La Matinale (Émission du 26/12/2023)

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Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

Transcript

00:00:00 6h18, merci de nous accueillir chez vous en ce mardi matin.

00:00:06 C'est la matinale jusqu'à 9h.

00:00:08 On fait un point tout de suite sur l'information avec,

00:00:11 évidemment, vous la connaissez, Chanel Ousto.

00:00:13 N'effacez pas Gérard Depardieu.

00:00:18 C'est l'appel lancé par 50 personnalités du monde de la culture

00:00:20 dans le Figaro de ce matin.

00:00:22 Alors que l'acteur est visé par deux plaintes pour viol et agression sexuelle

00:00:25 et que ses propos dans le complément d'enquête ont suscité l'indignation,

00:00:29 ces personnalités lui apportent leur soutien.

00:00:31 Tous appellent à ne pas se substituer à la justice

00:00:34 et à permettre à ce géant du cinéma de continuer à jouer.

00:00:38 L'avion immobilisé pendant cinq jours à l'aéroport de Paris-Vatrie a atterri

00:00:44 à Bombay sur les 303 passagers indiens.

00:00:47 276 sont montés à bord, 25 dont cinq mineurs sont restés sur place

00:00:52 et ont formulé une demande d'asile en France.

00:00:55 Deux autres individus qui avaient été placés en garde à vue

00:00:57 sont maintenant sous le coup d'une OQTF.

00:00:59 L'appareil avait été immobilisé après des soupçons de traite d'êtres humains.

00:01:03 Et puis la France dénonce le transfert d'Alexei Navalny

00:01:08 dans une prison de l'Arctique russe.

00:01:10 La famille du célèbre opposant à Vladimir Poutine

00:01:12 n'avait aucune nouvelle de lui depuis le début du mois.

00:01:15 Le Quai d'Orsay voit dans ce transfert une volonté du Kremlin

00:01:18 d'isoler un peu plus Navalny de ses proches.

00:01:20 Je rappelle que depuis 2021, il purge une peine de 19 ans de prison pour extrémisme.

00:01:24 Il avait été victime d'une tentative d'empoisonnement juste avant son incarcération.

00:01:28 Merci beaucoup, Chana.

00:01:32 Je vous présente les membres de l'équipage de la matinale.

00:01:34 Ce mardi, Eric Durand-McMahon, toujours avec nous, Harold Eman,

00:01:37 Vincent Roy, toujours en forme Vincent.

00:01:38 Toujours.

00:01:39 Et Kai Durand, évidemment, pour nous parler météo.

00:01:41 Tiens donc, si on parlait des Jeux olympiques,

00:01:44 je suis sûr que ça va vous faire réagir, mon cher Vincent,

00:01:46 parce que pendant les Jeux olympiques de Paris,

00:01:47 imaginez-vous que le trafic sur la Seine va être bloqué.

00:01:50 Normalement, tout était prévu.

00:01:52 Il semblerait que ça, on ait moins prévu la chose.

00:01:56 Et la Seine, vous le savez, est un axe commercial important

00:01:58 par lequel transitent entre autres des céréales chana.

00:02:01 Et là, il y a problème.

00:02:02 Oui, puisque les pertes pourraient se chiffrer à 500 millions d'euros.

00:02:06 Le comité d'organisation des JO ne l'avait pas anticipé.

00:02:09 De quoi agacer les agriculteurs.

00:02:12 Le récit de Mathilde Couvillère-Flornois et d'Antoine Durand.

00:02:14 C'est une étourde-ris qui pourrait se chiffrer à un demi milliard d'euros de pertes.

00:02:20 Le comité d'organisation des JO n'y avait pas pensé.

00:02:23 Mais en bloquant la Seine pendant 20 jours, de 2h à 11h du matin,

00:02:26 pour le bon déroulement des épreuves, le transport des céréales se trouve impacté.

00:02:31 De demi-juillet jusqu'au 3 septembre, c'est à peu près 5 à 600 000 tonnes de céréales

00:02:36 qui transitent par la Seine pour rejoindre Rouen.

00:02:38 Si on a des périodes d'arrêt de ce trafic fluvial,

00:02:42 eh bien, on va avoir à la fois

00:02:44 probablement des clients qui ne seront pas servis

00:02:49 à destination et puis à la fois un engorgement

00:02:52 en amont de Paris dans les silos qui réceptionnent les récoltes.

00:02:57 Le blocage dans les silos représente une perte d'argent,

00:03:00 mais aussi une perte de qualité pour les céréales.

00:03:03 D'autres solutions de transport sont inenvisageables.

00:03:06 Il faudrait l'équivalent de 70 000 camions pour remplacer les bateaux.

00:03:09 Pour Philippe Ezel, la Seine est la seule voie possible.

00:03:12 C'est la voie de passage principale des céréales tout au long de l'année,

00:03:16 mais principalement pendant cette période de moisson et post-moisson.

00:03:20 Il reste quelques mois aux organisateurs des JO pour trouver une solution.

00:03:24 Vincent, je vous regardais, observait et écoutait avec attention ce reportage.

00:03:30 On a tout prévu, sauf ça.

00:03:32 C'est quand même incroyable.

00:03:33 Il n'y aura pas de céréales au petit déjeuner si ça continue, non ?

00:03:35 On plaisante, mais c'est sérieux quand même.

00:03:36 Écoutez, je ne peux pas imaginer que...

00:03:38 Bon, là, il y a eu manifestement une erreur de commise,

00:03:41 un manque de professionnalisme ou simplement une bévue grave, certes,

00:03:45 mais on ne peut pas imaginer que dans les mois qui viennent,

00:03:47 puisqu'il faudrait pour remplacer ce trafic fluvial de céréales,

00:03:52 70 000 camions, ce qui est absolument impossible,

00:03:55 parce qu'autrement, évidemment, en plus de la Seine qui est bloquée,

00:03:58 les routes seraient bloquées.

00:04:00 Donc, on ne peut pas imaginer que dans les mois qui viennent,

00:04:01 on ne trouve pas une solution pour régler ce problème.

00:04:04 Ça me paraît, ça me paraît, en tous les cas, lunaire pour le coup.

00:04:07 Oui, lunaire.

00:04:08 On a tout prévu, mais pas tout.

00:04:09 Mais pas tout.

00:04:10 Ça promet.

00:04:11 Allez, Chana, on va prendre la direction d'Italie avec une situation

00:04:14 qui fait beaucoup causer, beaucoup réagir en Italie,

00:04:16 une crèche qui fait polémique.

00:04:18 Dans une église près de Naples, le curé, imaginez-vous,

00:04:22 le curé de la paroisse, il a remplacé Joseph par une femme.

00:04:25 Et ça, ça ne passe pas en Italie.

00:04:26 Oui, par cette représentation de deux femmes entourant Jésus,

00:04:30 le prêtre se veut plus inclusif envers les nouveaux modèles familiaux.

00:04:33 Une initiative qui fait des remous en Italie,

00:04:36 c'est le moins qu'on puisse dire.

00:04:37 Dunia Tengu.

00:04:38 En Italie, dans l'église des Saints Pierre et Paul,

00:04:42 à quelques kilomètres de Naples,

00:04:44 le prêtre a remplacé les figurines de Marie et de Joseph par deux femmes,

00:04:49 deux mères entourant l'enfant Jésus.

00:04:52 Le choix d'une représentation plus en phase avec l'époque,

00:04:55 selon le père della Sala.

00:04:57 Dans nos paroisses, nous voyons de plus en plus d'enfants

00:05:02 issus de nouveaux types de familles.

00:05:06 Des enfants de couples divorcés, homosexuels.

00:05:08 Il y a aussi les parents célibataires et les mères seules.

00:05:12 Tout cela fait partie de notre société.

00:05:14 Nous devons les accueillir de la meilleure des manières.

00:05:16 Une initiative qui a du mal à passer dans un pays majoritairement catholique.

00:05:22 Dans une pétition qui récolte plus de 23 000 signatures,

00:05:26 l'association Provita et Familia dénonce la dérive idéologique

00:05:30 qui fait la promotion de la gestation pour autrui

00:05:33 et demande à l'évêque d'Avelino d'intervenir.

00:05:36 Nom à la crèche du blasphème.

00:05:38 C'est une représentation blasphématoire et provocatrice

00:05:42 qui contredit le sens même de la crèche et de la sainte famille,

00:05:46 avec la suppression de Joseph,

00:05:47 sacrifié sur l'autel du politiquement correct.

00:05:50 Un scandale qui intervient quelques jours seulement,

00:05:53 après l'annonce historique du pape.

00:05:55 Le souverain pontife a officiellement autorisé les prêtres

00:05:59 à bénir les couples du même sexe.

00:06:01 On va marquer une pause, on va se retrouver avec Yahid Doridmatan,

00:06:06 notre spécialiste de l'économie, et le moins qu'on puisse dire,

00:06:09 mon cher Eric, c'est que dans votre hotte de l'économie,

00:06:12 il n'y a pas une bonne nouvelle.

00:06:13 On parlait des prix de la SNCF,

00:06:14 mais on en parle juste après, dans quelques instants.

00:06:16 [Musique]

00:06:26 Vous savez pourquoi j'aime ma banque ?

00:06:29 Parce qu'elle m'accompagne partout et dans tous mes projets.

00:06:32 Elle sait que je suis à la recherche de performance.

00:06:34 [Musique]

00:06:39 Avec elle, de nouvelles perspectives s'ouvrent à moi.

00:06:41 Désignez Banque la moins chère 2023.

00:06:44 Portuneo, j'aime ma banque.

00:06:46 [Musique]

00:06:50 Gardez votre sérénité.

00:06:51 L'aspirateur robot Silvercrest s'occupe de vos intérieurs.

00:06:55 Grâce à ses deux brosses latérales et ses six modes de nettoyage,

00:06:58 il se faufilera dans les moindres recoins pour aménage efficace.

00:07:02 Soyez tranquille, l'aspirateur travaille à votre place.

00:07:06 Aspirateur robot Silvercrest, 99 euros.

00:07:10 Dès maintenant, en exclusivité chez Lidl.

00:07:12 Lidl, le vrai prix des bonnes choses.

00:07:14 Supermarché concerné sur Lidl.fr.

00:07:17 - Ah, ici tout est calme.

00:07:21 Là, rien ne me signale et non plus.

00:07:25 Hum hum.

00:07:26 Ah, une culotte qui tombe.

00:07:28 Bon ben voilà.

00:07:28 Pas grand-chose.

00:07:29 C'est ce qui s'est passé chez Lisa pendant son sommeil.

00:07:32 Et c'est aussi ce qu'elle paye pour protéger son domicile.

00:07:34 Orange Maison Protégée, alarmes et télésurveillance.

00:07:37 - Orange.

00:07:37 - Et bien, on va parler économie, évidemment.

00:07:49 Il dort une matinée.

00:07:50 Oui, il faut que je me réveille.

00:07:51 Moi, il faut que je m'habitue.

00:07:52 Me lever à 1h30 du matin, je ne suis pas habitué.

00:07:55 Évidemment, mais ça va venir.

00:07:56 Ça va venir.

00:07:57 Éric, on va parler évidemment de la hausse des prix du côté de la SNCF

00:08:01 et plus précisément des tarifs prévus en 2024.

00:08:05 Vous avez vu la feuille de roue de la SNCF.

00:08:06 Et ça ne s'annonce pas très bien, Éric.

00:08:09 - Alors, c'est vrai, c'est parti pour dérailler en 2024.

00:08:12 Parce que même si la SNCF parle de hausse égale à l'inflation,

00:08:16 eh bien, je peux vous dire que c'est faux.

00:08:18 Ça va déraper et coûter de plus en plus cher.

00:08:20 En fait, comment fait la SNCF ?

00:08:22 Eh bien, elle noie les tarifs les plus élevés dans des tarifs low cost,

00:08:27 des tarifs, vous savez, des trains Wigo qui concernent quelques liaisons

00:08:30 et finalement qui sont vendus très pre-cher,

00:08:32 mais sur des destinations très peu demandées.

00:08:34 Et cela a donné au final 5% de hausse en 2023.

00:08:38 Et la SNCF promet 3% de hausse globale moyenne en 2024.

00:08:43 Mais avec des hausses qui seront beaucoup plus importantes

00:08:45 sur tous les billets qui se réservent à l'approche des vacances.

00:08:48 On le sait bien.

00:08:49 C'est le comparateur Lilligo qui a constaté dans sa dernière étude

00:08:53 qu'un billet Paris-Strasbourg vaut en général 81 euros en octobre, par exemple.

00:08:58 Et il est passé à 130 à l'approche d'un week-end.

00:09:01 Ça fait quand même 60% de hausse.

00:09:03 Et tout cela est noyé, mélangé.

00:09:05 Ça fait une moyenne globale.

00:09:07 En fait, la SNCF s'arrange pour promettre un niveau égal à l'inflation,

00:09:11 mais elle ne tient pas forcément compte des tarifs les plus élevés

00:09:14 ou en tout cas ceux qui sont les plus élevés sont complètement noyés.

00:09:17 D'ailleurs, elle a raison, on peut dire,

00:09:19 puisque cette année, l'affluence sur le site SNCF Connect a augmenté de 240%

00:09:25 lors de l'ouverture des réservations,

00:09:26 preuve qu'à la SNCF, il y a plus de demandes que d'offres.

00:09:30 Et vous connaissez l'arrêt commercial.

00:09:31 Plus la demande est élevée, plus les prix montent.

00:09:35 C'est la règle du marketing.

00:09:36 Merci beaucoup mon cher Eric.

00:09:38 Tout de suite, on fait un point sur la...

00:09:40 météo des neiges.

00:09:42 Votre programme avec Magnolia.fr.

00:09:44 Changez votre assurance de prêt à tout moment et économisez sur Magnolia.fr.

00:09:48 Comparateur en assurance de prêt immobilier.

00:09:50 Bonjour à tous. Voici vos conditions météo si vous êtes à la montagne.

00:09:54 Attention au risque d'avalanche de 3 sur 5 à Courchevel, à Val d'Isère ou encore à Tignes.

00:09:59 Les dernières chutes de neige ont fragilisé le manteau neigeux.

00:10:02 Attention donc aux hors-piste, à la Clusaz et au Grand Bornand.

00:10:06 Les chutes de neige ont été plus modérées.

00:10:08 Le risque d'avalanche est donc moindre, seulement 1 sur 5,

00:10:11 avec des températures à peine positives en haut et en bas des stations.

00:10:15 À Auron, les dernières chutes de neige qui remontent au 8 décembre dernier

00:10:18 permettent de réduire ce risque d'avalanche.

00:10:20 En revanche, attention à Vaujany.

00:10:22 Le risque monte à 3 sur 5 en dehors des pistes damées par les équipes de la station.

00:10:26 C'était votre programme avec Magnolia.fr.

00:10:28 Changez votre assurance de prêt à tout moment et économisez sur magnolia.fr,

00:10:32 comparateur en assurance de prêt immobilier.

00:10:35 Et allez, après votre météo des neiges, la météo avec Karine Durand.

00:10:39 La météo avec Groupe Verlaine.

00:10:41 Isolation, photovoltaïque et pompe à chaleur pour une rénovation globale.

00:10:45 groupeverlaine.com

00:10:48 Alors Karine, pour une fois, il fait plus frais au sud qu'au nord.

00:10:52 Oui, avec de frais congelés ce matin sur la moitié sud en raison justement du ciel dégagé.

00:10:57 Par contre, une grande douceur au nord sous les nuages.

00:11:00 Regardez les températures relevées au cours des dernières heures.

00:11:04 On le verra dans quelques instants.

00:11:05 Pour l'instant, regardez les températures de Noël justement,

00:11:08 qui ont été relevées ce 25 décembre avec une grande douceur sur tout le pays.

00:11:12 On était largement au-dessus des moyennes de saison.

00:11:14 En ce qui concerne l'état du ciel, eh bien un ciel très nuageux justement au nord,

00:11:19 avec des petites brouillardes également qui persistent.

00:11:21 Des brouillardes très tenaces, notamment sur le sud-ouest.

00:11:24 C'est un ciel bien dégagé sur la région Rhône-Alpes.

00:11:27 Là aussi, quelques brouillardes possibles sur le Val-de-Saône.

00:11:29 Au cours de l'après-midi, on retrouve cette même perturbation, encore une fois,

00:11:32 qui s'étale entre la Bretagne, la région parisienne ou encore du côté de l'Alsace,

00:11:38 avec des pluies assez faibles et un vent qui reste assez gênant sur la moitié nord.

00:11:42 Certains brouillards ne vont pas se dissiper de la journée,

00:11:44 notamment sur le sud-ouest, la vallée de la Garonne.

00:11:46 Et puis, en direction des massifs, encore une superbe ambiance,

00:11:49 même si quelques nuages peuvent arriver sur la moitié sud.

00:11:52 Les températures, justement, ce matin, avec une grande différence

00:11:54 entre le nord sous la douceur, le sud sous des valeurs beaucoup plus basses,

00:11:58 l'il y a un ciel dégagé.

00:11:59 Et pour l'après-midi, encore une fois, des températures très élevées sur l'ensemble du pays.

00:12:03 C'était La Météo avec Groupe Verlaine.

00:12:07 Isolation, photovoltaïque et pompe à chaleur pour une rénovation globale.

00:12:11 groupeverlaine.com

00:12:12 Il est 6h30, soyez les bienvenus.

00:12:15 On est très heureux de vous réveiller en ce mardi 26 décembre.

00:12:18 Tout de suite, voici les titres de votre journal.

00:12:21 - Loi immigration, suite à le feuilleton de cette fin d'année,

00:12:24 et sans doute le feuilleton du début d'année 2024, j'en prends le pari,

00:12:27 on parlera de l'AME.

00:12:28 Traduction, vous connaissez tous le terme maintenant, l'aide médicale d'État.

00:12:31 La réforme aura lieu le mois prochain.

00:12:33 Enjeu de cette réforme, on vous dit tout.

00:12:36 Un sujet qui va vous passionner ou pas.

00:12:38 Je pose la question, qui sera le futur ministre de la Santé ?

00:12:41 Des noms circulent.

00:12:42 Après les démissions d'Aurélien Rousseau, Thomas Bonnet nous dira tout.

00:12:47 À Vigneuve-le-Roi, dans le Val-de-Marne,

00:12:48 le maire a décidé de ne pas accorder un chèque pour Noël à une famille.

00:12:52 Pourquoi ?

00:12:52 Eh bien tout simplement parce que l'un des enfants âgés de 19 ans

00:12:55 avait tout simplement participé aux émeutes de juin dernier.

00:12:59 Et puis dans La Matinale, on vous raconte cette belle histoire,

00:13:02 une belle initiative, il faut sauver le travail des parents.

00:13:05 C'est ce qu'ont écrit deux enfants de 8 ans habitant à Saint-Étienne.

00:13:08 Ils ont carrément écrit au président de la République.

00:13:10 Rien que cela, leurs parents travaillent chez Casino

00:13:12 et vous le savez, Casino est en grande difficulté.

00:13:14 Ils sont inquiets, on peut les comprendre.

00:13:17 Et puis le Concordat, c'est le nom de cet accord passé

00:13:20 entre l'Église et Napoléon.

00:13:21 C'était en 1801, prévoyant notamment le financement des cultes par l'État.

00:13:26 Il est encore en vigueur en Alsace-Moselle

00:13:28 puisqu'elle était allemande au moment de sa nabolition.

00:13:31 Leçon d'histoire, ce n'est pas pour plaire aux élus insoumis.

00:13:35 Allez, on commence par la réforme de l'aide médicale d'État, Chana.

00:13:41 Elle aura lieu le mois prochain, selon la Première ministre.

00:13:45 Une décision prise après un rapport de Patrick Stefanini

00:13:48 et Claude Hévin remis au gouvernement.

00:13:50 Selon ce rapport, l'AME est un dispositif sanitaire utile,

00:13:54 mais très concrètement.

00:13:55 Quels seront les enjeux de cette réforme ?

00:13:57 On voit ça avec Maureen Vidal.

00:14:00 Au cœur des tensions entre la majorité et la droite,

00:14:03 l'aide médicale d'État sera réformée dès janvier 2024.

00:14:06 Des évolutions réglementaires et législatives

00:14:09 préconisées dans un rapport de Claude Hévin et Patrick Stefanini

00:14:12 début décembre, avec pour objectif

00:14:14 la diminution du nombre de bénéficiaires

00:14:16 et par conséquent du coût total de l'AME.

00:14:19 Parmi les évolutions qui seront discutées dès janvier,

00:14:22 la fin des droits automatiques de l'AME pour le conjoint.

00:14:25 Actuellement, les droits à l'AME sont accordés aux bénéficiaires,

00:14:28 à ses enfants mineurs et son concubin.

00:14:30 L'objectif serait que chaque majeur fasse une demande d'obtention

00:14:34 et réponde aux conditions prévues.

00:14:36 Deuxième évolution, les affections longue durée

00:14:38 ne seraient plus automatiquement prises en charge.

00:14:41 Pour ce faire, les solutions seraient de limiter

00:14:43 la liste des pathologies concernées et valider la prise en charge

00:14:47 par un médecin-conseil de l'assurance maladie,

00:14:49 même en cas de grave problème de santé.

00:14:51 Dernière mesure qui pourra être examinée,

00:14:54 l'organisation dès l'arrivée sur le territoire d'un bilan de santé

00:14:57 ou encore l'extension aux bénéficiaires

00:15:00 de l'obligation de déclarer un médecin traitant.

00:15:02 La première ministre Elisabeth Borne s'est engagée

00:15:05 à associer les parlementaires à ces travaux

00:15:07 et estime que l'aide médicale d'Etat

00:15:09 doit être régulièrement réévaluée.

00:15:13 Allez Shana, on va évoquer avec vous

00:15:15 un sujet sensible au suspens insoutenable.

00:15:18 Vincent Roy ne manquera pas de réagir, j'en suis persuadé.

00:15:20 Ce sont les chaises musicales au ministère de la Santé.

00:15:23 Au total, après la démission d'Aurélien Rousseau,

00:15:25 on ressent six ministres différents

00:15:27 depuis l'élection d'Emmanuel Macron en 2017.

00:15:30 Oui, on peut dire que le président de la République

00:15:31 a eu du mal à installer une ligne stable

00:15:34 avenue de Ségur.

00:15:35 Les précisions de Thomas Bonnet.

00:15:38 Une image en boucle depuis sept ans.

00:15:42 Celle des passations de pouvoir avenue de Ségur.

00:15:45 Les ministres défilent à la Santé,

00:15:47 six depuis l'élection d'Emmanuel Macron.

00:15:50 Agnès Buzyn et Olivier Véran

00:15:52 sont ceux qui sont restés le plus longtemps.

00:15:54 Les autres ont fait des passages éclairs

00:15:56 ou contrastés au poste de ministre de la Santé.

00:15:59 Il faut dire que le ministère a vu passer

00:16:01 des destins politiques particuliers,

00:16:02 comme lorsqu'Agnès Buzyn cède sa place en février 2020,

00:16:05 en pleine crise Covid,

00:16:07 pour se lancer dans la course à la mairie de Paris.

00:16:11 C'est ensuite Olivier Véran qui deviendra

00:16:13 le monsieur Covid du gouvernement pendant la crise sanitaire,

00:16:16 avant d'en devenir le porc-parole.

00:16:19 Depuis, le président Pen a trouvé la perle rare,

00:16:22 un jeu des chaises musicales que dénonce un syndicat infirmier.

00:16:25 Il faut dire que les dossiers s'accumulent

00:16:27 sur le bureau du ministère de la Santé.

00:16:29 Une thématique qui apparaît dans le top

00:16:31 des priorités pour les Français.

00:16:33 Et en 2024, il y aura deux sujets délicats à l'agenda,

00:16:36 une éventuelle réforme de l'aide médicale d'État,

00:16:39 mais aussi le projet de loi sur la fin de vie.

00:16:42 - Bon Vincent Roir, vous me connaissez,

00:16:43 j'ai un peu l'esprit un peu chambreur, évidemment,

00:16:45 suspens soutenable, mais c'est vrai,

00:16:46 le sujet est important quand même néanmoins.

00:16:49 Qui sera le ministre de la Santé ?

00:16:50 - Oui, alors la question se pose,

00:16:52 il y a une vraie question sur ce poste.

00:16:56 Certains plaident pour qu'on ait un médecin

00:16:59 à la tête du ministère de la Santé.

00:17:02 Moi, je plaiderais plutôt pour le fait

00:17:04 que nous ayons un politique.

00:17:05 Il y a des réformes à faire qui sont importantes

00:17:08 et je pense que c'est là maintenant,

00:17:11 véritablement de l'ordre du politique.

00:17:15 Et donc, il va falloir trouver la personne

00:17:17 idoine pour ce grand ministère.

