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NewsTranscription
00:00 Ce soir, les Français attendent évidemment un cap,
00:02 parce qu'on a du mal à savoir où on va,
00:03 on a du mal à savoir où le président veut aller
00:05 pour les trois ans et demi qu'il reste de son mandat,
00:07 donc un cap.
00:08 Mais est-ce que les Français n'ont pas aussi besoin
00:09 de se sentir aimés ?
00:10 Jacques Chirac avait dit à son époque,
00:12 en s'adressant aux Français,
00:13 "Cette France que j'aime autant que je vous aime".
00:16 Est-ce que vous trouvez que ce serait de bon ton,
00:17 ce soir, pour Emmanuel Macron,
00:19 de dire des choses comme ça en s'adressant aux Français ?
00:21 De dire, oui, qu'il aime la France,
00:22 contrairement à ce que vous semblez penser ?
00:24 Je pense que quand Chirac le dit,
00:26 il le pense et les gens savent qu'il dit vrai,
00:28 parce qu'ils l'ont vu.
00:29 Ils l'ont vu boire des coups un peu trop parfois,
00:31 ils l'ont vu tâter le cul des vaches, etc.
00:34 Il y avait cette réputation,
00:35 il y passait la journée entière, il ne se forçait pas.
00:37 Il était là, il les connaissait,
00:38 il y avait la coresse derrière lui,
00:39 il y avait ce genre de choses.
00:41 C'est-à-dire que la télé ne ment pas,
00:43 et sur un certain nombre de signes, de gestes, etc.,
00:45 elle voit bien si vous mentez.
00:47 Si vous dites des sottises,
00:48 si vous dites "j'aime les Français",
00:49 si Macron dit "j'aime les Français",
00:51 personne ne va le croire une seconde.
00:52 Si Chirac dit "j'aime les Français",
00:54 lui on va le croire.
00:56 – Il doit dire quoi alors Emmanuel Macron ce soir à la télévision
00:59 pour embarquer les Français ?
01:00 – Moi je ne lui demande plus rien.
01:03 – C'est bon, c'est terminé ?
01:06 – Ça fait un petit moment que c'est terminé pour moi.
01:08 Il y a quand même un moment donné
01:10 quand on a perdu tout son crédit,
01:12 la parole est démonétisée,
01:13 vous savez c'est le berger qui crie "au loup, au loup"
01:16 et puis un jour il n'y a jamais de loup,
01:18 et puis quand le loup arrive véritablement…
01:20 – Donc les trois prochaines années sont des années perdues,
01:22 qui ne conservira rien, la France va perdre trois ans,
01:24 on peut se permettre ça ?
01:25 – Non, mais je pense qu'il va se passer des choses,
01:28 il n'est pas possible que pendant trois années
01:31 les gens puissent souffrir autant, être autant malheureux,
01:34 supporter ce qui se passe environ.
01:35 – C'est-à-dire des révoltes, des manifestations d'ampleur ?
01:37 – Bien sûr.
01:38 – Une cohabitation, une démission ?
01:40 – Une démission sûrement pas, il aime trop le pouvoir,
01:43 cohabitation il ne le fera pas,
01:44 il sait très bien que si il doute l'Assemblée Nationale
01:46 et qu'il fait un vote,
01:47 le Rassemblement National va faire un succès considérable
01:51 et que ce sera Jordan Bardella comme Premier ministre,
01:53 il ne veut pas laisser ça comme trace dans l'histoire.
01:55 Donc ce n'est pas la France qui l'intéresse, c'est juste ça,
01:57 on ne peut pas me permettre, etc.
02:00 Et c'est un peu ça le problème,
02:01 c'est-à-dire qu'il est au pouvoir il a trois ans,
02:04 il pourrait aussi dire "j'ai fait une révolution".
02:05 – Mais vous croyez à la révolution de la rue,
02:07 comme Jean-Luc Mélenchon ?
02:08 – Non, je ne crois pas.
02:08 – Il cherche à provoquer, mais vous croyez à cela ?
02:10 – Mais moi je ne crois pas à ça, je le déplore,
02:13 je trouve que c'est toujours dommageable de voir des gens
02:15 qui mettent le feu, qui incendient, qui brutalisent,
02:18 mais je crois qu'il y a un moment donné où,
02:20 si vous n'écoutez pas les gens, ils vont se manifester.
02:23 On le voit bien, Mélenchon met de l'huile sur le feu en permanence,
02:25 il va faire ça pendant trois ans.
02:27 Lui il a intérêt à ce que ça explose et à ce que ça brûle,
02:29 parce qu'il arrivera en disant "moi je suis l'homme providentiel",
02:32 c'est un danger terrible pour la République.
02:34 Alors il y a Marine Le Pen qui dit "j'attends les élections et j'arriverai",
02:37 et lui il dit "non, je n'attends pas les élections, je suis trop vieux,
02:39 je crois au pouvoir insurrectionnel", formation de trotskiste,
02:43 "et je veux arriver comme quelqu'un qui…".
02:45 Vous savez la révolution d'octobre se fait avec une poignée de gens,
02:48 ce n'est pas du tout ce que Eisenstein nous raconte avec des films incroyables,
02:52 "Octobre 17" ou des choses… pas du tout,
02:54 c'est un coup d'État pendant lequel Lénine est déguisée en femme,
02:56 je rappelle, c'est des choses qu'on ne dit pas dans l'histoire,
02:58 et c'est un coup d'État avec 20 personnes qui sont violentes,
03:02 donc les révolutions se font comme ça,
03:03 et Mélenchon sait bien que des révolutions ça se passe comme ça,
03:06 c'est-à-dire vous laissez pourrir,
03:07 et il y a plein de gens qui ont intérêt à laisser pourrir,
03:09 et je ne souhaite pas ça.
03:11 Moi je crois à la démocratie, je crois à la République,
03:13 et je crois que la politique ne doit pas se faire dans la rue,
03:16 si on veut qu'elle ne se fasse pas dans la rue,
03:18 il faut qu'elle se fasse là où elle est censée se faire,
03:20 il y a un Assemblée nationale, il y a un Sénat,
03:22 ça devrait fonctionner, on sollicite les gens,
03:24 c'est ce que faisait le général de Gaulle, j'en parlais tout à l'heure,
03:26 c'est-à-dire on demande au peuple, et le peuple fait ou défait ?
03:29 Le peuple dit "je vous confirme ou je ne vous confirme pas",
03:32 si je ne vous confirme pas je m'en vais.
03:33 - Du coup on a compris que c'est le mot, c'est vraiment le mot.