'il est naïf.
21:37 Parce que ce n'est pas facile de reconnaître une prostituée.
21:39 Moi, je vais vous dire, j'avais mal à l'épaule.
21:41 Il me fallait un massage.
21:43 Je vais sur Internet, je farfouille un peu.
21:45 Je tombe sur une annonce, une certaine Eva.
21:47 Masseuse de profession.
21:49 Eh bien, super ! Du coup, je l'ai appelée.
21:51 - Allô ? - Oui, bonjour.
21:52 J'aurais souhaité parler à Mlle Eva, s'il vous plaît.
21:54 - Oui, c'est moi. - C'est vous ? D'accord, très bien.
21:57 Je me permets de vous appeler, parce que j'ai vu que vous proposiez des massages.
22:00 Est-ce que c'est bien le cas ?
22:01 - Massage, boudi-boudi, pénétration.
22:04 - Boudi-boudi ? Qu'est-ce que c'est que ça ?
22:06 - Oui, c'est un massage avec ma poitrine.
22:08 - Ah, vous massez avec votre poitrine, d'accord.
22:09 Et ça, ça soulage ? Parce que moi, j'ai une douleur à l'épaule.
22:11 - Oui.
22:12 - Ça soulage les douleurs à l'épaule également ?
22:14 - Oui, pas de soucis.
22:15 - D'accord. Et vous parliez de pénétration.
22:17 Alors ça, ça me fait un peu peur.
22:18 - C'est pas si pénétration. C'est massage, boudi-boudi, pénétration.
22:22 - D'accord, mais pénétration de quoi exactement ?
22:25 Parce que moi, c'est à l'épaule, la douleur.
22:27 - Oui, c'est pénétration vaginale.
22:29 - Ah, mais de… Ah d'accord. Donc de vous, en fait. Pas de moi.
22:33 - Comme tu veux.
22:34 - Ah, ah oui, voyez, j'ai failli avoir mal à un autre endroit en plus de l'épaule.
22:39 À cause de quoi ? À cause de ma naïveté, tout simplement.
22:41 De la même manière, je ne savais pas que DSK aimait autant le sexe.
22:45 J'ai d'ailleurs contacté une sexologue qui pense même qu'il a des problèmes d'érection, DSK.
22:49 Elle venait de lire le fameux livre de Marcela Yacoub, dans lequel elle raconte son aventure avec lui.
22:53 - Elle le dit d'ailleurs, nous n'avons jamais fait l'amour comme tout le monde.
22:57 - Oui, mais quand même…
22:58 - Il lèche l'oreille jusqu'à se pamer.
23:01 - Pourtant, il y a des articles qui disent qu'il avait jusqu'à 10 à 12 partenaires dans la même soirée.
23:05 Donc quand même, il devait avoir la santé.
23:06 - Oui, mais la question, c'est qu'est-ce qu'il fait avec ?
23:09 - Ah ben oui, c'est sûr que s'il leur lèche l'oreille, c'est plus facile, oui.
23:12 - Eh ben voilà, vous pouvez le faire toute la nuit sur 45 personnes.
23:16 - Eh ben oui, vous voyez, c'est pas un mauvais bougre, ce DSK.
23:19 Il fait des partouzes de léchage d'oreilles.
23:21 Et puis c'est tout, il a une passion pour le surhumain.
23:23 Et puis voilà, c'est tout.
23:25 Bon, j'avais une autre question pour madame la sexologue.
23:27 - Vous, en tant que femme, est-ce qu'il vous séduirait au DSK ?
23:29 - Ah, je ne pense pas. Je pense que je ne lui confierais pas mon chat.
23:33 - Ah, vous pensez même votre chat, carrément ?
23:36 - Absolument.
23:37 - C'est un chat ou un chat femelle ?
23:41 - Que ce soit l'un ou l'autre, mais non, de ce point de vue-là, il est plutôt femme, je crois.
23:47 Donc il n'en voudrait peut-être pas de mon chat.
23:50 - Non, non, il ne voudrait pas lécher son chat.
23:52 Bon, ça devient un petit peu tendancieux.
23:54 Parlons plutôt économie, parce que DSK, c'est avant tout un expert en économie.
23:58 Ça, tout le monde est d'accord là-dessus.
24:00 D'ailleurs, on ne sait pas trop pourquoi tout le monde est d'accord là-dessus.
24:02 Il doit y avoir une raison qui m'échappe.