00:17:20 Attention, c'est pas rien, c'est un budget,

00:17:22 le ministère de la Santé, c'est un budget absolument colossal.

00:17:27 Les grandes orientations doivent, à mon avis,

00:17:30 émaner d'une autorité politique

00:17:33 et montrant une certaine fermeté.

00:17:35 - Allez, avec Shana,

00:17:38 on va vous poser une belle balade.

00:17:39 Karine, Harold, Eric, vous connaissez l'île aux moines ?

00:17:42 - Oui, je ne la connais pas personnellement,

00:17:44 mais c'est magnifique.

00:17:45 C'est une des très belles villes des perles de Bretagne.

00:17:47 - Une des perles de Bretagne.

00:17:49 Et bien, imaginez-vous qu'il y a un problème.

00:17:51 C'est un paradis, mais ils ont un vrai problème,

00:17:53 c'est qu'il n'y a plus de médecin.

00:17:54 Et Shana va nous raconter tout ça.

00:17:55 - Oui, c'est une première depuis les années 70.

00:17:58 Une situation très compliquée pour les 640 habitants

00:18:00 qui vont être obligés d'aller sur le continent

00:18:02 maintenant pour se faire soigner.

00:18:04 Alors, la commune se démène pour trouver un nouveau médecin.

00:18:07 Reportage signé Michael Chaillot.

00:18:09 Même sous les nuages, l'île aux moines reste un paradis sur Terre.

00:18:13 Mais l'argument n'a pas convaincu l'unique médecin de l'île

00:18:17 qui, après trois ans d'exercice, rentre sur le continent.

00:18:20 Les 640 habitants à l'année, moyenne d'âge de 63 ans,

00:18:24 sont dépités depuis les années 70.

00:18:27 C'est la première fois que l'île se retrouve sans médecin.

00:18:30 - Moi, je peux encore sortir, prendre une voiture,

00:18:33 aller de l'autre côté, trouver un médecin,

00:18:35 un hôpital avec des urgences.

00:18:37 Mais vous avez plein de gens qui ne peuvent pas le faire ici.

00:18:39 La commune a racheté tout l'équipement du cabinet médical

00:18:42 pour le futur médecin,

00:18:43 propose gratuitement une voiture et un logement,

00:18:46 mais sans succès.

00:18:47 Sur l'île, le médecin est de garde en permanence,

00:18:50 l'ARS le paie pour ça,

00:18:51 mais M. le maire a bien conscience que ça freine la plupart des candidats.

00:18:55 - Le médecin de l'île aux moines n'avait accepté ce régime d'astreinte

00:19:00 qui contraint donc les médecins à être sur l'île

00:19:04 24 heures sur 24, 365 jours par an.

00:19:06 Sans médecin, c'est tout le système de santé de l'île qui prend l'eau.

00:19:10 Et le pharmacien l'a bien compris.

00:19:11 - En ce moment, les déserts médicaux se font de plus en plus.

00:19:15 Moi, ici, c'est un désert doré.

00:19:16 Je vous dis franchement, très agréable quand même.

00:19:19 Les habitants de l'île aux moines espèrent une éclaircie avant l'été.

00:19:22 Un médecin, c'est une nécessité pour accueillir jusqu'à 10 000 touristes

00:19:26 sur la perle du golfe du Morbihan.

00:19:29 - Allez-y, l'appel est lancé, mais c'est un véritable petit paradis,

00:19:33 je peux vous le dire, l'île aux moines.

00:19:34 C'est juste magnifique.

00:19:35 Allez, après l'île aux moines, direction Villeneuve-le-Roi maintenant.

00:19:38 Pourquoi Villeneuve-le-Roi ?

00:19:39 Parce qu'une famille a été privée du traditionnel chèque de Noël

00:19:42 offert par la commune.

00:19:44 Une décision prise, Shana, par le maire en raison de l'application

00:19:47 de l'un des enfants âgés de 19 ans.

00:19:49 Ben oui, il avait participé aux émeutes urbaines en juin dernier.

00:19:52 - Il aurait participé à l'attaque d'un poste de police et le jeune homme

00:19:55 a été condamné à 12 mois de prison avec sursis.

00:19:58 Le récit de Célia Gruyère.

00:20:00 - Pas de chèque de Noël cette année pour la famille d'un émeutier

00:20:04 à Villeneuve-le-Roi.

00:20:05 Le jeune homme a été condamné à 12 mois de prison avec sursis.

00:20:10 Il avait participé à la dégradation du poste de police

00:20:13 pendant les émeutes de juin dernier après la mort de Naël.

00:20:16 Alors, pas question pour le maire de lui faire profiter du chèque de Noël.

00:20:20 - C'était parfaitement illisible de lui payer ses cadeaux de Noël.

00:20:26 Lui qui a eu l'initiative de s'en prendre au poste de police municipale,

00:20:31 il aurait été inconvenant que la mairie de Villeneuve-le-Roi

00:20:35 lui délivre cette initiative de Noël pour lui souhaiter un très joyeux Noël.

00:20:40 - L'individu, âgé de 19 ans, habite toujours chez ses parents.

00:20:44 - Il est majeur, mais au domicile de ses parents

00:20:48 et donc il fait partie de cette famille.

00:20:50 Et donc, il me semble que ce n'est pas très difficile pour les parents

00:20:55 de surveiller un seul enfant.

00:20:58 - Contacté par RTL, le jeune homme a affirmé

00:21:01 n'avoir rien cassé et s'être simplement retrouvé à proximité du commissariat.

00:21:06 Il s'est dit prêt à rencontrer le maire

00:21:08 pour tenter de le convaincre de revenir sur la sanction.

00:21:13 - Bon, Vincent Roy, le maire de la commune a raison de taper du poing sur la table.

00:21:17 - Écoutez, c'est compliqué.

00:21:18 Vous me confirmez qu'il a été condamné ?

00:21:21 - Oui.

00:21:22 - Il a été condamné et qu'il a purgé sa peine ?

00:21:24 - Il est en train, du coup, parce que c'était en juin dernier.

00:21:26 Il a pris 12 mois avec sursis.

00:21:28 - Il a pris 12 mois avec sursis.

00:21:29 - Il est en train, bon, c'est compliqué de condamner deux fois une même personne.

00:21:36 Je comprends par ailleurs totalement ce que veut dire le maire,

00:21:39 puisqu'il vit encore chez ses parents et donc il bénéficierait

00:21:43 par conséquent, par capillarité du chèque du maire.

00:21:47 Je comprends tout à la fois la fermeté du maire,

00:21:49 mais condamner quelqu'un deux fois, enfin, tout ça me gêne un peu.

00:21:54 Bon, il faut que peut-être...

00:21:55 - C'est en train de me faire une réponse de normand.

00:21:57 - Peut-être que la discussion...

00:21:57 - Peut-être bien que oui, peut-être bien que non.

00:21:59 - Il faudrait une meilleure cible.

00:21:59 - Non, mais je trouve que condamner deux fois, voilà, un individu,

00:22:02 il a été condamné une fois, il purge sa peine, une deuxième...

00:22:05 On en remet encore, bon, évidemment, je pense qu'on peut imaginer

00:22:10 que les parents sont déjà déçus du comportement de leur fils,

00:22:13 si en plus, alors c'est peut-être privé, il y a peut-être dans la famille

00:22:15 d'autres enfants, c'est peut-être privé aussi de cette somme,

00:22:19 ils sont peut-être en difficulté.

00:22:21 Voilà, ça fait beaucoup pour un seul individu.

00:22:23 Il y a peut-être des cibles qui, elles, n'ont pas été suffisamment visées

00:22:29 auxquelles l'État serait bien...

00:22:33 - Bon, peut-être bien que oui, peut-être bien que non.

00:22:35 - Non, mais voilà, ça me paraît beaucoup.

00:22:37 - Bon, d'accord.

00:22:38 OK, allez, Chana, on va évoquer maintenant...

00:22:39 - Mais c'est la trêve de Noël, alors un peu de...

00:22:41 - Oui, je vous sens très positif.

00:22:42 - Mais voilà, il faut essayer d'être un peu positif et essayer de...

00:22:46 Voilà, deux fois condamné, non, c'est trop.

00:22:48 - Bon, ben voilà, ça, c'est une réponse.

00:22:50 C'est ce que j'attendais.

00:22:51 Oui ou non.

00:22:51 - Ben voilà.

00:22:52 - Bon, OK, il a fallu que j'insiste, quand même.

00:22:54 Allez, Chana, on va évoquer maintenant une belle initiative

00:22:57 qui nous a touchés au sein de la rédaction de la matinale.

00:22:59 "Il faut sauver le travail des parents",

00:23:02 c'est ce qu'ont écrit deux enfants de 8 ans

00:23:04 habitant à Saint-Etienne au président de la République.

00:23:06 Ben oui, ils ont pris leur plume.

00:23:07 Ils ont écrit à Emmanuel Macron, "Leurs parents travaillent chez Casino".

00:23:10 - Je rappelle que la chaîne de Grande Surface est en grande difficulté,

00:23:13 ce qui inquiète ces enfants quant à l'avenir professionnel de leurs parents.

00:23:16 Le député Renaissance de la Loire, Quentin Bataillon,

00:23:19 a directement remis la lettre à Emmanuel Macron.

00:23:21 Le récit de Dunia Tengua.

00:23:23 Ce n'est pas au Père Noël, mais à Emmanuel Macron,

00:23:27 que deux enfants de 8 ans ont décidé d'écrire cette année,

00:23:31 "Leurs parents travaillent dans l'enseigne Casino de Saint-Etienne",

00:23:34 menacé par la vente des magasins à la concurrence.

00:23:37 Inquiet pour l'avenir de leurs parents,

00:23:39 les enfants interpellent directement le chef de l'État.

00:23:42 - Nos parents travaillent si dur pour nous offrir une belle vie.

00:23:45 Et si l'entreprise Casino ferme, qu'est-ce qui va leur arriver ?

00:23:49 S'il vous plaît, parlez aux personnes importantes,

00:23:51 expliquez-leur combien Casino est important pour nous.

00:23:54 On sait que vous pouvez faire quelque chose, ne nous abandonnez pas.

00:23:57 Un appel à l'aide, transmis directement au président

00:24:01 par le député Renaissance de la Loire, Quentin Bataillon.

00:24:04 Emmanuel Macron, qui a consulté la lettre, s'est dit touché par la démarche.

00:24:09 - Ça nous a touchés, nous, à la rédaction de La Matinale,

00:24:13 on avait envie de vous en parler, mais mine de rien,

00:24:15 c'est vrai qu'il y a de très graves menaces sur Casino, Éric.

00:24:18 - Si vous voulez, il y a quand même 313 points de vente Casino

00:24:21 qui ont été cédés à Intermarché et Auchan.

00:24:24 C'est l'emploi, surtout, 12 300 emplois,

00:24:26 on en a parlé avec Quentin Bataillon la semaine dernière.

00:24:29 Alors les syndicats et les salariés, eux, sont très inquiets.

00:24:32 Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie, dit "non, non, vous inquiétez pas,

00:24:34 il n'y aura pas de casse sociale".

00:24:36 Il y a quand même le siège de Saint-Étienne, vous savez, Casino, c'est Saint-Étienne.

00:24:39 - Ah oui, les Verts.

00:24:40 - Les Verts et le stade Geoffroy-Guichard.

00:24:42 Geoffroy-Guichard, c'est l'un des fondateurs du groupe Casino,

00:24:45 c'est un groupe qui est énorme.

00:24:47 Et là, aujourd'hui, il y a une vraie inquiétude, une vraie interrogation,

00:24:49 surtout que le propriétaire actuel, Jean-Charles Nahoury,

00:24:52 a trouvé des personnes pour reprendre l'entreprise.

00:24:55 C'est M. Kretinsky et c'est M. Deladret de La Charière

00:24:58 qui vont injecter un milliard d'euros,

00:25:00 mais il y a une dette énorme, il y a encore 5 milliards de dettes derrière.

00:25:04 Donc comment ça va se passer ?

00:25:05 Est-ce qu'il y aura des emplois qui seront coupés ?

00:25:07 Que va devenir le siège de Saint-Étienne ?

00:25:09 Il y a beaucoup de monde qui travaille là-bas.

00:25:10 Je comprends que les syndicats soient inquiets.

00:25:12 - Merci, Chéric. Vincent.

00:25:13 - Juste une chose, le siège, je crois que c'est 1 700 personnes.

00:25:18 1 700 personnes, c'est absolument énorme.

00:25:20 - Voilà, et qu'il n'y aurait plus d'utilité, c'est ça aussi l'inquiétude.

00:25:22 - Absolument.

00:25:23 - Allez, les membres de l'équipage, vous êtes prêts ?

00:25:25 Vous prenez vos télis ?

00:25:26 - On y va.

00:25:27 - Parce qu'on va parler sport. C'est la page sport.

00:25:29 Port !

00:25:30 - Alors, on va commencer avec une salle mythique du basket français,

00:25:42 ravagée par les flammes.

00:25:44 Une impressionnante colonne de fumée s'est échappée du centre sportif Sportica,

00:25:49 l'antre du BCM Gravelille Dunkerque au Betklick Elite.

00:25:54 L'incendie s'est déclaré hier vers 13h.

00:25:56 Plusieurs casernes de la région ont été mobilisées pour éteindre les flammes.

00:26:00 Heureusement, le bâtiment était vide.

00:26:02 Aucune victime n'a été déclarée.

00:26:04 Le BCM, actuellement avant-dernier du championnat,

00:26:06 devait recevoir le Paris Basketball ce jeudi.

00:26:10 Et puis en tennis, une image venue d'Australie,

00:26:13 celle de Naomi Osaka, arrivée à Brisbane.

00:26:17 L'ex numéro 1 mondiale, titrée 4 fois en grand chelem,

00:26:19 s'apprête à reprendre la compétition la semaine prochaine.

00:26:22 Elle n'a pas joué depuis plus d'un an après des problèmes de santé mentale

00:26:26 dus à la pression du haut niveau, suivi d'une grossesse.

00:26:29 Naomi Osaka sera donc l'une des attractions du prochain tournoi de Brisbane,

00:26:33 répétition générale avant l'Open d'Australie.

00:26:36 ...

00:26:43 - On va parler dans quelques instants du Noël en Alsace.

00:26:48 Ça a fait un énorme carton.

00:26:50 On sera avec Nathalie Kaltenbach, présidente d'Alsace Destination Tourisme.

00:26:54 A tout de suite.

00:26:56 On est bien ensemble jusqu'à 9h.

00:26:57 C'est la matinale sur CNews.

00:26:59 ...

00:27:27 - Je vous présente Olivier.

00:27:29 - T'es pas mieux avec Alexandre ?

00:27:32 J'aimais bien, ce garçon.

00:27:35 - Superbe saumon, il vient d'où ?

00:27:37 - De Norvège.

00:27:37 - Et fumé en France, au Bois de Haies.

00:27:39 - Avec Auchan, le beau s'invite au bon moment.

00:27:41 Dégustez nos 10 tranches de saumon fumé Auchan à seulement 9,99 euros.

00:27:45 Rendez-vous en magasin et sur notre appli Auchan.

00:27:47 ...

00:27:54 - Merci de nous accueillir chez vous.

00:27:55 Il est quasiment 6h46.

00:27:57 J'espère que tout se passe bien pour vous.

00:27:59 Nous sommes tous très en forme en ce 26 décembre.

00:28:01 Tout de suite, on fait un point sur l'information avec Chana Lhusto.

00:28:04 ...

00:28:07 - A Paris, les 11 migrants qui se sont évadés de leur centre de rétention administrative

00:28:11 sont toujours en fuite.

00:28:12 Ils ont forcé une fenêtre avant de sectionner le grillage qui entoure le bâtiment.

00:28:16 Ils sont activement recherchés par les forces de l'ordre.

00:28:18 Et selon une source policière, ils ne seraient pas fichés pour radicalisation.

00:28:23 Cette information de la nuit, 5 cadavres ont été découverts dans un appartement à Meaux,

00:28:28 en Seine-et-Marne.

00:28:29 Une enquête pour homicide volontaire a été ouverte.

00:28:31 Les victimes sont une femme et ses 4 jeunes enfants.

00:28:34 Les policiers sont à la recherche du père de famille,

00:28:37 âgé de 33 ans, actuellement en fuite.

00:28:39 ...

00:28:41 Et puis à Blessy, dans le Pas-de-Calais, un ancien policier est actuellement retranché chez lui.

00:28:45 Hier, cet homme de 38 ans a tiré à la carabine à plomb sur des gendarmes,

00:28:49 faisant 3 blessés légers.

00:28:50 Des négociations sont en cours avec le GIGN.

00:28:53 Cet homme est connu pour boire beaucoup et a déjà fait une tentative de suicide,

00:28:57 selon le maire de la commune.

00:28:58 Il vit chez ses parents, a saccagé la maison, puis s'est retranché dans sa chambre à l'étage.

00:29:03 ...

00:29:06 - Merci beaucoup, cher Shana.

00:29:08 Vincent, vous êtes en forme ?

00:29:09 Harold, vous êtes en forme ?

00:29:11 - Oui.

00:29:12 - Je vais vous amener du côté d'Alsace.

00:29:14 - Ah oui.

00:29:15 - Ça vous dit d'aller en Alsace ?

00:29:15 - Magnifique réflexion.

00:29:16 - On voyage beaucoup dans cette matinale.

00:29:17 - Magnifique réflexion.

00:29:17 - Il est au mois d'Alsace, vous l'avez vu un peu ?

00:29:19 - Oui, oui.

00:29:19 - On a déjà faim.

00:29:20 - Oui, vous êtes un matinalier sans frontières.

00:29:24 - Aucune frontière.

00:29:25 - Aucune frontière.

00:29:26 - Bon, allez, on va prendre le ticket.

00:29:27 Je vous ai dit, c'est la croisière.

00:29:29 - Absolument.

00:29:30 - On va prendre la direction de l'Alsace.

00:29:31 On va retrouver tout de suite Nathalie Kaltenbach, présidente d'Alsace Destination Tourisme.

00:29:37 Bonjour. Est-ce que j'ai bien prononcé votre nom, surtout, chère Nathalie ?

00:29:42 - Ah, c'est de l'Alsace, Kaltenbach. Bonjour.

00:29:45 - Ah, il faut que je lise Kaltenbach.

00:29:46 D'accord. Soyez la bienvenue, ma chère Nathalie.

00:29:50 Si je vous dis que vous êtes une femme heureuse, comblée, en cette fin d'année 2023,

00:29:56 vous me répondez quoi ?

00:29:57 Parce qu'en fait, les marchés de Noël d'Alsace sont affichés complets et bien, bien complets.

00:30:02 Racontez-nous.

00:30:04 - Oui, absolument.

00:30:05 Alors oui, il y a de quoi être heureux et de quoi être fière également,

00:30:08 puisque nous avons atteint, alors je ne vais pas parler de record,

00:30:11 mais les chiffres ont été assez extraordinaires.

00:30:14 On sait que Strasbourg, le chiffre de 2,8 millions de visiteurs va être dépassé.

00:30:19 On sait également que l'ensemble des marchés de Noël

00:30:21 ont obtenu des fréquentations supérieures de 15 à 20 % par rapport à l'année dernière.

00:30:27 Donc oui, on peut être heureux.

00:30:29 - Il y a combien de marchés de Noël, Nathalie, en Alsace, très précisément ?

00:30:36 Plus de 200 ? 200 ?

00:30:37 - Alors du nord au sud de l'Alsace, on peut compter environ 200 marchés de Noël.

00:30:42 Et ce qui est intéressant cette année, c'est que non seulement les grandes communes,

00:30:47 les grands marchés de Noël ont fait le plein, mais également les petites.

00:30:50 Et c'est ce qu'on attendait depuis maintenant trois ans.

00:30:52 C'est un travail qu'on mène depuis trois ans déjà.

00:30:54 C'est de faire en sorte que les petits villages aussi,

00:30:57 dans lesquels on retrouve toute la vitalité associative,

00:31:00 dans lesquels vraiment les communes, les habitants s'impliquent aussi,

00:31:04 puissent bénéficier aussi de ces pics de fréquentation.

00:31:07 Donc voilà, cette année, c'est gagné.

00:31:09 - Alors quels sont les chiffres à votre disposition ? Faites-nous rêver.

00:31:14 - Combien de personnes ?

00:31:17 - Strasbourg, c'est un peu plus de 2,8 millions de visiteurs.

00:31:22 Alors malheureusement, je ne vais pas pouvoir vous faire rêver sur des chiffres

00:31:24 puisque nous allons attendre les données téléphoniques

00:31:27 qui seront exploitées au mois de janvier.

00:31:30 Maintenant, vous avez pu le voir sur des images, et on en a assez parlé,

00:31:35 des gros pics de fréquentation les week-ends.

00:31:38 Donc voilà, si jamais vous deviez encore venir en Alsace ou revenir l'année prochaine,

00:31:42 faites-vous plaisir, mais faites-vous plaisir essentiellement en semaine.

00:31:46 Ou alors, anticipez vraiment votre déplacement parce que les week-ends,

00:31:49 les hôtels, on l'a vu, ont été complètement remplis, ce qui est une très bonne nouvelle.

00:31:54 Les trains, les parkings, tout a été bien complété également.

00:31:59 Donc voilà, pour plus de plaisir, venez en semaine.

00:32:02 - Dites-moi, il y a eu du monde partout, vous l'avez dit, mais alors,

00:32:05 ça a été un peu compliqué, je ne veux pas être oiseau noir,

00:32:08 mais il paraît que ça a été un peu compliqué du côté des petites communes.

00:32:12 Je me trompe ou je me trompe ?

00:32:15 - Ah, des petites communes ? Les petites communes, on su faire face.

00:32:18 Alors, ça dépend ce qu'on entend, "petites communes",

00:32:20 mais certaines ont été un petit peu dépassées, effectivement, le week-end.

00:32:24 Moi, de la même manière, en tant que maire de bar, j'ai été un petit peu…

00:32:28 je me suis fait une petite frayeur le samedi soir, mais voilà, on a su gérer.

00:32:33 Ce qui était très surprenant, effectivement,

00:32:35 quand on n'a pas l'habitude de voir cet afflux de personnes d'un coup,

00:32:39 mais en même temps, on se réconforte et on se dit, c'est ce qu'on attendait.

00:32:44 Et surtout, malgré l'amorosité ambiante, malgré les crises, malgré les guerres,

00:32:48 malgré tout ce qui se passe et malgré tout ce qu'on peut raconter dans les médias aussi,

00:32:52 parce qu'il ne faut pas se le cacher, quand on allume la télé et qu'on voit ce qui se passe,

00:32:56 on a juste envie de se mettre au fond du lit.

00:32:57 Eh bien non, a priori, les Français nous ont montré le contraire,

00:33:00 les étrangers aussi, puisque nous avons eu les Allemands, les Belges, les Américains en masse.

00:33:05 Donc, les gens ont envie de sortir, ils ont envie de faire la fête,

00:33:08 ils ont envie de profiter de bons moments en famille

00:33:10 et de boire ce fameux vin chaud, manger la brésille que tout le monde attend.

00:33:13 Arrêtez, il est 6h51, Nathalie, qu'est-ce qu'on fait ?

00:33:16 On ne va quand même pas se mettre au vin chaud à 6h51 avec l'équipe de la matinale.

00:33:19 Vincent Roy qui est un épicurier, qui est avec nous.

00:33:23 Vincent.

00:33:24 Oui, bonjour madame.

00:33:24 Une petite question rapide, devant le...

00:33:27 Comment lire ce record d'influence en Alsace ?

00:33:30 Est-ce que finalement, les Français n'en auraient pas marre

00:33:33 que la laïcité stricte ne soit pas respectée ?

00:33:36 Et moi, je lirais ce record d'influence comme un plébiscite pour le Concordat, non ?

00:33:43 Alors, merci de cette question.

00:33:45 Vous savez, on se bat, c'est vrai, en Alsace, peut-être plus qu'ailleurs,

00:33:49 de par le Concordat, de par l'histoire,

00:33:52 à garder nos traditions, à garder nos valeurs fortes.

00:33:55 Et ça, c'est certainement ce qui transpire aussi à travers nos marchés de Noël.

00:34:00 On tient vraiment à toute l'authenticité.

00:34:03 Et on le voit aussi à travers les communes qui mettent en place des crèches.

00:34:07 Nous avons des crèches vivantes, nous avons de grandes crèches.

00:34:10 Voilà, le port de la Croix aussi, en protestant catholique ou autre.

00:34:14 C'est vrai que c'est très important.

00:34:16 On nous a interdit, il y a quelques années, de mettre en place des crèches dans les communes.

