Le Pas-de-Calais est toujours placé en vigilance rouge “crues”, quelques semaines seulement après les inondations historiques du mois de novembre. Six autres départements (Nord, Aisne, Ardennes, Meuse, Moselle et Meurthe-et-Moselle) sont également en vigilance orange.
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00:00 - Bah écoutez, plus les semaines passent et plus les scénarios sont en train de s'empirer.
00:04 On va dire que c'est la troisième fois que la ville d'Arc, elle est touchée en six semaines.
00:08 Depuis le 6 novembre, le 11 novembre et puis ici depuis quelques jours,
00:12 ça commence à faire beaucoup.
00:14 La population, les élus, les agents de la mairie,
00:18 on commence à être vraiment sur le qui-vive et en avoir marre de vivre cette situation.
00:23 Et je partage ce que dit finalement les propos du ministre de l'Intérieur.
00:28 On vit vraiment avec la peur et on n'arrive pas du tout à profiter de la vie concrètement.
00:34 On est vraiment tout le temps en train de regarder la météo, de voir qu'est-ce qui va tomber.
00:38 Parce qu'ici les sols à Arc et dans le Pas-de-Calais, ils n'absorbent plus rien.
00:42 Tout est rempli et ça pose problème.
00:45 - Oui mais justement ceux qui disent ça, ceux qui disent voilà,
00:48 ça pose vraiment beaucoup de problèmes aux habitants,
00:49 ce sont les responsables politiques.
00:51 C'est le ministre de l'Intérieur, c'est vous aussi le maire de la ville.
00:55 Que peut-on faire ?
00:55 Comment pouvez-vous tenter de trouver des solutions à ces habitants
01:01 qui sont très éprouvés par cette situation qui ne fait que se répéter ?
01:04 - Les solutions, c'est celles finalement qu'on nous a proposées lors des deux premières inondations,
01:11 c'est-à-dire des moyens matériels, des moyens humains supplémentaires
01:14 qui viennent renforcer les équipements qu'il y a ici dans le Pas-de-Calais
01:18 et qu'il y a dans l'Eau-d'Omarois.
01:19 C'est-à-dire il nous faut des pompes, il faut faire en sorte que les niveaux d'eau...
01:23 Parce qu'ici on est dans l'Eau-d'Omarois, il y a le marais Eau-d'Omarois,
01:26 c'est une cuvette naturelle et qui ensuite se jette à la mer.
01:30 Il faut faire en sorte qu'on puisse avoir des pompes qui n'ont pas 60 ans
01:34 mais des pompes modernes qui permettent justement de maintenir des niveaux d'eau bas dans le secteur.
01:40 C'est surtout ça que l'on souhaite et c'est un peu ce que j'ai entendu tout à l'heure sur votre journal.
01:47 Finalement, c'est que les moyens ici vont être doublés, vont être triplés.
01:50 Mais ces moyens, en tant qu'élus local, il faut qu'ils restent pas une semaine, pas dix jours.
01:56 Il nous les faut pendant plusieurs semaines, plusieurs mois.
01:58 Parce qu'on est dans une période de l'année où il pleut,
02:01 où en principe les nappes phréatiques doivent se recharger.
02:05 Le problème c'est qu'elles sont remplies.
02:06 Donc maintenant il faut que ces pompes, si on les a et s'ils arrivent et s'ils fonctionnent,
02:10 il faut faire en sorte qu'on les garde pendant plusieurs semaines, plusieurs mois pour nous protéger.