24:04 Moi, je ne suis pas spécialiste.
24:05 Alors, pour en savoir plus, j'ai joint au téléphone Sylvain Mathieu.
24:08 Il a été candidat à la tête du PS l'année dernière, plutôt à la gauche de la gauche, vous voyez.
24:12 Et pourtant, il pense que DSK est un expert en économie, n'est-ce pas ?
24:16 - Ah oui, je pense, oui, oui.
24:18 - Qu'est-ce qu'il a fait dans sa carrière pour qu'on puisse dire aujourd'hui que c'est un expert en économie ?
24:22 - Ah, ça, c'est une bonne question.
24:24 C'est une bonne question.
24:25 Effectivement, c'est l'image qu'on en a.
24:27 Il a été notre ministre de l'économie.
24:29 - Mais qu'est-ce qu'il a fait comme réforme marquante quand il a été ministre de l'économie, par exemple ?
24:33 - Il a beaucoup privatisé.
24:34 - Donc ça, c'est enfin un expert en économie ?
24:36 - Ah, vous vous posez des questions au piège, là.
24:39 - Ah, ce n'est pas évident.
24:40 Non, mais c'est vrai que ce n'est pas évident.
24:41 Bon, moi, je dirais quand même que c'est quelqu'un qui a beaucoup fait pour l'économie du Carleton de Lille.
24:45 Bah oui, on parle de cet établissement à longueur de journaux aujourd'hui.
24:48 C'est grâce à lui.
24:49 J'ai d'ailleurs contacté l'hôtel.
24:50 Est-ce qu'au moins une suite porte son nom ?
24:52 - Non, non, on ne va pas faire ça, quand même.
24:54 - Ah, ça serait quand même la moindre des choses pour lui rendre hommage.
24:57 - Non, il n'est jamais venu ici, monsieur.
24:59 - Il n'est jamais venu au Carleton ?
25:00 - Bah, non.
25:01 - Bah, alors pourquoi on l'appelle l'affaire du Carleton ?
25:03 - Vous enquêtez sur un sujet, vous êtes censé savoir qu'il n'est jamais venu.
25:07 - C'est pour ça que j'enquête, c'est pour ça que je vous appelle, c'est pour avoir ce genre de renseignements.
25:10 - Voilà, vous avez l'info.
25:12 - Ah, bah oui, j'ai l'info.
25:13 Il n'a jamais foutu les pieds au Carleton de Lille, des SK.
25:15 Et moi, j'y crois.
25:16 Parce que moi, je suis naïf, je vous le dis, je suis comme des SK.
25:18 Dernier exemple.
25:19 Ma grand-mère, elle collectionne les poupées.
25:21 Bon, j'ai appelé "Rue du plaisir".
25:23 C'est un magasin qui, a priori, vend des poupées.
25:25 - Des poupées, ouais, mais ce ne sont pas des poupées de collection, quoi.
25:28 J'ai pas envie de vous dire.
25:29 - Ah, mais c'est quoi la différence, alors ?
25:31 - Non, moi, je vends des poupées gonflables, ici, pour l'acte sexuel.
25:35 - Des poupées pour l'acte sexuel ?
25:37 - Vous cherchez quoi, vous ? Des poupées, genre des poupons ?
25:40 - Oui, enfin voilà, toutes sortes de poupées.
25:42 Ma grand-mère, elle les collectionne, donc je pense qu'elle n'a pas tous les modèles.
25:45 - Non, bah moi, je vends des poupées, vous voyez, on les gonfle et on les gonflait.
25:50 Et puis, elles ont un vagin artificiel, une bouche artificielle, un anus artificiel.
25:54 - Ah, un anus artificiel, ma grand-mère, elle en a un aussi.
25:57 - Ah, non, mais je suis naïf, je suis naïf, c'est pas de ma faute, je vous le dis, je suis comme DSK.
26:04 Mais je sais quand même que ce procès va ressembler à un grand bal d'anus artificiel, autrement dit, un bal des faux-culs.
26:11 - C'était Guillaume Meurice, qu'on retrouvera demain, bien sûr, dans une autre édition.
26:15 - Il vous a fait rire ?
26:16 - Ah oui, bien sûr, moi, DSK me fait beaucoup rire.
26:20 Déjà, lui, déjà, quelqu'un comme celui que nous avons entendu, aussi, oui.
26:26 - Il est bien, on le garde, on le garde.