00:34:20 Et je crois que nous sommes la région où nous sommes le plus battues pour montrer que non,

00:34:25 nous n'allons pas nous laisser faire, nous dites non.

00:34:27 Donc, merci de rappeler qu'effectivement, Noël, c'est avant tout aussi une fête religieuse.

00:34:33 Et qu'elle ne parle pas complètement sans sens.

00:34:35 Et c'est ça que nous essayons de mettre en valeur aussi chez nous.

00:34:38 Merci beaucoup, Nathalie Kaltenbach.

00:34:41 Tu prononces bien, je n'ai pas commis d'erreur là.

00:34:43 Kaltenbach.

00:34:43 Kaltenbach, merci beaucoup d'avoir accepté d'être notre invitée dans la matinale de CNews.

00:34:49 Je rappelle que vous êtes une présidente heureuse, présidente d'Alsace Destination Tourisme.

00:34:53 Comme quoi, vous voyez, c'est la raison, Noël, ça fait recette.

00:34:56 Certaines villes comme Nantes, où c'est plus compliqué, mais en Alsace, il y a des vrais sapins.

00:35:00 Oui, mais il n'y a plus Noël à Nantes.

00:35:02 Non, c'est le voyage.

00:35:03 C'est le voyage.

00:35:03 C'est le voyage en hiver.

00:35:04 Voyage en hiver.

00:35:05 En tous les cas, il y a des vrais sapins, il y a du vin chaud et il y a plein de belles choses à voir en Alsace.

00:35:10 Eh bien, la France insoumise, on va en parler.

00:35:12 Il veut revenir.

00:35:14 On était, on voyageait là.

00:35:15 Je ne veux pas casser l'ambiance, mais la France insoumise, désolé, les transitions sont parfois difficiles.

00:35:21 Mais la France insoumise veut revenir sur le Concordat Alsace-Moselle.

00:35:24 Et là-bas, c'est l'État, on le sait, qui finance les lieux de culte depuis 1801, Shana.

00:35:31 Alors, tiré à l'époque, c'était le cas dans toute la France.

00:35:33 Mais lorsque la séparation des églises et de l'État a été votée en 1905,

00:35:38 l'Alsace et la Moselle appartenaient encore à l'Allemagne.

00:35:41 Le Concordat n'y a donc jamais été abrogé.

00:35:44 Mais selon plusieurs députés, la France insoumise, cela va à l'encontre du principe de laïcité.

00:35:49 Toutes les explications d'Antoine Durand et d'Audrey Bertheau.

00:35:52 Stopper le financement des cultes par l'État ou encore les cours de religion à l'école,

00:35:58 c'est le souhait de deux députés, la France insoumise du Grand Est.

00:36:02 S'inscrivant dans la ligne de Jean-Luc Mélenchon,

00:36:04 ces députés ont déposé une proposition de loi visant à abroger le Concordat

00:36:09 et plus généralement le régime local des cultes en Alsace et en Moselle.

00:36:13 Le Concordat n'a en effet jamais été supprimé dans cette partie de la France.

00:36:18 En 1905, lorsque la loi de séparation des églises et de l'État a été votée en France,

00:36:24 l'Alsace et la Moselle appartenaient à l'Allemagne.

00:36:27 Et donc quand l'Alsace et la Moselle sont revenus à la France en 1919,

00:36:35 il a été décidé par le Parlement français que le Concordat ne serait pas supprimé.

00:36:43 Le principe de laïcité ne serait pas respecté selon les deux députés LFI.

00:36:48 Une provocation pour ce député renaissance du Barin.

00:36:51 Le Concordat c'est aussi le fruit de la sédimentation et du respect de cette histoire.

00:36:58 C'est une laïcité un tout petit peu adaptée.

00:37:01 En Alsace et en Moselle, il y a bien la laïcité à la française qui existe,

00:37:06 mais elle est adaptée à la réalité historique de ces trois départements.

00:37:09 Le régime local des cultes en Alsace et en Moselle,

00:37:11 mais aussi à Mayotte, en Guyane et en Nouvelle-Calédonie,

00:37:14 sont concernés par cette proposition de loi.

00:37:17 Quand je parle de la France insoumise, ça vous fait réagir Vincent Roy ?

00:37:20 Non, mais c'est vrai que je trouve qu'ils arrivent toujours à point nommé.

00:37:25 C'est vrai que la grande question en France, c'est de savoir si on doit remettre en cause ou non le Concordat en Alsace,

00:37:32 où l'archevêque, les évêques, les prêtres sont payés par l'État.

00:37:39 Les rabbins, vous le disiez, Orantène, Éric de Ritmatène, sont payés par l'État, etc.

00:37:45 Tout fonctionne.

00:37:45 Les imams aussi.

00:37:46 Les imams également.

00:37:48 C'est vrai qu'à chaque fois, on voit que la France insoumise tape juste.

00:37:53 C'est la grande question.

00:37:54 Tous les Français se disent "Oh là là, mais il y a le Concordat en Alsace, la laïcité n'est plus respectée".

00:38:00 C'est vrai qu'elle est tellement bien respectée sur tout le territoire

00:38:03 que je ne vois pas pourquoi nous ne pourrions pas l'étendre à l'Alsace et remettre en cause le Concordat.

00:38:08 Non, ce qui est intéressant, c'est l'épaisseur de bêtise de l'époque.

00:38:13 - On va marquer une pause pub dans cette matinale.

00:38:16 N'oubliez pas, à 8h10, la grande interview politique.

00:38:19 Notre ami Yoann Hussein recevra Julien Audoul, porte-parole du Rassemblement national et député de Lyon.

00:38:26 Restez avec nous parce qu'on a beaucoup de choses à vous raconter avec Shana

00:38:28 et tous les membres de l'équipage de la matinale, ce mardi 26 décembre.

00:38:32 Soyez en pleine forme.

00:38:33 C'est ces news que ça se passe, je vous assure.

00:38:36 - Chaque instant de votre vie est précieux.

00:38:49 Pour les fêtes, célébrez chaque instant avec des cadeaux à l'endo.

00:38:58 - Claire, tu viens marcher ?

00:39:01 - Bonjour Annie, j'aimerais bien, mais mes jambes me font souffrir.

00:39:05 J'avais le même problème.

00:39:06 J'ai besoin d'une nouvelle Revitiv médique.

00:39:08 C'est la thérapie circulatoire qui active les muscles de mes jambes comme une pompe.

00:39:12 C'est prouvé cliniquement et c'est sans médicaments.

00:39:14 Le flux sanguin augmente et réduit les douleurs, les crampes et les gonflements.

00:39:18 Revitiv soulage aussi les problèmes dans les jambes liés au diabète, à l'arthrose et même au varice.

00:39:23 Grâce à Revitiv, marcher plus loin sans douleur.

00:39:26 Revitiv, dispositif médical en pharmacie dans ses enseignes et sur revitiv.fr.

00:39:34 Gardez votre sérénité.

00:39:35 L'aspirateur robot Silvercrest s'occupe de vos intérieurs.

00:39:39 Grâce à ses deux brosses latérales et ses six modes de nettoyage,

00:39:42 il se faufilera dans les moindres recoins pour aménage efficace.

00:39:46 Soyez tranquille, l'aspirateur travaille à votre place.

00:39:50 Aspirateur robot Silvercrest, 99 euros.

00:39:53 Dès maintenant, en exclusivité chez Lidl.

00:39:56 Lidl, le vrai prix des bonnes choses.

00:39:58 Supermarché concerné sur Lidl.fr.

00:40:00 [Musique]

00:40:05 Merci de nous accueillir.

00:40:08 Nous sommes ensemble jusqu'à 9h pour cette matinale sur CNews.

00:40:11 Tout de suite, on fait un point sur la météo avec Karine Durand.

00:40:14 La météo avec Groupe Verlaine.

00:40:16 Isolation, photovoltaïque et pompe à chaleur pour une rénovation globale.

00:40:21 groupeverlaine.com

00:40:23 Karine, nous venons de vivre le jour de Noël,

00:40:26 l'un des jours de Noël les plus doux jamais enregistrés.

00:40:30 Oui, a priori, ce sera le septième le plus chaud enregistré en France depuis 1947.

00:40:36 Regardez justement ce petit relevé de température.

00:40:38 Donc pour ce 25 décembre, on voit qu'à Nîmes, on était à 20 degrés,

00:40:42 c'est-à-dire 9 degrés au-dessus de la norme.

00:40:43 Et pour les autres villes, Marseille, Nantes, Paris,

00:40:45 on est globalement quinte à 5 degrés au-dessus de la norme.

00:40:48 En tout cas, par rapport à ce qui a été relevé au cours de l'après-midi de ce 25 décembre,

00:40:51 on aura à peu près la même température.

00:40:53 Aujourd'hui, regardez justement l'évolution du ciel ce matin,

00:40:56 avec toujours ce gros contraste entre le nord et le sud.

00:40:59 Au nord, on est vraiment sous les nuages.

00:41:00 Alors les pluies sont quand même très très faibles,

00:41:02 c'est principalement de la bruine tout simplement.

00:41:05 Par contre, au sud, le ciel est bien dégagé,

00:41:06 hormis les brouillards qu'on retrouve encore sur les plaines du sud-ouest,

00:41:10 qui sont très tenaces, qui auront du mal à se dissiper.

00:41:12 Des brouillards aussi sur le Val-de-Saône.

00:41:14 Au cours de l'après-midi, le ciel se dégage peu à peu sur les zones du sud.

00:41:18 Mais c'est vrai que sur le sud-ouest, il y a peut-être des coins

00:41:19 où les brouillards ne vont pas se dissiper du tout de la journée.

00:41:22 Au nord, on retrouve le bandeau pluvieux entre la Bretagne et la Normandie,

00:41:25 l'île de France ou encore l'Alsace.

00:41:27 Mais encore une fois, ce sont des précipitations vraiment faibles

00:41:30 et les conditions restent radieuses, très ensoleillées sur tous les massifs de France.

00:41:34 Les températures, il y a une énorme différence entre le nord et le sud.

00:41:38 Le nord, sous les nuages, avec beaucoup de douceur, 10 degrés à Paris.

00:41:41 Le sud, sous un ciel dégagé avec donc des gelées,

00:41:43 classique à cette époque de l'année, entre -1 et -3 degrés du côté de la Veyron

00:41:48 ou encore de la Haute-Loire.

00:41:50 Et au cours de l'après-midi, les valeurs sont supérieures aux moyennes de saison,

00:41:53 absolument partout.

00:41:54 12 degrés prévus à Paris, 13 du côté de Brest et encore 20 degrés pour Perpignan.

00:41:59 Et pour les jours suivants, on va conserver encore ce temps assez doux globalement,

00:42:03 avec de fréquentes petites perturbations pour la moitié nord.

00:42:06 C'était La Météo avec Groupe Verlaine.

00:42:09 Isolation, photovoltaïque et pompe à chaleur pour une rénovation globale.

00:42:13 Groupeverlaine.com.

00:42:15 Il est 7 heures, on est ravis de vous réveiller en ce mardi 26 décembre.

00:42:19 Je vous présente les membres de l'équipage de la matinale qui m'accompagne ce matin.

00:42:23 Chana Lusto, évidemment.

00:42:24 Eric Durric-Mathen, Harold Imane, Vincent Roy.

00:42:26 Et on accueille, et on accueillera dans quelques instants, Frédéric Lose,

00:42:29 secrétaire général du syndicat des commissaires de la police nationale.

00:42:33 Mais tout de suite, le sommaire de votre journal de 7 heures.

00:42:36 À la une donc, retour sur cette évasion incroyable.

00:42:40 11 personnes se sont échappées du centre de rétention administrative de Paris-Vincennes.

00:42:44 C'était hier matin.

00:42:45 Ils ont tout simplement enfoncé une fenêtre, coupé des grillages.

00:42:48 Un crât est placé pourtant sous très haute surveillance.

00:42:51 Comment cela est possible ?

00:42:53 On vous raconte tout cela dans ce journal.

00:42:55 Le feuilleton de cette fin d'année, la suite.

00:42:58 La loi immigration, les débats vont se poursuivre.

00:43:00 Après son adoption, le texte va prendre la direction du Conseil constitutionnel.

00:43:04 Certaines mesures pourraient être retoquées.

00:43:07 On en parle évidemment dans la matinale.

00:43:09 Et puis, on évoquera la situation au Proche-Orient.

00:43:12 Benjamin Netanyahou a promis une intensification de l'offensive militaire sur Gaza.

00:43:17 On voit cela avec Régine Delfour et Sacha Robin, nos envoyés spéciaux.

00:43:21 Et puis, on ira aussi en Italie avec une crèche qui fait scandale.

00:43:25 Dans une église près de Naples, le curé de la paroisse a remplacé Joseph par une femme.

00:43:30 Cela fait beaucoup réagir le reportage dans cette édition.

00:43:35 Et puis, dans la matinale, on parlera économie bien sûr avec notre spécialiste Eric Doyle.

00:43:39 Matin, on parlera des hausses des prix de la SNCF.

00:43:42 Et ce n'est pas une bonne nouvelle.

00:43:44 Voilà, vous savez tout ou presque.

00:43:47 Chana, on va donc commencer par cette information.

00:43:50 À Paris, les 11 personnes qui se sont évadées du centre de rétention administrative sont toujours en fuite.

00:43:56 On n'a pas de nouvelles.

00:43:57 Ce groupe d'individus a forcé une fenêtre avant de sectionner, je le disais,

00:44:01 le grillage qui entoure tout simplement le bâtiment.

00:44:03 Ils sont activement recherchés par les forces de l'ordre.

00:44:05 Et selon une source policière, ils ne seraient pas fichés pour radicalisation.

00:44:09 Maureen Vidal, Célia Gruyère et Charles Pousseau.

00:44:13 Aucune alarme n'a retenti lorsque 11 étrangers du centre de rétention administrative de Paris-Vincennes

00:44:19 ont forcé une fenêtre pour s'évader.

00:44:21 Ce groupe d'individus a réussi à sectionner le grillage qui entoure l'établissement.

00:44:26 Ce bâtiment, qui compte 235 places, est pourtant surveillé 24 heures sur 24 par la police.

00:44:32 Redabelage, unité SGP, Police Île-de-France, dénonce leur situation de travail.

00:44:37 Notre organisation syndicale ne cesse de dénoncer le fait que les locaux sont vétustes,

00:44:42 qu'il y a un manque de sécurité pour les collègues et qu'il y a un grand manque d'effectifs sur place.

00:44:48 Donc ce qui peut, je pense, expliquer déjà en grande partie la problématique des évasions.

00:44:55 Un événement qui survient deux jours après un incendie ne matela dans une chambre,

00:44:59 qui avait déjà provoqué une tentative d'évasion de 50 placés du centre.

00:45:04 Ces 11 évadés ne sont pas fichés au titre de la radicalisation.

00:45:08 Ils sont activement recherchés par les forces de l'ordre,

00:45:10 qui ont renforcé la surveillance sur le site.

00:45:14 – Surprenant quand même cette évasion,

00:45:15 ça a l'air si facile de s'évader d'un crâne, mon cher Vincent Rouen.

00:45:18 – C'est d'autant plus facile qu'on est en train de nous révéler des manques d'effectifs.

00:45:23 Et par conséquent, on voit bien que les policiers ont du mal à faire face.

00:45:29 S'ils sont en sous-nombre, ils ne peuvent pas évidemment être aussi vigilants

00:45:35 que si leur effectif était complet.

00:45:37 Ceci explique sans doute l'évasion de ces 11 personnes,

00:45:44 qui sont encore recherchées et qui a priori ne sont pas dangereuses.

00:45:49 – En tout cas pas radicalisées.

00:45:51 – A tout le moins pas radicalisées, à tout le moins on peut le supposer.

00:45:56 Ce sont peut-être des gens sans papier, qui doivent être raccompagnés chez eux.

00:46:04 – Les débats sur la loi immigration se poursuivent.

00:46:06 C'est quasiment vraiment le feuilleton de cette fin d'année 2023

00:46:09 et presque le feuilleton du début d'année 2024.

00:46:13 Après son adoption, le texte est désormais entre les mains du Conseil constitutionnel

00:46:17 et il pourrait, Chana, retoquer certaines mesures.

00:46:20 – Mais ce matin, on se demande, est-ce que vous aimeriez être consulté sur ce sujet ?

00:46:23 Est-ce que vous êtes pour un référendum ?

00:46:25 On est allé vous poser la question.

00:46:27 Laurent Célarié et Adrien Spiteri.

00:46:29 – Invité du Grand Rendez-vous ce dimanche sur C News et Europe 1,

00:46:33 Jérôme Fourquet l'assure.

00:46:35 – Dans toutes les enquêtes, on a une très forte appétence pour le référendum.

00:46:38 De ce point de vue-là, c'est une lecture littérale du fonctionnement démocratique.

00:46:42 C'est le peuple souverain qui doit trancher

00:46:44 et c'est ce que pense une majorité de nos concitoyens.

00:46:48 – Pour le politologue donc, les Français souhaiteraient avoir le dernier mot

00:46:52 concernant la loi immigration, récemment votée à l'Assemblée

00:46:55 et désormais entre les mains du Conseil constitutionnel.

00:46:58 Mais cette tendance se confirme-t-elle dans la rue ?

00:47:01 À Paris, les avis sont partagés.

00:47:03 – Il est évident que je ne vois pas ce qu'on peut faire d'autre

00:47:05 que de faire effectivement un référendum pour avoir l'avis des gens, des citoyens

00:47:09 et non pas l'avis de Pierre-Paul Jacques qui décide pour nous.

00:47:13 – Je n'ai aucune confiance dans les référendums, jamais.

00:47:16 Les gens agissent trop sous une impulsion colérique,

00:47:21 sans mesurer les conséquences à long terme, voir le Brexit par exemple.

00:47:25 – La question d'un référendum sur l'immigration avait été abordée

00:47:28 lors des rencontres de Saint-Denis en novembre par le chef de l'État

00:47:31 avant d'être écartée en raison notamment d'une forte opposition à gauche.

00:47:36 Selon un sondage CSA pour CNews réalisé le 12 décembre dernier,

00:47:40 66% des Français souhaitent un référendum sur le sujet.

00:47:46 – Vincent, une petite réaction ?

00:47:48 – Ecoutez, cette affaire est tout de même complexe

00:47:52 parce qu'on voit bien d'abord, et on l'a vu lors des rencontres de Saint-Denis,

00:47:55 que la vraie volonté du président de la République

00:47:57 c'était de balayer d'un revers de main

00:48:00 l'idée d'un référendum, il sait très bien ce qu'en pensent les Français.

00:48:05 De toute façon, encore une fois, techniquement,

00:48:08 pour qu'il y ait référendum sur la question migratoire,

00:48:12 il faudrait par conséquent augmenter le périmètre du référendum

00:48:18 puisque pour l'instant, on ne peut pas, si on ne réforme pas la Constitution,

00:48:22 imaginer un référendum sur la question migratoire.

00:48:25 Et puis surtout, n'oublions jamais que pour l'heure,

00:48:28 en tous les cas, à l'heure où nous parlons,

00:48:30 la norme européenne est toujours supérieure à la norme française.

00:48:34 Ce qui fait que si les Français votaient dans le cadre de cette loi immigration,

00:48:39 pour voter dans le cadre d'un référendum,

00:48:43 ce qu'ils diraient ne pourrait pas être respecté, ne pourrait pas faire loi.

00:48:50 Donc la question est très complexe, elle est technique et elle est idéologique.

00:48:55 Et on voit bien que de toute façon, ça n'est pas, me semble-t-il,

00:49:00 et ça ne sera pas, me semble-t-il encore,

00:49:02 mais là, je peux me tromper car c'est prédire l'avenir,

00:49:04 ce ne sera pas la préoccupation première du président de la République.

00:49:08 D'autant qu'il nous a expliqué, et c'était, me semble-t-il,

00:49:12 assez clair pour tout le monde, que cette loi immigration,

00:49:16 dont il nous a dit du bien, il nous a dit aussi,

00:49:19 j'ai très envie, ça, un frappe-discours,

00:49:21 j'ai très envie de la faire détricoter par le Conseil constitutionnel.

00:49:25 Donc si ça se trouve, nous allons nous retrouver début 2024 avec une loi vide.

00:49:29 - Allez, on va évoquer maintenant, Chana, la situation en proche enjambe.

00:49:34 Benyamin Netanyahou était en déplacement à Gaza

00:49:37 et après avoir rencontré les troupes aux premiers ministres israéliens,

00:49:40 a promis une intensification de l'offensive militaire sur le territoire palestinien.

00:49:45 Chana.

00:49:46 - Alors, selon lui, la paix est possible à trois conditions.

00:49:48 Le Hamas doit être détruit, Gaza doit être démilitarisée,

00:49:52 la société palestinienne doit être déradicalisée.

00:49:54 Les informations d'un travailleur spécial en Israël, Régine Delfour avec les images de Sacha Roba.

00:49:59 - Benyamin Netanyahou s'est rendu hier dans la bande de Gaza.

00:50:03 C'est le deuxième déplacement qu'il effectue depuis que l'armée israélienne

00:50:07 est entrée dans l'enclave palestinienne, une visite pour soutenir les soldats.

00:50:12 Le Premier ministre israélien s'est exprimé à l'issue de cette rencontre.

00:50:17 Tous les soldats m'ont demandé de poursuivre les combats jusqu'à la victoire.

00:50:20 C'est ce que nous ferons. Nous ne sommes pas prêts de nous arrêter.

00:50:24 Les troupes terrestres, aériennes et navales de Tsaïl

00:50:27 continuent leur combat conjoint dans l'ensemble de la bande de Gaza.

00:50:31 L'armée israélienne a mené une opération dans le nord de la bande de Gaza,

00:50:35 dans des écoles où se cachaient des terroristes.

00:50:37 Lors de cette opération, Tsaïl a affirmé avoir collecté des dizaines d'engins explosifs

00:50:43 dans des sacs de l'UNRWA, mais aussi des kalachnikovs et une quinzaine de ceintures explosives.

00:50:49 Ces terroristes ont été identifiés comme des membres du Hamas, mais aussi du djihad islamique.

00:50:54 Et lors de leur interrogatoire, plusieurs ont affirmé avoir participé au massacre du 7 octobre.

00:51:00 Et le Premier ministre a été pour le moins chahuté, Chana, par des familles d'otages

00:51:05 pendant son discours au Parlement israélien.

00:51:08 Une session spéciale consacrée à la question des otages a été organisée hier.

00:51:12 Les proches de disparus ont scandé "maintenant, maintenant"

00:51:15 pendant la prise de parole du Premier ministre.

00:51:17 Pancarte et banderoles à la main, regardez.

00:51:19 Je tiens à vous dire, messieurs les législateurs et chères familles,

00:51:25 que nous n'aurions pas réussi à libérer plus de 100 otages sans la pression militaire.

00:51:31 Toutes les pressions que nous exerçons, politiques, de renseignement,

00:51:40 beaucoup d'autres efforts, n'auraient pas abouti sans la pression militaire,

00:51:43 opérationnelle, politique.

00:51:45 Et nous ne parviendrons pas à libérer tous les otages sans la pression militaire.

00:51:49 C'est pourquoi il y a une chose que nous ne ferons pas.

00:51:51 Nous ne cesserons pas de nous battre.

00:51:53 Alors Harold, vous êtes le spécialiste des questions internationales.

00:51:57 Le Premier ministre israélien reste au pouvoir,

00:51:59 mais au moins qu'on puisse dire qu'il est décrié, voire affaibli,

00:52:04 je ne sais pas si le terme est exact.

00:52:05 Est-ce qu'il est en train de perdre, vraiment de perdre le soutien des Israéliens ?

00:52:09 On peut se poser la question.

00:52:10 Il n'a jamais eu le soutien des familles d'otages dans leur vaste majorité.

00:52:15 Et ils ont toujours cru que deux choses,

00:52:18 que l'on pouvait négocier un troc entre les otages et les prisonniers du Hamas

00:52:24 et du djihad islamique et d'autres groupes dans les prisons israéliennes,

00:52:30 et qu'il suffisait de le vouloir pour le faire.

00:52:32 Et que la première manche de ce troc a eu lieu.

00:52:39 Plus d'une centaine d'otages en échange de peut-être trois ou quatre fois plus

00:52:46 de prisonniers palestiniens.

00:52:49 On pouvait continuer comme ça, pensent ces familles d'otages.

00:52:55 Et il faut aussi dire qu'ils représentent plutôt une gauche

00:52:59 qui n'a jamais aimé Netanyahou.

00:53:02 Alors Harold, on le voit, il veut rester ferme,

00:53:04 on l'a dit sur son offensive militaire.

00:53:07 Dans le même temps, on le sait aussi, des diplomates de plusieurs pays

00:53:10 essaient d'élaborer un plan de paix.

