LES BONNES RÉSOLUTIONS - Episode 2 : réduire sa consultation du smartphone
Retrouvez "Europe 1 Bonjour" sur : http://www.europe1.fr/emissions/le-5-6
Transcript
00:00 par exemple, boire moins d'alcool, on en a parlé hier, ou bien comme Lionel Gougelot, le correspondant d'Europe 1 dans les Hauts-de-France,
00:05 être moins accro aux téléphones portables.
00:08 - Eh bien ma bonne résolution pour 2024, c'est d'essayer d'être moins esclave de mon smartphone, des réseaux sociaux.
00:13 Et alors pour cela, je suis allé voir le docteur Frédéric Cochman, psychiatre à la clinique Lautrey-Hamon à Losses, près de Lille.
00:18 - Les applications sont faites pour ça, pour nous rendre dépendants.
00:22 Vous savez qu'aujourd'hui, les applications les plus connues, des réseaux sociaux, etc., nous connaissent mieux que nos proches.
00:28 Il faut rajouter aussi ce que les anglo-saxons appellent le faux mot, le "fear of missing of",
00:33 c'est-à-dire la peur de louper une information importante.
00:37 Et on se sent comme dépendants et obligés d'aller voir.
00:40 Il est important de se dire, la vie continue sans qu'on ait ce besoin addictif d'aller voir ce qui se passe.
00:47 Et vous avez le droit de passer en mode avion régulièrement pour revenir aux priorités et à la vraie vie sans téléphone.
00:53 Aujourd'hui, les écrans sont des facteurs d'épuisement de notre cerveau.
00:58 Et ça a été démontré par de multiples études, peuvent nous conduire au burn-out.
01:01 - Le fait que ce problème commence à m'inquiéter, est-ce que c'est pas bon signe d'une certaine façon ?
01:07 Ou moi j'ai conscience de ça ?
01:08 - Vous en avez conscience et c'est bon signe, vous n'êtes pas dans le déni.
01:11 Or si on veut une récupération et recharger les batteries de notre cerveau,
01:14 il faut absolument savoir oublier quelle profession nous faisons le soir.
01:19 - Alors ça, ça risque d'être un peu difficile, mais c'est promis, cette année je vais quand même essayer de me libérer un peu du smartphone et des réseaux sociaux.
01:26 la bonne résolution Lionel Gougelot, on lui souhaite d'y arriver.