26:28 - C'est vrai qu'en ce moment, parmi les politiciens, il y a quand même des bons générateurs de blagues.
26:32 Il n'y a qu'à se baisser pour ramasser.
26:34 - Ah oui, moi, je trouve que ceux qui, aujourd'hui, disent qu'il n'y a plus personne qui peut faire rire la France...
26:39 - Ah, ben, ils nous piquent notre boulot, Claude, je vais vous dire.
26:42 - Non, parce que, justement, ils prêtent le flanc à certaines plaisanteries de notre peuple.
26:47 - On va aller retrouver faire des chroniques, je vous assure, on a peur.
26:50 - C'est déjà le cas.
26:51 - Roselyne Bachelot, elle s'est reconvertie.
26:53 - Oui, je vais vous dire, il y a plusieurs qui envisagent d'autres carrières.
26:59 Qu'est-ce que vous croyez que DSK va faire, maintenant ?
27:01 - On ne me dit pas qu'il va faire humoriste.
27:03 - Il peut raconter des histoires graveleuses.
27:05 - Il peut se voir sur France Inter.
27:07 - Des conférences à 100 000 boules, comme Sarkozy.
27:09 - Remarquez, il y en a qui ne le font pas exprès. Nadine Morano, elle est drôle et elle ne le fait pas exprès.
27:13 - Et voilà, nous, nous sommes sur France Inter avec Claude Villers.
27:17 Et tiens, on va parler avec vous des voyages culturels, ensuite.
27:20 Et puis il y aura la chronique de Clara Dupont-Monnaud, tout ça, jusqu'à 18h.
27:24 Vous êtes sur France Inter, on aime être précis, avec la programmation musicale de Muriel Pérez.
27:30 Nous sommes avec Claude Villers, jusqu'à 18h, on convoque l'actualité à la barre,
27:35 avec Alex Vizorek et Clara Dupont-Monnaud.
27:38 - Accusé.
27:39 - Allez, le deuxième sujet, le voyage culturel, se trouve sur le pas de la porte,
27:43 surtout dans ces fameuses "no-go zones", vous savez Claude, ces prétendues zones de non-droit,
27:48 avec lesquelles Fox News ou Valeurs Actuelles essayent de nous terroriser.
27:52 Et comme il est possible de visiter les townships de Johannesbourg ou de Cap Town,
27:56 il est possible de s'aventurer aussi dans le quartier de la Goutte d'Or à Paris, ou de Château Rouge.
28:01 Mon Dieu, c'est terrible, c'est la Cour des Miracles.
28:03 - Attention, ça y est, je viens de tourner dans le boulevard Barbès actuellement.
28:08 Il y a beaucoup de monde, vous le savez.
28:10 - Nicolas, si tu renonces, on ne t'en voudra pas.
28:13 - Non, non, je dois le faire, je vais le faire actuellement, pour TF1.
28:16 Je dois le faire pour moi, pour mon image de marque et pour la France.
28:20 Je le fais !
28:21 Rentrez chez vous les noirs et les bougnoles, je le fais !
28:24 - Oujouaïa à Barbès, vous aurez reconnu les inconnus bien sûr.
28:29 C'est un article paru dans La Croix aujourd'hui, à propos notamment de l'association de tourisme solidaire qui s'appelle Bastina,
28:37 et qui fait découvrir les dessous des quartiers de Château Rouge et de la Goutte d'Or.
28:41 Aux Parisiens, ils ont Franciliens en général.
28:44 - Claude Villers, on en est là.
28:46 C'est-à-dire qu'on en est là.
28:48 - Oui, moi je pense qu'on devrait louer des armes avec.
28:52 Pour que personne n'y pense.
28:54 - Vous êtes plein de bonnes idées.
28:55 - Vous êtes pour un safari, vous.
28:57 - Il fallait que les petits, comme en Afrique du Sud, descendent de petits camions qu'ils ont découverts.
29:03 Et vous êtes à l'arrière, il y a deux guides qui sont devant.
29:08 Et vous êtes un peu comme, comment il s'appelait, Serge Dassault,
29:14 qui faisait ça, qui était arrêté par les gendarmes quand ils chassaient.
29:17 - Ah bah c'est marrant parce que c'est un philanthrope.
29:19 - Oui, mais en plus c'est l'immunité parlementaire.