00:53:13 Mais est-ce qu'on peut sincèrement, réellement y croire ?

00:53:17 Dans l'instant, non, ça a capoté.

00:53:19 Mais le Qatar et l'Égypte ne cessent de travailler cette solution,

00:53:25 cette négociation de sortie vers une trêve,

00:53:30 une restitution des otages, cesser le feu permanent.

00:53:33 Et le pas d'après, le jour d'après, c'est Gaza sous le contrôle de qui ?

00:53:40 Et l'idée égyptienne, c'était de le mettre sous le contrôle

00:53:44 d'une espèce de consortium d'Arabes et d'experts

00:53:50 qui seraient comme un gouvernement technique de Gaza.

00:53:54 Eh bien, le Hamas a dit non et le djihadat islamique a dit non également.

00:54:00 Mais voilà, personne n'a dit, on refuse à tout jamais.

00:54:03 On repart, on remet tout ça sur le métier diplomatique

00:54:09 et on va essayer de recommencer.

00:54:11 Merci beaucoup Harold.

00:54:12 Allez, on marque une pause publicitaire, on se retrouve dans quelques instants.

00:54:15 On sera avec Frédéric Lose, je vous le disais,

00:54:17 secrétaire général du syndicat des commissaires de la police nationale.

00:54:20 On reviendra avec lui sur cette invasion incroyable

00:54:24 de 11 personnes au crâne de Paris-Versailles.

00:54:27 On parlera également des chiffres du narco-banditisme à Marseille,

00:54:31 des chiffres également qui font froid dans le dos.

00:54:33 Allez, à tout de suite, c'est sur CNews que ça se passe.

00:54:34 À tout de suite.

00:54:35 À tout de suite.

00:54:36 À tout de suite.

00:54:37 À tout de suite.

00:54:38 À tout de suite.

00:54:39 À tout de suite.

00:54:40 À tout de suite.

00:54:41 À tout de suite.

00:54:43 [Musique]

00:55:03 Pourquoi préférer la MAF ?

00:55:05 La MAF, je préfère la MAF.

00:55:09 Mon assurance, c'est MAF.

00:55:13 La MAF, je préfère la MAF.

00:55:17 Ma préférence, c'est MAF.

00:55:21 Joyeuses fêtes avec la MAF.

00:55:24 [Musique]

00:55:41 [Musique]

00:55:49 [Musique]

00:56:11 [Musique]

00:56:31 Un amour, une amitié, un travail,

00:56:34 pour éviter que la routine s'installe,

00:56:37 il faut toujours se prendre.

00:56:39 Somme partenaire.

00:56:41 [Rire]

00:56:42 [Musique]

00:56:52 Vous savez pourquoi j'aime ma banque ?

00:56:54 Parce qu'elle m'accompagne partout et dans tous mes projets.

00:56:57 Elle sait que je suis à la recherche de performance.

00:57:00 [Musique]

00:57:04 Avec elle, de nouvelles perspectives s'ouvrent à moi.

00:57:06 Désignez Banque la moins chère 2023.

00:57:09 Fortuneo, j'aime ma banque.

00:57:12 [Musique]

00:57:21 [Musique]

00:57:31 [Musique]

00:57:42 [Musique]

00:57:48 Il est 7h16, vous êtes bien sûr chez nous.

00:57:50 C'est la matinale jusqu'à 9h.

00:57:52 Merci, merci beaucoup de nous accueillir chez vous.

00:57:54 De la sorte.

00:57:55 Nous sommes très heureux d'être avec vous.

00:57:57 Tout de suite, on fait un rappel des titres avec Chanel Ousto.

00:57:59 [Musique]

00:58:03 N'effacez pas Gérard Depardieu.

00:58:05 C'est l'appel lancé par 50 personnalités du monde de la culture dans le Figaro ce matin.

00:58:09 Alors que l'acteur est visé par deux plaintes pour viol et agression sexuelle

00:58:13 et que ses propos dans le complément d'enquête ont suscité l'indignation,

00:58:16 ses personnalités lui apportent leur soutien.

00:58:18 Tous appellent à ne pas se substituer à la justice

00:58:21 et à permettre, je cite, à ce géant du cinéma de continuer à jouer.

00:58:25 [Musique]

00:58:27 L'avion immobilisé pendant 5 jours à l'aéroport de Paris-Vâtry

00:58:30 a atterri à Bombay sur les 303 passagers indiens.

00:58:33 276 sont montés à bord, 25, donc 5 mineurs, sont restés sur place

00:58:40 et ont formulé une demande d'asile en France.

00:58:42 Deux autres individus qui avaient été placés en garde à vue sont maintenant sous le coup d'une OQTF.

00:58:46 L'appareil avait été immobilisé après des soupçons de traite d'êtres humains.

00:58:50 Et puis la France dénonce le transfert d'Alexei Navalny dans une prison de l'Arctique russe.

00:58:56 La famille du célèbre opposant de Vladimir Poutine n'avait aucune nouvelle de lui depuis le début du mois.

00:59:01 Le Quai d'Orsay voit dans ce transfert une volonté du Kremlin d'isoler un peu plus Navalny de ses proches.

00:59:07 Je rappelle que depuis 2021, il purge une peine de 19 ans de prison pour extrémisme.

00:59:12 Il avait été victime d'une tentative d'empoisonnement juste avant son incarcération.

00:59:16 Merci, merci mille fois chère Shana.

00:59:20 Allez, invité de la matinale, je vous le disais, Frédéric Lose, secrétaire général

00:59:24 du syndicat des commissaires de la police nationale.

00:59:27 Bonjour Frédéric Lose.

00:59:28 Bonjour.

00:59:29 Beaucoup de questions à vous poser ce matin dans cette matinale.

00:59:31 Merci tout d'abord d'avoir répondu à notre invitation.

00:59:33 On voulait absolument vous avoir dans la matinale sur cette information que l'on vous donne depuis hier déjà

00:59:38 sur ces news.

00:59:39 11 personnes, 11 personnes se sont échappées du centre de rétation administrative de Paris-Vincennes.

00:59:44 Première question que j'ai envie de vous poser, comment la chose est possible ?

00:59:47 Pour une personne déterminée, tout est possible.

00:59:52 Tout est possible.

00:59:54 J'allais également dire qu'on a des faiblesses parfois la nuit en particulier

01:00:01 et qu'avant cette évasion, de nombreux incidents graves avaient eu lieu dans ce cras.

01:00:07 Il y a eu des incendies, des bris de vitre, etc.

01:00:10 Il faut aussi noter que le public que l'on a dans les cras depuis deux ans,

01:00:16 puisque à la demande du ministre de l'Intérieur, nous avons priorisé les sortants de prison,

01:00:22 les individus radicalisés, les individus qui troublent l'ordre public.

01:00:26 On les a priorisés pour l'éloignement.

01:00:28 Donc le taux d'occupation des cras a augmenté.

01:00:31 La nature des retenues, puisque ce n'est pas un régime carcéral, est bien différente.

01:00:39 Donc c'est très difficile pour les policiers, parce qu'ils sont confrontés non pas à un public assez classique,

01:00:46 d'irréguliers qu'ils avaient tendance à gérer.

01:00:50 Aujourd'hui, ils ont affaire à des gens de plus en plus violents,

01:00:53 qui n'ont rien à perdre, avec une durée de séjour dans les cras qui a augmenté.

01:00:58 Et je le dis, des outils, et un régime qui n'est pas celui du régime carcéral,

01:01:03 un régime entre guillemets beaucoup plus souple et libéral pour les retenues,

01:01:07 ce qui complique la mission des policiers.

01:01:09 Non mais Frédéric, pour les téspecteurs qui nous regardent, c'est vrai que ça ne fait pas très sérieux.

01:01:13 Ce n'est pas une personne, ce n'est pas deux personnes, ce sont onze personnes.

01:01:16 Ils ont coupé le grillage, ils ont forcé une porte.

01:01:20 Ça fait un peu… On le sait, un cras est placé sous très haute surveillance.

01:01:25 C'est ça qui paraît totalement surréaliste, qu'on puisse s'échapper aussi facilement.

01:01:30 C'est clair. Donc c'est un échec. Il y a des enseignements à tirer.

01:01:36 Ces fugitifs sont actuellement recherchés.

01:01:40 Il y a une inspection qui va probablement être lancée pour tirer les enseignements,

01:01:44 pour ce qui concerne la vidéo-protection, les alarmes périmétriques,

01:01:49 mais également la façon dont s'effectuent les patrouilles.

01:01:53 Mais je ne veux pas exonérer à l'avance les policiers

01:01:57 qui font ce qu'ils peuvent dans des conditions très difficiles.

01:02:01 Mais ce que j'avais dit précédemment fait partie aussi de la problématique des cras,

01:02:06 qui depuis à peu près deux ans ont changé de nature,

01:02:12 le public n'est pas le même, donc c'est de plus en plus compliqué.

01:02:15 Ceci dit, ça ne veut pas dire qu'il ne va pas falloir tirer des enseignements

01:02:18 sur ce qui s'est passé, l'évasion de 11 individus,

01:02:21 et quelque chose qui n'est pas normal,

01:02:24 même si par rapport au nombre de cras, on en a 25 en France,

01:02:29 aux milliers de gens qui sont à l'intérieur des cras,

01:02:33 qui vont, qui viennent dans les cras,

01:02:36 ce sont des incidents graves, problématiques,

01:02:39 mais ce sont des incidents quand même très rares.

01:02:42 - Tant que je vous ai, pas d'informations sur ces 11 évadés,

01:02:45 ils sont toujours dans la nature ?

01:02:47 - Pour l'instant, toujours dans la nature,

01:02:49 une enquête est en cours, ils sont activement recherchés.

01:02:54 - On s'en doute, on va suivre avec ça avec attention.

01:02:57 L'autre raison pour laquelle on souhaitait vous avoir,

01:03:00 ce sont les chiffres donnés par le poker de Marseille

01:03:03 sur le narco-banditisme en 2023.

01:03:06 Les chiffres font froid dans le dos, 47 morts, 118 blessés,

01:03:10 et des victimes et des auteurs, des assassinats de plus en plus jeunes,

01:03:14 c'est ça aussi le fait marquant.

01:03:16 - Alors, effectivement, sur Marseille,

01:03:19 on a une métamorphose du narco-banditisme,

01:03:23 puisqu'on a un nombre de personnes qui sont assassinées,

01:03:28 qui sont de plus en plus importantes.

01:03:31 L'enjeu également, c'est que nous avons des points de deal

01:03:34 qui peuvent rapporter de 40 à 90 000 euros par jour,

01:03:40 ce qui, évidemment, suscite des convoitises,

01:03:44 et des tueurs qui sont de véritables sikères,

01:03:47 qui sont parfois recrutés par petites annonces sur les réseaux sociaux,

01:03:52 qui n'hésitent pas aujourd'hui à venir sur un point de deal,

01:03:55 sur commande, à faire feu, c'est plus des règlements de compte,

01:03:59 pour chasser leurs concurrents,

01:04:02 pour établir un véritable régime de terreur.

01:04:05 Et je pense qu'il faut partir de ce chiffre.

01:04:08 50 à 90 000 euros par jour, par point de deal,

01:04:15 cela pose des questions de souveraineté interne,

01:04:18 cela pose des questions majeures demain,

01:04:20 parce qu'effectivement, l'argent permet tout,

01:04:23 permet peut-être tout acheter,

01:04:25 cela pose également la question de la maîtrise,

01:04:30 de la saisie de ces avoirs criminels et des enjeux.

01:04:33 Mais la question que j'ai envie de vous poser, Frédéric,

01:04:35 à Marseille, il y a eu des moyens de déployer...

01:04:38 Pourquoi on en est arrivé à une telle situation ?

01:04:40 Emmanuel Macron, on s'en souvient, personne n'a oublié,

01:04:42 s'était déplacé, voulait faire de Marseille une espèce de laboratoire,

01:04:46 et au final, le bilan, il est catastrophique.

01:04:49 Le trafic international est stupéfiant,

01:04:52 puisque là, il n'y a plus de frontières,

01:04:55 il n'y a pas d'étanchéité, il y a une porosité totale

01:04:57 entre le trafic international, national de stupéfiants.

01:05:01 C'est un enjeu mondial, c'est très compliqué.

01:05:04 Bien sûr, d'énormes moyens ont été déployés,

01:05:07 les enquêteurs n'ont pas démérité,

01:05:09 puisqu'il n'y a jamais eu autant d'interpellations,

01:05:11 de saisies d'armes, de saisies de drogue à Marseille.

01:05:16 Il y a des politiques qui sont mises en place tous les jours,

01:05:20 qui associent à la fois le renseignement,

01:05:23 des procédures de très grande qualité,

01:05:26 des mises en examen très importantes, très nombreuses.

01:05:31 Pour autant, manifestement, ça ne suffit pas,

01:05:35 parce que c'est un enjeu qui est énorme.

01:05:37 Je rappelle aujourd'hui aussi que s'il n'y avait pas de consommateurs

01:05:40 qui viennent alimenter ces réseaux criminels,

01:05:43 on n'aurait pas eu un phénomène aussi important,

01:05:46 avec également ces homicides.

01:05:49 Et puis, c'est un trafic international.

01:05:52 Il y a la maîtrise des points de deal de certaines cités,

01:05:55 il y a la maîtrise de certains ports,

01:05:57 puisque ce soit à l'étranger, au Havre ou à Marseille,

01:06:01 qui posent problème.

01:06:03 Il y a des enjeux énormes,

01:06:06 et des têtes de réseau qui, bien souvent,

01:06:09 la plupart du temps, ne sont pas à Marseille.

01:06:12 - Qu'est-ce qu'on fait ?

01:06:14 Là, on est dans le constat, évidemment.

01:06:16 Qu'est-ce qu'on fait ? Qu'est-ce qu'on peut faire de mieux

01:06:18 que ce qu'on a déjà fait ?

01:06:20 Parce que là, visiblement, ça ne paye pas, de toute façon.

01:06:22 On le voit bien.

01:06:24 - C'est très difficile d'en parler en très peu de temps.

01:06:26 Mais déjà, il y a une dimension internationale

01:06:29 sur laquelle il va falloir changer de braquet

01:06:32 sur la coopération policière et judiciaire.

01:06:35 Peut-être demain, inscrire alors du jour d'un G8 ou d'un G20

01:06:39 la question du trafic de stupéfiants,

01:06:42 des avoirs criminels en circulation,

01:06:44 puisque les stupéfiants, en général,

01:06:47 le trafic de drogue, je crois que c'est le deuxième marché,

01:06:50 après le marché de l'énergie, dans le monde.

01:06:52 Vous imaginez les sommes que cela génère.

01:06:55 Donc, ça ne pousse pas de façon spontanée,

01:06:59 même s'il y a un peu de production indoor.

01:07:02 Donc, le mettre à l'agenda au niveau international,

01:07:05 développer les outils internationaux de coopération,

01:07:07 avec une coopération sincère,

01:07:10 de façon à ce que les pays, en particulier européens,

01:07:12 ou les pays qui sont le plus victimes

01:07:14 de ce trafic de stupéfiants, avec des enjeux

01:07:16 de sécurité, de santé publique,

01:07:18 et demain, peut-être, de corruption,

01:07:20 puissent prendre le problème par le bon bout.

01:07:23 Deuxièmement, il y a la saisie des avoirs criminels.

01:07:26 Ce qui se fait en Italie est intéressant,

01:07:28 le procureur de la République de Marseille l'a rappelé.

01:07:31 Peut-être simplifier les procédures

01:07:34 de saisie des avoirs criminels.

01:07:37 Après, évidemment, il y a renforcer

01:07:39 les juridictions interrégionales,

01:07:41 les fameuses GIRS.

01:07:43 La coopération entre policiers et magistrats

01:07:46 est excellente, et les magistrats font un travail

01:07:48 remarquable à Marseille, comme les policiers.

01:07:50 Si manifestement, ça ne suffit pas,

01:07:52 j'insiste sur la dimension internationale,

01:07:54 et sur la dimension saisie des avoirs criminels.

01:07:57 Et puis, c'est un tout, on continue

01:07:59 à ce que font les effectifs de police,

01:08:01 c'est-à-dire la présence des CRS,

01:08:03 la déstabilisation des points de deal.

01:08:05 Merci mille fois d'avoir accepté notre invitation.

01:08:07 Faudrait que tu poses, je rappelle que vous êtes

01:08:09 secrétaire générale du syndicat des commissaires

01:08:11 de la police nationale. Merci mille fois.

01:08:13 On se retrouve dans quelques instants,

01:08:14 on va marquer une pause. Ça va Shana ?

01:08:15 Tout se passe bien ?

01:08:16 Très bien, et vous ?

01:08:17 Parfaitement, je m'adapte.

01:08:18 Votre premier matinelle ?

01:08:19 Oui, je suis ravi d'être avec vous en tous les cas.

01:08:21 Ça va mon cher ami, mon cher Vincent ?

01:08:23 Très bien, très bien.

01:08:24 Harold, tout va bien ?

01:08:25 Tout va bien.

01:08:26 Eric, tout va bien ?

01:08:27 Je me prépare au chocolat.

01:08:28 Vous vous préparez au chocolat.

01:08:29 Restez avec nous, parce qu'on va parler du chocolat.

01:08:31 Le chocolat est-il un produit de luxe ?

01:08:32 Vous n'avez pas de bonnes nouvelles, hein,

01:08:34 pour cette matinelle, pour ma première matinale.

01:08:36 J'aurais voulu que vous veniez avec plein de bonnes nouvelles.

01:08:38 Le SNCF, ça coûte cher, le chocolat, ça coûte cher.

01:08:41 Bon, bref.

01:08:42 J'en ai une, mon cher.

01:08:43 Ah ben voilà, merci, vous êtes pardonné.

01:08:45 Ça va vous monter le moral.

01:08:46 On se retrouve dans quelques instants avec toute l'équipe de la matinale.

01:08:49 À tout de suite.

01:08:50 [Musique]

01:08:58 Fortunéo, sais que je suis à la recherche de performances.

01:09:01 Désignez Banque la moins chère 2023.

01:09:04 Fortunéo, j'aime ma banque.

01:09:06 Fermez les yeux et inspirez profondément.

01:09:11 Vous êtes bien au chaud,

01:09:13 enveloppé dans un cocon de douceur 100% coton,

01:09:16 appris vraiment, vraiment, vraiment de rêve.

01:09:20 Vous ne faites qu'un avec votre lit.

01:09:23 Chut, bonne nuit.

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01:10:09 Chez nous, c'est comme ça qu'elles se terminent.

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01:10:37 Merci de nous accueillir dans un métier de CNews.

01:10:45 Tout de suite, on va parler chocolat, on va parler économique.

01:10:48 Eric de Rigmaten.

01:10:50 Eric, rebonjour.

01:10:58 Comme ça, le chocolat va devenir un produit de luxe.

01:11:01 Alors, il est en train de prendre la voie. Quand vous regardez le prix de la tonne en dollars aux Etats-Unis.

01:11:05 2600 il y a un an, 4200 dollars la tonne actuellement.

01:11:10 C'est vraiment un record toute catégorie.

01:11:12 Alors, il y a plein de raisons. La météo n'a pas été bonne en Afrique occidentale.

01:11:16 Vous savez, il y a beaucoup plu. Donc, les récoltes ont été mauvaises.

01:11:19 Ensuite, c'est le sucre qui a pris 50% de hausse en un an.

01:11:22 Vous avez le coût de l'énergie, les emballages, etc.

01:11:24 On arrive à des prix qui explosent.

01:11:26 Mais 12,2% de hausse de prix dans la grande distribution.

01:11:30 Vous voyez, voilà l'impact sur un an.

01:11:33 Et le ballotin chez les chocolatiers, 36% me disent les professionnels.

01:11:37 En fait, les industriels en ont profité aussi pour relever leur marge.

01:11:40 Alors, à qui ça profite ?

01:11:42 Alors justement, c'est la grande question. La hausse du cacao ne profite pas aux producteurs.

01:11:45 Vous allez voir cette petite fiche en décortique.

01:11:47 Une tablette. Regardez sur une tablette.

01:11:49 Je vous ai apporté une belle tablette.

01:11:51 Vous avez 2,50 euros à peu près. C'est la moins chère.

01:11:54 Eh bien, le cacao ne pèse que 20 centimes d'euros.

01:11:57 Vous vous rendez compte, j'ai calculé sur 16 carrés.

01:11:59 8% seulement, c'est le cacao.

01:12:01 Donc ça fait 1,5 carré.

01:12:03 Donc vous voyez, c'est pas grand-chose.

01:12:04 En fait, le reste, le plus important, c'est la marge du magasin.

01:12:07 Donc tout simplement pour vous dire que tout le monde se sucre un peu au passage.

01:12:11 Si je puis me permettre cette expression.

01:12:13 Chacun prend un petit peu plus.

01:12:14 Mais à l'arrivée, c'est vraiment dans le magasin que ça augmente le plus.

01:12:17 La marge distributeur, la marge du magasin.

01:12:19 Mais il faut s'attendre surtout à une hausse importante en 2024.

01:12:22 C'était ça la mauvaise nouvelle.

01:12:23 10 à 15%.

01:12:24 Et c'est ça qui fait que cette tablette que vous voyez ici, qui coûte 2,50 euros.

01:12:27 Elle coûtera entre 25 et 37 centimes de plus.

01:12:30 Avec comme conséquence, pour la première fois, une baisse de la consommation qui a été enregistrée par Nielsen.

01:12:36 Qui est un institut spécialisé.

01:12:37 Elle est pour nous la tablette ?

01:12:38 Bah écoutez, si on a assez, vous prenez quelle part ?

01:12:41 Vous préférez un carré et demi ?

01:12:42 Alors c'est le coût du cacao.

01:12:43 Voilà ! Merci Eric !

01:12:47 Et on voit bien la tablette, évidemment.

01:12:50 Allez, tout de suite, la météo des neiges.

01:12:53 Votre programme avec Magnolia.fr.

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01:12:59 Comparateur en assurance de prêt immobilier.

01:13:01 Bonjour à tous, voici vos conditions météo si vous êtes à la montagne.

01:13:05 Attention aux risques d'avalanche de 3 sur 5 à Courchevel, à Val d'Isère ou encore à Tignes.

01:13:10 Les dernières chutes de neige ont fragilisé le manteau neigeux.

01:13:13 Attention donc aux hors-piste, à la Clusaz et au Grand Bornand.

01:13:17 Les chutes de neige ont été plus modérées.

01:13:19 Le risque d'avalanche est donc moindre.

01:13:21 Seulement 1 sur 5 avec des températures à peine positives en haut et en bas des stations.

01:13:26 A Auron, les dernières chutes de neige qui remontent au 8 décembre dernier permettent de réduire ce risque d'avalanche.

01:13:31 En revanche, attention à Vaujany.

01:13:33 Le risque monte à 3 sur 5 en dehors des pistes damées par les équipes de la station.

01:13:37 C'était votre programme avec Magnolia.fr.

01:13:40 Changez votre assurance de prêt à tout moment et économisez sur Magnolia.fr.

01:13:43 Comparateur en assurance de prêt immobilier.

01:13:45 Karine Durand qui lorne sur la tablette de chocolat d'Eric de Rigmatin qui va nous présenter la météo.

01:13:51 La météo avec Groupe Verlaine.

01:13:53 Isolation, photovoltaïque et pompe à chaleur pour une rénovation globale.

01:13:58 groupeverlaine.com

01:13:59 La météo avec vous Karine et des gelées au sud ce matin alors qu'au nord les températures sont déjà élevées en ce moment.

01:14:06 Oui, ça peut paraître étonnant mais en fait il fait beaucoup plus frais actuellement au sud que sur la moitié nord.

01:14:11 Et la raison, c'est à cause des nuages sur le nord qui conservent la douceur.

01:14:14 Et par contre au sud, le ciel est bien dégagé.

01:14:16 Voilà pourquoi on a ces gelées.

01:14:18 Attention aux brouillards, notamment sur les plaines du sud ouest, ils peuvent être très tenaces.

01:14:22 Au cours de l'après-midi, on retrouve cette perturbation qui s'étale globalement de la Bretagne à l'île de France jusqu'en Haute-France.

01:14:28 Et de belles conditions, surtout sur les massifs sur la moitié sud, la région Rhône-Alpes en particulier.

01:14:33 Les températures donc très contrastées entre le nord et le sud.

01:14:36 Grande douceur au nord autour de 10 degrés.

01:14:38 Des gelées parfois fortes sur la moitié sud, notamment du côté de la Haute-Loire ou de l'Aveyron.

01:14:43 Et au cours de l'après-midi, on retrouve des températures extrêmement douces absolument partout.