29:23 - Mais je vous signale que pour ce qui est des 4/4, si vous allez dans les quartiers très riches de Paris,
29:27 il n'y a que des 4/4 avec des pare-buffles.
29:29 Le concept du pare-buffle dans le 7ème arrondissement est quand même quelque chose...
29:33 - Et le toit ouvrant, donc vous pouvez me mettre un...
29:37 - Je vous moque parce que c'est quand même un peu le cahier des charges de cette émission, on adore ça quand même, on se fait plaisir.
29:41 On visite un peu ces quartiers qu'on appelle "chauds" ou "bigarrés" dans la presse,
29:46 comme on visiterait Dunkerque, Rabat ou Belgrade, on sait pas avec qui un guide.
29:49 Mais signalons quand même cette association, c'est quand même assez chouette.
29:52 Ce sont des migrants européens qui font visiter leurs propres quartiers,
29:56 et on les découvre sous un autre oeil.
29:58 Il y a par exemple dans cet article de La Croix un guide malien qui fait partager la diversité culturelle.
30:03 Et plein de choses à découvrir. Alors ils sont pas nombreux les curieux,
30:05 parce qu'en un an il y a eu 200 personnes.
30:07 - Mais surtout qu'il faille des circuits organisés pour accéder à la diversité culturelle.
30:12 - Vous pouvez y aller tout seul. - En dînons.
30:14 - Non, vous n'y allez pas.
30:16 - Ou alors dans ces cas-là on fait la même chose, mais avec les ghettos de très grands milliardaires parisiens.
30:22 - Ça, ça doit être rigolo. - A Neuilly, vous voudriez...
30:24 - Moi je veux bien faire un safari à Neuilly avec Claude Villers.
30:27 - Ah oui, mais ça, on a...
30:29 - Derrière les grilles, il doit y avoir des choses... - Des espèces rares.
30:33 - Cela dit, aujourd'hui on est dans un Paris où la goye parisienne elle est là.
30:36 C'est-à-dire que si il y a 35-40 ans on vous aurait fait visiter le Paris d'Audiard,
30:39 vous auriez été dans des quartiers géniaux.
30:41 - Oui, mais sans passer par le recours un peu zoologique du circuit organisé.
30:45 - C'est parce que nous on se moque, mais je pense que c'est peut-être pas l'idée de départ.
30:48 - Mais ça s'est passé aux Etats-Unis, vous savez, moi j'ai vécu là-bas, je travaillais là-bas.
30:53 - Comme correspondant de l'ERTF.
30:55 - Oui, l'ERTF. Mais il y a eu des Noirs qui faisaient visiter Harlem,
31:00 et où les gens n'osaient pas aller.
31:02 - Et ça se fait dans les townships par exemple, on en rigolait, mais à Johannesburg ou à Cape Town,
31:06 où on peut voir les choses de deux côtés, mais on peut voir le côté où ces gens sont quand même flattés
31:12 qu'il y ait quelques personnes qui daignent avoir la curiosité d'aller dans les townships,
31:16 de passer une journée et de vraiment s'intéresser à leur vie.
31:19 Et là pourquoi pas, et ça fait vivre des associations sur place,
31:22 notamment beaucoup de femmes qui font tourner les assos.
31:24 - En général, les indigènes, bon on va parler comme il faut, n'aiment pas du tout que les touristes viennent aux zoos.
31:33 - Ça dépend lesquels, ça dépend lesquels. Non non parce que si vous le voyez comme un zoo, oui,
31:37 mais si vous le voyez comme vraiment un intérêt de comprendre comment les gens vivent, etc.
31:40 certains sont aussi flattés. En fait les Noirs vont travailler chez les Blancs, chez les riches Blancs,
31:46 mais les Blancs ne mettent jamais les pieds dans les townships.
31:48 Et quand il y a quelques touristes curieux, pourquoi pas, le débat est ouvert.
31:51 - Vous l'avez vécu à l'infini du sud, donc vous pouvez parler aux Jeux.
31:54 - Si je parle d'expérience, oui.
31:55 - Mais voilà, le débat est ouvert, on a lancé même un autre débat avec, c'est formidable, c'est le principe de cette émission.
32:00 - On change peut-être un peu trop le monde parfois, je me dis, il faudrait qu'on se méfie.
32:03 - Oui, oui, c'est vrai, vous avez raison, on va trop vite.
32:05 Je ne sais pas si on est écouté par la Maison Blanche, je n'en sais rien moi.
32:08 Clara Dupont-Mono, prenons un petit peu le large avec tout ça.
32:11 - On va encore être intelligents, on ne va pas y arriver.
32:14 - Vous allez relever le niveau, Clara.
32:16 - Là, je n'ai pas besoin, parce que là, c'était haut.
32:18 L'actualité, oui, Charline, c'est aussi un film qui sort aujourd'hui de Marjane Satrapi et qui s'appelle « The Voices ».
32:24 Et alors, normalement, ce film devrait faire un tabac, en tout cas, je vous le conseille, Claude Villers,
32:28 parce qu'il est à la fois hilarant et complètement flippant.
32:32 C'est l'histoire de Jerry, qui est un schizophrène, qui tente de s'insérer dans une vie normale, avec un travail, des relations, des sourires, des déjeuners à la cantine.
32:41 Mais il a un problème, il entend des voix, et ces voix le poussent à devenir un serial killer.
32:47 - Et vos médicaments, vous les prenez toujours ?
32:49 - En général.
32:50 - Quoi qu'il arrive, vous devez les prendre tous les jours.
32:53 *Cris*
32:56 - J'essaie d'être quelqu'un de bien, c'est ce que je veux être.
32:58 Ce qu'il y a, c'est que Monsieur Moustache me pousse à faire des choses.
33:01 Et oui, alors, Monsieur Moustache, c'est son chat.
33:03 Donc, il parle avec son chat, qui est un peu la conscience noire,
33:06 et son chien, lui, est la conscience gentille, un peu comme le petit diable et le petit ange de Capitaine Haddock.
33:10 Et donc, ça s'affronte.
33:12 En tout cas, on voit que ça tourne pas très rond.
33:14 Alors justement, un livre vient de sortir, et qui est passionnant,
33:17 et qui s'appelle "L'homme qui voulait cuire sa mère".
33:20 Ne riez pas, parce que c'est très sérieux.
33:22 Mais oui, du docteur Magali Baudon-Bruzel.
33:24 Et en fait, c'est la version réaliste de "The Voices".
33:28 - C'est un livre de recettes.
33:29 - Non, c'est pas un livre de recettes, parce que, autant le film traite de la schizophrénie de façon burlesque,
33:34 autant ce livre-là, il donne l'arrière-plan médical et donc réaliste.
33:38 Comme quoi, s'il y en a une qui déhède à comprendre le monde, la norme, et surtout ses pas de côté, c'est bien la culture.
33:45 Alors Magali Baudon-Bruzel, je le signale quand même, elle fait un boulot pas très facile.
33:49 Elle est chef de psychiatrie de la prison de Frênes.
33:51 Voilà.
33:52 Donc c'est le genre de boulot où il faut un petit peu de sang-froid quand même,
33:55 puisque mine de rien, elle travaille depuis 20 ans en milieu fermé,
33:58 avec des gens que la société qualifie de "fous dangereux", c'est-à-dire les Jerry du film, l'extrait qu'on a entendu.
34:04 Sa fonction, c'est, je cite, "de mettre du normal là où il y a de la folie".
34:09 Mais mettre du normal dans le chaos, suppose d'abord que l'on comprenne le chaos.
34:15 Alors, qu'est-ce qu'elle pose comme question, Magali Baudon-Bruzel ?
34:18 Et bien, par exemple, elle demande "Si j'étais à côté de vous, je pourrais entendre les voix, ou bien il n'y a que vous qui les entendez ?"
34:25 Alors là, nous, on se demande quel est le menu de la cantine, c'est la question qu'on pose dans notre journée,
34:29 elle, c'est ce genre de question qu'elle a posée.
34:31 Et un peu plus loin...
34:32 On a des préoccupations assédariennes.
34:33 Elle dit, elle est obligée de demander, "Mais comment c'est possible que votre père vous parle ? Il est là ?"
34:38 Et le patient détenu répond "Je ne sais pas, je l'entends".
34:42 Et le docteur conclut "Et c'est tout. Pas de questions sur l'incompréhensible, l'illogique, l'absurde".
34:48 Donc vous voyez, ce livre permet de comprendre comment procède un médecin face à des gens hors normes.
34:54 Il doit avancer sans jugement.
34:56 Et cette neutralité est sans doute la chose la plus difficile à obtenir.
35:00 Pourquoi ? Parce que ces patients, ils ont fait des choses atroces.