01:14:47 12 à Paris par exemple, un maximum de 20 degrés pour Perpignan.

01:14:51 C'était La Météo avec Groupe Verlaine.

01:14:53 Isolation, photovoltaïque et pompe à chaleur pour une rénovation globale.

01:14:58 groupeverlaine.com

01:15:00 Il y a un peu plus de 7h30, je suis très en retard, mille excuses.

01:15:03 On va commencer tout de suite le journal de 7h30 avec vous, Chana.

01:15:07 Et cette réforme de l'aide médicale d'État, elle aura lieu le mois prochain selon la Première Ministre.

01:15:13 C'est une décision prise après un rapport de Patrick Stefanini et Claude Évin remis au gouvernement.

01:15:17 Et selon ce rapport, l'AME est un dispositif sanitaire utile.

01:15:21 Mais très concrètement, quels seront les enjeux de cette réforme ?

01:15:24 On voit ça avec Maureen Vidal.

01:15:26 Au cœur des tensions entre la majorité et la droite, l'aide médicale d'État sera réformée dès janvier 2024.

01:15:34 Des évolutions réglementaires et législatives préconisées dans un rapport de Claude Évin et Patrick Stefanini début décembre.

01:15:41 Avec pour objectif la diminution du nombre de bénéficiaires et par conséquent du coût total de l'AME.

01:15:47 Parmi les évolutions qui seront discutées dès janvier, la fin des droits automatiques de l'AME pour le conjoint.

01:15:53 Actuellement, les droits à l'AME sont accordés aux bénéficiaires, à ses enfants mineurs et son concubin.

01:15:58 L'objectif serait que chaque majeur fasse une demande d'obtention et réponde aux conditions prévues.

01:16:04 Deuxième évolution, les affections longue durée ne seraient plus automatiquement prises en charge.

01:16:09 Pour ce faire, les solutions seraient de limiter la liste des pathologies concernées

01:16:13 et valider la prise en charge par un médecin conseil de l'assurance maladie, même en cas de grave problème de santé.

01:16:19 Dernière mesure qui pourra être examinée, l'organisation dès l'arrivée sur le territoire d'un bilan de santé

01:16:25 ou encore l'extension aux bénéficiaires de l'obligation de déclarer un médecin traitant.

01:16:30 La première ministre Elisabeth Borne s'est engagée à associer les parlementaires à ces travaux

01:16:35 et estime que l'aide médicale d'Etat doit être régulièrement réévaluée.

01:16:40 Allez Chana, on va évoquer un sujet sensible au suspense insoutenable des chaises musicales du ministère de la Santé.

01:16:49 Au total, après la démission d'Aurélien Rousseau, on ressent six ministres différents depuis l'élection d'Emmanuel Macron en 2017.

01:16:55 Oui, on peut dire que le président de la République a eu du mal à installer une ligne stable à venue de Ségur.

01:17:00 Les précisions de Thomas Bonnet.

01:17:02 Une image en boucle depuis sept ans.

01:17:07 Celle des passations de pouvoir à venue de Ségur.

01:17:10 Les ministres défilent à la santé six depuis l'élection d'Emmanuel Macron.

01:17:15 Agnès Buzyn et Olivier Véran sont ceux qui sont restés le plus longtemps.

01:17:19 Les autres ont fait des passages éclairs ou contrastés au poste de ministre de la Santé.

01:17:24 Il faut dire que le ministère a vu passer des destins politiques particuliers,

01:17:28 comme lorsqu'Agnès Buzyn cède sa place en février 2020, en pleine crise Covid, pour se lancer dans la course à la mairie de Paris.

01:17:36 C'est ensuite Olivier Véran qui deviendra le monsieur Covid du gouvernement pendant la crise sanitaire, avant d'en devenir le porte-parole.

01:17:44 Depuis, le président Pen a trouvé la perle rare.

01:17:47 Un jeu des chaises musicales que dénonce un syndicat infirmier.

01:17:51 Il faut dire que les dossiers s'accumulent sur le bureau du ministère de la Santé.

01:17:54 Une thématique qui apparaît dans le top des priorités pour les Français.

01:17:58 Et en 2024, il y aura deux sujets délicats à l'agenda.

01:18:01 Une éventuelle réforme de l'aide médicale d'État, mais aussi le projet de loi sur la fin de vie.

01:18:06 - Je vous emmène à Villeneuve-le-Roi maintenant.

01:18:09 Pourquoi Villeneuve-le-Roi ? Parce qu'une famille a été privée du traditionnel chèque de Noël offert par la commune.

01:18:14 Une décision prise chana par le maire en raison de l'implication de l'un des enfants âgés de 19 ans dans les humeux d'Urbaine.

01:18:20 C'était en juin dernier.

01:18:21 - Il aurait participé à l'attaque d'un poste de police.

01:18:24 Le jeune homme a été condamné à 12 mois de prison avec sursis.

01:18:27 Célia Gruyère.

01:18:28 - Pas de chèque de Noël cette année pour la famille d'un émeutier à Villeneuve-le-Roi.

01:18:33 Le jeune homme a été condamné à 12 mois de prison avec sursis.

01:18:38 Il avait participé à la dégradation du poste de police pendant les émeutes de juin dernier après la mort de Naël.

01:18:45 Alors, pas question pour le maire de lui faire profiter du chèque de Noël.

01:18:49 - C'était parfaitement illisible de lui payer ses cadeaux de Noël.

01:18:53 Lui qui a eu l'initiative de s'en prendre au poste de police municipale,

01:19:00 il aurait été inconvenant que la mairie de Villeneuve-le-Roi lui délivre cette initiative de Noël pour lui souhaiter un très joyeux Noël.

01:19:08 L'individu âgé de 19 ans habite toujours chez ses parents.

01:19:12 - Il est majeur mais au domicile de ses parents et donc il fait partie de cette famille.

01:19:18 Et donc il me semble que ce n'est pas très difficile pour les parents de surveiller un seul enfant.

01:19:26 Contacté par RTL, le jeune homme a affirmé n'avoir rien cassé et s'être simplement retrouvé à proximité du commissariat.

01:19:34 Il s'est dit prêt à rencontrer le maire pour tenter de le convaincre de revenir sur la sanction.

01:19:40 - Bon Vincent, je vous repose la question que je vous ai posée tout à l'heure.

01:19:43 Raison ou pas raison le maire ?

01:19:45 - Très rapide, très court. Oui ou non ?

01:19:48 - Non mais ce n'est pas comme ça, c'est beaucoup moins simple.

01:19:50 - Vous avez perdu en même temps je suis sûr.

01:19:52 - Cet individu a été condamné une fois. Il a été condamné.

01:19:55 Là, il reprend une deuxième peine.

01:19:57 Alors je suis embêté parce que mon cœur me dit, il a été condamné une fois,

01:20:02 donc ce n'est pas la peine que la famille soit sanctionnée une deuxième fois.

01:20:05 Et puis dans le même temps, je me dis, je suis assez d'accord finalement avec le maire,

01:20:08 parce qu'il faut être là-dessus absolument inflexible de manière à ce que ces exactions ne se reproduisent pas.

01:20:13 Alors voilà, mon cœur est mêlé.

01:20:15 - J'ai bien compris. Merci. Je suis content de vous avoir posé des questions. Vraiment.

01:20:19 Direction Israël, Chana.

01:20:21 De nombreux Français juifs ont quitté la France face à la hausse des actes antisémites.

01:20:24 C'est le cas d'Anis et de son mari.

01:20:26 Ils vivaient à Paris mais début août, ils ont tout simplement décidé de quitter la capitale,

01:20:30 épuisés de devoir cacher leur religion par peur de se faire agresser.

01:20:34 - Mais deux mois plus tard, le Hamas massacrait des centaines d'Israéliens le 7 octobre dernier.

01:20:39 Malgré cela, cette famille se sent plus en sécurité en Israël qu'en France.

01:20:43 Reportage de nos envoyés spéciaux sur place, Régine Delfour et Sacha Robin.

01:20:47 - À 33 ans, Anais et son mari ont décidé de quitter la France le 8 août dernier pour s'installer en Israël.

01:20:57 Leur objectif, offrir à leurs quatre enfants un environnement plus serein.

01:21:02 Mais deux mois après leur emménagement, les sirènes retentissent dès 6h du matin.

01:21:08 - Au fur et à mesure de la journée de ce 7 octobre, c'était clairement la descente aux enfers.

01:21:13 On a appris qu'il y avait des infiltrations terroristes.

01:21:16 Donc on a été enfermés dans le mamad, on a essayé de condamner notre mamad.

01:21:20 On ne savait pas quoi faire. Les enfants étaient terrorisés.

01:21:23 - On était Israéliens, on avait nos cartes d'identité israéliennes, mais on n'était pas encore Israéliens.

01:21:28 On n'était pas encore prêts à vivre ça, même si je pense qu'on n'est jamais prêts.

01:21:31 Mais ça faisait pile deux mois qu'on était là.

01:21:33 - La famille décide de repartir en France pendant un mois.

01:21:37 - On a vu les gens dans la peur. On a vu les gens qui n'allaient plus dans les restaurants cachers.

01:21:41 Nous-mêmes, du coup, on n'y allait plus. Et là, on s'est dit, on n'est plus chez nous.

01:21:45 On n'est plus chez nous. On s'est dit finalement...

01:21:47 - Ça fait mal ? - Ouais, ça fait mal.

01:21:49 Ça fait mal de réaliser ça. Moi, les premiers jours, je n'arrêtais pas de pleurer.

01:21:52 Son mari, qui a encore des activités professionnelles en France, préfère garder l'anonymat.

01:21:56 Mais pour lui, cette situation est un déchirement.

01:22:00 - Je suis né là-bas, donc j'ai toujours vécu là-bas.

01:22:03 Et voilà, la France, ça reste mon pays.

01:22:06 Israël est mon deuxième pays maintenant.

01:22:09 Ce n'est pas une fuite qu'on a faite. C'était un choix de vie.

01:22:11 C'est juste de se dire qu'aujourd'hui, on n'est plus en sécurité en France.

01:22:16 Mais ça s'est ressenti vraiment quand on est reparti pendant ce mois-là, ce mois et demi.

01:22:23 Là, ça s'est vraiment, vraiment ressenti.

01:22:25 On s'est dit, il n'y a plus notre place. On n'a plus notre place.

01:22:28 - Ils habitent à 30 kilomètres de Gaza et se sentent malgré tout plus en sécurité qu'en France.

01:22:33 Autour d'eux, nombreux sont ceux qui, depuis le 7 octobre, ont pris la décision de faire leur alia.

01:22:40 - Harold Diman, vous comprenez ces départs et cette peur ?

01:22:45 - Oui, il y a un sentiment. Ils disent toujours qu'ils se sentent plus, ces gens qui font l'alia,

01:22:49 plus en sécurité en Israël qu'en France.

01:22:52 En fait, je pense que vu le danger qu'il y a en Israël, ils n'ont pas le sentiment d'être impuissants.

01:22:59 En Israël, ils ont ce sentiment qu'on rencontre quand on leur parle,

01:23:04 qu'ils savent se défendre et ils savent même passer à l'attaque contre le danger.

01:23:09 Voilà le sentiment que je pourrais rajouter à ce témoignage.

01:23:13 - Allez, juste avant de partir en publicité, j'en profite pour saluer Jérôme Béglé,

01:23:17 directeur général de l'élection de Paris Match. Vous allez bien ?

01:23:20 - Très bien, merci.

01:23:21 - Le Noël s'est bien passé ?

01:23:22 - Très bien, impeccable.

01:23:23 - Vous allez parler dans votre édito politique de ?

01:23:26 - Laurent Wauquiez.

01:23:27 - Le retour ?

01:23:28 - En tout cas, quelque chose est en train de s'esquisser.

01:23:31 - Il se passe quelque chose ?

01:23:32 - Il se passe quelque chose.

01:23:33 - Une stratégie ?

01:23:34 - Voilà.

01:23:35 - Ne quittez pas parce que Jérôme va tout nous dire juste après la pause pub.

01:23:39 - Ne me quittez pas.

01:23:41 - A 1,49€ les pommes dauphines ? Mais ils ont tous trompé !

01:23:54 - Tu crois ?

01:23:55 - Hum !

01:23:56 - Excusez-moi, mais elles sont délicieuses en fait tes pommes dauphines ?

01:24:00 - Elles sont croustillantes, elles sont fondantes.

01:24:02 - Tu vois, faut pas hésiter à mettre le prix.

01:24:03 - On n'a pas hésité.

01:24:05 - Ah non, on n'a pas hésité.

01:24:06 - Lâchez-vous sur le plaisir, pas sur les prix.

01:24:09 - Les pommes dauphines Marc Roper de Leclerc sont à seulement 1,49€.

01:24:13 - Leclerc.

01:24:35 - Un amour, une amitié, un travail, pour éviter que la routine s'installe,

01:24:41 il faut toujours surprendre son partenaire.

01:24:45 - Avant moi je faisais confiance tout le temps.

01:24:57 - C'est comme ça qu'on m'a conseillé une super voiture, un super lave-linge,

01:25:03 un chien super gentil, un super bâtiment de l'air,

01:25:07 ah et un super appart.

01:25:10 - Mais maintenant c'est fini, je fais super gaffe à qui me conseille.

01:25:14 - Vous proposez un conseiller qui n'a pas d'autre objectif que de vous conseiller.

01:25:17 C'est ça, Construire pour que le monde bouge, CIC.

01:25:22 - Café long, espresso, latté macchiato, un seul clic et Tassimo reconnaît chaque capsule.

01:25:29 Ajuste seul la température, l'intensité et la taille du café.

01:25:34 Parfait à chaque tasse.

01:25:38 Tassimo s'occupe de vous.

01:25:43 - Connecting.

01:25:45 - Dizer, leave the music.

01:26:04 - Pourquoi préférer la MAF ?

01:26:30 - 7h45, merci de nous accueillir, c'est le matinal de CNew jusqu'à 9h, toujours avec moi les membres de l'équipage.

01:26:36 Eric de Rigmatin, Harold Diman, Vincent Roy, Karine Durand, Chanel Ousto et notre ami Jérôme Béglé qui nous a rejoints.

01:26:42 Mais tout de suite, place au rappel des titres avec Chanel Ousto.

01:26:46 - A Paris, les 11 migrants qui se sont évadés de leur centre de rétention administrative sont toujours en fuite.

01:26:54 Ils ont forcé une fenêtre avant de sectionner le grillage qui entoure le bâtiment.

01:26:58 Ils sont activement recherchés par les forces de l'ordre et selon une source policière, ils ne seraient pas fichés pour radicalisation.

01:27:04 Cette information de la nuit, 5 cadavres ont été découverts dans un appartement à Meaux en Seine-et-Marne.

01:27:11 Une enquête pour homicide volontaire a été ouverte.

01:27:14 Les victimes sont une femme et ses 4 jeunes enfants.

01:27:17 Les policiers sont à la recherche du père de famille âgée de 33 ans actuellement en fuite.

01:27:24 Et puis à Blessy, dans le Pas-de-Calais, un ancien policier est actuellement retranché chez lui.

01:27:28 Hier, cet homme de 38 ans a tiré à la carabine à plomb sur des gendarmes faisant 3 blessés légers.

01:27:33 Des négociations sont en cours avec le GIGN.

01:27:36 Cet homme est connu pour boire beaucoup et a déjà fait une tentative de suicide selon le maire de la commune.

01:27:41 Il vit chez ses parents, a saccagé la maison puis s'est retranché dans sa chambre à l'étage.

01:27:46 - Merci beaucoup Shada.

01:27:50 Ensuite, on parle de l'économie avec Eric Derrigui de Matin qui, en ce mardi, a plein de bonnes nouvelles à vous annoncer.

01:27:55 Humour, pub.

01:27:57 Eh oui mon cher Eric, je vous chambre un petit peu mais il n'y a pas que des bonnes nouvelles.

01:28:09 Malheureusement, on va parler des prix de la SNCF qui monte en flèche pour 2024. C'est cela.

01:28:14 - Écoutez, sur le plan tarifaire, c'est vrai que c'est parti pour dérailler si vous me permettez l'expression.

01:28:19 - Ah oui d'accord.

01:28:21 - Parce que la SNCF parle de hausse égale à l'inflation.

01:28:24 Mais en fait c'est faux parce que les prix du train sont de plus en plus élevés.

01:28:28 Ça va coûter de plus en plus cher.

01:28:30 Et en fait, la SNCF noie les hausses de prix importantes avec les petits prix des low cost, des we go.

01:28:37 Et donc, on arrive à une moyenne globale, vous voyez, qui est assez stable pour 2022.

01:28:41 On était à +5% pour les billets, donc effectivement égal à l'inflation.

01:28:44 Et 2023, elle prévoit +3% de hausse.

01:28:48 Mais en fait, elle ne dit pas que certains billets augmentent considérablement.

01:28:52 Et il faut regarder le comparateur l'Illigo, qui par exemple donne le prix d'un billet Paris-Strasbourg

01:28:57 vendu 81 euros en temps normal et qui subitement, à l'approche d'un week-end,

01:29:02 le même billet, la même place grimpe de 60%.

01:29:06 Mais comme tous les prix sont fondus les uns dans les autres, la moyenne, vous le voyez, baisse considérablement.

01:29:11 D'un autre côté, la SNCF, on pourrait dire à raison, puisque la demande est plus importante que l'offre.

01:29:16 Il n'y a pas assez de trains disponibles.

01:29:18 Par exemple, lorsque les prix de Noël ont été annoncés, il y a eu une affluence en hausse de 240%

01:29:24 sur le site SNCF Connect lors de l'ouverture des réservations, preuve qu'il y a plus de demandes que d'offres.

01:29:30 Voilà la situation.

01:29:31 Alors, question, pourquoi le train ? Oui, pourquoi le train est si cher, Eric ?

01:29:35 Alors, figurez-vous que la SNCF doit faire face maintenant à des dépenses considérables.

01:29:39 Elle va devoir générer, cracher, si l'on peut dire, 1,5 milliard par an jusqu'à 2027,

01:29:45 uniquement pour rénover le réseau ferroviaire, c'est-à-dire les rails.

01:29:49 Et comme les TGV sont vraiment la vache à l'aile de la SNCF, c'est le client du TGV qui va financer la rénovation du réseau,

01:29:55 parce que c'est bien le TGV qui est le plus cher.

01:29:57 Mais si on ajoute à cela le contribuable, qui est client aussi de la SNCF,

01:30:01 car le contribuable doit financer les TER, les Transiliens de l'Île-de-France,

01:30:05 plus les subventions que verse l'État pour le régime des retraites des cheminots qui courent toujours, bien entendu.

01:30:10 Comme le révèle d'ailleurs l'institut Fipeco, finance publique.

01:30:13 Donc finalement, qu'est-ce qui se passe ? Eh bien, on paye deux fois pour prendre le train.

01:30:17 Et je terminerai par un point, on vous conseille toujours de prendre le train parce que c'est plus écologique,

01:30:22 eh bien on se rend compte que parfois, à plusieurs, c'est la voiture qui est moins chère.

01:30:25 Donc vraiment, tout ça n'est pas très écolo.

01:30:28 Merci Eric. Vincent Roy, un amoureux des trains.

01:30:30 Oui, non, non, je trouve que maintenant, il va falloir avoir un certain niveau de revenu pour pouvoir voyager en train.

01:30:36 Ce qui n'est pas sans poser problème.

01:30:38 Imagine les étudiants qui doivent rejoindre leurs parents, qui sait, ou leurs petits amis.

01:30:42 Ça va devenir quasiment un luxe.

01:30:45 Je vois les prix des billets.

01:30:47 Et effectivement, quand vous disiez que la SNCF ne voulait augmenter ses prix qu'en fonction de l'inflation,

01:30:52 c'est-à-dire aux environs de 3 %, tout ça a été effectivement noyé.

01:30:55 Et on ne nous dit pas tout, si j'ose dire, mais il suffit de regarder les tarifs.

01:30:59 Et on est parfois relativement atterré.

01:31:01 Merci beaucoup.

01:31:03 Allez, on va partir en publicité et on va retrouver juste après Jérôme Péglet,

01:31:15 directeur général de la direction de Paris Match, qui va nous parler de Laurent Wauquiez.

01:31:21 Le retour pour 2024, peut-être. Qui sait ?

01:31:25 Allez, tout de suite.

01:31:27 [Générique]

01:31:35 [Musique]

01:32:05 [Musique]

01:32:30 Osez enfin l'anglais grâce à 15 minutes de Babel par jour.

01:32:33 Des leçons courtes basées sur des situations réelles.

01:32:36 Mon talent caché ? Je joue dans un groupe de rock.

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01:32:46 [Musique]

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01:32:58 il se faufilera dans les moindres recoins pour aménage efficace.

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01:33:36 [Musique]

01:33:42 Et oui, ça discute beaucoup autour de ce plateau dans la matinale, n'est-ce pas Vincent Roy ?

01:33:46 Toujours en pleine forme, Harold Eman qui est avec nous, Eric Eric Maten, Chana Lusto et Jérôme Beclay.

01:33:53 Bonjour.

01:33:54 Vous allez bien Jérôme Beclay ?

01:33:55 Très bien et vous-même ?

01:33:56 Très bien. Jérôme, directeur général de l'aérodélection de Paris Match.

01:33:59 Vous allez nous parler de Laurent Wauquiez, peut-être l'un des hommes sur lesquels il faudra compter en 2024.

01:34:06 Vous allez nous dire tout ça.

01:34:07 Parce qu'à la surprise générale, la candidature qu'il a montée pour les JO d'hiver de 2030 a été, on va le dire, couronnée de succès.

01:34:15 Et selon vous, il va peut-être appliquer la recette du succès pour la présidentielle.

01:34:20 On a hâte de vous entendre.

01:34:21 Alors, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez a remporté le mois dernier un succès inattendu.

01:34:26 La candidature qu'il a montée en toute discrétion Alpes-Françaises pour que les Alpes-Françaises organisent en 2030 les JO d'hiver a été couronnée de succès.

01:34:35 Il se trouve selon l'ISSE après les retraits notamment de l'Italie et de la Suisse.

01:34:39 Ce dossier qui rassemble sa région ainsi que les Alpes du Sud de Renaud Muselier a coûté environ 100 000 euros jusqu'ici et s'est imposé presque naturellement.

01:34:48 Et évidemment cette surprise, cette méthode lui donne des idées.

01:34:51 On peut être discret, ne pas trop faire parler de soi, non-t-il à la fois de l'expérience d'Albertville en 1992 et d'une parfaite union politique entre deux régions

01:34:59 pour s'imposer au nez et à la barbe de tout le monde.

01:35:02 Un savoir-faire que l'élu compte bien appliquer à d'autres échéances.

01:35:06 Car avant les JO de 2030, il y a évidemment la présidentielle de 2027 à laquelle Laurent Wauquiez veut prendre part

01:35:13 et pas simplement en soutenant plus ou moins clairement un candidat de sa famille politique.

01:35:18 En 2027, il aura 52 ans, le très bel âge, pour briguer les plus hautes fonctions.

01:35:23 L'effet de surprise, une candidature bien préparée, des alliances efficaces,

01:35:27 devenir incontournable au point de l'emporter comme si c'était une évidence,

01:35:31 voilà un scénario qui ne lui déplairait pas.

01:35:33 52 ans, le bel âge, me direz-vous.

01:35:35 Alors vous voulez dire Jérôme qui va faire de cette victoire sportive un argument électoral ?

01:35:41 Il est clair que Laurent Wauquiez va faire de sa stratégie pour les JO de 2030 un modèle pour la présidentielle.

01:35:47 Il s'est tenu loin des petites combines politiques des derniers mois.

01:35:50 Il n'est ni député ni président DLR, donc il n'est pas astreint de se positionner à tout bout de champ

01:35:55 et donner son avis tout le temps.

01:35:57 Ses contingents sont réservés à Eric Ciotti, à Bruno Retailleau ou à Olivier Marlex.

01:36:01 Il apparaît encore aujourd'hui comme un homme neuf, pas sali par les combats politiques,

01:36:06 relativement épargné par les médias et dont la gestion à la tête de sa région, Auvergne-Rhône-Alpes, est saluée.

01:36:11 À l'inverse, à date, et c'est ce que certains de ses amis politiques le reprochent,

01:36:15 on ne sait pas exactement ce qu'il pense sur les grands sujets du moment

01:36:18 et moins encore ce qu'il compte faire pour les traiter.

01:36:21 Mais cela lui permet de ne pas être contredit, ni déconsidéré, ni trop attaqué.

01:36:25 Et le moment venu, ça lui permettra d'apparaître comme celui qui a des idées neuves et qui a surtout su travailler.

01:36:30 Alors Jérôme, je vous ai écouté avec une grande attention.