35:03 C'est pas pour rien qu'ils sont détenus.
35:04 Donc il y en a un qui a poussé une femme sous les rails d'un train, comme ça.
35:08 Et depuis d'ailleurs, Magali Baudon-Bruzel avoue qu'elle attend toujours le métro, le dos collé au mur.
35:13 Il y a une femme qui a tué son amant et qui s'est endormie en tenant sa main, voilà, main dans la main.
35:19 Et puis il y en a un autre qui a décapité sa mère et qui a fait cuire sa tête avec des épices, d'où le titre du livre.
35:25 Et en plus, avec un argument, il dit au docteur "J'en avais marre de son couscous".
35:28 Donc il y a un côté complètement coton burlesque qui se mêle au dramatique, mais c'est exactement ça.
35:33 Alors évidemment, la réaction basique, la réaction des gens normaux, comme nous tous autour de cette table...
35:38 Non, j'ai dit normaux, Alex.
35:40 C'est de faire évidemment un bond en arrière en disant "mais quelle horreur, mais va dérétro satanasse".
35:45 Alors le cinéma justement adore jouer sur ce rejet que nous, nous éprouvons, et un peu pervers, il campe, il affine le truc.
35:53 Parce qu'il campe souvent des tueurs qui agissent comme des fous, mais qu'ils ne le sont pas.
35:59 Et ça, ça c'est les pires.
36:01 On peut couper la jambe d'un homme, mais elle le démangera toujours.
36:05 Dis-moi maman, une fois que ta chérie sera entre quatre blanches, où est-ce que ça te démangera ?
36:10 Ah voilà, alors ça c'est Hannibal Lecter dans "Le silence des agneaux".
36:13 Et ça reste l'archétype du tueur cauchemardesque, parce qu'il choisit la voie sanguinaire de la folie et il ne la subit pas.
36:21 Et en plus, je vous rappelle que dans le film et dans le livre, il est docteur, donc en plus c'est pire.
36:25 Et c'est ici que Magali Baudon-Bruzel rappelle que dans la vraie vie, pour le coup pas dans le cinéma, ni dans les romans,
36:31 mais dans la vraie vie, ces gens-là sont malades.
36:34 Alors malade, ça veut dire que le gars qui fait cuire sa mère, il se sentait vraiment en danger.
36:39 Il subissait ce qu'on appelle une psychose paranoïaque, c'est-à-dire qu'il était persuadé que c'était sa mère ou lui,
36:46 il était en danger et donc il s'est défendu, tout comme Jerry dans le film "The Voices" qui discute avec son chat,
36:52 sincèrement persuadé que son chat parle et d'ailleurs il choisit finalement de vivre dans ce monde-là.
36:56 Alors bien sûr, ça n'excuse rien.
36:58 Mais vous voyez, rien qu'en disant cette phrase, en disant "ça n'excuse rien", je me mets dans la peau d'un juge et non pas d'un médecin.
37:05 Or ce réflexe qu'on a tous de condamné, et bien ça le médecin, il doit s'en défaire.
37:10 Lui, il a un but, je cite encore Magali Baudon-Bruzel, "faire reculer le déni".
37:15 Et quand le malade comprend ce qu'il a fait, quand il y a la prise de conscience, quand il y a la naissance de l'affect,
37:21 alors c'est, je cite, "une récompense, un cadeau" et Magali Baudon-Bruzel dit "là je sais qu'on a gagné".
37:28 Voilà, je vous redonne les références du livre "L'homme qui voulait cuire sa mère", Magali Baudon-Bruzel, c'est paru chez Stock.
37:34 Merci Clara Dupont-Monnaud et toutes les références de vos livres, on peut les retrouver sur franceinter.fr,
37:40 car vous avez votre page, qui faut que j'actualise, mais c'est le site de l'émission.
37:44 Il y a du trafic, parce qu'il y a des gens qui vous écrivent, Clara Dupont-Monnaud, des auditeurs.
37:47 Oui, c'est-à-dire que quand la page est actualisée, c'est plus simple.
37:50 Ah oui, ça, les gens vous le reprochent.
37:51 Et vous allez bosser, quand on va sortir de l'antenne à 18h en pop-up.
37:55 Vous allez mettre une recette de couscous pour que les gens n'aient pas de soucis après.
37:58 Nous sommes toujours en compagnie de Claude Villers jusqu'à 18h.
38:04 Alex Vizorek, vous êtes toujours là aussi ?
38:06 Moi je suis là, je ne bouge pas.
38:07 C'est quand même ce qui se passe via les réseaux sociaux.
38:09 Les réseaux sociaux, les gens vous regardent, vous vous trouvent rigolotes.
38:11 C'est la vidéo depuis peu.
38:14 Nous sommes dans l'ère de la vidéo, Claude Villers.
38:17 Oui, c'est bizarre, c'est de la radio en images.
38:22 Mais vous savez quoi, le meilleur c'est le son.
38:25 Restez avec nous derrière le poste.
38:26 Surtout si vous êtes dans votre voiture, n'allumez pas la télé.
38:28 C'est très dangereux, c'est la boulette.
38:30 Troisième sujet, selon le journal anglais The Telegraph,
38:34 relayé bien sûr par le Huffington Post, parce qu'on ne sait pas en fournir le Télégraph, je ne vous le cache pas.
38:39 La Belgique a eu l'idée de créer une pièce de 2 euros pour commémorer Waterloo.
38:45 La France tente de s'y opposer, elle n'y est pas revenue d'ailleurs.
38:49 Ici, deux siècles après, Waterloo reste un profond traumatisme.
38:54 De l'autre côté de la frontière, c'est plutôt vu comme ça.
39:08 55 000 morts quand même.
39:10 Oui, c'est pas moi, c'est Abba.
39:13 Alors rien que la radio Pobodo.
39:15 Oui, mais c'était réuni pour ça, c'est pas excellent.
39:18 Parce que chez nous c'est des grands jardins Waterloo.
39:22 Chez nous on n'y était pas.
39:24 Et oui, donc une pièce de 2 euros et la France a tenté de bloquer la chose.
39:29 Voilà, c'est quoi ?
39:32 Le problème c'est d'avoir un mini bar dans le bureau.
39:35 C'est ça le problème.
39:36 Le service de presse du Conseil européen explique que la circulation de pièces portant des symboles négatifs
39:42 pour une fraction de la population européenne semblait préjudiciable.
39:46 Dans un contexte où les gouvernements de l'eurozone tentent de renforcer l'unité et la coopération au sein de l'unité monétaire,
39:54 on a essayé de battre une monnaie qui représentait Waterloo.
39:57 Alors ça, ça fait marrer les Anglais, ça met les Français en pétard et c'était une idée belge.
40:02 C'est l'Europe aujourd'hui, Claude Villers, c'est assez rigolo, non ?
40:05 Je trouve qu'ils ont que ça à faire.
40:08 Entre savoir la capacité des chasses d'eau pour harmoniser dans toute l'Europe,
40:13 la taille des escargots pour cueillir les pommes, c'est du boulot.
40:17 La longueur des saucisses.
40:19 Il faut unifier les saucisses d'Austrasbourg avec celles, je sais pas, de Francfort.
40:25 C'est intéressant quand même parce que si les symboles européens, quand même, Claude Villers, 1815...
40:30 Arrêtez de rigoler, on est une émission sérieuse, Claude Villers.
40:34 Si vous êtes venu pour faire des blagues, franchement, c'est pas la bonne adresse.
40:38 Il faut quand même dire, parce que nous, quand on rend hommage à Waterloo en Belgique, c'est aussi un Napoléon.
40:43 Parce que pour nous, Waterloo, c'était le début de la Belgique.
40:46 Parce que 15 ans après, la Belgique est née.
40:48 Donc c'est vraiment un endroit qui est un endroit hommage et c'est pas du tout contre la France, faut le dire.
40:52 Oui, disons-le.
40:53 Parce que sinon, ils vont croire qu'on a mauvais esprit.
40:55 Je suis contre cette pièce qui rend hommage à un des grands dictateurs de l'humanité.
41:01 Moi, je suis contre Napoléon.
41:03 - T'es anti-napoléonien, vous ?
41:05 - Ah moi, je suis contre Napoléon.
41:07 Je le rends compte, j'ai fait une claque.
41:09 - Oui, alors tout petit mais pas sérieux, Charline, mais quand même.
41:12 Il faut savoir que Napoléon, quand il avait occupé certains territoires européens,
41:17 les Allemands étaient très très contre cette occupation.
41:20 Et Goethe avait décrit les Français comme une race d'hommes pervers.
41:24 Et il y a eu le Congrès de Vienne après, et il y a eu Waterloo.