01:36:33 Le moment venu, mais c'est quand le moment venu ? C'est 2024 comme je le disais ?

01:36:38 C'est toute la question et même tout l'inconfort finalement de la situation de Wauquiez.

01:36:42 Arriver trop tôt dans l'atmosphère, c'est prendre le risque de se banaliser,

01:36:45 de ne plus apparaître comme un recours, mais comme un baron politique,

01:36:48 comme les autres, et donc de perdre son actuelle spécificité.

01:36:51 Mais arriver trop tard, c'est risquer que quelqu'un s'installe avant lui.

01:36:54 Un David Lyssena par exemple, ou un grand édile de la Macronie,

01:36:58 tel Édouard Philippe ou Gabriel Attal, qui font en ce moment les yeux doux aux électeurs de droite.

01:37:03 Pour cela, Laurent Wauquiez se fait confiance.

01:37:06 La région Auvergne-Rhône-Alpes est finalement une France en miniature,

01:37:09 avec ses grandes villes, Lyon-Grenoble, ses campagnes, ses zones économiques dynamiques,

01:37:13 ses territoires en difficulté, soit un laboratoire chimiquement pur pour ses ambitions de demain.

01:37:18 En restant au plus près du terrain et de ses réalités, l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy

01:37:22 pense qu'il sentira quand les Français donneront le coup d'envoi de cette présidentielle.

01:37:27 Mais selon lui, rien de presse encore.

01:37:30 Ça promet, merci beaucoup Jérôme Béglé.

01:37:32 On va suivre ça avec une grande attention.

01:37:34 Allez, on n'oubliera pas non plus le rendez-vous politique de Yohann Hussein.

01:37:37 Tout à l'heure à 8h10, Yohann va recevoir Julien Audoul,

01:37:41 le porte-parole du Rassemblement national et député de Lyon.

01:37:44 Je regarde l'heure, 7h56, je crois que c'est l'heure de la météo avec Karine Durand, me semble-t-il.

01:37:48 Oui, c'est cela, Karine Durand.

01:37:50 La météo avec Groupe Verlaine.

01:37:53 Isolation, photovoltaïque et pompe à chaleur pour une rénovation globale.

01:37:57 groupeverlaine.com

01:37:59 Karine, on pense aux skieurs ce matin,

01:38:02 puisque de superbes conditions en montagne pour cette semaine de vacances.

01:38:05 Oui, plein soleil depuis quelques jours et ça va continuer ces prochains jours.

01:38:09 Et cette webcam qui a été capturée hier après-midi

01:38:12 avec des conditions absolument magnifiques dans les Pyrénées-Atlantiques,

01:38:16 du côté de la pierre Saint-Martin.

01:38:18 On a 20 cm de neige en bas de la station

01:38:21 et 40 cm de neige en haut de la station.

01:38:23 Et le ciel va rester vraiment dégagé au moins jusqu'en début de semaine prochaine.

01:38:27 Alors côté ciel, sur le reste du pays, on a quand même pas mal de grisailles, de nuages.

01:38:31 Sur la moitié nord avec parfois des petites brouines ou des pluies faibles

01:38:34 qui circulent entre la Bretagne, l'île de France, les Ardennes ou encore l'Alsace.

01:38:38 Et puis des brouillards très tenaces, très épais dans les vallées du sud-ouest,

01:38:42 parfois dans le Val-de-Saône également.

01:38:44 Et puis sur le reste de la moitié sud, de très belles conditions.

01:38:46 Au cours de l'après-midi, encore une fois, un temps radieux sur la moitié sud,

01:38:50 hormis sur les zones où les brouillards ne vont pas se dissiper.

01:38:53 Ce sera le cas du côté, encore une fois, des plaines du sud-ouest.

01:38:56 Et puis on retrouve des pluies faibles à nouveau sur les mêmes zones

01:38:59 entre la Bretagne, Normandie, l'île de France ou encore l'Alsace.

01:39:03 Les températures sont très contrastées.

01:39:05 Il fait beaucoup plus froid ce matin au sud qu'au nord.

01:39:08 Au sud, justement, avec ce ciel bien dégagé, les gelées sont vraiment fréquentes

01:39:12 et parfois assez fortes jusqu'à -3 degrés pour le Puy-en-Velay,

01:39:15 -1 à Rodez, -2 à Grenoble.

01:39:18 Au nord, par contre, c'est la douceur qui règne avec souvent des températures

01:39:21 proches de 10 degrés, 10 à Paris, 10 à 11 également sur les côtes de la Manche,

01:39:26 7 à 9 degrés en remontant vers la mer du Nord et 8 degrés pour l'Alsace.

01:39:31 Au cours de l'après-midi, la douceur sera présente absolument partout.

01:39:34 On se situe encore 4 à 5 degrés au-dessus des normales de saison,

01:39:38 avec 12 pour le bassin parisien, 13 du côté de Brest, 14 à Bayonne

01:39:44 et encore un maximum de 20 degrés pour Perpignan.

01:39:47 C'est largement au-dessus des moyennes.

01:39:49 Et pour la suite de la semaine, on aura le passage fréquent de perturbations au nord.

01:39:53 Elles ne seront pas très fortes, ces perturbations.

01:39:55 On aura juste quelques petites pluies, du vent.

01:39:57 Par contre, il faudra bien se méfier de ce qui va se passer entre mercredi et jeudi

01:40:01 avec ce coup de vent sur le nord du pays dans la nuit de mercredi à jeudi,

01:40:05 du vent possiblement à 100 km/h sur les côtes de la Manche,

01:40:08 60 à 80 dans l'intérieur des terres.

01:40:11 Et pour la fin de semaine, à nouveau un temps perturbé pour la moitié nord,

01:40:14 le retour de pluie un petit peu plus copieuse

01:40:17 et des températures en baisse par contre pour le week-end prochain.

01:40:20 C'était la météo avec Groupe Verlaine.

01:40:23 Isolation, photovoltaïque et pompe à chaleur pour une rénovation globale.

01:40:27 groupeverlaine.com

01:40:29 Il est 8h, merci de nous accueillir.

01:40:31 Bienvenue au sein de l'équipe de la matinale de CNews.

01:40:35 Tout de suite, voici les titres de ce journal de 8h.

01:40:38 A la une, retour sur cette évasion incroyable.

01:40:41 11 personnes se sont échappées du centre de rétention administrative de Paris-Vincennes.

01:40:45 C'était hier matin.

01:40:46 Ils ont tout simplement forcé une fenêtre, coupé les grillages.

01:40:49 Un crâ est placé pourtant sous très haute surveillance.

01:40:52 Comment la chose est-elle possible ? On vous raconte tout cela.

01:40:55 Le feuilleton de cette fin d'année, suite, suite, suite.

01:40:58 La loi immigration, les débats vont se poursuivre.

01:41:00 Après son adoption, le texte va prendre la direction du Conseil constitutionnel.

01:41:04 Certains appellent à grand cri l'organisation d'un référendum.

01:41:08 On en parle dans cette édition.

01:41:10 Et puis on ira en Italie.

01:41:11 Oui, en Italie, avec une crèche qui fait scandale.

01:41:14 Dans une église près de Naples, le curé de la paroisse a tout simplement remplacé Joseph par une femme.

01:41:19 Cela fait beaucoup réagir le reportage dans la matinale.

01:41:23 Merci de nous accueillir.

01:41:27 Donc, Chanin, on va commencer par cette information à Paris.

01:41:30 11 personnes qui se sont évadées de leur centre de rétention administrative sont toujours en fuite.

01:41:34 Ce groupe d'individus a forcé une fenêtre avant de sectionner le grillage qui entoure le bâtiment.

01:41:39 Ils sont activement recherchés par les forces de l'ordre.

01:41:41 Et selon une source policière, ils ne seraient pas fichés pour radicalisation.

01:41:45 Maureen Vidal, Célia Gourrière et Charles Pousseau.

01:41:47 Aucune alarme n'a retenti lorsque 11 étrangers du centre de rétention administrative de Paris-Vincennes

01:41:54 ont forcé une fenêtre pour s'évader.

01:41:57 Ce groupe d'individus a réussi à sectionner le grillage qui entoure l'établissement.

01:42:01 Ce bâtiment, qui compte 235 places, est pourtant surveillé 24h/24 par la police.

01:42:07 Redabelage, unité SGP Police Île-de-France, dénonce leur situation de travail.

01:42:13 Notre organisateur syndical ne cesse de dénoncer le fait que les locaux sont vétustes,

01:42:18 qu'il y a un manque de sécurité pour les collègues et qu'il y a un grand manque d'effectifs sur place.

01:42:24 Ce qui peut expliquer en grande partie la problématique des évasions.

01:42:30 Un événement qui survient deux jours après un incendie ne matela dans une chambre,

01:42:35 qui avait déjà provoqué une tentative d'évasion de 50 placés du centre.

01:42:39 Ces 11 évadés ne sont pas fichés au titre de la radicalisation.

01:42:43 Ils sont activement recherchés par les forces de l'ordre,

01:42:46 qui ont renforcé la surveillance sur le site.

01:42:49 Vincent, que vous inspire cette incroyable évasion que l'on vous compte depuis le début de cette matinale ?

01:42:54 Eh bien à mon avis, les CRAS, les centres de rétention administrative,

01:42:59 nous n'avons pas fini d'en entendre parler.

01:43:02 Pourquoi je vous dis ça ?

01:43:03 Parce qu'il n'aura échappé à personne qu'il y a une recrudescence, une influence de radicaliser.

01:43:09 Or, une circulaire du ministère de l'Intérieur d'août 2022

01:43:15 préconise de privilégier dans les centres de rétention administrative

01:43:22 les radicalisés au profit des émigrés en situation irrégulière.

01:43:28 C'est-à-dire, nous avons trop de radicalisés.

01:43:31 Pour s'en occuper, mettons-les dans les centres de rétention administrative.

01:43:37 Et si l'on est obligé, eh bien libérez,

01:43:40 c'est ce que demande le ministère de l'Intérieur aux policiers des CRAS,

01:43:44 libérez les émigrés en situation irrégulière qui sont beaucoup moins dangereux.

01:43:49 Donc, on va se retrouver avec des centres de rétention administrative

01:43:54 qui vont comprendre des gens particulièrement dangereux.

01:43:58 Et à mon avis, ça peut donner lieu à ce que vous voyez là,

01:44:02 c'est-à-dire des gens qui sont prêts à tout pour s'en sortir, pour échapper à la justice.

01:44:07 Donc à mon sens, nous n'avons pas fini d'entendre parler des centres de rétention administrative,

01:44:12 surtout si l'on veut bien considérer de près cette circulaire du ministère de l'Intérieur d'août 2022.

01:44:18 Merci beaucoup Vincent.

01:44:19 Les débats sur la loi émigration se poursuivent.

01:44:22 Après son adoption, le texte est désormais entre les mains du Conseil constitutionnel

01:44:26 et il pourrait bien retoquer certaines mesures, Shana.

01:44:28 Mais ce matin, on se demande, est-ce que vous aimeriez être consultée sur le sujet ?

01:44:32 Est-ce que vous êtes pour un référendum ?

01:44:34 On est allé vous poser la question.

01:44:36 Adrien Spiteri et Laurent Sellerier.

01:44:38 Invité du grand rendez-vous ce dimanche sur CNews et Europe 1, Jérôme Fourquet l'assure.

01:44:44 Dans toutes les enquêtes, on a une très forte appétence pour le référendum.

01:44:48 De ce point de vue-là, c'est une lecture littérale du fonctionnement démocratique.

01:44:52 C'est le peuple souverain qui doit trancher et c'est ce que pense une majorité de nos concitoyens.

01:44:57 Pour le politologue donc, les Français souhaiteraient avoir le dernier mot

01:45:01 concernant la loi émigration récemment votée à l'Assemblée

01:45:04 et désormais entre les mains du Conseil constitutionnel.

01:45:07 Mais cette tendance se confirme-t-elle dans la rue ?

01:45:10 A Paris, les avis sont partagés.

01:45:12 Il est évident que je ne vois pas ce qu'on peut faire d'autre que de faire un référendum

01:45:16 pour avoir l'avis des gens, des citoyens et non pas l'avis de Pierre-Paul Jacques qui décide pour nous.

01:45:22 Je n'ai aucune confiance dans les référendums, jamais.

01:45:25 Les gens agissent trop sous une impulsion colérique, sans mesurer les conséquences à long terme.

01:45:32 Voir le Brexit par exemple.

01:45:34 La question d'un référendum sur l'immigration avait été abordée lors des rencontres de Saint-Denis en novembre par le chef de l'État

01:45:41 avant d'être écartée en raison notamment d'une forte opposition à gauche.

01:45:45 Selon un sondage CSA pour CNews réalisé le 12 décembre dernier,

01:45:49 66% des Français souhaitent un référendum sur le sujet.

01:45:54 Oui, je le disais, c'est le feuilleton de cette fin d'année 2023

01:45:58 et ça sera sans doute le feuilleton du début d'année 2024.

01:46:01 On n'a pas fini d'en parler là non plus.

01:46:03 Vous avez un périmètre référendaire en France.

01:46:05 La question migratoire ne rentre pas dans ce périmètre référendaire.

01:46:09 Ça veut dire que dans l'État actuel de notre État de droit,

01:46:12 vous ne pouvez pas par référendum poser la question migratoire aux Français.

01:46:16 Ce qui veut dire qu'il faut étendre le périmètre du référendum.

01:46:20 Pour l'étendre, il faut en recourir à une réforme constitutionnelle.

01:46:24 Il faut réformer l'article 55 de notre Constitution.

01:46:27 À mon avis, il n'y a aucune volonté politique derrière ceci.

01:46:31 Le président de la République ne veut pas.

01:46:33 Il a, lors des rencontres de Saint-Denis, balayé d'un revers de main

01:46:37 ce référendum pour l'immigration et, partant, son extension.

01:46:42 Évidemment, pas de réforme constitutionnelle,

01:46:44 quand bien même, de toute façon, elle aurait lieu.

01:46:46 Je vous rappelle que la norme européenne est toujours supérieure à la norme française.

01:46:50 Donc tout cela est vain.

01:46:52 Lorsqu'on vous parle de référendum que veulent, que désirent les Français,

01:46:56 c'est de la poudre aux yeux.

01:46:58 - Allez, tout de suite, cet appel, ce cri du cœur, Chana,

01:47:01 n'effacez pas Gérard Depardieu.

01:47:03 C'est l'appel lancé par 50 personnalités du monde de la culture

01:47:06 dans le Figaro ce matin, alors que la Claire, vous le savez,

01:47:09 est visée par deux plaintes pour viol et agression sexuelle

01:47:12 et que ses propos, dont complément d'enquête,

01:47:14 ont suscité pour le moins l'aliénation.

01:47:16 Ces personnalités lui apportent leur soutien total, Chana.

01:47:19 - Alors, parmi elles, Nathalie Baye, Benoît Poulvor,

01:47:21 Pierre Richard, Charles R. Trampling ou encore Carla Bruni,

01:47:25 tous appellent à ne pas se substituer à la justice

01:47:29 et à permettre à ce géant du cinéma de continuer à jouer.

01:47:33 On peut lire notamment "Nous ne pouvons plus rester muets

01:47:36 face au lynchage qui s'abat sur lui, face au torrent de haine

01:47:39 qui se déverse sur sa personne".

01:47:41 - Chana, on va évoquer maintenant une situation

01:47:43 qui fait beaucoup réagir et parler en Italie,

01:47:47 une crèche qui fait polémique.

01:47:49 C'est dans une église près de Naples

01:47:51 où le curé de la paroisse a remplacé Joseph par une femme.

01:47:54 - Alors, par cette représentation de femmes entourant Jésus,

01:47:57 le prêtre se veut plus inclusif envers les nouveaux modèles familiaux,

01:48:01 une initiative qui fait beaucoup de remous en Italie,

01:48:04 vous vous en doutez. Dunia Tengu.

01:48:06 - En Italie, dans l'église des Saints Pierre et Paul,

01:48:11 à quelques kilomètres de Naples, le prêtre a remplacé

01:48:14 les figurines de Marie et de Joseph par deux femmes,

01:48:17 deux mères entourant l'enfant Jésus.

01:48:20 Le choix d'une représentation plus en phase

01:48:23 avec l'époque selon le père della Sala.

01:48:26 - Dans nos paroisses, nous voyons de plus en plus d'enfants

01:48:31 issus de nouveaux types de familles,

01:48:34 des enfants de couples divorcés, homosexuels,

01:48:37 il y a aussi les parents célibataires et les mères seules.

01:48:40 Cela fait partie de notre société,

01:48:42 nous devons les accueillir de la meilleure des manières.

01:48:45 - Une initiative qui a du mal à passer

01:48:49 dans un pays majoritairement catholique,

01:48:51 dans une pétition qui récolte plus de 23 000 signatures,

01:48:54 l'association Provita et Familia dénonce la dérive idéologique

01:48:58 qui fait la promotion de la gestation pour autrui

01:49:01 et demande à l'évêque d'Avelino d'intervenir.

01:49:04 - Non à la crèche du blasphème.

01:49:07 C'est une représentation blasphématoire et provocatrice

01:49:10 qui contredit le sens même de la crèche et de la sainte famille

01:49:14 avec la suppression de Joseph,

01:49:16 sacrifié sur l'autel du politiquement correct.

01:49:19 - Un scandale qui intervient quelques jours seulement

01:49:22 après l'annonce historique du pape.

01:49:24 Le souverain pontife a officiellement autorisé

01:49:27 les prêtres à bénir les couples du même sexe.

01:49:30 - Vincent, ça vous inspire ce sujet ?

01:49:33 - Oui, ça m'inspire une remarque

01:49:35 qui était celle du pape François au début de son pontificat.

01:49:38 D'abord pour calmer le jeu, "sempre possibile la pace",

01:49:41 il est toujours possible de recourir à la paix.

01:49:44 Et puis la deuxième, extrêmement provocatrice,

01:49:46 qui est sous la forme d'une question,

01:49:48 est-ce que les rois mages étaient gais ?

01:49:50 Après tout, on peut bien se poser la question.

01:49:52 Donc pourrons-nous en somme ?

01:49:54 - Merci Vincent pour cette expérience.

01:49:56 - Je vous en prie.

01:49:58 - Dans quelques instants, on va retrouver Yoann Nussaï

01:50:01 pour le grand rendez-vous politique de cette matinale

01:50:04 ce mardi 26 décembre.

01:50:06 Yoann reçoit Julien Audou, le porte-parole du RN.

01:50:09 Les députés de Lyon, on se retrouve juste après.

01:50:12 C'est bien sûr CNews que ça se passe, et nulle part ailleurs.

01:50:15 A tout à l'heure.

01:50:17 Sous-titrage Société Radio-Canada

01:50:20 ...

01:50:28 ...

01:50:48 - Allô ? - Mamie Moune d'amour ?

01:50:50 J'aurais tellement aimé que tu viennes.

01:50:52 Je suis ton lapinou, Calimou.

01:50:54 - Tu veux de la bûche à... - Moi !

01:50:56 - C'est de la crème glacée. - Moi j'ai bien chocolat noir noisette.

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01:52:04 - Un amour, une amitié, un travail,

01:52:07 pour éviter que la routine s'installe,

01:52:10 il faut toujours se reprendre.

01:52:12 - Oui, on est partenaire.

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01:53:33 - Il est 8h12, merci de nous accueillir de la sorte chez vous.

01:53:43 C'est la matinale jusqu'à 9h.

01:53:46 Avec moi, les membres de l'équipage,

01:53:48 Chana Lusto, Eric Derrick-Mathen, Harold Iman,

01:53:50 et Vincent Roy, évidemment, sans oublier Karine Durand.

01:53:54 Dans quelques instants, Yon El-Say recevra Julien Audoul,

01:53:59 qui reviendra sur l'histoire, l'affaire Gérard Depardieu.

01:54:03 On parlera évidemment de l'immigration et de Marseille.

01:54:08 - Bonjour et bienvenue, Julien Audoul, porte-parole du RN.

01:54:25 - Bonjour. - N'effacez pas Gérard Depardieu.

01:54:28 50 personnalités du monde de la culture lancent un appel

01:54:31 pour que l'acteur puisse continuer à jouer au cinéma.

01:54:34 Parmi les signataires de cette tribune,

01:54:36 publiées dans le Figaro, Nathalie Baye, Nadine Trentignan,

01:54:39 Benoît Poulvert, Charlotte Rampling ou encore Carla Bruni

01:54:42 dénoncent le lynchage qui s'abat sur lui,

01:54:45 le torrent de haine qui se déverse sur sa personne

01:54:48 au mépris de la présomption d'innocence.

01:54:51 Est-ce que vous auriez pu signer cette tribune ?

01:54:54 - Gérard Depardieu a choqué beaucoup de Français

01:54:57 avec les propos qui ont été entendus

01:55:00 dans l'émission Complément d'enquête, des propos honteux.

01:55:04 Pour autant, il est aujourd'hui encore présumé innocent.

01:55:07 Il n'a pas été condamné.

01:55:09 Donc effectivement, ce n'est pas aux réseaux sociaux,

01:55:12 ce n'est pas aux médias, ce n'est pas à certains commentateurs

01:55:16 de le condamner, mais c'est à la justice.

01:55:18 Et il faut laisser la justice faire son travail.

01:55:20 Et en ce sens, c'est vrai que les prises de position

01:55:23 à la fois de la ministre de la Culture et aussi du président de la République

01:55:26 ont un peu rompu la séparation des pouvoirs.

01:55:30 On prit une position dans un sens ou dans un autre.

01:55:33 Il faut laisser la justice faire son travail, tout simplement.

01:55:36 - Cette tribune, vous l'auriez signée ou pas ?

01:55:38 - Je ne sais pas si je l'aurais signée.

01:55:40 Moi, ce qui me dérange dans l'affaire Gérard Depardieu,

01:55:42 c'est la place qu'elle prend.

01:55:44 Ce qui me dérange, c'est qu'on parle plus de Gérard Depardieu

01:55:46 qui est aujourd'hui présumé innocent

01:55:48 que du calvaire de Claire, cette jeune de 26 ans

01:55:52 qui a été violée par un Africain sous au QTF.

01:55:54 On parle plus de ce cas qui n'a pas été condamné

01:55:57 plutôt que des femmes qui subissent des violences au quotidien,

01:56:01 une insécurité croissante.

01:56:03 - Mais est-ce qu'Emmanuel Macron a eu raison de dénoncer

01:56:05 une chasse à l'homme, par exemple ?

01:56:07 - Comme je vous l'ai dit, Emmanuel Macron est sorti un peu de son rôle.

01:56:10 Il faut bien le dire.

01:56:12 Qu'Emmanuel Macron reste à sa place,

01:56:14 qu'il laisse la justice faire son travail.

01:56:16 Il n'y a pas de lynchage à faire, effectivement,

01:56:18 car en France, on a la présomption d'innocence.

01:56:21 Gérard Depardieu est présumé innocent.

01:56:23 Donc, laissons la justice faire son travail sereinement.

01:56:26 - Julien Audoul, cette année, 47 personnes sont mortes à Marseille

01:56:29 dans des règlements de comptes liés au trafic de stupéfiants.

01:56:32 La situation s'aggrave d'année en année.

01:56:35 Faut-il envoyer l'armée dans certains quartiers,

01:56:37 comme le réclame encore l'adjointe au maire de Marseille, Samia Ghali ?

01:56:40 Quelle solution est-ce que vous proposez

01:56:42 face à cette situation qui s'aggrave ?

01:56:45 - Madame Ghali fait de la communication,

01:56:47 mais elle l'avait fait il y a 10 ans déjà

01:56:49 quand elle avait appelé l'armée à régler le problème

01:56:52 des quartiers à Marseille.

01:56:54 L'armée, elle est là pour faire la guerre.

01:56:56 Et il faut donner déjà des ordres à nos policiers

01:56:59 qui font leur travail, tout simplement, très très bien,

01:57:02 mais il faut surtout que la justice suive.

01:57:04 Le problème aujourd'hui dans bon nombre de quartiers,

01:57:06 c'est que la justice n'est pas dissuasive.

01:57:09 C'est que la justice ne frappe pas.

01:57:11 Elle ne frappe pas au bon endroit,

01:57:12 et surtout, elle ne frappe pas assez durement.

01:57:14 Donc, on laisse finalement une économie parallèle se développer.

01:57:17 On laisse un climat d'insécurité,

01:57:19 et on laisse surtout les habitants des quartiers en difficulté.

01:57:23 On les laisse abandonner par d'autres lois que celle de la République.

01:57:26 - Pardon Julien Odulle, mais il y a des condamnations extrêmement sévères.

01:57:29 Quand un dealer est interpellé,

01:57:31 il y a des années de prison qui sont prononcées,

01:57:34 notamment contre ceux qui sont à la tête de ces réseaux.

01:57:37 On ne peut pas dire que, concernant les trafics de stupéfiants,

01:57:39 la justice soit laxiste.

01:57:40 Vous pensez vraiment que le problème vient de là ?

01:57:42 - Non, mais il y a, si on est tout à fait honnête,

01:57:45 il y a effectivement quelques affaires qui sont médiatisées

01:57:48 avec des condamnations exemplaires.

01:57:50 Pour autant, vous avez énormément de réseaux,

01:57:53 énormément de meneurs qui ne sont jamais condamnés

01:57:56 ou condamnés tellement faiblement

01:57:58 que ça les incite à recommencer.

01:58:00 - Encore faut-il les interpeller ?

01:58:01 - Encore faut-il les interpeller,

01:58:02 mais ce n'est pas un problème de police.

01:58:03 Moi, je dis arrêtons avec cette lubie,

01:58:06 avec cette mythologie des effectifs de police.

01:58:09 On pourrait avoir 100 000 policiers de plus,

01:58:11 100 000 gendarmes de plus.

01:58:13 On pourrait avoir des casernes flambant neuves

01:58:15 partout sur le territoire national,

01:58:16 que ça ne changerait rien si les dealers et délinquants

01:58:19 ne vont jamais en prison.

01:58:20 Le véritable problème, à la fois de la police,

01:58:22 mais aussi des Français,

01:58:23 c'est que la justice ne fait pas son travail,

01:58:26 qu'elle est trop lente, qu'elle est trop laxiste,

01:58:27 qu'elle n'a pas assez de moyens.

01:58:28 Et très clairement, ce n'est pas avec M. Dupond-Moretti

01:58:31 que l'on réglera la situation.

01:58:32 - Concernant les trafics de stupéfiants,

01:58:34 51 % des mises en examen ont entre 18 et 21 ans.

01:58:39 Qui a failli pour que ces jeunes soient,

01:58:42 dès le plus jeune âge, plongés dans le grand banditisme

01:58:45 et donc en marge de la société ?

01:58:47 Qui est responsable de cette situation ?

01:58:49 - Les responsables sont nos gouvernants depuis 40 ans,

01:58:51 il faut bien le dire.

01:58:52 Ceux qui n'ont pas voulu traiter le problème,

01:58:55 ceux qui ont minimisé cette situation,

01:58:58 ceux qui n'ont pas pris les bonnes décisions.

01:59:00 J'ajoute, en plus de cette donnée sur l'âge des mis en cause,

01:59:04 il y a aussi une responsabilité écrasante

01:59:06 de l'immigration dans ces phénomènes.

01:59:08 L'immigration est véritablement, dans notre pays,

01:59:10 le carburant de l'insécurité.

01:59:12 Aujourd'hui, tout le monde le reconnaît,

01:59:14 sauf peut-être certains gauchistes extrémistes,

01:59:16 mais tout le monde reconnaît que s'attaquer à l'immigration,

01:59:18 c'est aussi lutter contre l'insécurité du quotidien

01:59:22 qui pèse sur les Français.

01:59:23 - Y compris dans le trafic de drogue ?

01:59:24 - Bien sûr, y compris dans le trafic de drogue,

01:59:26 c'est une évidence, mais tout le monde le sait.

01:59:28 Dans les quartiers, on le sait qu'il y a une économie parallèle

01:59:30 qui est nourrie par le communautarisme

01:59:32 et vous avez des passerelles, effectivement,

01:59:34 entre l'immigration, l'islamisme, le grand banditisme,

01:59:37 la criminalité et aussi la délinquance du quotidien,

01:59:41 les incivilités qui pourrissent la vie des Français.

01:59:43 - On va changer de sujet pour évoquer le maire LR de Villeneuve-le-Roi,

01:59:46 dans le Val-de-Marne, qui refuse d'octroyer un chèque de Noël

01:59:50 à la famille d'un émeutier qui a dégradé un poste de police en juin dernier.

01:59:54 Est-ce que vous applaudissez cette décision de ce maire, les Républicains ?

01:59:58 - Je comprends tout à fait sa décision.

02:00:00 C'est une décision responsable

02:00:02 et c'est vrai qu'après les émeutes urbaines sauvages

02:00:05 que l'on a connues il y a quelques mois,

02:00:08 qui ont été inédites de par leur ampleur

02:00:11 et surtout de par les dévastations, les dégâts qui ont été causés.

02:00:14 Moi, je vois dans la ville de ma circonscription à Sens,

02:00:17 un centre social en construction

02:00:19 qui a été brûlé pour un coût de 4 300 000 euros.

02:00:23 4 300 000 euros qui étaient destinés aux habitants du quartier

02:00:27 qui sont partis en fumée.

02:00:29 Donc oui, il y a un principe de responsabilité.

02:00:31 À un moment donné, il y a le principe du casseur-payeur

02:00:33 et les Français ne peuvent plus continuer à payer

02:00:37 pour des familles qui ne font pas leur boulot,

02:00:39 qui n'élèvent pas leurs enfants

02:00:41 et qui laissent leurs enfants devenir des menaces pour la société.

02:00:44 Donc oui, j'applaudis cette décision.

02:00:46 Il faudrait qu'il y en ait d'autres,

02:00:48 à la fois sur les logements sociaux,

02:00:49 sur les prêtations sociales, les prêtations familiales.

02:00:51 - Mais alors, précisément, cet émeutier de 19 ans

02:00:53 qui a été condamné par la justice a dit la chose suivante,

02:00:56 "Ce n'est pas parce que j'ai fait une bêtise

02:00:58 que ma mère doit en payer le prix."

02:01:00 Vous entendez également cet argument ?

02:01:03 - Oui, c'est l'argument finalement qui consiste à ne rien faire.

02:01:06 Moi, je dis qu'il y a un principe de responsabilité

02:01:09 et si le maire a pris cette décision,

02:01:11 c'est aussi, je pense, parce que...

02:01:13 - C'est une décision qui va pénaliser également l'ensemble de la famille,

02:01:15 ses frères, ses soeurs qui, eux, ne sont pas responsables.

02:01:17 - Mais c'est une décision peut-être qui encouragera

02:01:20 cette personne à arrêter de commettre un certain nombre de faits

02:01:25 et justement pour respecter sa famille

02:01:28 et pour faire en sorte que sa famille ne soit pas pénalisée

02:01:30 et qui peut-être respectera la loi.

02:01:32 C'est un principe que l'on demande à tous les citoyens

02:01:35 et les Français n'ont pas à payer pour ces gens-là.

02:01:37 - Alors, l'adoption de la version du projet de loi Immigration

02:01:40 la semaine dernière a ouvert une crise politique majeure,

02:01:43 sans doute la plus importante depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron à l'Élysée.

02:01:46 Vous vous appelez notamment à une dissolution,

02:01:48 mais en cas de victoire du RN, c'est Jordane Bardella

02:01:51 qui irait à Matignon. Pourquoi ?

02:01:53 Est-ce que c'est parce que Marine Le Pen a peur d'exercer le pouvoir ?

02:01:56 - Non, vous le savez, Marine Le Pen, on peut lui faire

02:01:59 beaucoup de procès, mais on ne peut pas lui faire le procès du courage.

02:02:03 Marine Le Pen n'a pas peur d'exercer le pouvoir.

02:02:05 Sauf que Marine Le Pen ne veut pas gouverner la France,

02:02:08 Marine Le Pen veut présider la France.

02:02:10 Elle sera notre candidate pour la prochaine échéance présidentielle de 2027

02:02:14 et effectivement, s'il y avait une dissolution demain ou après-demain,

02:02:18 ce serait Jordane Bardella, président du Premier Parti d'opposition,

02:02:22 qui se chargerait de respecter la parole des Français

02:02:25 et d'occuper la fonction de Marine Le Pen.

02:02:27 - La priorité de Marine Le Pen, ce n'est pas d'appliquer ses idées,

02:02:29 que ce soit à l'Élysée ou à Matignon ?

02:02:31 - Mais elles seraient appliquées avec Jordane Bardella.

02:02:33 Vous le savez, si les Français nous faisaient confiance,

02:02:35 si d'abord il y avait une dissolution, c'est Jordane Bardella

02:02:38 qui appliquerait le programme et les propositions

02:02:41 de Marine Le Pen et du RN.

02:02:43 - 68 % des Français se disent satisfaits du texte

02:02:45 dans un sondage du Figaro par jeudi.

02:02:48 Vous revendiquez au RN une victoire idéologique.

02:02:52 Pourquoi cette victoire ne serait-elle pas à mettre au crédit des Républicains ?

02:02:56 Vous n'avez rien fait en réalité pour améliorer ce texte-là.

02:02:59 Ce n'est pas vous qui êtes à l'origine de ce texte.

02:03:02 - Ça fait 40 ans qu'on travaille sur les sujets d'immigration.

02:03:05 Ça fait 40 ans qu'on a été seul, d'ailleurs, à parler d'immigration

02:03:09 et à prêcher quelquefois dans le désert, à subir les insultes,

02:03:14 à subir les colibés, à subir l'exclusion de ce qu'on appelait à l'époque

02:03:19 les partis dits républicains.

02:03:22 Nous avons porté ces sujets, nous avons travaillé.

02:03:24 Marine Le Pen avait un projet extrêmement construit,

02:03:26 notamment lors des deux dernières élections présidentielles

02:03:30 avec ce fameux référendum qui, j'observe, a été repris par les Républicains.

02:03:34 Donc on ne peut pas nous faire ce procès-là.

02:03:36 Tous les Français savent que nous sommes les plus crédibles,

02:03:39 les plus cohérents et pour le coup les plus courageux

02:03:41 parce que si des Républicains aiment beaucoup parler d'immigration,

02:03:44 de fermeté, de sécurité, hors des périodes électorales,

02:03:47 quand ils sont aux responsabilités, malheureusement,

02:03:50 ils appliquent le programme de la gauche.

02:03:52 Mais là, ils ont permis de faire avancer les choses

02:03:54 dans le sens qui est le vôtre en réalité.

02:03:56 Nous avons tous, mais effectivement, vous savez,

02:03:58 nous avons tous permis de faire avancer les choses.

02:04:00 Mais ceux qui ont, j'allais dire, influencé, impulsé

02:04:04 ce tournant de fermeté qui est nécessaire,

02:04:07 c'est évidemment le Rassemblement National, porté par des millions de Français.

02:04:11 Il y a entre 70 et 80 % des Français qui ne veulent plus d'immigration,

02:04:15 qui en ont assez de l'immigration.

02:04:17 Et les principaux défenseurs de la voix des Français

02:04:20 sont évidemment le Rassemblement National.

02:04:22 32 départements dirigés par la gauche ont annoncé leur refus

02:04:24 d'appliquer le durcissement des conditions de versement aux étrangers,

02:04:27 de l'allocation personnalisée d'autonomie.

02:04:30 C'est ce qui figure dans cette loi d'immigration.

02:04:32 Est-ce que c'est un acte de résistance ou de sécession ?

02:04:35 C'est un acte, j'allais dire, bête et méchant.

02:04:39 C'est un acte séparatiste.

02:04:41 C'est surtout un acte qui n'a aucune chance d'aboutir

02:04:43 puisque sur simple saisine du préfet,

02:04:46 le tribunal administratif ira faire voler en éclats

02:04:50 les intentions de communication de ces départements.

02:04:53 C'est de la communication ou uniquement de la communication ?

02:04:54 Mais bien sûr, quand je vois notamment la maire écologiste de Besançon

02:04:58 qui organise une conférence de presse au musée de la résistance et de la déportation

02:05:02 pour s'ériger contre la haine, limite contre le fascisme,

02:05:05 mais tout cela est pathétique.

02:05:06 C'est pathétique ou indécent, insultant ?

02:05:09 Bien sûr, mais parce que, encore une fois,

02:05:11 la loi qui a été votée par les représentants du peuple,

02:05:13 c'est la volonté populaire qui s'exprime par cette loi.

02:05:16 En quoi ne pourrait pas être appliquée par les collectivités

02:05:19 qui sont, encore une fois, responsables de mettre en œuvre

02:05:22 les lois de la République et de montrer l'exemple ?

02:05:25 Donc, excusez-moi, mais les collectivités de gauche

02:05:29 sont indécentes dans cette communication.

02:05:31 Que dirait-on si des contribuables refusaient de payer l'impôt

02:05:35 à telle ou telle collectivité parce que ça ne va pas dans le sens de leurs idées ?

02:05:39 Encore une fois, la loi traite à tous.

02:05:41 Dans six mois, il y aura les élections européennes.

02:05:43 Le Rassemblement national occupe de très loin la première place

02:05:46 des intentions de vote.

02:05:48 Déjà lors des dernières élections européennes,

02:05:50 vous étiez arrivé en tête, mais à quoi cette première place

02:05:53 a-t-elle réellement servi ?

02:05:55 Vous n'avez pas vraiment réussi à faire changer les choses

02:05:57 au Parlement européen ?

02:05:58 On a fait changer beaucoup de choses.

02:06:00 Déjà, on porte la voix des Français,

02:06:02 une autre voix que celle des technocrates de Bruxelles,

02:06:05 de l'Union européenne, de Van der Leyen, du PPE,

02:06:09 qui est une voix de dissolution des nations,

02:06:12 qui est une voix de perte de souveraineté

02:06:14 et de submersion migratoire.

02:06:16 Parce qu'au même moment où nous avons d'ailleurs ce débat

02:06:19 sur la loi immigration en France, vous avez le pacte de migration

02:06:22 qui a été validé à Bruxelles,

02:06:25 qui va organiser la submersion de nos pays,

02:06:28 qui notamment organise le regroupement familial

02:06:32 et qui surtout va organiser la répartition forcée des migrants

02:06:36 dans tous les pays de l'Union européenne.

02:06:38 C'est à peu près 30 000 migrants par an et par pays.

02:06:41 Donc très clairement, les élections européennes

02:06:43 ont un rôle majeur, une importance

02:06:45 pour éviter la submersion des États européens.

02:06:48 Mais si vous arrivez en tête en France,

02:06:50 vous serez en mesure, au sein de l'Union européenne,

02:06:52 d'inverser cette tendance-là ?

02:06:54 Nous avons des alliés, des alliés patriotes.

02:06:56 Mais encore faut-il que ces alliés eux aussi arrivent en tête.

02:06:58 Bien sûr, mais vous avez aujourd'hui,

02:07:00 dans le pays européen, vous avez une vague populaire,

02:07:03 une vague de nationaux qui est en train de se lever,

02:07:06 tout simplement parce que les peuples en ont assez.

02:07:09 Les peuples veulent retrouver le contrôle,

02:07:11 retrouver la maîtrise de leur destin.

02:07:13 Et nous comptons bien sur une majorité, justement,

02:07:16 de partis nationaux pour faire fléchir les intentions

02:07:20 de l'Union européenne et notamment de Van der Leyen.

02:07:24 Alors nous sommes le 26 décembre,

02:07:26 Julien Audoulle, ça ne vous a pas échappé.

02:07:28 Vous souhaitez hier un joyeux Noël

02:07:30 ou un joyeux hiver à vos proches ?

02:07:33 Moi, je souhaite joyeux Noël à tous les Français.

02:07:36 Et d'ailleurs, j'observe, c'était un moment historique,

02:07:38 que le président de la République a aussi souhaité

02:07:40 un joyeux Noël, chose qu'il ne faisait pas

02:07:42 depuis le début de son quinquennat.

02:07:44 Ce qui n'est pas le cas dans un certain nombre de communes,

02:07:47 notamment à Nantes, où on parle d'hiver en fait,

02:07:49 et non pas de joyeux Noël.

02:07:51 Le mot Noël qui semble disparaître au profit

02:07:53 de formules dénuées de connotations religieuses.

02:07:56 Est-ce que vous dites que c'est anecdotique

02:07:58 ou est-ce que vous y voyez la preuve que le wokisme

02:08:00 est en train, petit à petit, de gagner du terrain

02:08:03 dans notre pays ?

02:08:04 Non, ce n'est pas anecdotique tout cela.

02:08:06 Évidemment, c'est un phénomène profond, de fond.

02:08:09 On a envie de pulvériser notre identité,

02:08:13 notre patrimoine, ce que nous sommes.

02:08:15 Noël appartient à tous les Français.

02:08:17 Noël, ce n'est plus seulement une fête religieuse,

02:08:19 c'est une fête culturelle.

02:08:21 C'est tout simplement notre identité, nos racines,

02:08:24 notre héritage. Il faut le respecter,

02:08:26 que l'on soit croyant ou non,

02:08:28 comme les crèches de Noël d'ailleurs.

02:08:30 J'observe que le maire de Boccaire,

02:08:32 le maire de Perpignan, ont été inquiétés

02:08:34 parce qu'ils avaient mis des crèches,

02:08:35 ça fait partie de notre identité.

02:08:37 Donc nous pouvons le dire et le redire,

02:08:38 joyeux Noël.

02:08:39 Merci beaucoup Julien Audou,

02:08:40 député porte-parole du Rassemblement national,

02:08:42 d'être venu ce matin sur Europe 1 et sur CNews.

02:08:45 Très belle journée à tous.

02:08:47 [Musique]

02:09:07 Il est 8h27, merci de nous rejoindre.

02:09:11 C'était le grand rendez-vous politique de la matinale de CNews.

02:09:15 Nous sommes ensemble jusqu'à 9h.

02:09:17 Je vous présente les membres de l'équipage

02:09:19 qui m'accompagnent, Chana Lusto, Eric de Rigmatin,

02:09:21 Harold Dimane, Vincent Roy et Karine Durand.

02:09:24 Nous sommes en pleine forme jusqu'à 9h évidemment tout de suite.

02:09:27 Les titres de ce journal de 8h30,

02:09:29 "Loi et migration, suite le feuilleton de cette fin d'année"

02:09:33 et sans doute le feuilleton du début de l'année 2024.

02:09:36 On parlera de l'AME.

02:09:38 Traduction, vous connaissez tous le terme maintenant,

02:09:40 l'aide médicale d'État.

02:09:41 La réforme aura lieu le mois prochain.

02:09:43 Le sujet de cette réforme, on vous dit tout.

02:09:45 Direction Villeneuve-le-Roi dans le Val-de-Marne.

02:09:47 Le maire a décidé de ne pas accorder un chèque pour Noël à une famille.

02:09:51 Pourquoi ? Là aussi on vous dit tout.

02:09:53 Parce que l'un des enfants âgés de 19 ans

02:09:55 avait participé aux émeutes de juin dernier.

02:09:57 Dans la matinale, on vous raconte également cette belle histoire,

02:10:01 une très belle initiative, il faut sauver le travail des parents.

02:10:05 C'est ce qu'ont écrit deux enfants de 8 ans habitant à Saint-Étienne.

02:10:08 Ils ont carrément écrit au président de la République.

02:10:10 Leurs parents travaillent chez Casino et on le sait,

02:10:12 Casino, où Éric de Rimatel nous le disait, est en grande difficulté.

02:10:15 Ils sont inquiets, on peut les comprendre.

02:10:17 Et puis le Concordat, oui le Concordat, c'est le nom de cet accord passé

02:10:21 entre l'Église et Napoléon en 1801,

02:10:23 prévoyant notamment le financement des cultes par l'État.

02:10:26 Il est encore en vigueur en Alsace-Moselle,

02:10:28 ce qui n'est pas pour plaire aux élus insoumis.

02:10:30 On vous explique tout dans ce journal.

02:10:34 Allez, Chana, on commence avec la réforme de l'aide médicale d'État.

02:10:39 Elle aura lieu le mois prochain, selon la Première ministre.

02:10:42 Une décision prise après un rapport de Patrick Stefanini et Claude Évin

02:10:45 remis au gouvernement.

02:10:47 Et selon ce rapport, l'AME est un dispositif sanitaire utile,

02:10:50 mais très concrètement, quels seront les enjeux de cette réforme ?

02:10:53 On voit ça avec Maureen Vidal.

02:10:55 Au cœur des tensions entre la majorité et la droite,

02:10:59 l'aide médicale d'État sera réformée dès janvier 2024.

02:11:03 Des évolutions réglementaires et législatives

02:11:05 préconisées dans un rapport de Claude Évin et Patrick Stefanini

02:11:08 début décembre, avec pour objectif la diminution du nombre

02:11:12 de bénéficiaires et par conséquent du coût total de l'AME.

02:11:16 Parmi les évolutions qui seront discutées dès janvier,

02:11:19 la fin des droits automatiques de l'AME pour le conjoint.

02:11:22 Actuellement, les droits à l'AME sont accordés aux bénéficiaires,

02:11:25 à ses enfants mineurs et son concubin.

02:11:27 L'objectif serait que chaque majeur fasse une demande d'obtention

02:11:30 et réponde aux conditions prévues.

02:11:33 Deuxième évolution, les affections longue durée

02:11:35 ne seraient plus automatiquement prises en charge.

02:11:38 Pour ce faire, les solutions seraient de limiter

02:11:40 la liste des pathologies concernées et valider la prise en charge

02:11:43 par un médecin-conseil de l'assurance maladie,

02:11:46 même en cas de grave problème de santé.

02:11:48 Dernière mesure qui pourra être examinée,

02:11:50 l'organisation dès l'arrivée sur le territoire d'un bilan de santé

02:11:54 ou encore l'extension aux bénéficiaires de l'obligation

02:11:57 de déclarer un médecin traitant.

02:11:59 La première ministre Elisabeth Borne s'est engagée

02:12:01 à associer les parlementaires à ces travaux

02:12:04 et estime que l'aide médicale d'Etat doit être régulièrement réévaluée.

02:12:08 - Dans la matinale, on vous propose une très jolie balade en Bretagne.

02:12:13 Direction Lillomoyne, dans le Morbihan, la perle du Morbihan.

02:12:18 Lillomoyne est un véritable petit paradis, mais il y a un problème.

02:12:21 Il n'y a plus de médecins depuis samedi dernier,

02:12:24 une première depuis les années 70.

02:12:27 - Une situation très compliquée pour les 640 habitants

02:12:30 qui va les obliger à aller sur le continent

02:12:32 pour se faire soigner.

02:12:34 La commune se démène donc pour trouver un nouveau médecin.

02:12:37 Reportage Cine-Michel Chaillot.

02:12:39 - Même sous les nuages, Lillomoyne reste un paradis sur terre,

02:12:43 mais l'argument n'a pas convaincu l'unique médecin de Lille

02:12:46 qui, après trois ans d'exercice, rentre sur le continent.

02:12:50 Les 640 habitants à l'année, moyenne d'âge de 63 ans, sont dépités.

02:12:55 Depuis les années 70, c'est la première fois

02:12:57 que Lille se retrouve sans médecin.

02:12:59 - Moi, je peux encore sortir, prendre une voiture,

02:13:02 aller de l'autre côté, trouver un médecin, un hôpital

02:13:05 avec des urgences, mais vous avez plein de gens

02:13:07 qui ne peuvent pas le faire ici.

02:13:09 - La commune a racheté tout l'équipement du cabinet médical

02:13:11 pour le futur médecin, propose gratuitement une voiture

02:13:14 et un logement, mais sans succès.

02:13:17 Sur Lille, le médecin est de garde en permanence,

02:13:19 la R.S. le paie pour ça, mais M. le maire a bien conscience

02:13:22 que ça freine la plupart des candidats.

02:13:25 - Le médecin de Lille-aux-Moines avait accepté ce régime d'astreinte

02:13:30 qui contraint donc les médecins à être sur Lille 24h/24, 365 jours par an.

02:13:36 - Sans médecin, c'est tout le système de santé de Lille qui prend l'eau,

02:13:39 et le pharmacien l'a bien compris.

02:13:41 - En ce moment, les déserts médicaux se font de plus en plus.

02:13:44 Moi, ici, c'est un désert doré, je vous dis franchement,

02:13:47 très agréable quand même.

02:13:49 - Les habitants de Lille-aux-Moines espèrent une éclaircie avant l'été.

02:13:52 Un médecin, c'est une nécessité pour accueillir jusqu'à 10 000 touristes

02:13:56 sur la perle du golfe du Morbihan.

02:13:59 - Allez, tout de suite, changement de décor après Lille-aux-Moines,

02:14:02 direction Villeneuve-le-Roi.

02:14:04 Pourquoi Villeneuve-le-Roi ? Parce qu'une famille a été privée

02:14:06 du traditionnel chèque de Noël offert par la commune.

02:14:09 Une décision prise, Chana, par le maire en raison de l'implication

02:14:12 de l'un des enfants âgés de 19 ans dans les émeutes, c'était en juin dernier.

02:14:17 - Il aurait participé à l'attaque d'un poste de police.

02:14:19 Le jeune homme a été condamné à 12 mois de prison avec sursis.