41:26 Et ça a été quand même l'émergence aussi du sentiment notamment allemand national.
41:30 Donc en plus, c'est drôle le parallèle avec l'Allemagne.
41:32 - Allez, on va faire une pièce aux stérilistes aussi, ça sera réglé.
41:35 - Allez, Claude Bühler, on va tout doucement arriver au terme de cette émission.
41:39 Mais avant, il y a quand même cette revue de presse que tout le monde attend, Alex Vizorek.
41:43 - Bien entendu.
41:44 - Et on commence par la Russie.
41:56 - Bonsoir à vous, Gérard Rolst.
41:58 Cette région, Gérard, vous la connaissez bien.
42:00 - Oui, mais non, je suis toujours à Paris, il y a toujours pas mal d'embouteillages.
42:04 - Merci Gérard.
42:05 - Bon, donc en Russie, où Gérard Rolst n'est pas, parce qu'il était au pot du Gary Gliano
42:09 pour ses duplex au pied de France Télévisions.
42:11 Donc, Russie, le suspect numéro 1, d'origine tchétchène, dans l'assassinat de l'opposant russe Nemtsov,
42:18 est passé aux aveux sous la torture.
42:20 - Bah c'est normal.
42:21 - Et dans la foulée, le type a avoué aussi l'assassinat de Rasputin.
42:24 - Ah oui, quand même, c'était de la bonne torture.
42:26 - Et puis il a avoué aussi l'assassinat du tsar Nikoladeus.
42:28 - Ah oui, quand même.
42:30 - Ça n'a pas l'air de vous surprendre.
42:31 Je ne savais pas que les tchétchènes étaient déjà dans le coup à l'époque.
42:34 C'est dingue quand même, non ?
42:36 Mais c'est pas très démocratique de torturer des gens.
42:38 - Vous rigolez, ça a déjà beaucoup évolué la torture en Russie.
42:40 Entre son arrestation et les aveux, il y a eu 4 jours.
42:42 Ce saline, les types avouaient même avant de commettre les crimes.
42:45 - Ah oui, c'est vrai.
42:46 - Donc, passons au Moyen-Orient.
42:48 - Bonsoir à vous Gérard Rolst.
42:50 Cette région, Gérard, vous la connaissez bien ?
42:52 - Bah non, non, je suis toujours à Paris.
42:54 - J'ai l'impression que ça se dégage sur la rive droite, ça il faut le dire.
42:56 - Merci Gérard.
42:58 - Moyen-Orient donc ?
42:59 - Oui, le groupe État islamique déborde de créativité.
43:02 Il s'est adressé à présent aux sourds.
43:04 Dans une vidéo diffusée dimanche, l'organisation terroriste s'adresse pour la première fois
43:08 en langue des signes aux aspirants djihadistes.
43:10 - Ah bon ? C'est curieux parce que vu que leurs vidéos de propagande s'adressent à des gens aveugles,
43:14 moi je pensais que pour les sourds, ils utiliseraient la radio.
43:16 - Mais bah non.
43:17 - Et c'est quand même beau la radio, n'est-ce pas Claude Villers ?
43:22 - Moi, oui, au contraire.
43:24 - Et vous aviez couvert l'inauguration de la Maison de la Radio, vous ?
43:27 - En 1963, lorsque... Oui, j'étais dans la presse écrite à l'époque,
43:32 et je ne savais pas qu'un jour je travaillerais, quelques temps plus tard,
43:36 puisque je suis rentré en 1964, et là c'était l'inauguration de la Maison de la Radio,
43:41 c'était en décembre 1963.
43:42 - Vous au départ, vous vouliez être RTL, c'est ça l'idée ?
43:44 - Non, j'y ai travaillé.
43:46 - Mais écoutez, on était vraiment ravis de vous avoir avec nous.
43:50 - C'était vraiment un plaisir.
43:52 - C'est gentil.
43:53 - Et puis, nous on va se retrouver demain, Alex Vizorek, on sera au complet,
43:58 vous pourrez voir l'équipe au complet, donc sur France Inter, en vidéo maintenant.
44:02 - Et en vidéo, je vais m'habiller un peu mieux, parce qu'on me rapproche sur mon côté pyjama.
44:05 - Et le mot de la fin, en hommage à Waterloo.
44:07 - Napoléon Moncu, m'intéresse pas du tout ce temps-flair avec son chapeau à la con.
44:11 - Merci.
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