02:14:23 Le récit de Célia Gruyère.

02:14:25 - Pas de chèque de Noël cette année pour la famille d'un émeutier

02:14:28 à Villeneuve-le-Roi.

02:14:30 Le jeune homme a été condamné à 12 mois de prison avec sursis.

02:14:34 Il avait participé à la dégradation du poste de police

02:14:37 pendant les émeutes de juin dernier après la mort de Naël.

02:14:41 Alors, pas question pour le maire de lui faire profiter du chèque de Noël.

02:14:45 - C'était parfaitement illisible de lui payer ses cadeaux de Noël.

02:14:50 Lui qui a eu l'initiative de s'en prendre au poste de police municipale,

02:14:56 il aurait été inconvenant que la mairie de Villeneuve-le-Roi

02:15:00 lui délivre cette initiative de Noël pour lui souhaiter un très joyeux Noël.

02:15:05 - L'individu âgé de 19 ans habite toujours chez ses parents.

02:15:08 - Il est majeur, mais au domicile de ses parents.

02:15:12 Et donc, il fait partie de cette famille.

02:15:15 Et donc, il me semble que ce n'est pas très difficile pour les parents

02:15:20 de surveiller un seul enfant.

02:15:23 - Contacté par RTL, le jeune homme a affirmé n'avoir rien cassé

02:15:27 et s'être simplement retrouvé à proximité du commissariat.

02:15:30 Il s'est dit prêt à rencontrer le maire

02:15:33 pour tenter de le convaincre de revenir sur la sanction.

02:15:36 - Bon, Vincent Roy, le maire a raison de ne pas payer le cadeau de Noël

02:15:40 de ce jeune de 19 ans ?

02:15:42 - Écoutez, sur le fond, il a raison, mais il s'avère que c'est la trêve de Noël.

02:15:46 Alors, cet individu n'avait pas à se trouver là.

02:15:48 Il a été là, on va dire, au mauvais endroit, au mauvais moment.

02:15:52 Nous sommes dans la compassion, voyez-vous, ce matin.

02:15:56 Il a de toute façon été condamné.

02:15:59 On est en train, là, de vouloir le condamner pour une double peine.

02:16:02 C'est vrai que sur le fond, j'ai tendance à penser qu'il faut être très dur,

02:16:06 mais comme c'est la trêve de Noël, je pense que nous devons faire preuve de bon cœur.

02:16:12 Et ce matin, voilà, je plaide pour... voilà, je me transforme en belle-âme.

02:16:18 - Très bien. Vincent Roy dans la compassion.

02:16:20 Sean, on va évoquer maintenant une belle initiative qui nous a tous touchés

02:16:24 lorsqu'on a voulu traiter ce sujet, évidemment, au sein de la rédaction de CNews.

02:16:27 "Il faut sauver le travail des parents", c'est ce qu'ont écrit deux enfants de 8 ans

02:16:32 habitant à Saint-Etienne.

02:16:34 - C'est ce qu'ont écrit au président de la République.

02:16:36 Leurs parents travaillent chez Casino et on le sait, Casino est en grande difficulté.

02:16:40 - Oui, ce qui inquiète ces enfants quant à l'avenir professionnel de leurs parents.

02:16:43 Le député Renaissance de la Loire, Quentin Bataillon, a directement remis la lettre à Emmanuel Macron.

02:16:48 Le récit de Dunia Tengour.

02:16:50 - Ce n'est pas au Père Noël, mais à Emmanuel Macron,

02:16:54 que deux enfants de 8 ans ont décidé d'écrire cette année.

02:16:57 Leurs parents travaillent dans l'enseigne Casino de Saint-Etienne,

02:17:01 menacés par la vente des magasins à la concurrence.

02:17:04 Inquiets pour l'avenir de leurs parents, les enfants interpellent directement le chef de l'Etat.

02:17:09 - Nos parents travaillent si dur pour nous offrir une belle vie.

02:17:12 Et si l'entreprise Casino ferme, qu'est-ce qui va leur arriver ?

02:17:16 S'il vous plaît, parlez aux personnes importantes,

02:17:18 expliquez-leur combien Casino est important pour nous.

02:17:21 On sait que vous pouvez faire quelque chose. Ne nous abandonnez pas.

02:17:24 Un appel à l'aide, transmis directement au président par le député Renaissance de la Loire,

02:17:29 Quentin Bataillon. Emmanuel Macron, qui a consulté la lettre,

02:17:33 s'est dit touché par la démarche.

02:17:36 - C'est touchant, cette initiative, Eric Dorelc-Mathen.

02:17:41 Casino, ça fait partie des institutions en Saint-Etienne.

02:17:44 On se souvient des Verts, évidemment, de la grande équipe de football des Verts.

02:17:47 - Et oui, le stade Geoffroy-Guichard, vous vous rendez compte,

02:17:50 ça date de 125 ans, Casino.

02:17:52 Alors, c'est vrai qu'il y a eu des énormes erreurs de gestion.

02:17:55 Il y a des dettes considérables, 6 milliards.

02:17:57 Et puis surtout, la reprise récemment d'une grande part des points de vente.

02:18:02 Il y a 313 points de vente qui ont été pris, dont 65, hypermarchés par Auchan, par Intermarché.

02:18:08 La question maintenant, c'est social, l'emploi, que vont devenir les employés.

02:18:12 Alors, le groupe, c'est 50 000 personnes en France, dont 12 300 qui sont directement concernées par cette reprise.

02:18:19 Et parmi eux, les syndicats redoutent qu'il y ait 6 000 suppressions d'emplois.

02:18:23 On parle beaucoup du siège, justement, de Saint-Etienne,

02:18:26 parce que Saint-Etienne, il y a un siège magnifique, historique.

02:18:29 Que va-t-il devenir si l'entreprise... Est-ce que ce sera d'abord utile d'avoir un siège à Saint-Etienne ?

02:18:34 Alors, les repreneurs disent oui, on en fera un centre de recherche, mais ce n'est pas encore gagné.

02:18:38 Alors, je résume la situation.

02:18:40 Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie, a dit qu'il n'y aurait pas de casse sociale,

02:18:43 mais les syndicats sont inquiets et les discussions sont en cours.

02:18:46 Merci beaucoup. Et j'en profite pour accueillir le docteur Brigitte Millot,

02:18:48 qui a rejoint l'équipage de la matinale en ce mardi matin.

02:18:51 Bienvenue, ma chère Brigitte.

02:18:52 Allez, on poursuit le journal avec la France Insoumise, qui veut revenir sur le Concordat, Alsace-Moselle.

02:18:57 Là-bas, c'est l'État qui finance les lieux des cultes depuis 1801, Chana.

02:19:01 Alors, à l'époque, c'était le cas dans toute la France, Thierry,

02:19:04 mais lorsque la séparation des Églises et de l'État a été votée en 1905,

02:19:08 l'Alsace et la Moselle appartenaient encore à l'Allemagne.

02:19:11 Le Concordat n'y a donc jamais été abrogé.

02:19:14 Mais selon plusieurs députés de la France Insoumise, cela va à l'encontre du principe de laïcité.

02:19:19 Toutes les explications d'Antoine Durand et d'Audrey Bertheau.

02:19:22 Stopper le financement des cultes par l'État ou encore les cours de religion à l'école,

02:19:28 c'est le souhait de deux députés, la France Insoumise du Grand Est.

02:19:32 S'inscrivant dans la ligne de Jean-Luc Mélenchon,

02:19:34 ces députés ont déposé une proposition de loi visant à abroger le Concordat

02:19:39 et plus généralement le régime local des cultes en Alsace et en Moselle.

02:19:43 Le Concordat n'a en effet jamais été supprimé dans cette partie de la France.

02:19:48 En 1905, lorsque la loi de séparation des églises et de l'État a été votée en France,

02:19:54 l'Alsace et la Moselle appartenaient à l'Allemagne.

02:19:58 Et donc quand l'Alsace et la Moselle sont revenues à la France en 1919,

02:20:05 il a été décidé par le Parlement français que le Concordat ne serait pas supprimé.

02:20:13 Le principe de laïcité ne serait pas respecté selon les deux députés LFI.

02:20:17 Une provocation pour ce député renaissance du Barin.

02:20:21 Le Concordat c'est aussi le fruit de la sédimentation et du respect de cette histoire.

02:20:27 C'est une laïcité un tout petit peu adaptée.

02:20:31 En Alsace et en Moselle, il y a bien la laïcité à la française qui existe,

02:20:35 mais elle est adaptée à la réalité historique de ces trois départements.

02:20:39 Le régime local des cultes en Alsace et en Moselle, mais aussi à Mayotte, en Guyane et en Nouvelle-Calédonie

02:20:44 sont concernés par cette proposition de loi.

02:20:47 Vincent Roy, la France insoumise, œuvre à nouveau et ça vous fait réagir, ça ne vous laisse pas de marre ?

02:20:53 Mais oui, parce que le Concordat a des vertus.

02:20:55 On paie en Alsace tant les imams que les prêtres que les rabbins,

02:21:01 ce qui permet d'une certaine manière d'avoir un droit de regard sur ce qu'ils font ou disent.

02:21:07 Quant à la France insoumise, est-ce que vous pensez qu'il n'y a pas d'autre problème en France que le Concordat alsacien ?

02:21:12 Non mais de qui se moque-t-on ?

02:21:14 Tout ça parce que la laïcité serait un peu égratignée, mais ils sont les premiers à égratigner la laïcité.

02:21:22 Je vous rappelle cette phrase de Pasolini qui résume à peu près tout le comportement de la France insoumise depuis le début,

02:21:28 "le fascisme reviendra, il s'appellera antifascisme".

02:21:31 On va évoquer maintenant la situation en proche terrain avec vous Chana, le Premier ministre en déplacement à Gaza,

02:21:37 après avoir rencontré ses troupes hier, il a promis une intensification de l'offensive militaire sur le territoire palestinien.

02:21:43 On rejoint tout de suite notre envoyée spéciale à Tel Aviv, Régine Delfour avec Sacha Roban pour les images.

02:21:48 Régine, bonjour. Selon Benyamin Netanyahou, la paix est possible à trois conditions, lesquelles dites-nous ?

02:21:55 Oui absolument, la paix est possible selon le Premier ministre israélien, si le Hamas est éliminé,

02:22:03 si la bande de Gaza est démilitarisée et si la société palestinienne est déradicalisée.

02:22:10 Alors vous l'avez dit, Benyamin Netanyahou s'est rendu hier dans la bande de Gaza pour rencontrer les soldats, pour les soutenir.

02:22:18 C'est le deuxième déplacement qu'il effectue depuis que l'armée israélienne est dans l'enclave palestinienne.

02:22:24 À l'issue de cette rencontre, il a affirmé, il s'est exprimé, "tous les soldats m'ont demandé de poursuivre les combats jusqu'à la victoire,

02:22:32 c'est ce que nous ferons, nous ne sommes pas prêts de nous arrêter".

02:22:36 Alors l'armée israélienne continue donc son offensive et ses combats dans l'enclave palestinienne.

02:22:42 Hier, Tsahal a annoncé que dans le nord de la bande de Gaza, il y avait eu des combats,

02:22:47 et notamment dans deux écoles où se cachaient des terroristes.

02:22:51 Et Tshahal a affirmé que lors de cette opération, ils avaient collecté des dizaines d'engins explosifs dans des sacs de lunras,

02:22:57 des kalachnikovs, mais aussi 15 ceintures explosives.

02:23:00 Ces terroristes ont été identifiés comme des membres du Hamas, mais aussi du djihad islamique,

02:23:06 et lors de leurs interrogatoires, ils ont avoué, pour certains, avoir participé au massacre du 7 octobre.

02:23:12 Merci beaucoup, Régine Delfour avec Sacha Robin depuis Tel Aviv.

02:23:16 Et puis Shana, le Premier ministre israélien, a été pour le moins chahuté par des familles d'otages pendant son discours au Parlement israélien.

02:23:23 Oui, une session spéciale consacrée à la question des otages a été organisée hier.

02:23:27 Les proches de disparus ont scandé "maintenant, maintenant" pendant les prises de parole du Premier ministre.

02:23:32 Pancarte et banderoles à la main, regardez.

02:23:35 Je tiens à vous dire, messieurs les législateurs et chères familles,

02:23:40 que nous n'aurions pas réussi à libérer plus de 100 otages sans la pression militaire.

02:23:51 Toutes les pressions que nous exerçons, politiques, de renseignement,

02:23:55 beaucoup d'autres efforts, n'auraient pas abouti sans la pression militaire, opérationnelle, politique.

02:24:01 Et nous ne parviendrons pas à libérer tous les otages sans la pression militaire.

02:24:04 C'est pourquoi il y a une chose que nous ne ferons pas, nous ne cesserons pas de nous battre.

02:24:08 Harold, vous êtes notre grand spécialiste des questions internationales.

02:24:12 Le Premier ministre israélien reste au pouvoir, mais c'est vrai, on le voit, on l'entend, il est décrié, affaibli.

02:24:18 Est-ce qu'il est en train de perdre le soutien des Israéliens ?

02:24:22 Alors déjà, l'avait-il vraiment avant la guerre ?

02:24:26 Donc on est un peu dans la continuité, il est très faiblement installé, on va dire,

02:24:33 avec une coalition qui va très à droite de lui-même,

02:24:38 et même dans des territoires tout à fait nouveaux, de l'échiquier politique israélien.

02:24:46 Des gens qui veulent non seulement qu'il n'y ait pas deux États sur une même terre,

02:24:53 mais qui veulent à peine qu'il y ait deux peuples.

02:24:56 Mais bon, ça c'est un problème qu'il a eu dès le début,

02:24:59 mais les familles d'otages sont plutôt de gauche,

02:25:01 et lui reprochent de ne pas négocier un troc entre les prisonniers du Hamas et du djihad islamique,

02:25:09 et les otages, en lâchant un peu de l'Est, et en faisant tout pour qu'ils reviennent.

02:25:15 L'idée de ses opposants à Netanyahou, c'est vous faites revenir les otages,

02:25:23 et après on pense au Hamas, qu'est-ce qu'il faut en faire ?

02:25:26 Mais il ne faut pas faire dans le sens "écraser d'abord et obtenir les otages après".

02:25:31 En tous les cas, il reste ferme, on l'a vu sur l'offensive militaire,

02:25:35 il y a des négociations pour obtenir la paix, est-ce qu'on peut espérer que cette paix voit le jour ?

02:25:43 Les Égyptiens et les Cathariens aimeraient bien que cela marche,

02:25:47 parce que c'est eux qui font les négociations, et ils étaient prêts d'avoir réussi quelque chose,

02:25:54 mais l'idée est couronnée par la fin du pouvoir du Hamas à Gaza.

02:26:02 Il fallait que le Hamas remette tout le pouvoir civil,

02:26:06 parce que c'est le Hamas qui était aux commandes pour la voirie, l'électricité et l'adduction d'eau,

02:26:14 qu'on remette tout à un gouvernement d'experts.

02:26:17 Et là, ça a bloqué, le Hamas a fait savoir "merci beaucoup, nous on a un plan très simple,

02:26:24 Israël arrête complètement cette guerre, se retire et là on le rendra les otages".

02:26:30 Bon, ça n'a pas marché, mais personne ne lâche l'affaire, il y a d'autres plans de paix,

02:26:36 d'autres propositions dans les tuyaux, et donc ça va ressurgir, parce qu'un jour ou l'autre, ça va s'arrêter.

02:26:43 Merci beaucoup Harold.

02:26:45 Elle est avec nous, elle rejoint l'équipage de la matinale, c'est le docteur Millaud qu'on retrouve dans quelques instants.

02:26:51 Retrouvez votre programme avec le sérum anti-chute Seeker de Lazartigue.

02:26:58 Lazartigue, efficace par nature.

02:27:00 Ça va Brigitte ?

02:27:02 Pas mal.

02:27:03 Vous êtes en forme ? J'attends avec une grande impatience votre chronique,

02:27:07 parce que dans la vie courante, on utilise tous des expressions médicales,

02:27:11 surtout un peu après les fêtes, genre "j'ai la gueule de bois", "j'ai l'estomac dans les talons",

02:27:16 ça veut dire quoi très concrètement ma chère Brigitte ?

02:27:19 Alors on va commencer par une expression quand même très connue, c'est "j'ai mal au cœur".

02:27:25 On l'entend souvent en ce moment, je ne sais pas pourquoi.

02:27:28 Vraiment.

02:27:29 En fait, ça vient d'une confusion entre l'estomac et le cœur.

02:27:34 Je m'explique sur ce schéma, vous allez comprendre tout de suite pourquoi.

02:27:38 Vous savez, il y a l'ésophage qui va s'ouvrir, qui arrive dans l'estomac.

02:27:43 L'ésophage qui part de la bouche et qui arrive dans l'estomac.

02:27:46 Et la petite zone de jonction entre l'ésophage et l'estomac s'appelle le cardia.

02:27:51 Et il y a une confusion entre "cardia" de l'estomac,

02:27:56 donc effectivement quand on a un peu trop abusé, ça peut remonter à ce niveau-là

02:28:01 et provoquer des remontées au niveau du cardia, puisqu'il s'appelle comme ça.

02:28:06 Et on a confondu "cardia" et "cœur", donc l'expression qui est restée c'est "j'ai mal au cœur",

02:28:12 alors qu'on n'a pas du tout mal au cœur, mais c'est à côté.

02:28:15 Et voilà cette expression.

02:28:17 Après vous disiez "j'ai la gueule de bois".

02:28:19 J'imagine qu'autour de cette table tout le monde sait à peu près ce que ça veut dire.

02:28:22 Oui, oui.

02:28:23 Même plutôt bien.

02:28:25 On l'a tous au moins vécu, je suppose.

02:28:28 En fait, quand on a la gueule de bois, c'est à la fois une bonne nouvelle et une mauvaise nouvelle.

02:28:32 La bonne nouvelle, c'est que votre alcoolémie est à zéro.

02:28:36 Il n'y a plus d'alcool dans le sang.

02:28:38 La mauvaise nouvelle, c'est que vous avez trop bu la veille.

02:28:41 Alors d'où vient cette expression ?

02:28:43 Eh bien, vous le savez, on en parle souvent, surtout qu'en ce moment il est très sollicité,

02:28:47 cet organe, notre foie, c'est ce qui permet de détoxifier notre organisme à tous les niveaux.

02:28:54 Et comme l'alcool est dégradé à 95% par le foie, ça lui donne beaucoup de boulot en ce moment.

02:29:01 Et donc, c'est un peu une usine d'épuration, si vous voulez, le foie.

02:29:06 Et comme toutes les usines, il lui faut de l'eau pour fonctionner.

02:29:10 Je vous donne un exemple.

02:29:12 Pour éliminer quatre verres de vin, il faut un litre d'eau au foie.

02:29:17 Et cette eau, il va la piquer où ? Dans l'organisme.

02:29:20 Il puise partout, il pique de l'eau un petit peu partout.

02:29:23 Et où est-ce qu'il y a beaucoup d'eau ? Au niveau du cerveau.

02:29:26 Notre cerveau est composé à 80% d'eau.

02:29:30 Beaucoup plus pour certains, mais à 80% d'eau.

02:29:33 Et en plus, l'alcool est diurétique, c'est-à-dire qu'en fait, il fait éliminer de l'urine.

02:29:39 Donc en fait, l'organisme se trouve totalement déshydraté.

02:29:43 Et c'est ce qui explique l'expression "avoir la gueule de bois".

02:29:47 On a l'impression d'avoir du bois dans la bouche, et plus sur la tête, évidemment.

02:29:50 Mal aux cheveux aussi, autre expression.

02:29:53 Oui, mal aux cheveux, c'est vrai. J'allais vous poser la question, d'ailleurs.

02:29:55 Ça vient du crâne aussi.

02:29:57 Donc voilà, alors petit conseil.

02:29:59 Puis il y a aussi une autre chose qui est en cause, c'est ce qu'on appelle le méthanol.

02:30:03 Bref, qui est plus présent dans certains alcools que dans d'autres.

02:30:06 Ce qui explique que certains alcools donnent plus la gueule de bois que d'autres.

02:30:10 Par exemple, les vins, le bourbon, le brandy, donnent plus la gueule de bois que la vodka, par exemple,

02:30:15 qui contient moins de méthanol.

02:30:17 Donc voilà l'expression, donc petit conseil.

02:30:20 La veille au soir, au moins deux verres d'eau par verre de vin.

02:30:23 Et puis avant de vous coucher, beaucoup d'eau, beaucoup d'eau, beaucoup d'eau.

02:30:26 On évite aussi le piège du médicament le matin, puisque tous les médicaments sont éliminés par le foie.

02:30:31 Et en plus, petit anti-inflammatoire pour le mal de tête, ça peut aggraver l'inflammation de l'estomac.

02:30:37 Donc on oublie aussi.

02:30:39 Autre expression, j'ai une crise de foie.

02:30:41 Alors, c'est pas le foie qui est en crise.

02:30:43 C'est une expression typiquement française, voire médico-mondaine.

02:30:48 - Comme il y a une table médico-mondaine.

02:30:51 - Oui, c'est pas du tout le foie qui est en cause.

02:30:53 C'est une indigestion.

02:30:55 C'est en fait, vous avez trop mangé, trop bu, trop mangé surtout gras et sucré.

02:31:00 C'est ce qui ralentit le plus la digestion.

02:31:02 Donc en fait, c'est une indigestion, le terme exact, mais le foie n'est pas du tout en crise.

02:31:07 C'est une crise du système digestif.

02:31:09 Je pense qu'on peut expliquer tout ce qu'on veut, ça restera en France, la crise du foie pendant des années.

02:31:15 - Ah ça va, on aura du mal à changer.

02:31:17 - Après, autre expression, pour rester dans la même région, j'ai l'estomac dans les talons, vous l'avez dit tout à l'heure.

02:31:22 Ça c'est quand on a faim.

02:31:23 Quand on a faim, on a vraiment l'impression que l'estomac il descend.

02:31:27 De même que quand on a trop mangé, on a l'impression qu'il remonte.

02:31:31 En fait, il bouge pas.

02:31:33 - Ah oui, on est rassuré là.

02:31:35 - Attention, il peut prendre énormément de volume, jusqu'à 8 fois son volume.

02:31:38 En volume, oui, mais il fait pas ascenseur.

02:31:40 Après, autre expression en ce moment, j'ai attrapé froid.

02:31:44 Alors, on n'attrape pas le froid.

02:31:46 - Ah oui, j'aime bien le geste.

02:31:48 - C'est pas du tout, on n'attrape pas le froid, mais en revanche, c'est vrai que lorsqu'il fait froid, nos défenses immunitaires sont abaissées.

02:31:57 Notre immunité nasale, notamment, est fragilisée, donc les virus et les bactéries peuvent pénétrer plus facilement.

02:32:06 Vous savez que notre nez, c'est à la fois un humidificateur, un purificateur et un réchauffeur d'air.

02:32:11 Donc tout ça, ça va être mis à mal et donc effectivement, les microbes vont pénétrer plus facilement, mais on n'attrape pas le froid.

02:32:17 En revanche, petit conseil, quand nos grands-mères nous disaient "mettez-vous une écharpe" et tout,

02:32:22 c'est très important pour réchauffer l'air et permettre justement de conserver cette immunité primaire.

02:32:27 Des expressions, il y en a plein.

02:32:29 Une qui m'amuse beaucoup, c'est "j'ai un oeil au beurre noir", rien à voir avec l'estomac.

02:32:33 - Les idées ont un saut.

02:32:35 - Ça vient de la cuisine en fait, parce que quand on a un oeil au beurre noir, c'est après un coup de poing,

02:32:41 il y a des vaisseaux qui sont éclatés, il y a du sang qui est libéré et donc ça fait des petits hématomes.

02:32:45 Et en fait, ça venait de la cuisine, parce que quand on faisait des oeufs au plat, dans du beurre qui devenait noir,

02:32:52 et donc l'oeuf ressemblait à un oeil dans le beurre noir, d'où l'expression "j'ai un oeil au beurre noir".

02:32:59 - Merci mille fois, chère Brigitte, on a appris plein de choses.

02:33:03 C'était votre programme avec le sérum anti-chute Seeker de Lazartig.

02:33:08 Lazartig, efficace par nature.

02:33:11 - Et c'est ainsi, avec toutes ces expressions que vous connaissez tous, que se termine la matinale de CNews.

02:33:16 Merci de nous avoir suivis, merci Shana, merci Eric, merci Harold, merci Vincent, merci Karine.

02:33:22 On sera là demain à partir de 6h évidemment.

02:33:25 Passez une belle journée, tout de suite c'est Éliott Deval avec l'heure des pros.

02:33:29 Et on vous retrouve demain à 6h. Bye bye.

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